Ce serait bien le titre d'un bon livre sur les ignominies dont sont capables des magistrats, soutenus par des avocats sans aucun scrupule, sans aucun professionnalisme, la honte de leur profession.
Ces juges, ces avocats, sont bien plus nombreux qu'il ne semble, mais bien peu de leurs méfaits sont sanctionnés.
Et pourquoi par exemple ?
Par exemple, parce qu'un défendeur n'a pas les moyens financiers de bien se faire représenter, de payer avec des valises de billets des prestations qui pourront rester à la merci du juge, sauf si lui aussi en croque au passage.
Mais rassurez-vous, cela ne se passe pas dans le pays dit "des droits de l'homme". Cela se passe ailleurs et à une autre époque, cette époque où l'idée même de justice ne brille pas, où elle est plus une idée encore qu'une réalité concrète, où l'on ne parle pas encore de justiciables, mais de clients. La nuance est importante car le client est l'acheteur du commerçant alors que le justiciable est en demande de justice que, en ce temps là, il n'obtiendra jamais.
A cette époque, ceux que l'on appellerait aujourd'hui des avocats ne venaient même pas devant les juges pour plaider la cause de leur client, et pour cause : ils ignorent même cette cause ; ils savent juste qu'ils ont un client, mais certainement pas que ledit client a besoin d'eux pour plaider sa cause, non pas que sa cause soit injuste, mais qu'avec le peu de règles de droit qui existent alors, il ne peut se représenter lui-même. Le client n'a pas la parole. Il ne peut même pas imposer à son commerçant de faire du travail pour lui alors que ce dernier peut exiger de lui qu'il le paie néanmoins.
Quel pays, quelle époque !
Heureusement pour nous, nous sommes épargnés par de telles turpitudes, nos juristes ont conscience qu'ils ne sont pas de simples machines à sous, des bandits manchots. Non, ils sont bien différent ces juristes là. Ils savent qu'un justiciable est confronté à un autre justiciable et qu'ils doivent défendre pour les uns, trancher en équité sans omettre de lire les textes applicables et de les appliquer pour les autres. A défaut, ils savent qu'ils encourraient la censure de la juridiction supérieure, mais encore faut-il l'atteindre, car non seulement, le chemin est long en temps, mais il est également coûteux en argent. Cependant, le mieux loti par sa fortune, sa santé, ne sera pas déclaré vainqueur s'il est incontestable qu'il est l'auteur de turpitudes sanctionnables et dont l'adversaire demande la sanction. Mais, il faut y prendre garde, l'adversaire ne doit pas se contenter d'affirmer péremptoirement ses désirs, il doit également en apporter la preuve, ou tel ou tel indice, qui au final seront considérés comme des preuves.
En seront-ils en réalité ?
Bien évidemment non car rien n'est jamais aussi simple, limpide, sans aucune ombre. Non, même l'évidence amènera à douter justement en raison de l'évidence qu'elle présente. Le premier regard ne suffit pas ; il faut chercher un peu, réfléchir, prendre du temps, et alors le sablier de l'argent s'écoule par la même occasion.
Le temps n'est-il pas de l'argent ? Le temps qui passe n'est-il pas en soi consommateur d'argent, sans même relever le petit doigt ?
Et oui, le client suivant s'impatiente, et lui au moins, il va payer, probablement même largement surpayer ce commerçant pour une prestation qui ne sera pas rigoureuse, pour laquelle là encore, le temps va s'écouler, et ainsi de suite jusqu'à la fin du temps qui justement n'en a pas.
Le justiciable en verra forcément, inéluctablement, le bout, soit parce qu'il sera mort avant même la fin, soit parce qu'il recevra un jour sa décision de justice dans laquelle il lira :
"la justice et rendue".
Ah oui ?
Peut-être pas tout à fait. Une décision de justice sera rendue, mais contiendra-t-elle quelque chose de juste, sera-t-elle non critiquable par sa clarté apparente ou pas ses oublis qui la font apparaître limpide comme le crystal ?
Peu importe, la justice est rendue et tout le monde ne peut pas être satisfait, mais c'est ainsi, c'est écrit et l'on sait la force des écritures.
Pas toujours si fortes que cela lorsque des écritures elles-mêmes n'ont leur source que dans des ragots, des mensonges.
Alors, va-ton finir par l'obtenir cette justice à laquelle on aspire avec une telle intensité, une telle confiance (ou défiance) ?
La décision le dit : la justice est rendue comme il est écrit.
Ce n'est donc que cela cette justice, des écritures qui auraient tout aussi bien pu être rédigées autrement et trancher dans le sens opposé ?
Oui, ce n'est que cela. Pour les utopistes, il faut aller vivre à Utopie où là, la justice n'est pas utile car tout est juste dès l'origine et il n'existe aucun conflit. Il n'y a ni juges ni commerçants-avocats, ni clients-justiciables. Tout le monde y vit dans la sérénité de l'inexistence de la justice.
Mais peut-on réellement envisager de vivre dans cette cité pour sa vie entière, éloigné de tous les tracas des uns avec les autres ?
Cela viendra avec la connaissance approfondie du cerveau et des mécanismes qui conduisent à la naissance des turpitudes.
