L'usage de ce proverbe est à bannir en toutes circonstances et spécialement pour un juriste habité du doute nécessaire à ses futures fonctions juridiques, quelle qu'elles soient.
Voici un commentaire de ce proverbe très réducteur d'une réalité mal appréhendée, sur un site spécialisé dont l'adresse est la suivante :
"
Les pompiers le savent et tout spécialement ceux qui observent les forêts pour les protéger des incendies. La première chose que l'on voit, c'est la fumée, symptôme de l'incendie qui débute.
Le proverbe renvoie à l'expérience : toute nouveauté est la conséquence d'une cause. Ici la fumée provient d'un feu. Le proverbe a la force de la logique pour lui et il faut bien le dire, l'expérience commune lui donne raison.
Cependant, nous garderons un peu de prudence. En effet, s'il n'y a pas de fumée sans feu, les pervers et les méchantes personnes peuvent détourner le proverbe pour atteindre leur fin. On connaît l'adage machiavélique : calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Et une fois qu'il reste quelque chose, rien n'est plus facile de présenter ce quelque chose comme la fumée d'un feu que l'on dira bien réel. Alors que dans ce cas, la fumée ne renvoie pas à un feu mais bien à un incendiaire qui se sert de la fumée pour se cacher.
C'est avec des proverbes comme celui-là que des personnes ont été conduites au suicide ne pouvant supporter les rumeurs injustes accompagnées de leur auto justification "il n'y a pas de fumée sans feu". Le proverbe agit alors comme la dernière étape avant le lynchage public.
Au fond, ce proverbe fonctionne bien dans le domaine des sciences physiques. Mais dans le domaine des hommes, on se gardera de l'employer sans une grande prudence.
Le proverbe renvoie à l'expérience : toute nouveauté est la conséquence d'une cause. Ici la fumée provient d'un feu. Le proverbe a la force de la logique pour lui et il faut bien le dire, l'expérience commune lui donne raison.
Cependant, nous garderons un peu de prudence. En effet, s'il n'y a pas de fumée sans feu, les pervers et les méchantes personnes peuvent détourner le proverbe pour atteindre leur fin. On connaît l'adage machiavélique : calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Et une fois qu'il reste quelque chose, rien n'est plus facile de présenter ce quelque chose comme la fumée d'un feu que l'on dira bien réel. Alors que dans ce cas, la fumée ne renvoie pas à un feu mais bien à un incendiaire qui se sert de la fumée pour se cacher.
C'est avec des proverbes comme celui-là que des personnes ont été conduites au suicide ne pouvant supporter les rumeurs injustes accompagnées de leur auto justification "il n'y a pas de fumée sans feu". Le proverbe agit alors comme la dernière étape avant le lynchage public.
Au fond, ce proverbe fonctionne bien dans le domaine des sciences physiques. Mais dans le domaine des hommes, on se gardera de l'employer sans une grande prudence.
"
Peut-être à méditer par son utilisateur impétueux, dont on peut comprendre par ailleurs la colère, colère qui doit restée mesurée néanmoins.
.
(NDLR : Désolé pour le commentaire anonyme déposé le mardi 09 novembre 2010 à 11 heures 31 qui tente de nouveau de stigmatiser une matière alors que bien d'autres sont concernées et que bien d'autres sont épargnées. Parmi les matières concernées, et même hors de ces matières, certains enseignants parlent bien aux candidats de "stratégie", y compris lors de la réunion de présentation, car personne n'ignore, ni du côté enseignants, ni du côté candidats, que certaines matières sont plus "payées" que d'autres. Il n'y a pas de raison de contester une "réalité", mais de comprendre en quoi cette réalité doit être prouvée : c'est une toute autre affaire d'apporter la preuve.
Ce commentaire redondant et stigmatisant ne peut être conservé, ne vous en déplaise, avec en complément le conseil de lire de nouveau le commentaire du proverbe reproduit ci-dessus à titre de citation, à partir de sa troisième phrase, le lire plus lentement peut-être pour mieux en comprendre la portée.
