mercredi 24 novembre 2010

Les oraux (grands ou si peu) avancent bien.

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mardi 16 novembre 2010

Aucun suivi des oraux cette année : désolé.

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mais, si vous suivez un peu ces oraux d'exposé-discussion avec les examinateurs, et si vous voulez déposer des commentaires, vous le pouvez en veillant à ne pas fausser l'égalité des chances entre les candidats, en restant neutres et impartiaux, comme cette justice que l'on envie.
Les dates sont indiquées sur le site "officiel" de l'IEJ de l'UPEC de Créteil, là :
http://sites.google.com/site/iejcreteil/home

vendredi 12 novembre 2010

Données démographiques 2009 sur la profession d'avocat.

Des données démographiques sur la profession d'avocat sont disponibles dans le rapport édité par la Caisse Nationale des Barreaux Français en 2009, ici : http://www.cnbf.fr/public/spec/upload/1517.pdf
Par ailleurs, un site très instructif et non satyrique, plus "convenu" que celui du petit syndicat Cosal.
Le site de Monsieur Patrick Michaud, avocat : http://www.cercle-du-barreau.org/, qui communique le lien vers ce rapport est par ailleurs un site très instructif et non satyrique, plus "convenu" que celui du petit syndicat Cosal.

mercredi 10 novembre 2010

Allez lire les commentaires là : nous n'y sommes pour strictement rien.

C'est du 08 novembre 2010, et en réalité, les commentaires sont plutôt de ce matin :
http://cosal.net/?page=archives/actu&id=4073

La montre.

Combien de candidats admissibles au CRFPA 2009 sont venus dans l'amphithéâtre ou la salle d'examen pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs et ont posé ostensiblement leur montre à côté d'eux afin que les examinateurs comprennent à leur tour que les candidats maîtrisaient le temps d'exposé qui leur était offert ?
L'observation est plus nuancée : si des candidats ont joué la montre de façon visible tant par la présence visible de l'objet que par un exposé qui tournait en rond, d'autres candidats qui avaient le même objet n'ont pas tenu le temps voulu. 
Les examinateurs en ont-ils pris la mouche ?
Non.
Et ils ont dû être même un peu surpris qu'autant de candidats maîtrisent enfin ce paramètre.
Avec un bémol qui aura échappé à certains d'entre eux (candidats) : il faut apprendre à exhiber l'objet avec discrétion, et cela malgré le stress inévitable de cette épreuve.

mardi 9 novembre 2010

"Il n'y a pas de fumée sans feu" : commentaire indigne d'un juriste !

