mardi 31 août 2010

2010-08-31 : dernier jour du mois d'août 2010 - dernières semaines de révisions.

Pour un examen visant à éliminer.
Contrairement à une tendance qui s'annonçait fin 2009-début 2010, les vieux briscards du droit renoncent à quitter leur prestigieux cabinet, leur descendance ne semblant pas être en mesure de porter le flambeau avec les espérances nourries.
Du coup, l'engorgement persiste. 
Remercions par avance ceux qui renoncent pour laisser de la place aux autres.
Il n'empêche qu'il est grand temps pour les dernières révisions qui ne peuvent pas se limiter à un simple bachotage intensif de quelques semaines... et pourtant.
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(NDLR : Merci au commentaire déposé le mardi 31 août 2010 à 19 heures 39 par Samim.
Commentaire très enthousiaste de ce lecteur tant pour l'UPEC que pour sa formation au CRFPA qu'il réalisera en parallèle avec son M1 : choix incontestablement intelligent.
Le jeu de mot n'est peut-être pas si clair. En assistant à quelques cours de praticiens-enseignants du CRFPA, en captant leur discours souvent très clair sur certaines réalités concrètes de la profession, une autre façon d'appréhender les lourdes difficultés rencontrées par une profession très dévalorisée devrait apparaître plus clairement.
La profession n'est pas en attente d'un concert d'illusions, mais d'entreprises concrètes de revalorisation, notamment par la définition d'un périmètre d'intervention aujourd'hui attaqué d'un côté par les notaires, de l'autre par les experts-comptables, sans même parler des missions réalisées depuis l'étranger à force de dumping social.
Sujet complexe que personne ne tente de juguler aujourd'hui.)
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé le 1er septembre 2010 à 16 heures 34.
Bien sûr qu'il faut parler d'un numerus closus "officiel" après celui officieux qui a sévi depuis tant d'années et qui ne faisait que susciter l'incompréhension.
Et comme chaque médaille à son revers, il faut immédiatement songer aux droits qui vont alors être ainsi créés, d'un côté comme de l'autre, de l'examen du CRFPA qui ne pourra plus dissimuler son caractère de concours... et qui probablement au final ne donnera pas une situation plus favorable aux professionnels du droits sur le territoire français où le périmètre se réduit dangereusement...
Quant au CAPA, à une collaboration dans un contexte si porteur, la formalité n'en sera que plus aisée.
Qui peut y croire ?
Mais qui aujourd'hui peut avoir une "vision" sur l'évolution des trois à quatre prochaines décennies ?
C'est peut-être là le cœur de la question : des querelles intestines et aucune vision même à plus brève échéance sur l'évolution de la profession, accompagnée d'une inflation législative mégalomaniaque.)
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(NDLR3 : Merci au commentaire déposé le jeudi 02 septembre 2010 à 11 heures 10 par Samim.
Enthousiasme et la tête bien faite : deux atouts pour réussir cet examen qui va incontestablement être plus sélectif alors que d'aucun se plaignait déjà qu'il l'était beaucoup.)

3 commentaires:

Samim a dit…

Si pour certains c'est le début de la fin, pour d'autres, comme moi, c'est bientôt la fin du début...

Je m'apprête, en effet, à m'inscrire à l'Iej de l'UPEC, en parallèle à mon M1 droit public et droit privé parcours droit privé, et je suis tout enthousiaste !

Anonyme a dit…

De l'enthousiasme, il vous en faut.
Surtout lorsque vous saurez que le numerus clausus deviendra quasi officiel, l'examen d'entrée et de sortie à l'EFB encore plus difficile et à la fin vous allez vous marrer pour trouver une collab. Alors, haut les coeurs.

Samim a dit…

Il est indéniable que la conjoncture actuelle n'est pas du tout alléchante... Par contre, pour positiver, ce qui peut l'être, c'est l'aboutissement d'une vocation remontant à des dizaines d'années.

J'ai, en effet, pratiquement toujours voulu devenir avocat. Ceci avant de connaître le droit, et de savoir si j'allais aimer ou non. Ce qui m'attirait était ce que le profane voit de l'avocat : un être souvent doué d'intelligence, éloquent, ayant une bonne situation sociale etc. Lorsque j'ai commencé mes études de droit, tout ce que j'ai appris, tant du droit, que de la profession d'avocat, n'ont cessés de conforter ce choix.

Devant la "proche" concrétisation de cette vocation, les difficultés évoquées ne sont pas, pour l'instant, susceptibles de ternir mon enthousiasme.
Je veux devenir avocat, et si cela ne marche pas, je ferais autre chose, tout en sachant que je le suis.

Du haut de mes 20 ans, j'ai, par exemple, déjà crée une société d'achat et revente de véhicules d'occasion, plus ou moins prolifère. Je ne pense donc pas miser tout mon avenir dessus, je veux simplement réaliser un "rêve". Si ça marche tant mieux, sinon tant pis.

Ce que j'aimerais, par contre, c'est que les enfants d'aujourd'hui puissent encore "rêver" de devenir avocat, comme j'ai pu le faire. Il faut que cette profession historique reste attractive, ou le devienne du moins... Le pourra-t-elle ?
La question reste ouverte...