Enfin, rien ne vous interdit de vous plonger dans la jurisprudence de l'examen du CRFPA et tenter de voir ce qui réussit, rarement, et ce qui échoue fréquemment. La stigmatisation ne réussit jamais, les faits quelquefois, mais pas toujours car le juge sait bien ce qu'il adviendrait s'il devait toujours être juste : on le "taxerait" de partialité, car la réalité concrète est bien souvent cachée là : plutôt que d'obtenir la justice, il faut souvent se satisfaire d'une décision de justice.
Il est vrai que nous avons beaucoup de mal à appréhender que dans de nombreux cas, la Cour de Strasbourg ne se montre pas plus juste qu'une autre, ne voyant pas "objectivement" de violation des droits de l'homme là où l'une d'elles serait "flagrante". On ne peut pas se satisfaire que de mots, bien que concrètement, ce soit souvent la cas : comprenez-vous ou non le faussé qui existe entre une décision et ce qu'ont dû endurer les justiciables et qui n'est pas reproduit, qui n'est connu qu'au stade de l'instruction et n'est pas public, n'est jamais public ?
La "honte", mais aussi le "scandale" par exemple, ne sont pas des arguments de droit.
Le juge ne tranche pas des questions de "honte" ou de "scandale", ne se préoccupe pas des "efforts surhumains", du "malheur", mais en revanche des litiges ayant une base légale.
Cela montre bien que nos études très théoriques ne sont pas adaptées à l'appréhension pratique du droit qu'il faut aller faire respecter et trancher, soit devant une juridiction, soit par la voie bien plus importante concrètement des méthodes alternatives au règlement des litiges, et notamment la médiation, inapplicable ici.
Il ne s'agit pas de remettre en cause vos propos, mais plutôt de tenter concrètement de voir ce qu'ils peuvent induire à eux seuls : rien d'autre que de la stigmatisation, ce qui est déjà beaucoup, peu utile, ne fait que faire écho à ce proverbe qu'il convient de bannir dans notre domaine.)
Merci pour le "jugement" de "coquille vide".
Quant à la prétendue "frustration légitime de dizaines d'étudiants", il aurait été peut-être plus véridique d'évoquer la déception légitime de candidats sérieux et non admissibles, et la déception de candidats qui ont participé sans avoir véritablement aucune illusion sur leur résultat, sauf "coup de chance" qui ne peut pas concerner 127 candidats.
Très sérieusement, on sait depuis très longtemps que le taux d'admissibilité au CRFPA n'a jamais dépassé les 35 % à l'IEJ Paris XII (nouvelle UPEC). Les candidats ont tout de même pu se compter dans l'amphithéâtre au début octobre 2010 et sans aucun mystère savoir qu'entre un sur quatre et un sur trois ne serait pas admissible à cet examen qui vise avant tout à ÉLIMINER.
Ce cybercarnet ne vous convient pas : ne le consultez pas, et pour les prétendues informations, prenez les ragots et rumeurs de couloir en attendant de créer vous-même un cybercarnet, ou mieux encore un site, et combler un prétendu "déficit d'information".
Ce cybercarnet ne prétend pas "informer" des ragots et rumeurs, et pour les informations juridiques habituelles, les sites des assemblées parlementaires, des juridictions d'exception, des AAI, des organes constitutionnels, des éditeurs de revues spécialisées, sont, réunis, parfaits.
Quant aux bannières ou pages que se permet d'ouvrir Google en toute impunité, adressez-vous à Google, car le temps pris ici est donné généreusement, sans aucune vanité, probablement pour rien et ne sert à rien.
Ce cybercarnet n'a jamais été à la recherche d'un lectorat. Tapez ce mot dans la ligne de recherche implantée d'office par Google dans sa matrice, et certainement le trouverez-vous beaucoup de fois et toujours dans la même approche : on ne vous demande rien et on vous laisse vous exprimer, mais on n'a pas les moyens de s'offrir un procès en diffamation ou injure, et on ne vous en laissera pas l'opportunité tant que faire se peut.