L'usage de ce proverbe est à bannir en toutes circonstances et spécialement pour un juriste habité du doute nécessaire à ses futures fonctions juridiques, quelle qu'elles soient.
Voici un commentaire de ce proverbe très réducteur d'une réalité mal appréhendée, sur un site spécialisé dont l'adresse est la suivante :
"
Les pompiers le savent et tout spécialement ceux qui observent les forêts pour les protéger des incendies. La première chose que l'on voit, c'est la fumée, symptôme de l'incendie qui débute.
Le proverbe renvoie à l'expérience : toute nouveauté est la conséquence d'une cause. Ici la fumée provient d'un feu. Le proverbe a la force de la logique pour lui et il faut bien le dire, l'expérience commune lui donne raison.
Cependant, nous garderons un peu de prudence. En effet, s'il n'y a pas de fumée sans feu, les pervers et les méchantes personnes peuvent détourner le proverbe pour atteindre leur fin. On connaît l'adage machiavélique : calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Et une fois qu'il reste quelque chose, rien n'est plus facile de présenter ce quelque chose comme la fumée d'un feu que l'on dira bien réel. Alors que dans ce cas, la fumée ne renvoie pas à un feu mais bien à un incendiaire qui se sert de la fumée pour se cacher.
C'est avec des proverbes comme celui-là que des personnes ont été conduites au suicide ne pouvant supporter les rumeurs injustes accompagnées de leur auto justification "il n'y a pas de fumée sans feu". Le proverbe agit alors comme la dernière étape avant le lynchage public.
Au fond, ce proverbe fonctionne bien dans le domaine des sciences physiques. Mais dans le domaine des hommes, on se gardera de l'employer sans une grande prudence.
"
Peut-être à méditer par son utilisateur impétueux, dont on peut comprendre par ailleurs la colère, colère qui doit restée mesurée néanmoins.
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(NDLR : Désolé pour le commentaire anonyme déposé le mardi 09 novembre 2010 à 11 heures 31 qui tente de nouveau de stigmatiser une matière alors que bien d'autres sont concernées et que bien d'autres sont épargnées. Parmi les matières concernées,  et même hors de ces matières, certains enseignants parlent bien aux candidats de "stratégie", y compris lors de la réunion de présentation, car personne n'ignore, ni du côté enseignants, ni du côté candidats, que certaines matières sont plus "payées" que d'autres. Il n'y a pas de raison de contester une "réalité", mais de comprendre en quoi cette réalité doit être prouvée : c'est une toute autre affaire d'apporter la preuve. 
Ce commentaire redondant et stigmatisant ne peut être conservé, ne vous en déplaise, avec en complément le conseil de lire de nouveau le commentaire du proverbe reproduit ci-dessus à titre de citation, à partir de sa troisième phrase, le lire plus lentement peut-être pour mieux en comprendre la portée. 
Enfin, rien ne vous interdit de vous plonger dans la jurisprudence de l'examen du CRFPA et tenter de voir ce qui réussit, rarement, et ce qui échoue fréquemment. La stigmatisation ne réussit jamais, les faits quelquefois, mais pas toujours car le juge sait bien ce qu'il adviendrait s'il devait toujours être juste : on le "taxerait" de partialité, car la réalité concrète est bien souvent cachée là : plutôt que d'obtenir la justice, il faut souvent se satisfaire d'une décision de justice.
Il est vrai que nous avons beaucoup de mal à appréhender que dans de nombreux cas, la Cour de Strasbourg ne se montre pas plus juste qu'une autre, ne voyant pas "objectivement" de violation des droits de l'homme là où l'une d'elles serait "flagrante". On ne peut pas se satisfaire que de mots, bien que concrètement, ce soit souvent la cas : comprenez-vous ou non le faussé qui existe entre une décision et ce qu'ont dû endurer les justiciables et qui n'est pas reproduit, qui n'est connu qu'au stade de l'instruction et n'est pas public, n'est jamais public ?
