DEUXIÈME examen blanc.
Pour les candidats au concours d'entrée à l'ENM, le 2ème sujet d'entraînement est disponible au secrétariat de l'IEJ depuis le mardi 26 février 2008.
Les copies doivent être rendues au plus tard le lundi 3 mars 2008, soit juste une petite semaine pour le faire.
La séance de correction du premier examen blanc aura lieu le lundi 3 mars 2008 en salle A 113 sans que l'horaire n'en soit précisé !
POUR RAPPEL :
Le premier sujet d'examen blanc était à retirer au secrétariat de l'IEJ à parti du jeudi 14 février 2008 et les copies à rendre pour le lundi 25 février 2008 au plus tard.
SUIVRONT :
Deux autres examens blancs dont les sujets seront disponibles ultérieurement, mais dont les séances de correction sont d'ores et déjà fixées aux lundi 31 mars (salle A 113) et jeudi 17 avril 2008 (salle A 111), sans que les horaires n'en soient plus précisés !
jeudi 28 février 2008
ENM : 2ème sujet d'entraînement disponible à l'IEJ depuis le 26/02/2008
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samedi 23 février 2008
Méthodologie de la note de synthèse : lundi 25 février 2008 de 16 heures à 17 heures
une heure à ne pas manquer pour tout savoir sur la note de synthèse demandée au CFRPA de PARIS EST.
Ah bon ?
Non bien entendu, d'ailleurs, savez-vous comment dans l'administration, on crée une véritable note de synthèse.
Le ministre demande à son chef de cabinet :
"dit donc, tu sais, après demain, j'ai une inauguration de l'ATV, mais je sais pas ce que c'est ce machin".
(bien oui, entre eux, leur vocabulaire n'est pas plus relevé que ceux des piliers de comptoirs).
"Ah, bah, je va demander à la direction machin de nous préparer une note"
"Allo, la direction, machin, dites voir mon ami, le ministre doit inaugurer l'ATV après demain. Vous pourriez lui préparer une petite note".
"Bien entendu, je vais demander à mes services. Allo, la sous-direction chose, appeler donc truc pour qu'il me prépare une note sur l'ATV".
A la sous-direction chose :
"L'ATV, nous on ne sait pas de quoi il s'agit. Tiens, on va mettre sur le coup Mademoiselle Ecrit-vite-et-bien".
"Mademoiselle Ecrit-vite-et-bien, vous voudrez bien me faire pour demain midi une note sur l'ATV".
"Pas de problème, Monsieur le Sous-sous-sous-sous-directeur-de-lui-même. Je m'y mets".
"Bien je commence pas le commencement : je vais faire une recherche sur Google. Oh-là-là, 254.312 références, je ne vais pas y arriver. Bon, je vais sélectionner des occurrences par ci par là, mais pas comme une idiote, en regardant bien qui sont les auteurs : ah, un rapport du Sénat, ah, de la jurisprudence, ah, des débats sur la question, ah, un article satyrique. Bon, j'en imprime pas plus de 50 pages et au boulot".
Avant, bien entendu, le bibliothécaire aurait été sollicité.
Et voilà comment nait une note de synthèse. Contrairement à ce qu'il peut être dit, ce n'est pas le préfet qui donne un exercice à un énarque qui n'a pas mieux à faire, mais plus simplement un préfet qui passe une commande, et c'est le rédacteur de la note qui choisi lui-même ce qui lui semble utile à donner satisfaction à son supérieur.
Donc, automatiquement, il va passer à la trappe nombre d'informations, y compris certaines qui étaient les plus pertinentes ou impertinentes.
Et c'est comme cela que le ministre fera un discours d'inauguration de l'ATV en faisant l'éloge de l'IGT sans lequel le GRIV de l'ARTA ne donnera aucun avenir à l'ORJ, seul espoir de développement de ATV dernière génération.
S'avez pas compris ?