Vous pouvez facilement imaginer :
1- que les admissibles vont être très satisfaits de lire ce type de commentaires qui leur donne éventuellement à penser que les non admissibles ont ce qu'ils méritent, n'étant pas de bons stratèges ;
2- que les enseignants-correcteurs resteront impassibles devant de tels commentaires en se disant que décidément, des juristes capables d'écrire cela ne méritent pas d'obtenir leur examen.
En réalité, c'est encore plus complexe puisqu'on se donne une "marge d'erreur" assez importante d'avocats qui n'y arriveront pas dans un système commercial où tout est permis, encore que la déontologie soit remise à l'ordre du jour aujourd'hui comme régulateur "naturel".
Pour aller plus loin encore, consultez ce fameux site du syndicat COSAL et découvrez les procédures d'omission dont il est actuellement fait état, notamment dans l'article circonstancié du 06 novembre 2010.
On ne tire aucun profit de quiconque sur ce cybercarnet, ni du syndicat COSAL, ni de Google.
Il est incontestable que ne pas être admissible est un obstacle majeur à l'entrée dans la vie professionnelle attendue ; mais ce cybercarnet ne peut rien y changer.)
Quitte à vous décevoir, s'agissant de toute flagornerie, elle est inutile et non sollicitée, les "informations" étant mises à disposition et chacun pouvant en faire ce qu'il en veut s'il les comprend convenablement - sous réserve qu'elles soient suffisamment claires et accessibles.
Sur la stratégie, on comprends votre étonnement, mais :
- l'accès au CRFPA n'est pas un concours, mais un simple examen dans le cadre d'un IEJ.
Il est clair que dans le cadre d'un concours, l'organisation serait bien plus affutée, et que par exemple, un code ni annoté ni commenté serait bien comme il est dit dans le texte réglementaire et non avec du surlignage et des notes repositionnables largement toléré ; une prescription de notation serait parfaitement respectée avec toutefois un paramètre complémentaire dont on a déjà eu l'occasion d'écrire quelques mots : même dans les concours - nationaux particulièrement, mais également régionaux ou autres, il existe des réunions de péréquation afin d'harmoniser les notes ; au final, on "triche" sur les notes et le Conseil d'État n'y a jamais rien vu de mal à en dire !!! Pour le coup, cette péréquation est totalement injuste puisqu'elle ne vise pas à retenir les meilleurs, mais à équilibrer territorialement les candidats. Cette péréquation n'est pas pratiquée pour tous les concours : ne lisez pas autre chose !
Pour revenir à notre sujet, un candidat-tricheur dans un concours serait noté comme tel (zéro éliminatoire de rigueur, pour le moins) et ferait l'objet d'une procédure de la part de l'organisateur ; c'est le candidat-tricheur qui devrait s'expliquer, et non pas les autres concurrents - n'essayez pas de les qualifier de "victimes" car ce n'est pas le terme qui convient puisqu'on n'est pas victime du candidat-tricheur, mais témoin d'une organisation pas assez rigoureuse.
Pour donner un exemple abstrait qui mettra tout le monde d'accord sur les notations, sauf les ex-correcteurs, certains concours de fonctionnaires ne sont tout simplement pas ouverts pour l'exercice 2010-2011, y compris dans les ministères régaliens, la politique de suppression d'un fonctionnaire sur deux étant réaffirmée vivement, comme personne ne peut l'ignorer, conjugué avec l'allongement de l'âge du départ en retraite, questions qui seront probablement posées concrètement pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, avec un complément bien connu maintenant : qu'en pensez-vous, vous futur avocat ?
