mardi 28 septembre 2010

Pour une même matinée d'audiences, trois avocats sortent de la salle en se plaignant ouvertement à qui veut l'entendre d'un problème récurent de la juridiction...

Pour une même matinée d'audiences, trois avocats sortent de la salle en se plaignant ouvertement à qui veut l'entendre d'un problème récurent de la juridiction...
Ce n'est pas une situation inédite, voire cela devient une situation habituelle pour certaines juridictions où des magistrats ne font manifestement plus de droit, mais règlent des comptes avec leur hiérarchie, en s'acharnant de façon totalement injustifiée sur les justiciables et leurs représentants.
Il y a deux années auparavant, Maître Gilbert Collard disait, prêchant dans un désert d'oreilles parfaitement ouvertes qu'il y avait des problèmes grandissants dans la magistrature que rien ne venait arrêter.
On peut raisonnablement se douter que de tels problèmes vont ressurgir sur les justiciables qui en sont déjà les premières victimes.
Les procès des victimes du service public public de la justice, service public régalien s'il en est, n'en finissent plus.
Mais avant même ces procès - qui sont avant tout de nouvelles procédures - des auxiliaires de justice se plaignent ouvertement des audiences de certaines juridictions, donnant un aspect très général à une situation qui commence à être parfaitement connue.
Et le meilleur des avocats ne parvient plus lui même à le démontrer par sa science puisque celle-ci n'est plus écoutée.
Les magistrats ne sont pas si nombreux, mais s'autorise de telles pratiques, sans le moindre fondement légal, que la justice n'est plus en mesure de s'y retrouver.
Un exemple très concret :
          (censuré), juridiction collégiale dont la composition varie entre les audiences, mais qui au total, sous couvert des délibérés, n'aura passé sa matinée qu'à maudire les avocats et leurs clients et mis tout cela en long délibéré afin d'évacuer la question.
Cela se passe où : pas ici, mais à (censuré).
Cet exemple est bien trop grave d'une situation qui commence à prendre de l'ampleur et qui ne permet pas de dire exactement la juridiction visée, ni où elle siège.
Si le justice devient le lieu de ne faire valoir aucun droit, il ne va pas falloir simplement changer de gouvernement, mais aussi de système de justice, dont l'imperfection humaine n'est plus suffisante pour expliciter les errances vues aujourd'hui.
Intolérable, inacceptable, inconséquent, des mots habituels souvent exagérés. Là, des mots largement insuffisants pour relater une situation concrète explosive.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

au moins cet article a du contenu sous son intitulé, enfin celui d'une news sur orange.fr...