La "honte", mais aussi le "scandale" par exemple, ne sont pas des arguments de droit.
Le juge ne tranche pas des questions de "honte" ou de "scandale", ne se préoccupe pas des "efforts surhumains", du "malheur", mais en revanche des litiges ayant une base légale.
Cela montre bien que nos études très théoriques ne sont pas adaptées à l'appréhension pratique du droit qu'il faut aller faire respecter et trancher, soit devant une juridiction, soit par la voie bien plus importante concrètement des méthodes alternatives au règlement des litiges, et notamment la médiation, inapplicable ici.
Il ne s'agit pas de remettre en cause vos propos, mais plutôt de tenter concrètement de voir ce qu'ils peuvent induire à eux seuls : rien d'autre que de la stigmatisation, ce qui est déjà beaucoup, peu utile, ne fait que faire écho à ce proverbe qu'il convient de bannir dans notre domaine.)
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(NDLR2 : Désolé pour le commentaire anonyme déposé le mardi 09 novembre 2010 à 15 heures 02 qui tente de nouveau de stigmatiser une matière en prétendant ne pas en parler ! Méthode connue...
Merci pour le "jugement" de "coquille vide".
Quant à la prétendue "frustration légitime de dizaines d'étudiants", il aurait été peut-être plus véridique d'évoquer la déception légitime de candidats sérieux et non admissibles, et la déception de candidats qui ont participé sans avoir véritablement aucune illusion sur leur résultat, sauf "coup de chance" qui ne peut pas concerner 127 candidats. 
Très sérieusement, on sait depuis très longtemps que le taux d'admissibilité au CRFPA n'a jamais dépassé les 35 % à l'IEJ Paris XII (nouvelle UPEC). Les candidats ont tout de même pu se compter dans l'amphithéâtre au début octobre 2010 et sans aucun mystère savoir qu'entre un sur quatre et un sur trois ne serait pas admissible à cet examen qui vise avant tout à ÉLIMINER.
Ce cybercarnet ne vous convient pas : ne le consultez pas, et pour les prétendues informations, prenez les ragots et rumeurs de couloir en attendant de créer vous-même un cybercarnet, ou mieux encore un site, et combler un prétendu "déficit d'information".
Ce cybercarnet ne prétend pas "informer" des ragots et rumeurs, et pour les informations juridiques habituelles, les sites des assemblées parlementaires, des juridictions d'exception, des AAI, des organes constitutionnels, des éditeurs de revues spécialisées, sont, réunis, parfaits.
Quant aux bannières ou pages que se permet d'ouvrir Google en toute impunité, adressez-vous à Google, car le temps pris ici est donné généreusement, sans aucune vanité, probablement pour rien et ne sert à rien.
Ce cybercarnet n'a jamais été à la recherche d'un lectorat. Tapez ce mot dans la ligne de recherche implantée d'office par Google dans sa matrice, et certainement le trouverez-vous beaucoup de fois et toujours dans la même approche : on ne vous demande rien et on vous laisse vous exprimer, mais on n'a pas les moyens de s'offrir un procès en diffamation ou injure, et on ne vous en laissera pas l'opportunité tant que faire se peut.
Vous pouvez facilement imaginer :
1- que les admissibles vont être très satisfaits de lire ce type de commentaires qui leur donne éventuellement à penser que les non admissibles ont ce qu'ils méritent, n'étant pas de bons stratèges ;
2- que les enseignants-correcteurs resteront impassibles devant de tels commentaires en se disant que décidément, des juristes capables d'écrire cela ne méritent pas d'obtenir leur examen.
En réalité, c'est encore plus complexe puisqu'on se donne une "marge d'erreur" assez importante d'avocats qui n'y arriveront pas dans un système commercial où tout est permis, encore que la déontologie soit remise à l'ordre du jour aujourd'hui comme régulateur "naturel".
Pour aller plus loin encore, consultez ce fameux site du syndicat COSAL et découvrez les procédures d'omission dont il est actuellement fait état, notamment dans l'article circonstancié du 06 novembre 2010.