Moi non plus, mais pourtant, c'est une note de synthèse qui vaut au moins à Mademoiselle Ecrit-vite-et-bien beaucoup de considération pour avoir permis au ministre de briller sur l'ATV, et si elle continue comme cela, elle aura probablement son quart de point et un avancement accéléré.
L'issue de la note de synthèse est un peu terre-à-terre, et parole d'énarque, il vaut mieux sortir dans les premiers de sa promotion, car pour les autres, la note de synthèse quotidienne n'est pas le plus motivant pour ne pas avoir envie de pantoufler.
Du coup, les pantouflards ne sont pas toujours les meilleurs, mais les plus déçus d'un avenir qu'ils voyaient autrement lorsqu'ils se faisaient encore des illusions.
Morale : plus grandes sont les illusions, plus dure sera la chute...
Une note de synthèse en résumé, qui permet de faire croire que l'on sait alors que l'on ne sait pas, un tour de passe-passe, et pour le CRFPA, un exercice juridique qui n'aura jamais aucun équivalent dans la réalité, sauf pour les quelques uns qui iront un jour dans les cabinets ministériels.
Car pour un juriste, il résulte de ses longues années d'études qu'un résumé synthétique n'est jamais satisfaisant pour présenter une question juridique.
Ne cherchez pas la raison d'être de cette épreuve car trouver la réponse risque de prendre quelques décennies de réflexions, si jamais la réponse est trouvée.
C'est un exercice : il faut s'y plier. Point.
***
Comment ?
Gérer son temps en périodes de durée variable et s'y tenir. Au cours des 5 heures, il y a un passage obligatoire par 5 à 8 phases selon le découpage que chacun peut en faire. Le saut volontaire d'une phase est en général l'assurance de l'échec. Le respect scrupuleux de chaque phase n'est pas du tout l'assurance de la réussite.
C'est la raison pour laquelle il faut s'y entraîner dans les conditions d'examens, c'est-à-dire en participant aux examens blancs et en rendant sa copie à l'issue des 5 heures, pas une minute de plus.
Sujet pour les primo-inscrits 2008 : L'INJONCTION DE PAYER (15 documents, 32 pages). (C'était le sujet posé pour le CRFPA 2007 à PARIS EST).
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La perpétuité après la prison (dite rétention de sûreté") : il fallait y penser dans le soi-disant pays des droits de l'homme.
Son élève à la Cour de cassation va-t-il se soumettre ou montrer qu'il n'est que la parole de la Loi et doit donc lui même la respecter ?
Le lundi 25 février 2008, "Monsieur le Premier" qui ne boude pas sa modestie lorsqu'on l'appelle ainsi, fait des déclarations légèrement paradoxales : non à la rétroactivité, mais oui à une mise en œuvre accélérée. Que faut-il comprendre ?
Il faut suivre...
Monsieur Le Premier a donné sa position le mardi 4 mars 2008 : NON à une manœuvre juridique permettant de contourner la décision du conseil constitutionnel.
Mais attention, et là, il faut suivre de plus près encore : les gens concernés, souvent, ne sont pas en mesure de faire valoir leurs droits. Ainsi, rien n'interdit à une juridiction du fond de violer impunément la loi sans que la Cour de cassation n'en soit jamais saisie.
Un exemple concret : ils sont légions.
Un seul suffira à le démontrer.
Lorsqu'une personne n'a plus un sous vaillant pour saisir les juridictions, elle n'a d'autre choix que s'en remettre à l'aide juridictionnelle. Mais cette aide juridictionnelle, contrairement à des lieux communs, est loin d'être accordée systématiquement par la Cour de cassation. Bien au contraire, le bureau d'aide juridictionnelle placé près la Cour de cassation l'accorde très rarement, dans un premier temps, lors de la demande, en ne voyant "aucun moyen sérieux de cassation", dans un second temps, lors d'un recours au Premier président, disant que le moyen est mélangé de droit et de fait et par conséquent irrecevable.
Alors, les voies de droits internes sont définitivement fermées. Quant au recours à la CEDH dans ces circonstances, la recevabilité semble se discuter sans réelle réponse affirmative.