- cet examen n'est pas "national", mais régional, le CRFPA de Paris ayant pour particularité nationale de s'auto-dénommer "EFB" ; il est probable qu'il existe une certaine "organisation" d'une part entre les CRFPA, et d'autre part à l'intérieur des CRFPA, pour distribuer le "gâteau", le "R" signifiant "régional" ; dans une certaine mesure, il faut gérer le stock et le flux ; on sait d'expérience qu'il n'est pas très bien géré, ou qu'il peut difficilement être mieux géré puisque les avocats passés d'âge continuent néanmoins à exercer : il ne faut pas oublier qu'ils bloquent le renouvellement à leur avantage personnel, et peu importe les dégâts sur les générations suivantes, y compris leurs propres enfants, qu'ils placent prioritairement néanmoins ;
- sur la "stratégie", malheureusement, et c'est trop tard pour les non admissibles de ce CRFPA 2010, vous n'avez pas assez bien écouté la réunion de présentation où la question est souvent posée par des candidats déconfits l'avant dernière année (oui, le 15 octobre, ce ne sont pas les candidats de fin d'année qui vont venir à cette réunion alors qu'ils ne connaissent pas encore les résultats d'admissibilité en cours, mais des candidats de l'avant dernière cession) : avec une bien meilleure écoute, loin des textos incessants et du brouhaha permanent, vous auriez entendu cette phrase de contexte qui vous aura échappé : il y bien une stratégie à adopter dans le choix des matières au choix. Pour mieux vous en rendre compte, questionnez des admis (qui en général sont peu loquaces sur leur choix de matière lorsqu'ils ne disent pas tout simplement un "gros" mensonge à ce sujet) sur la stratégie adoptée dans les matières au choix : si vous obtenez des réponses véridiques, on vous dira que malgré l'attrait pour telle ou telle matière, on en a choisi une autre pour les écrits car on sait par avance qu'elle "payait" mieux. Personne parmi les candidats ne prétend changer cet état de fait qui perdure certainement depuis de (trop) nombreuses années. Soyons toujours prudents dans les formulations bien que les choses soient connues des "anciens", des redoublants, etc.
Peut-être l'ignoriez-vous : maintenant, vous le savez clairement, ce que d'ailleurs des enseignants spécialisés ne cachent pas !
- sur des faits de rectitude ou autre, on ne les conteste pas en tant que tel : chacun à des yeux et des oreilles et peut s'en servir ; mais on tente de vous expliquer que cela ne suffit pas devant un magistrat, surtout pour une procédure exclusivement écrite, les éventuels "bavardages" ("plaidoiries" serait le meilleur terme) à une audience, malgré toute la science qu'ils révéleraient, s'avérant illusoires puisque non écrits et donc non retenus par la juridiction, règle partiellement processuelle et contestable - mais toujours avec le problème de preuve si le discours n'est pas "acté" par un greffier. Il est certain que cette question est difficile à appréhender lorsqu'on n'est pas dans le "bain", et lorsqu'on y est, on doit souvent abjurer toutes ses valeurs pour découvrir que véritablement, la justice est rare : ce qui est rare est d'autant plus important pour être défendu avec acharnement, comme le diffuse ce mardi 09 novembre 2010 au soir une émission en direct sur France 2 intitulée "Prise directe - Face à l'injustice : des hommes et des femmes..." présentée par Madame Béatrice SCHöNBERG.
Attention néanmoins au retour en force de la déontologie dans un but parfaitement avoué de compléter partiellement le tri que ni le CRFPA ni le CAPA n'auraient pu faire. Question qui sera probablement abondamment abordée lors des oraux d'exposé-discussion avec les examinateurs pour ce CRFPA 2010.
Encore une fois, la plupart des enseignants, souvent également avocats, n'en font pas mystère dans leurs cours, et même quasiment aucun : le ton est plus libre lors des cours de réactualisation car les enseignants savent qu'il va falloir abattre certains rêves, et ne plus se bercer de l'illusionnisme des arrêts qui ne reflètent jamais les souffrances endurées par les justiciables, les coups bas de certains auxiliaires de justice qui ne cherchent qu'à tromper les magistrats, qui pour certains n'en ont cure. Une chaîne de coups bas et de dilettantisme, ce n'est pas simple à dénouer. Un célèbre Garde des Sceaux a tenté de s'y livrer il n'y a pas si longtemps : l'échec est total.
.
Certainement savez-vous qui est par ailleurs le Directeur de l'IEJ de l'UPEC : il compte sur la place parisienne et au-delà...
Bref, lâchez un peu les textos et autres Twitter... pour revenir à une réalité que vous avez voulu croire autre.
Sortez des croyances et questionnez les enseignants, mais ne tombez pas dans l'impertinence. Un enseignant n'est pas un ennemi et est passé par là, peut-être dans un contexte moins difficile, peut-être bercé de plus d'illusions réalisables.