On ne tire aucun profit de quiconque sur ce cybercarnet, ni du syndicat COSAL, ni de Google.
Il est incontestable que ne pas être admissible est un obstacle majeur à l'entrée dans la vie professionnelle attendue ; mais ce cybercarnet ne peut rien y changer.) 
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(NDLR3 : Merci pour le commentaire anonyme déposé le mardi 09 novembre 2010 à 20 heures 12.
Quitte à vous décevoir, s'agissant de toute flagornerie, elle est inutile et non sollicitée, les "informations" étant mises à disposition et chacun pouvant en faire ce qu'il en veut s'il les comprend convenablement - sous réserve qu'elles soient suffisamment claires et accessibles.
Sur la stratégie, on comprends votre étonnement, mais :
- l'accès au CRFPA n'est pas un concours, mais un simple examen dans le cadre d'un IEJ.
Il est clair que dans le cadre d'un concours, l'organisation serait bien plus affutée, et que par exemple, un code ni annoté ni commenté serait bien comme il est dit dans le texte réglementaire et non avec du surlignage et des notes repositionnables largement toléré ;  une prescription de notation serait parfaitement respectée avec toutefois un paramètre complémentaire dont on a déjà eu l'occasion d'écrire quelques mots : même dans les concours - nationaux particulièrement, mais également régionaux ou autres, il existe des réunions de péréquation afin d'harmoniser les notes ; au final, on "triche" sur les notes et le Conseil d'État n'y a jamais rien vu de mal à en dire !!! Pour le coup, cette péréquation est totalement injuste puisqu'elle ne vise pas à retenir les meilleurs, mais à équilibrer territorialement les candidats. Cette péréquation n'est pas pratiquée pour tous les concours : ne lisez pas autre chose !
Pour revenir à notre sujet, un candidat-tricheur dans un concours serait noté comme tel (zéro éliminatoire de rigueur, pour le moins) et ferait l'objet d'une procédure de la part de l'organisateur ; c'est le candidat-tricheur qui devrait s'expliquer, et non pas les autres concurrents - n'essayez pas de les qualifier de "victimes" car ce n'est pas le terme qui convient puisqu'on n'est pas victime du candidat-tricheur, mais témoin d'une organisation pas assez rigoureuse.
Pour donner un exemple abstrait qui mettra tout le monde d'accord sur les notations, sauf les ex-correcteurs, certains concours de fonctionnaires ne sont tout simplement pas ouverts pour l'exercice 2010-2011, y compris dans les ministères régaliens, la politique de suppression d'un fonctionnaire sur deux étant réaffirmée vivement, comme personne ne peut l'ignorer, conjugué avec l'allongement de l'âge du départ en retraite, questions qui seront probablement posées concrètement pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, avec un complément bien connu maintenant : qu'en pensez-vous, vous futur avocat ?
- cet examen n'est pas "national", mais régional, le CRFPA de Paris ayant pour particularité nationale de s'auto-dénommer "EFB" ; il est probable qu'il existe une certaine "organisation" d'une part entre les CRFPA, et d'autre part à l'intérieur des CRFPA, pour distribuer le "gâteau", le "R" signifiant "régional" ; dans une certaine mesure, il faut gérer le stock et le flux ; on sait d'expérience qu'il n'est pas très bien géré, ou qu'il peut difficilement être mieux géré puisque les avocats passés d'âge continuent néanmoins à exercer : il ne faut pas oublier qu'ils bloquent le renouvellement à leur avantage personnel, et peu importe les dégâts sur les générations suivantes, y compris leurs propres enfants, qu'ils placent prioritairement néanmoins ;