Voilà comment de façon relativement simple, la loi peut être violée dans l'ignorance de tous.
C'est de la supercherie juridique, elle existe depuis fort longtemps, les avocats doivent la combattre.
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lundi 18 février 2008
Premier concours de plaidoiries à Paris 12 : inscription le lundi 18 février 2008
Comme tous les visiteurs de la faculté de droit de Paris XII ont pu le remarquer, de nombreuses affiches indiquent que
l'inscription au concours de plaidoiries a lieu le lundi 18 février 2008 toute la journée,
pour un "concours" qui se déroulera du mercredi 12 mars (1er tour) au jeudi 27 mars 2008 (finale et remise des prix).
En milieu d'après-midi, le nombre de concurrents sollicités (32 au total) n'était toujours pas atteint, mais on n'en était pas loin.
Vers 17 heures, en revanche, les inscriptions sur liste d'attente étaient bien avancées, avec au total une quarantaine d'inscriptions.
L'organisation est parfaitement sérieuse, avec son calendrier des différents tours jusqu'à la finale, et son "règlement" dont la rédaction paraît assez rigoureuse pour en faire un "évènement" pour la faculté de droit.
A suivre...
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Libellés : Paris 12 concours de plaidoiries 2008
mercredi 13 février 2008
Procédure collectives et sûretés : appel aux candidats
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EFB : début 2008, week-end d'intégration, clubbing
Et oui, comme tout à chacun, il est bon que les avocats se reproduisent entre eux ou au moins avec des gens qui ont des similitudes : égo démeusuré, inconscience de la souffrance des justiciables, non connaissance de principes élémentaires de la profession quand ce n'est pas leur violation parfaitement consciente....
Un week-end d'intégration (WEI), du clubbing (les Juris'night, ouvertes y compris à des non juristes, pour ne pas faire trop eugéniste, et qui se dérouleront en permanence), rien de bien méchant, mais l'opportunité de se trouver une moitié, mais sans trop d'espoir tout de même, puisque plus de 80 pour cent de la profession sera dorénavant féminine.
Le week-end d'intégration coûtait 190 € tout compris (train, chalet, forfait ski, repas), mais sans les préservatifs.
Vous voulez des renseignements dénués d'intérêt sur la fin de la vie de célibataire des plus audacieux et un week-end "de folie", photographies du voyage du séjour à l'appui :
http://www.aea-paris.net/spip/index.php
"Retour sur un Week-End d’intégration de folie
11 février 2008
Beaucoup n’y croyaient pas et pourtant nous l’avons fait ! Après plus de 4 mois de négociations avec la SNCF, un train dit « spécial » nous était réservé et attendait 265 d’entre nous ce fameux vendredi 18 janvier 2008.
La journée a été relativement difficile pour une partie du staff AEA qui a dû collecter à travers Paris les 1 200 cannettes de Burn, les centaines de bouteilles d’alcool en tout genre et les précieux pains au chocolat destinés à rassasier les troupes à l’arrivée à Modane.
Vendredi - 22h : départ de Paris
Les 265 courageux et téméraires élèves avocats ont tous embarqué dans le Train Discothèque, après avoir reçu sacs, bonbons et goodies offerts par la Société Générale et HSBC.
Les 2 wagons discothèques sont équipés en 30 minutes et l’open bar ouvre ses portes sur fond de Disco dès 23h30… Une longue nuit commence alors, marquée par des rencontres fortuites entre la gente masculine et ces femmes ô combien trop nombreuses à bord de ce train.
Les règles sont données dès le départ : bracelet vert pour les célibataires, orange pour les « maqué-démaquables » et rouge pour les indémaquables. Un surf a été offert à Luc Monin pour avoir « chopé » un nombre indécent de jeunes femmes en furie …
La nuit sera courte pour beaucoup… tandis que d’autres préfèreront jouer avec l’appareil photo de l’AEA qui a surpris des positions de sommeil pour le moins inquiétantes…
Samedi 6h : Arrivée à Modane
Les membres AEA sautent sur le quai de Modane pour distribuer des pains au chocolat histoire de tasser les estomacs avant la montée dans les cars.