Désolé de dépasser un peu le cadre de ce commentaire, mais il faut tenter de comprendre qu'il se joue des choses importantes pas très loin et que cela aura un effet concret sur une décennie d'avocats au minimum.)
.
(NDLR : Désolé pour le commentaire anonyme déposé le mardi 09 novembre 2010 à 11 heures 31 qui tente de nouveau de stigmatiser une matière alors que bien d'autres sont concernées et que bien d'autres sont épargnées. Parmi les matières concernées, et même hors de ces matières, certains enseignants parlent bien aux candidats de "stratégie", y compris lors de la réunion de présentation, car personne n'ignore, ni du côté enseignants, ni du côté candidats, que certaines matières sont plus "payées" que d'autres. Il n'y a pas de raison de contester une "réalité", mais de comprendre en quoi cette réalité doit être prouvée : c'est une toute autre affaire d'apporter la preuve.
Ce commentaire redondant et stigmatisant ne peut être conservé, ne vous en déplaise, avec en complément le conseil de lire de nouveau le commentaire du proverbe reproduit ci-dessus à titre de citation, à partir de sa troisième phrase, le lire plus lentement peut-être pour mieux en comprendre la portée.
Enfin, rien ne vous interdit de vous plonger dans la jurisprudence de l'examen du CRFPA et tenter de voir ce qui réussit, rarement, et ce qui échoue fréquemment. La stigmatisation ne réussit jamais, les faits quelquefois, mais pas toujours car le juge sait bien ce qu'il adviendrait s'il devait toujours être juste : on le "taxerait" de partialité, car la réalité concrète est bien souvent cachée là : plutôt que d'obtenir la justice, il faut souvent se satisfaire d'une décision de justice.
Il est vrai que nous avons beaucoup de mal à appréhender que dans de nombreux cas, la Cour de Strasbourg ne se montre pas plus juste qu'une autre, ne voyant pas "objectivement" de violation des droits de l'homme là où l'une d'elles serait "flagrante". On ne peut pas se satisfaire que de mots, bien que concrètement, ce soit souvent la cas : comprenez-vous ou non le faussé qui existe entre une décision et ce qu'ont dû endurer les justiciables et qui n'est pas reproduit, qui n'est connu qu'au stade de l'instruction et n'est pas public, n'est jamais public ?
La "honte", mais aussi le "scandale" par exemple, ne sont pas des arguments de droit.
Le juge ne tranche pas des questions de "honte" ou de "scandale", ne se préoccupe pas des "efforts surhumains", du "malheur", mais en revanche des litiges ayant une base légale.
Cela montre bien que nos études très théoriques ne sont pas adaptées à l'appréhension pratique du droit qu'il faut aller faire respecter et trancher, soit devant une juridiction, soit par la voie bien plus importante concrètement des méthodes alternatives au règlement des litiges, et notamment la médiation, inapplicable ici.
Il ne s'agit pas de remettre en cause vos propos, mais plutôt de tenter concrètement de voir ce qu'ils peuvent induire à eux seuls : rien d'autre que de la stigmatisation, ce qui est déjà beaucoup, peu utile, ne fait que faire écho à ce proverbe qu'il convient de bannir dans notre domaine.)
.
(NDLR2 : Désolé pour le commentaire anonyme déposé le mardi 09 novembre 2010 à 15 heures 02 qui tente de nouveau de stigmatiser une matière en prétendant ne pas en parler ! Méthode connue...Merci pour le "jugement" de "coquille vide".
Quant à la prétendue "frustration légitime de dizaines d'étudiants", il aurait été peut-être plus véridique d'évoquer la déception légitime de candidats sérieux et non admissibles, et la déception de candidats qui ont participé sans avoir véritablement aucune illusion sur leur résultat, sauf "coup de chance" qui ne peut pas concerner 127 candidats.
Très sérieusement, on sait depuis très longtemps que le taux d'admissibilité au CRFPA n'a jamais dépassé les 35 % à l'IEJ Paris XII (nouvelle UPEC). Les candidats ont tout de même pu se compter dans l'amphithéâtre au début octobre 2010 et sans aucun mystère savoir qu'entre un sur quatre et un sur trois ne serait pas admissible à cet examen qui vise avant tout à ÉLIMINER.