- sur la "stratégie", malheureusement, et c'est trop tard pour les non admissibles de ce CRFPA 2010, vous n'avez pas assez bien écouté la réunion de présentation où la question est souvent posée par des candidats déconfits l'avant dernière année (oui, le 15 octobre, ce ne sont pas les candidats de fin d'année qui vont venir à cette réunion alors qu'ils ne connaissent pas encore les résultats d'admissibilité en cours, mais des candidats de l'avant dernière cession) : avec une bien meilleure écoute, loin des textos incessants et du brouhaha permanent, vous auriez entendu cette phrase de contexte qui vous aura échappé : il y bien une stratégie à adopter dans le choix des matières au choix. Pour mieux vous en rendre compte, questionnez des admis (qui en général sont peu loquaces sur leur choix de matière lorsqu'ils ne disent pas tout simplement un "gros" mensonge à ce sujet) sur la stratégie adoptée dans les matières au choix : si vous obtenez des réponses véridiques, on vous dira que malgré l'attrait pour telle ou telle matière, on en a choisi une autre pour les écrits car on sait par avance qu'elle "payait" mieux. Personne parmi les candidats ne prétend changer cet état de fait qui perdure certainement depuis de (trop) nombreuses années. Soyons toujours prudents dans les formulations bien que les choses soient connues des "anciens", des redoublants, etc. 
Peut-être l'ignoriez-vous : maintenant, vous le savez clairement, ce que d'ailleurs des enseignants spécialisés ne cachent pas !
- sur des faits de rectitude ou autre, on ne les conteste pas en tant que tel : chacun à des yeux et des oreilles et peut s'en servir ; mais on tente de vous expliquer que cela ne suffit pas devant un magistrat, surtout pour une procédure exclusivement écrite, les éventuels "bavardages" ("plaidoiries" serait le meilleur terme) à une audience, malgré toute la science qu'ils révéleraient, s'avérant illusoires puisque non écrits et donc non retenus par la juridiction, règle partiellement processuelle et contestable - mais toujours avec le problème de preuve si le discours n'est pas "acté" par un greffier. Il est certain que cette question est difficile à appréhender lorsqu'on n'est pas dans le "bain", et lorsqu'on y est, on doit souvent abjurer toutes ses valeurs pour découvrir que véritablement, la justice est rare : ce qui est rare est d'autant plus important pour être défendu avec acharnement, comme le diffuse ce mardi 09 novembre 2010 au soir une émission en direct sur France 2 intitulée "Prise directe - Face à l'injustice : des hommes et des femmes..." présentée par Madame Béatrice SCHöNBERG.
Attention néanmoins au retour en force de la déontologie dans un but parfaitement avoué de compléter partiellement le tri que ni le CRFPA ni le CAPA n'auraient pu faire. Question qui sera probablement abondamment abordée lors des oraux d'exposé-discussion avec les examinateurs pour ce CRFPA 2010.
Encore une fois, la plupart des enseignants, souvent également avocats, n'en font pas mystère dans leurs cours, et même quasiment aucun : le ton est plus libre lors des cours de réactualisation car les enseignants savent qu'il va falloir abattre certains rêves, et ne plus se bercer de l'illusionnisme des arrêts qui ne reflètent jamais les souffrances endurées par les justiciables, les coups bas de certains auxiliaires de justice qui ne cherchent qu'à tromper les magistrats, qui pour certains n'en ont cure. Une chaîne de coups bas et de dilettantisme, ce n'est pas simple à dénouer. Un célèbre Garde des Sceaux a tenté de s'y livrer il n'y a pas si longtemps : l'échec est total.
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Certainement savez-vous qui est par ailleurs le Directeur de l'IEJ de l'UPEC : il compte sur la place parisienne et au-delà...
Bref, lâchez un peu les textos et autres Twitter... pour revenir à une réalité que vous avez voulu croire autre.
Sortez des croyances et questionnez les enseignants, mais ne tombez pas dans l'impertinence. Un enseignant n'est pas un ennemi et est passé par là, peut-être dans un contexte moins difficile, peut-être bercé de plus d'illusions réalisables.
Désolé de dépasser un peu le cadre de ce commentaire, mais il faut tenter de comprendre qu'il se joue des choses importantes pas très loin et que cela aura un effet concret sur une décennie d'avocats au minimum.)