Une fois le transfert de l’alcool et autres vivres indispensables, le silence règne à bord des cars qui nous déposent en station vers 9h
Samedi 9h -22h : Day 1
Une mauvaise nouvelle tombe dès le matin : les résidences réservées par TOTEM, notre agence de voyage, ont changé et s’ensuit de longues négociations avec les responsables de l’AEA.
Certains pourront skier dès 11h tandis que d’autres attendront leurs appartements jusqu’à 13h. Tout est régularisé vers 14h et les 265 alcooliques descendent les 320 km de piste dans la bonne humeur et sous un soleil de plomb.
Samedi 23h : Juris’Night d’Intégration
L’AEA avait privatisé intégralement le club du coin afin de produire la première juris’night de l’année… INOUBLIABLE ! Comme diront certains, beaucoup ont « scoré » ce soir là … bracelets rouges, verts et oranges s’inter changeant en fonction des interlocuteurs…
Vers 5h du matin, tandis que certains tentaient en vain de faire de la luge sur des bouteilles de vodka vides, les derniers membres de l’équipée sauvage rentrent se coucher … se jurant de se coucher tôt le lendemain.
Dimanche : Day 2
Le soleil s’était à nouveau invité sur Risoul, la vallée du soleiiiiiiiiiiiil ! Au menu pistes, neige et bronzing pour terminer par une photo de groupe et une tentative de descente groupée (j’ai bien dit tentative car à la première intersection, tout le monde s’est perdu !)
Vers 18h les cars reviennent nous chercher pour nous emporter au loin, laissant derrière nous la fatigue du CRFPA ou du début des stages, avec pour seule perspective : une dernière danse à bord du train AEA.
Les cars sont dans l’ensemble assez calmes sauf un, autoproclamé « le car de l’ambiance » où le désormais très célèbre Bertrand Perier a subi le baiser le plus glamour du WEI …
La nuit promettait d’être calme : elle fut orgiaque ! Malgré l’absence d’alcool, les derniers Burn et autres softs n’étanchèrent pas la soif des 265 participants qui voulurent prolonger l’espace de quelques heures encore la magie du Week-end d’intégration…
Lundi 6h : « Mesdames et messieurs les élèves avocats, nous arriverons en gare de Bercy dans une dizaine de minutes. Nous espérons que vous avez fait bon voyage à bord de la Compagnie AEA et souhaitons vous revoir très bientôt lors de nos prochaines escales »
Ca y est c’est fini….les costards sur le dos, les ordinateurs branchés, nous sommes déjà trop loin de l’euphorie de ce WEI !
Mais des petits diables piaffent d’impatience de nous ramener en enfer, alors prions, chers élèves avocats, qu’Hadès exauce nos vœux d’orgie ! ;)".
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mardi 12 février 2008
NOTE DE SYNTHÈSE DU JEUDI 28 FÉVRIER 2008 : inscription
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vendredi 8 février 2008
COMMENTEZ, mais RAISONNEZ, ou dit autrement, si vous voulez commenter, soyez aimable de bien vouloir faire un raisonnement, même bref.
Des commentaires, c'est bien et cela fait toujours progresser la réflexion.
***
La vie est un éternel (passager) recommencement, et rien n'est jamais acquis.
Si un lecteur est en mesure de vouloir démontrer le contraire, qu'il s'y essaie, et l'auteur du cybercarnet se fera un plaisir de démonter sa démonstration. Mais pas de démonstration en commentaire sur cet article qui sera détruit rapidement.
Ce serait encore mieux si un raisonnement appuyait le commentaire et non une simple et brève invective, qui encore une fois présente toujours de l'intérêt, mais est un peu juste pour un futur avocat qui va devoir tenir des raisonnements, démontrer que ce qu'il dit est plus vrai que ce que l'autre peut dire, pièces à l'appui, naturellement.