On progresse, pour le plus grand bonheur de tous...
(A suivre).
Ces juges, ces avocats, sont bien plus nombreux qu'il ne semble, mais bien peu de leurs méfaits sont sanctionnés.
Et pourquoi par exemple ?
Par exemple, parce qu'un défendeur n'a pas les moyens financiers de bien se faire représenter, de payer avec des valises de billets des prestations qui pourront rester à la merci du juge, sauf si lui aussi en croque au passage.
Mais rassurez-vous, cela ne se passe pas dans le pays dit "des droits de l'homme". Cela se passe ailleurs et à une autre époque, cette époque où l'idée même de justice ne brille pas, où elle est plus une idée encore qu'une réalité concrète, où l'on ne parle pas encore de justiciables, mais de clients. La nuance est importante car le client est l'acheteur du commerçant alors que le justiciable est en demande de justice que, en ce temps là, il n'obtiendra jamais.
A cette époque, ceux que l'on appellerait aujourd'hui des avocats ne venaient même pas devant les juges pour plaider la cause de leur client, et pour cause : ils ignorent même cette cause ; ils savent juste qu'ils ont un client, mais certainement pas que ledit client a besoin d'eux pour plaider sa cause, non pas que sa cause soit injuste, mais qu'avec le peu de règles de droit qui existent alors, il ne peut se représenter lui-même. Le client n'a pas la parole. Il ne peut même pas imposer à son commerçant de faire du travail pour lui alors que ce dernier peut exiger de lui qu'il le paie néanmoins.
Quel pays, quelle époque !
Heureusement pour nous, nous sommes épargnés par de telles turpitudes, nos juristes ont conscience qu'ils ne sont pas de simples machines à sous, des bandits manchots. Non, ils sont bien différent ces juristes là. Ils savent qu'un justiciable est confronté à un autre justiciable et qu'ils doivent défendre pour les uns, trancher en équité sans omettre de lire les textes applicables et de les appliquer pour les autres. A défaut, ils savent qu'ils encourraient la censure de la juridiction supérieure, mais encore faut-il l'atteindre, car non seulement, le chemin est long en temps, mais il est également coûteux en argent. Cependant, le mieux loti par sa fortune, sa santé, ne sera pas déclaré vainqueur s'il est incontestable qu'il est l'auteur de turpitudes sanctionnables et dont l'adversaire demande la sanction. Mais, il faut y prendre garde, l'adversaire ne doit pas se contenter d'affirmer péremptoirement ses désirs, il doit également en apporter la preuve, ou tel ou tel indice, qui au final seront considérés comme des preuves.
En seront-ils en réalité ?
Bien évidemment non car rien n'est jamais aussi simple, limpide, sans aucune ombre. Non, même l'évidence amènera à douter justement en raison de l'évidence qu'elle présente. Le premier regard ne suffit pas ; il faut chercher un peu, réfléchir, prendre du temps, et alors le sablier de l'argent s'écoule par la même occasion.
Le temps n'est-il pas de l'argent ? Le temps qui passe n'est-il pas en soi consommateur d'argent, sans même relever le petit doigt ?
Et oui, le client suivant s'impatiente, et lui au moins, il va payer, probablement même largement surpayer ce commerçant pour une prestation qui ne sera pas rigoureuse, pour laquelle là encore, le temps va s'écouler, et ainsi de suite jusqu'à la fin du temps qui justement n'en a pas.
Le justiciable en verra forcément, inéluctablement, le bout, soit parce qu'il sera mort avant même la fin, soit parce qu'il recevra un jour sa décision de justice dans laquelle il lira :
"la justice et rendue".
Ah oui ?
Peut-être pas tout à fait. Une décision de justice sera rendue, mais contiendra-t-elle quelque chose de juste, sera-t-elle non critiquable par sa clarté apparente ou pas ses oublis qui la font apparaître limpide comme le crystal ?
Peu importe, la justice est rendue et tout le monde ne peut pas être satisfait, mais c'est ainsi, c'est écrit et l'on sait la force des écritures.
Pas toujours si fortes que cela lorsque des écritures elles-mêmes n'ont leur source que dans des ragots, des mensonges.
Alors, va-ton finir par l'obtenir cette justice à laquelle on aspire avec une telle intensité, une telle confiance (ou défiance) ?
La décision le dit : la justice est rendue comme il est écrit.
Ce n'est donc que cela cette justice, des écritures qui auraient tout aussi bien pu être rédigées autrement et trancher dans le sens opposé ?
Oui, ce n'est que cela. Pour les utopistes, il faut aller vivre à Utopie où là, la justice n'est pas utile car tout est juste dès l'origine et il n'existe aucun conflit. Il n'y a ni juges ni commerçants-avocats, ni clients-justiciables. Tout le monde y vit dans la sérénité de l'inexistence de la justice.
Mais peut-on réellement envisager de vivre dans cette cité pour sa vie entière, éloigné de tous les tracas des uns avec les autres ?
Cela viendra avec la connaissance approfondie du cerveau et des mécanismes qui conduisent à la naissance des turpitudes.
On progresse, pour le plus grand bonheur de tous...
(A suivre).
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