dimanche 7 novembre 2010

À la lumière de certains commentaires, on peut comprendre que l'entrée dans la vie active est une chose parfaitement sérieuse.

Toutefois, aucun procès ne peut se faire sur ce cybercarnet ni prendre comme support ce cybercarnet.
Il convient de lire avec grands soins la jurisprudence, d'appréhender exactement ce qui est dit, de le distinguer de ce qui n'est pas dit car jetterait un discrédit peu élogieux sur un examen important dans un parcours professionnel en devenir.
Comme l'a dit un commentaire, une réforme est "dans les tuyaux".
D'ailleurs pour les heureux admissibles, il serait bon d'aller sur le site du CSM pour y lire l'existence d'un "recueil de déontologie des magistrats 2010" qui n'y figure pas (puisqu'il est édité en version "papier" par Dalloz pour la "modique" somme de 15 euros pour 40 "petites" pages "utiles") et le comparer au code de déontologie des avocats.
En réalité, on peut penser qu'il ne s'agit pas réellement de se livrer à une comparaison entre un "recueil" et un code puisque les personnes concernées sont censées travailler en harmonie les unes avec les autres dans une optique commune : assurer la confiance des justiciables dans leur justice, et peut-être de façon très accessoire, rendre la justice.
Enfin, merci d'arrêter de stigmatiser une matière dans un IEJ, car on peut légitiment penser que tout le monde se livre à des courtoisies, notamment, doit-on le rappeler, pour maintenir l'existence de cours de réactualisation, dans un IEJ comme dans un autre.
Si peut-être toutes les matières ne sont pas concernées, si probablement beaucoup de candidats sont loyaux, l'organisation de l'examen reste lourde.
Sauf mauvaise vue (puisqu'un ligne a été noircie), d'où l'utilité de photographier les listes à tout moment, aucun candidat n'a obtenu la note de zéro dans aucune épreuve, et seule une défaillance est notée pour 732 copies notées : il serait donc bon de se modérer dans des commentaires ici, car faut-il le réécrire, on ne fait pas de procès ici...
Et par ailleurs commencer à appréhender la réalité concrète du contentieux...
Peut-être faut-il comprendre la difficulté de faire valoir son bon droit devant un magistrat : prenez connaissance du recueil de déontologie du magistrat et découvrez là où on le cantonne, et ce qu'il peut, lui, être humain comme tout justiciable, en tirer comme conséquence dans ses décisions, notamment sur une règle bien connue des processualistes  : ne pas juger ni infra petita ni ultra petita, ni extra petita.
Autant comprendre tout de suite les difficultés dans toutes les procédures : la nécessité des témoignages "valables", le recueil des "preuves" tangibles, et l'aléa de la juridiction.
Pardonnez ce ton direct qui vise simplement à éviter de sombrer et laisser vivre des propos peu élogieux, ce alors même qu'au moins un surveillant aurait entrepris de se montrer efficace sans que cela n'apparaisse sur la liste des admissibles.
S'il y avait eu des zéros sur la liste, cela aurait été une autre affaire, comme quoi l'IEJ sait y faire si éventuellement, un candidat peut voir sa copie déchirée, peut-être sans pour autant être exclu manu militari (c'est excessif) de l'amphithéâtre d'examen. Les examinateurs/surveillants/correcteurs ne sont pas nés le matin de l'examen : ils connaissent déjà pas mal d'airs d'une musique que personne n'apprécie d'entendre. Car quel autre candidat peut témoigner, alors qu'il est affairé sur son sujet, qu'il fait une pose pour observer longuement ce qui se passe autour de lui ou devant lui et en maîtriser tous les tenants et aboutissants de ce qu'il voit sur l'instant, peut-être filme la scène avec son téléphone portable (interdit dans la salle d'examen) ?
Pourquoi pensez-vous qu'il soit interdit d'enregistrer les audiences, ce qui d'ailleurs semble plus relever du mythe que de la réalité concrète, mise à part pour les audiences pénales, expressément prévu et réprimé par le code pénal ? Pensez-vous qu'il ne s'y dit que des choses censées de part et d'autre de la barre ?
Si des candidats ont été vus et considérés comme tricheurs, il sembleraient que pour ceux-là, l'affaire soit faite sans qu'il soit besoin de recourir à une justice imparfaite.
Si des conditions objectives sont réunies, effectivement, un contentieux peut être envisagé avec toutes les précautions nécessaire et sans "témérité". Maîtrisez-vous les conséquences concrètes d'un contentieux "téméraire" ?
Maîtrisez-vous même la rédaction d'une requête ? Cinq années d'études de droit sans voir la couleur d'une requête, dans la seule abstraction des livres, dont certains sont incontestablement très orientés sur la pratique professionnelle... et des codes. Est-ce suffisant pour rédiger une requête recevable ?
Et cette recevabilité, quant est-elle jugée ?
Le temps qu'il a fallu pour instruire l'affaire et d'abord voir sa recevabilité ne s'est-il pas écoulé de manière telle qu'en cas d'irrecevabilité, le délai pour déposer une requête recevable est forclos ?
Et cette forclusion, quant est-elle jugée ?
Aujourd'hui, il faut s'en rassurer ou s'en inquiéter, beaucoup de requêtes sont reçues par les juridictions et déclarées recevables malgré un formalisme processuel très incomplet : les magistrats s'en contentent bien souvent, à défaut de quoi on irait vite leur soutenir que leur pointillisme serait contraire à la lisibilité de la loi que nul n'est censé ignorer, et surtout aux droits fondamentaux comme le fameux article 6... Paradoxal, tout cela, n'est-ce pas ?
Il existe des cas d'annulation, rares, très rares, car la preuve est bien plus difficile à apporter qu'il n'y parait en apparences. Mais voilà quelques données qu'il faut appréhender dans leur dimension contentieuse. Il existe d'autres données, peut-être moins essentielles.
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Enfin, pour un commentaire apparemment découragé : non, il ne faut surtout pas abandonner ni le droit ni la justice, mais prendre un autre chemin qui visera à mettre en œuvre des valeurs qui sont de moins en moins fréquemment dites et assumées.
Concrètement, pour prendre quelque chose de parlant : si plus personne n'est en mesure de dire aujourd'hui ce qu'est la famille au plan juridique, ce n'est pas pour autant qu'elle n'existe plus juridiquement à travers une déconstruction du code civil entreprise sur ce sujet depuis plusieurs décennies pour s'adapter à une réalité soit-disant assumée. 
Doit-on penser que ce qui a nécessité des dizaines de décennies à être construit peut être rasé en quelques années pour s'adapter à la "demande" ?
Ce système chaotique ne peut pas fonctionner pour toute la vie d'un homme, qui brève d'un certain point de vue, est bien longue pour d'autres.

