Le terme "ajourné" ne figure pas sur la liste d'admission, mais est simplement remplacé par un "Aj" qui semble vouloir mettre en avant les "ADM" dans une typologie en majuscules.
Pour les ajournés :
on dénombre cinq admissibles à qui il manque moins de 1,5 point, et concrètement, un admissible à qui il manque 0,5 point, deux admissibles à qui il manque 1 point, deux admissibles à qui il manque 1,25 point.
De façon générale, et à défaut d'analyse plus fine pour découvrir si le ratio est identique pour les admis, les dispenses ont été peu utilisées par ces candidats.
Pour les admis :
on dénombre 14 mentions assez bien, les autres étant passables.
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L'oral d'exposé-discussion n'a donné lieu qu'à 32 notes égales ou au-dessus de la moyenne dont peu de notes exceptionnelles, mais tout de même un incroyable 28,5 sur 30, probablement largement mérité et d'ailleurs récompensé. Aucun ajourné n'a obtenu la moyenne à cette épreuve, et certains d'entre eux ont même des notes incroyablement basses tandis qu'ils ne sont globalement pas loin de l'admission.
Contrairement à des constats effectués pour les examens passés, cette année, il y a une concordance entre l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs et le résultat d'admission, ce qui laisserait penser que cette épreuve a été largement sous-estimée dans le gain potentiel qu'il devait procurer.
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Lors de l'affichage du tableau d'admissibilité, certains candidats et "commentateurs" des tableaux voyaient l'affaire faire sur la simple "habitude". Ils sont aujourd'hui certainement en partie démentis.
Les "habitudes" sont faites pour les "vieux", et certainement pas lorsqu'on a tout à gagner à ne pas sombrer dans ses sirènes reposantes. Même avec beaucoup de prudence et à défaut de s'accoutumer aux habitudes, il apparaît concrètement que l'affaire n'est jamais faite.
Peut-être ces propos ne visaient-ils qu'à rassurer pour mieux éliminer l'adversaire dans un contexte professionnel extrêmement difficile et dont il a certainement été question lors des oraux d'exposé-discussion avec les examinateurs, question très actuelle, si l'on écarte nombre de réformes qui ne verront probablement jamais le jour dans la décennie en cours, notamment compte tenu d'un budget de la justice qui demeure insuffisant dans un contexte budgétaire préoccupant.
8 commentaires:
Peut-être que l'oral d'exposé-discussion a été sous-estimé par certains, mais certains autres sont tombés sur des sujets particulièrement difficiles à traiter même en ayant les connaissances les plus exhaustives qui soient en LP!
je constate à la lecture du précédent commentaire que toutes les excuses du monde sont bonnes pour justifier de son échec
effectivement, alors que les triches étaient possibles à l'écrit, les oraux ont l'inconvénient de ne pas permettre ce genre de pratique
"je constate à la lecture du précédent commentaire que toutes les excuses du monde sont bonnes pour justifier de son échec"
pour votre gouverne, les candidats n'ont pas eu tous le meme sujet a l'oral ni le meme jury, ce sont les aleas de cet examen et meme de la vie mais vous le comprendrez quand vous aurez moins la grosse tete plus de maturite et peut etre meme le nez dans la merde
Accuser les gens de tricherie sans même connaître leur parcours!!! Et traiter une argumentation tout à fait audible sans en connaître les tenant avec tant de mépris!!! Bravo, quelle hauteur!!
le fameux dicton est donc vrai "la vérité blesse"
La médiocrité finit toujours pas ressortir. L'oral aura au moins eu le mérite de compenser la triche des écrits.
Ce n'est pas nouveau que selon l'humeur du jury et après la consultation des notes obtenues à l'écrit et aux petits oraux, on peut facilement faire plonger un candidat même très brillant. Ce n'est pas la même chose que de poser une question sur la GAV, déjà posée et reposée ou une question sur la déontologie qui demande plus de réfléxion. Et peut-être que l'effet droit fiscal a joué. Je m'explique: le jury a voulu montrer sa sévérité, à cause de Monsieur B. Qui sait???
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