Selon les correcteurs, une bonne promotion de candidats au CRFPA 2008 s'annonce.
Les notes s'étallent largement (de 6 à 14).
Pour ceux qui n'ont eu que 7 ou 8, la méthode n'est pas encore comprise (mais ne demande qu'à l'être). Pour tous, seule la pratique permettra de progresser dans un exercice très sélectif car les étudiants en droits n'y sont pas accoutumés.
Il est insisté sur la hiérarchisation des documents à faire (avec des étoiles, ou comme chacun le sent) et sur la fait que la note vise avant toute chose à exposer le droit positif (donc il ne faut pas faire une sous-partie entière sur un projet d'évolution).
Première note, rien de définitif (d'autant plus, pour ceux qui suivent un peu les actualités générales dans un autre domaine que des notations inattendues sont détectées pour le baccalauréat).
Donc tout reste à acquérir et à développer, car ce sera utile pour la suite du parcours professionnel où certains avocats pratiquent de la sorte pour rédiger leurs courtes conclusions et comme les juges n'ont pas toujours le temps qu'il faudrait y consacrer ou qu'ils devraient y consacrer, des décisions de justice reposent sur ces seules conclusions, sans même vérifier la réalité des pièces communiquées ou non.
Oui, oui, vu y compris pour des décisions de cour d'appel...
Bon, nous n'en sommes pas là. Il faut se contenter pour le moment d'y voir un exercice imposé et la traiter comme tel. Pour la suite, véritablement, la différence se fera entre les avocats qui ont pris cet exercice pour leur travail quotidien et ceux qui fouillent les pièces, cherchent, trouvent, mais ne sont par pour autant plus récompensés car il ne faut jamais l'oublier : c'est le juge qui tranche, pas l'avocat.
Et la versatilité des juges, c'est une longue histoire...
Dans sa version conclusions (ou mémoires), la note de synthèse développée constitue un réel travail d'analyse du dossier qu'il ne faut pas négliger, qui permet d'ordonner un dossier confus, à multiples facettes.
Plus tard, il faudra prendre la méthodologie de cette note en version développée pour construire un argumentaire charpenté, sans oublier que l'avocat de l'autre côté de la barre fera de même pour y trouver son contraire.
Au juge de trancher, et pour le moment, aux notateurs à nous noter.
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