samedi 6 novembre 2010

Un petit déchaînement sur des questions bien concrètes traitées dans l'abstraction juridique.

Il est (mal)heureux que certains candidats ait une idée de l'injustice mais ne maîtrisent pas comment la faire valoir en temps utiles : il est trop tard pour parler ou se plaindre d'éventuelles et putatives "tricheries".
Heureux de ne pas être confronté à la Justice et à ses juges.
C'est sur le champ qu'une éventuelle tricherie doit être constatée. A posteriori, en parler ne présente plus aucun intérêt, même si l'affaire pouvait être sérieuse.
Ce qui se passe dans l'amphithéâtre d'examen doit être acté dans l'amphithéâtre lui-même : plus tard, on peut en parler dans le néant probablement. 
Encore est-il correct de ne citer aucun nom de quiconque.
Par le passé, ces questions n'ont pas été sans exister : mais comme le sait tout juriste, même inexpérimenté, il y a avant l'intime conviction un problème de preuve.
Tout le monde est en droit de se plaindre de ce qu'il veut ; sa plainte doit être éventuellement étudiée si elle apparaît vraisemblable ; à défaut d'en apporter une preuve tangible, elle sera au mieux "oubliée", au pire fera l'objet d'une procédure en retour pour dénonciation calomnieuse.
Cette prudence est encore méconnue lors de la préparation au CRFPA, raison pour laquelle elle est traitée avec indifférence afin de ne pas jeter l'opprobre sur quiconque ou de stigmatiser quiconque ou quelque matière que se soit.
Mais plus tard, que d'injustices encore, et quelquefois, tout de même, une justice juste qui répond à cet adage anglais : 
"il ne s'agit pas seulement qu'une décision de justice soit rendue, encore faut-il que l'on ait l'impression que la justice a été rendue"
Un beau programme en devenir dans certaines d'affaires...
Inutile de jeter de l'huile sur un feu éteint depuis plus d'un mois.



Il y a certainement plus à dire sur ces résultats d'admisibilité au CRFPA 2010 de l'IEJ de l'UPEC à Créteil : aussi, à vous la parole.

Cette parole ne peut être faite que sous la forme de commentaires, ce cybercarnet n'étant pas un site et ne pouvant fonctionner pas comme un forum.
Des commentaires "intelligents"...
Ce cybercarnet n'a pas vocation à faire "bouger les lignes" fixées par l'EFB à tous les IEJ qui en dépendent.
On peut facilement penser que le "gâteau" est pré-réparti entre eux, avec des influences variables d'une année sur l'autre et qui amènent des candidats à faire du nomadisme.
Un IEJ est accessible ou ne l'est pas, le candidat peut faire sa préparation dans de très bonnes conditions ou non, le candidat a les moyens de s'offrir une préparation privée lui garantissant un pourcentage avec ce que l'on en sait concrètement : un pourcentage est un pourcentage alors que ce qui est recherché est la réussite à l'examen d'entrée au CRFPA, et non pas le pourcentage de réussite à l'examen d'entrée au CRFPA...
C'est long, ce n'est pas simple, et la suite ne s'annonce pas nécessairement très florissante, même si elle est souvent bien meilleure que ce qu'il en est dit, la déontologie étant souvent aveugle s'agissant des rémunérations en espèces... dont y compris certains "très grands" avocats sont taxés de bénéficier sous couvert du média internet, qui s'il donne une certaine liberté de parole, ne démontre souvent rien de concret, rien qui justifie la moindre poursuite pénale sur de simple allégations.
Théoriquement, nos chères études de droit le montrent plus ou moins, on ne lance pas une affaire sur des allégations mais sur des faits : la réalité concrète est bien contrastée.
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(NDLR : Désolé pour le commentaire anonyme déposé le samedi 06 novembre 2010 à 21 heures 49.
Il cite le nom d'un enseignant, raison pour laquelle il ne peut rester visible sur ce cybercarnet. L'émetteur peut aussi bien le renouveler sans citer aucun nom.
Merci par avance de respecter une règle absolue d'anonymat pour tous commentaires, et y compris pour un acte positif d'un surveillant d'amphithéâtre.)