Le verbe raisonner, du premier groupe, se conjugue à tous les temps et à tous les modes.
Raisonner, raisonnons, raisonnez, cela ne coûtera pas plus cher.
NE COMMENTEZ PAS CET ARTICLE.
IL SERA DÉTRUIT TRÈS RAPIDEMENT ET PAR CONSÉQUENT TOUS LES COMMENTAIRES QUI IRAIENT AVEC.
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jeudi 7 février 2008
Visiteurs inattendus sur ce cybercarnet : des membres éminents de la Cour de cassation
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Quand la Cour de cassation va-t-elle enfin reconnaître un droit pour les gamettes ?
Il faudrait donc bientôt donner un droit aux gamètes (n. m) de tous produire des embryons et que ces embryons naissent vivants et viables, en conséquence de quoi il faudrait reconnaître un préjudice à ce que des millions de gamètes finissent dans les toilettes, ou on ne sait où. Et combien seroins-nous de milliards de milliards d'être humains sur cette si petite planète déjà exangue.
Au-delà de l'ironie que peut inspirer ces trois arrêts de la première chambre civile de la Cour de cassation rendus en date du 6 février 2008, encore une fois, les sages de la Cour de cassation ne le sont manifestement pas et de nouveau dérapent sur un terrain qui n'est pas le leur, créer du droit alors que leur rôle doit se borner impérativement à le dire.
La Cour de cassation, malgré la nouvelle présidence depuis quelques mois, continue à vouloir faire œuvre législative et par conséquent politique.
Si cela continue comme cela, elle va bien finir par déclarer l'avortement illégal, rétablir les travaux forcés, rétablir la peine et mort, enrichir les riches et appauvrir les pauvres (cela, ce n'est pas nouveau).
Dans les années 70, la reconnaissance du viol n'a pas produit ses effets pervers immédiatement, mais seulement réellement une décennie plus tard où les cabinets d'instructions sont depuis encombrés de ce type d'affaires de viols hypothétiques, instructions à l'issue desquelles des centaines de détenus croupissent en prison sur la seule "intime conviction" des jurés.
Vaste débat qui ne peut que heurter les "défenseurs".
Ah, tiens, où sont-ils ceux-là ?
Sont-ils ceux qui "conseillent", et ouvertement, à d'autres de ne pas insister à leur faire concurrence pour devenir avocat ?
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L'Arche de Zoé : l'ajustice totale.
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Cybercarnet21
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Faut-il recruter de futurs mauvais ou bons avocats ?
Le magistrat va voir des choses différentes : ce futur avocat ne va-t-il pas être trop péremptoire et me pourrir la vie si j'écris des décisions qui ne tiennent pas la route, incohérentes, injustes, et par conséquent m'empêcher de progresser dans ma carrière, créant un climat conflictuel, car moi je suis un fonctionnaire et je dois assurer ma carrière ?
L'avocat voit encore les choses autrement : ce futur avocat va me concurrencer, me prendre ma clientèle. Quand il va être "bleu", je vais en tirer profit. Mais après, il va prendre son envol, et puisqu'il connaîtra parfaitement ma méthode (rigoureuse) de travail, il va être un concurrent féroce, et lorsque j'aurais à plaider contre lui, il connaitra toutes mes failles. Voyez-vous un peu le raisonnement qui n'a rien d'absolu, ne mérite même pas d'y répondre puisque c'est avec le temps que tout cela va surgir, temps qui va être de plus en plus court, démographie aidant ?
Où est représenté celui qui doit être défendu ?
Nulle part.
Voyez-vous le problème ?
Peut-être n'est-ce pas un problème pour vous, mais c'est bien un problème pour les justiciables qui nourrissent de la défiance tant contre les avocats que contre les juges...
Et les bons juges et les bons avocats pâtissent de cette situation, car personne n'en sort indemne.