Ce cybercarnet ne vous convient pas : ne le consultez pas, et pour les prétendues informations, prenez les ragots et rumeurs de couloir en attendant de créer vous-même un cybercarnet, ou mieux encore un site, et combler un prétendu "déficit d'information".
Ce cybercarnet ne prétend pas "informer" des ragots et rumeurs, et pour les informations juridiques habituelles, les sites des assemblées parlementaires, des juridictions d'exception, des AAI, des organes constitutionnels, des éditeurs de revues spécialisées, sont, réunis, parfaits.
Quant aux bannières ou pages que se permet d'ouvrir Google en toute impunité, adressez-vous à Google, car le temps pris ici est donné généreusement, sans aucune vanité, probablement pour rien et ne sert à rien.
Ce cybercarnet n'a jamais été à la recherche d'un lectorat. Tapez ce mot dans la ligne de recherche implantée d'office par Google dans sa matrice, et certainement le trouverez-vous beaucoup de fois et toujours dans la même approche : on ne vous demande rien et on vous laisse vous exprimer, mais on n'a pas les moyens de s'offrir un procès en diffamation ou injure, et on ne vous en laissera pas l'opportunité tant que faire se peut.
Vous pouvez facilement imaginer :
1- que les admissibles vont être très satisfaits de lire ce type de commentaires qui leur donne éventuellement à penser que les non admissibles ont ce qu'ils méritent, n'étant pas de bons stratèges ;
2- que les enseignants-correcteurs resteront impassibles devant de tels commentaires en se disant que décidément, des juristes capables d'écrire cela ne méritent pas d'obtenir leur examen.
En réalité, c'est encore plus complexe puisqu'on se donne une "marge d'erreur" assez importante d'avocats qui n'y arriveront pas dans un système commercial où tout est permis, encore que la déontologie soit remise à l'ordre du jour aujourd'hui comme régulateur "naturel".
Pour aller plus loin encore, consultez ce fameux site du syndicat COSAL et découvrez les procédures d'omission dont il est actuellement fait état, notamment dans l'article circonstancié du 06 novembre 2010.
On ne tire aucun profit de quiconque sur ce cybercarnet, ni du syndicat COSAL, ni de Google.
Il est incontestable que ne pas être admissible est un obstacle majeur à l'entrée dans la vie professionnelle attendue ; mais ce cybercarnet ne peut rien y changer.)
.
(NDLR3 : Merci pour le commentaire anonyme déposé le mardi 09 novembre 2010 à 20 heures 12.Quitte à vous décevoir, s'agissant de toute flagornerie, elle est inutile et non sollicitée, les "informations" étant mises à disposition et chacun pouvant en faire ce qu'il en veut s'il les comprend convenablement - sous réserve qu'elles soient suffisamment claires et accessibles.
Sur la stratégie, on comprends votre étonnement, mais :
- l'accès au CRFPA n'est pas un concours, mais un simple examen dans le cadre d'un IEJ.
Il est clair que dans le cadre d'un concours, l'organisation serait bien plus affutée, et que par exemple, un code ni annoté ni commenté serait bien comme il est dit dans le texte réglementaire et non avec du surlignage et des notes repositionnables largement toléré ; une prescription de notation serait parfaitement respectée avec toutefois un paramètre complémentaire dont on a déjà eu l'occasion d'écrire quelques mots : même dans les concours - nationaux particulièrement, mais également régionaux ou autres, il existe des réunions de péréquation afin d'harmoniser les notes ; au final, on "triche" sur les notes et le Conseil d'État n'y a jamais rien vu de mal à en dire !!! Pour le coup, cette péréquation est totalement injuste puisqu'elle ne vise pas à retenir les meilleurs, mais à équilibrer territorialement les candidats. Cette péréquation n'est pas pratiquée pour tous les concours : ne lisez pas autre chose !