vendredi 5 novembre 2010

Un "petit" commentaire : l'admissibilité...

... peu ou prou, répond au vœu de l'EFB exprimé l'an passé :
l'EFB veut des promotions moins importantes notamment en raison d'un départ retardé des anciens qui bouche l'installation des jeunes, d'un trop grand nombre d'avocats sur la place parisienne, d'un périmètre du droit dont la disparition est d'ores et déjà actée même si elle n'est pas annoncée de façon encore claire, d'un amendement dans la loi de finances 2011 visant à réduire l'attribution de l'aide juridictionnelle...
Des questions internes et externes dont les conséquences sont inéluctables.
L'avocat conservant un monopole que la CJUE regarde depuis un moment d'un mauvais œil...

Convocation aux "petits oraux" : il manquerait une partie de la liste en DPF...mais pas seulement...

Probabilité tangible puisque la liste alphabétique s'arrête au 16ème candidat dont les initiales sont "LE".
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VOIR le COMMENTAIRE IMPORTANT anonyme déposé le samedi 06 novembre 2010 à 11 heures 11.
Merci pour ce commentaire utile à tous.

56 admissibles - CFRPA 2010 : IEJ de l'UPEC à Créteil (ex-Paris XII) - résultats d'admissibilité

Les résultats d'admissibilité sont affichés ce vendredi 05 novembre 2010 comme annoncé par affichage précédant et sur le site de l'IEJ.
13 pages qui concrètement sont présentées sur 12 pages avec une moyenne par défaut de 15 résultats par page, puisqu'au final 183 candidats ont participé à ce cru 2010, cru modeste en nombre, y compris s'agissant du nombre de candidats admissibles, imprudemment dénommés comme "admis" sur la liste d'admissibilité... un  juriste saura comprendre...
12 pages qui semblent correspondre à la totalité des résultats, la première page comportant 14 candidats dont le premier nom de famille commence par "AB", et la dernière page comportant 19 candidats dont le dernier nom de famille commence par "ZU".
Une kyrielle de note finissant par ",25", notation impossible si l'on se réfère aux prescriptions réglementaires de notation de l'examen, une particularité du CRFPA à l'IEJ de l'UPEC de Créteil qui aurait tendance à persister.
La plus faible note d'admissibilité est de 4,5 sur 60, et correspond à un candidat qui a fait acte de présence, tandis que la plus forte note d'admissibilité s'élève à 42,5 sur 60.
Pourquoi une présentation par page sinon pour remarquer que certaines pages ne contiennent que des "ajournés", remarque sans importance, mais entendue ici ou là de certains candidats, et qui montre pour le moins une observation d'ensemble des résultats proche de l'analyse. 

CRFPA 2010 affichage du vendredi 05 novembre 2010




admissibles ajournés total page note maximum page note minimum page
page 01 AB à BA 9 5 14 37,25 4,5


page 02 BE à BO 4 11 15 34,25 23,5





page 03 BO à CH 5 10 15 42,5 18
page 04 CH à DE 9 6 15 39,5 6,75
page 05 DI à FL 4 11 15 38,75 13,25





page 06 FR à HA 5 10 15 33,5 16,5
page 07 HA à LA 5 10 15 37 11
page 08 LE à MA 8 7 15 34,5 18,5
page 09 MA à OI 0 15 15 29 12
page 10 OU à RI 3 12 15 41 7,25
page 11 RO à SO 0 15 15 28,75 11
page 12 SO à ZU 4 15 19 41,25 11


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