Les actions en responsabilité contre l'État pour son service public de la justice sont en fort essor. Les actions en responsabilité contre les avocats, précédées par des plaintes aux bâtonniers, se multiplient, les Bâtonniers se montrant soit impuissants, soit indigents.
COMMENT VOULEZ-VOUS REGAGNER LA CONFIANCE DES JUSTICIABLES DANS LEUR JUSTICE AVEC DE TELLES CONDITIONS D'EXERCICE ?
COMMENT CONTINUER A PRÉTENDRE QUE LE DROIT NOUS LIBÈRE ALORS QUE LA JUSTICE NE SE MONTRE PAS JUSTE DANS BIEN DES CAS ?
Et rassurez-vous (ce qui n'a rien de rassurant) : les politiques connaissent parfaitement cette situation, de nombreux membres du parlement étant magistrats en disponibilité ou avocats. Ils connaissent donc parfaitement la musique, mais la laisse continuer à jouer toujours aussi faux.
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mardi 5 février 2008
Psychologue à l'examen de l'ENM : une annonce en trompe l'oeil mais un premier pas tout de même
La Garde des Sceaux vient d'annoncer fin janvier 2008 au cours de sa visite à l'ENM que sous peu, un psychologue serait intégré au jury d'accès au concours à l'ENM.
Ce n'est pas trop tôt mais certainement largement insuffisant.
Malgré tout, le directeur de l'école a fait part de sa désapprobation ce qui laisse à penser sur les qualités humaines actuelles des candidats reçus qu'il vaut mieux mettre sous le tapis.
Cette annonce est largement insuffisante, car pour ceux qui s'intéressent à l'affaire d'Outreau, souvenez-vous que tous les psychologues commis ont tous dit que les 14 innocents avaient bien la tête de bons coupables, y compris pour celui qui était débile mental.
A l'inverse, tous les psychiatres commis ont dit qu'aucun des innocents d'Outreau n'étaient des pédophiles.
Faut-il rappeler que si Myriam Badaoui elle-même n'avait pas avoué, invités à le faire par son compagnon, lors du second procès de la Cour d'assises de Paris qu'ils étaient tous innocents, il y aurait aujourd'hui encore 6 ou 7 innocents en prison.
Alors, les juges n'ont de cesse de se gargariser qu'ils ont bien fait leur travail, et que finalement, c'est cette Myriam Badaoui qui leur a gâché leur plaisir, ce qu'ils ne cessent de déplorer en persistant à ne pas rendre leurs enfants à certains innocents. C'est la situation de ce début d'année 2008.
Quant aux avocats, ils ont eu beau jeu de tout mettre sur le dos des juges sans faire état de leurs propres turpitudes, certes, pas pour tous, car à la longue, certains ténors se sont proposés pour les défendre sachant que la catastrophe judiciaire s'annonçait, mais certains, parmi lesquels un Bâtonnier, ont failli gravement dans leur mission de "défendre", sacerdoce de l'avocat.
Alors, des psychologues pour les futurs juges, c'est certainement un premier pas vers la vérification de l'aptitude à juger, et non pas pour un juge à envier cette mission dans le seul but d'exercer un pouvoir sur d'autres hommes, au détriment des droits de l'homme.
Mais, il faudra que la même chose soit mise en œuvre du côté des avocats, car combien d'entre eux sont en mesure de percevoir en quoi consiste réellement une "défense" ?
Ont-ils tous l'esprit et la rigueur nécessaire pour démontrer la qualité de leur défense, sans pour autant mentir ?
Pour eux aussi, une évaluation psychologique serait un premier pas.
En réalité, comme dans les plus grands tribunaux ou beaucoup d'autres institutions, il faudrait que les missions des juges comme celle des défenseurs ne soient que des CDD, sans intervention politique, bien entendu, non pas en raison de cette fumeuse séparation des pouvoirs dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles et qui ne présente aucun intérêt, mais simplement parce la justice, comme la médecine, constituent les missions les plus fondamentales données à des êtres humains, et qu'elles doivent continuer pour eux des sacerdoces au-delà de la recherche du gain et des honneurs.
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