lundi 6 décembre 2010

Merci aux commentateurs anonymes de la fin de semaine 49 de 2010.

Merci pour les commentaires anonymes déposés les dimanche 05 et lundi 06 décembre dans la nuit sous le billet intitulé "Analyse sommaire des résultats d'admission du CRFPA 2010 de l'UPEC de Créteil" publié le 04 décembre 2010.
Il semble y avoir une passe d'armes entre commentateurs sur une question qui ne semble pas si claire. 
Au surplus, des commentaires lacunaires viennent se répéter. 
Ce cybercarnet n'est pas un "défouloir" et ne vise pas à ce que des lecteurs-commentateurs en insultent d'autres sous couvert d'anonymat.
Si l'aigreur est compréhensible pour certains, il convient de rester mesuré lorsqu'on prétend DÉFENDRE
Il ne s'agit pas de nourrir des prétextes entre candidats et ex-candidats, mais par exemple, de donner, car il y a tout de même dû avoir du public aux oraux publics, des cas concrets pour ces témoins, de difficultés particulières rencontrées aux oraux publics.
Les notes incroyablement basses sont inédites à cet oral public depuis des années tandis que les notes particulièrement hautes sont très rares cette année. 
Était-ce la difficulté des sujets, une exigence plus forte des examinateurs, une préparation globalement moins bonne des candidats, autant de questions auxquelles ce cybercarnet ne peut pas répondre.
Seul le public détient une part de la réponse, et qu'il peut dévoiler en toute objectivité sans utiliser d'invectives inutiles sur un cybercarnet qui n'est pas un forum de discussion.
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le 06 décembre 2010 à 15 heures 21.
La réponse à la question est simple : NON.
Encore faut-il relire la question, sachant que les résultats sont publics par voie d'affichage, comme le texte réglementaire organisant l'examen le prévoit.
Ce cybercarnet n'a pas vocation à donner des noms.
Ce sera d'ailleurs probablement le dernière fois qu'on y lira un autre commentaire visant une matière et visant un enseignant sous la première lettre de son nom de famille, ce quel que soit l'intérêt du commentaire par ailleurs.
Il est possible de parler des matières, en terme mesurés et à propos, mais certainement pas de citer le nom des enseignants, en aucune manière.)
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé le mardi 07 décembre 2010 à 18 heures 38.
Ce commentaire est libellé de la façon suivante :
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Que pensez-vous du sujet suivant, sur lequel l'un des candidats est tombé au grand oral: "La Cour de cassation est-elle soumise aux droits fondamentaux ?" 
"
Incontestablement, c'est un sujet merveilleux, éblouissant, et des conseils donnés ici disaient d'aller suivre les conférences de la Cour de cassation, pour lesquelles il est assez facile de s'inscrire en ligne sur son site, permettaient d'argumenter. Plus une seule conférence n'est épargnée par ce droit européen qui immobilise les hauts magistrats, selon eux, les dépouillant de leurs pouvoirs sous les fourches caudines de la Cour de Strasbourg. 
Pour information, un colloque a lieu ce vendredi 10 décembre 2010 sur les "Rencontres de procédure civile". Les inscriptions sont certainement terminées.
De façon générale, les magistrats sont des orateurs aussi brillants qu'ils sont anti-européens dans leur discours. Leur anti-européanisme "primaire" n'est pas celui des avocats.
L'antagonisme, la polémique, vus par le futur avocat est incontestable, et il devait certainement se livrer, au travers d'une jurisprudence européenne qui depuis des années donne des coups de pieds au ... aux magistrats des hautes juridictions, à rechercher de façon critique comment la Cour de cassation tente de s'en protéger par des subterfuges : notamment en visant les textes fondamentaux européens pour mieux les contourner tout en disant : "bien, vous voyez, nous avons visé le texte européen et nous y conformons". Commentaire spécieux et inconsistant.
La place des droits fondamentaux doit être celle d'un parapluie sous lequel aucune goutte ne passe. Nous en sommes loin, et même du côté de la Cour de Strasbourg, qui, il faut en être conscient, sait également "éliminer" plutôt que de rétablir un droit.)
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(NDLR3 : Merci au commentaire anonyme déposé le mardi 07 décembre 2010 à 22 heures 38.
Vous avez parfaitement raison, mais hors les juridictions d'exception, cela intéresse qui ?
La Cour de cassation apprécie très modérément d'être le juge d'exception de "petits" juges de proximité. Les autres magistrats lorgnent en permanence sur ce que disent les juridictions d'exception, ce notamment afin de prospérer dans leur carrière, sauf exception - et nous en connaissons une à l'UPEC, aujourd'hui à la 2ème chambre civile, par exemple, examinateur, et probablement encore pour le CRFPA 2010.
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Tiens, les magistrats seraient des fonctionnaires comme les autres qui nourrissent une carrière. Pas tous.
Les premiers sont des gens sérieux qui argumentent leurs décisions de faits exact et d'un droit lu de la façon la plus objective qui soit. Les seconds n'espèrent plus rien, sauf, comme tous les fonctionnaires, de parvenir à la retraite en bonne santé.
Un point commun pour tous ou quasiment : peu importe ce que deviennent leurs décisions et les justiciables, concernés. Peut-être si on raisonnait en commençant par là également pour les "petits" justiciables, des décisions plus justes leur seraient rendues.
On ne digresse pas tellement du commentaire et on revient à l'ampleur du sujet, incontestablement fondamentale).

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Pouvez-vous nous donner des noms des reçus?

Anonyme a dit…

Que pensez-vous du sujet suivant, sur lequel l'un des candidats est tombé au grand oral: "La Cour de cassation est-elle soumise aux droits fondamentaux?"

Anonyme a dit…

ce n'est pas seulement le cas de la Cour de cassation. Toutes les juridictions sont concernées.