Pour revenir à notre sujet, un candidat-tricheur dans un concours serait noté comme tel (zéro éliminatoire de rigueur, pour le moins) et ferait l'objet d'une procédure de la part de l'organisateur ; c'est le candidat-tricheur qui devrait s'expliquer, et non pas les autres concurrents - n'essayez pas de les qualifier de "victimes" car ce n'est pas le terme qui convient puisqu'on n'est pas victime du candidat-tricheur, mais témoin d'une organisation pas assez rigoureuse.
Pour donner un exemple abstrait qui mettra tout le monde d'accord sur les notations, sauf les ex-correcteurs, certains concours de fonctionnaires ne sont tout simplement pas ouverts pour l'exercice 2010-2011, y compris dans les ministères régaliens, la politique de suppression d'un fonctionnaire sur deux étant réaffirmée vivement, comme personne ne peut l'ignorer, conjugué avec l'allongement de l'âge du départ en retraite, questions qui seront probablement posées concrètement pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, avec un complément bien connu maintenant : qu'en pensez-vous, vous futur avocat ?
- cet examen n'est pas "national", mais régional, le CRFPA de Paris ayant pour particularité nationale de s'auto-dénommer "EFB" ; il est probable qu'il existe une certaine "organisation" d'une part entre les CRFPA, et d'autre part à l'intérieur des CRFPA, pour distribuer le "gâteau", le "R" signifiant "régional" ; dans une certaine mesure, il faut gérer le stock et le flux ; on sait d'expérience qu'il n'est pas très bien géré, ou qu'il peut difficilement être mieux géré puisque les avocats passés d'âge continuent néanmoins à exercer : il ne faut pas oublier qu'ils bloquent le renouvellement à leur avantage personnel, et peu importe les dégâts sur les générations suivantes, y compris leurs propres enfants, qu'ils placent prioritairement néanmoins ;
- sur la "stratégie", malheureusement, et c'est trop tard pour les non admissibles de ce CRFPA 2010, vous n'avez pas assez bien écouté la réunion de présentation où la question est souvent posée par des candidats déconfits l'avant dernière année (oui, le 15 octobre, ce ne sont pas les candidats de fin d'année qui vont venir à cette réunion alors qu'ils ne connaissent pas encore les résultats d'admissibilité en cours, mais des candidats de l'avant dernière cession) : avec une bien meilleure écoute, loin des textos incessants et du brouhaha permanent, vous auriez entendu cette phrase de contexte qui vous aura échappé : il y bien une stratégie à adopter dans le choix des matières au choix. Pour mieux vous en rendre compte, questionnez des admis (qui en général sont peu loquaces sur leur choix de matière lorsqu'ils ne disent pas tout simplement un "gros" mensonge à ce sujet) sur la stratégie adoptée dans les matières au choix : si vous obtenez des réponses véridiques, on vous dira que malgré l'attrait pour telle ou telle matière, on en a choisi une autre pour les écrits car on sait par avance qu'elle "payait" mieux. Personne parmi les candidats ne prétend changer cet état de fait qui perdure certainement depuis de (trop) nombreuses années. Soyons toujours prudents dans les formulations bien que les choses soient connues des "anciens", des redoublants, etc.
Peut-être l'ignoriez-vous : maintenant, vous le savez clairement, ce que d'ailleurs des enseignants spécialisés ne cachent pas !
- sur des faits de rectitude ou autre, on ne les conteste pas en tant que tel : chacun à des yeux et des oreilles et peut s'en servir ; mais on tente de vous expliquer que cela ne suffit pas devant un magistrat, surtout pour une procédure exclusivement écrite, les éventuels "bavardages" ("plaidoiries" serait le meilleur terme) à une audience, malgré toute la science qu'ils révéleraient, s'avérant illusoires puisque non écrits et donc non retenus par la juridiction, règle partiellement processuelle et contestable - mais toujours avec le problème de preuve si le discours n'est pas "acté" par un greffier. Il est certain que cette question est difficile à appréhender lorsqu'on n'est pas dans le "bain", et lorsqu'on y est, on doit souvent abjurer toutes ses valeurs pour découvrir que véritablement, la justice est rare : ce qui est rare est d'autant plus important pour être défendu avec acharnement, comme le diffuse ce mardi 09 novembre 2010 au soir une émission en direct sur France 2 intitulée "Prise directe - Face à l'injustice : des hommes et des femmes..." présentée par Madame Béatrice SCHöNBERG.
Attention néanmoins au retour en force de la déontologie dans un but parfaitement avoué de compléter partiellement le tri que ni le CRFPA ni le CAPA n'auraient pu faire. Question qui sera probablement abondamment abordée lors des oraux d'exposé-discussion avec les examinateurs pour ce CRFPA 2010.
Encore une fois, la plupart des enseignants, souvent également avocats, n'en font pas mystère dans leurs cours, et même quasiment aucun : le ton est plus libre lors des cours de réactualisation car les enseignants savent qu'il va falloir abattre certains rêves, et ne plus se bercer de l'illusionnisme des arrêts qui ne reflètent jamais les souffrances endurées par les justiciables, les coups bas de certains auxiliaires de justice qui ne cherchent qu'à tromper les magistrats, qui pour certains n'en ont cure. Une chaîne de coups bas et de dilettantisme, ce n'est pas simple à dénouer. Un célèbre Garde des Sceaux a tenté de s'y livrer il n'y a pas si longtemps : l'échec est total.
.
Certainement savez-vous qui est par ailleurs le Directeur de l'IEJ de l'UPEC : il compte sur la place parisienne et au-delà...
Bref, lâchez un peu les textos et autres Twitter... pour revenir à une réalité que vous avez voulu croire autre.
Sortez des croyances et questionnez les enseignants, mais ne tombez pas dans l'impertinence. Un enseignant n'est pas un ennemi et est passé par là, peut-être dans un contexte moins difficile, peut-être bercé de plus d'illusions réalisables.
Désolé de dépasser un peu le cadre de ce commentaire, mais il faut tenter de comprendre qu'il se joue des choses importantes pas très loin et que cela aura un effet concret sur une décennie d'avocats au minimum.)
1 commentaire:
Pour relacher cette pression après les résultats d'admissibilité, il convient de préciser trois choses :
- dans un premier temps, il n'a jamais été question de stigmatiser qui que ce soit ; il s'agit simplement de faire part d'un étonnement quant aux conditions dans lesquelles s'est déroulé ce concours à l'IEJ de Paris 12. En effet, un tel concours présume pour ses candidats de le passer de manière équitable et dans la perspective qui soit la plus juste possible. Dans cette hypothèse, toute idée d'un "stratège" n'a pas sa place dans les explications qui sont apportées quant au "pourquoi du comment" d'une telle situation. Cette idée d'un "stratège" trouverait en effet davantage sa place dans le déroulement d'un jeu d'échec ou autre jeu de rôle. Son emploi est par conséquent mal usagé. Que je le sache, en tout cas aux dernières nouvelles, ce concours ne s'apparente pas un "jeu dont-vous-êtes-le-héro" mais à un examen national pour l'accès à une profession réglementée dont le principal mot d'ordre est "le respect de la loi".
- concernant les présomptions de triche dans telle matière ou autre, la question n'est pas là. Non seulement certains faits ont été constatés de visu par certains étudiants, mais l'équité voudrait que les épreuves quelles qu'elles soient - et j'insiste bien sur le "quelles qu'elles soient" - se déroulent avec la même rectitude et dans les mêmes conditions afin de déterminer le véritable mérite de chacun et son droit ou non à présenter les épreuves orales.
- enfin, l'administrateur de ce site fait un excellent travail et je lui suis très reconnaissant des informations qu'ils communiquent à ses visiteurs. L'intérêt de ce site est justement de permettre une connaissance des conditions et des modalités dans lesquelles se déroulent les examens et non pas de dénoncer qui que ce soit ou quoi que ce soit. Si malentendu il y a eu, je vous présente mes excuses, et j'espère sincèrement une continuité à ce site qui est fort enrichissant mais aussi très instructifs pour les novices qui ne connaissent pas l'IEJ et qui désireraient obtenir des informations qu'ils ne parviendraient pas forcément à trouver ailleurs.
A bon entendeur !
Enregistrer un commentaire