samedi 6 novembre 2010

Un petit déchaînement sur des questions bien concrètes traitées dans l'abstraction juridique.

Il est (mal)heureux que certains candidats ait une idée de l'injustice mais ne maîtrisent pas comment la faire valoir en temps utiles : il est trop tard pour parler ou se plaindre d'éventuelles et putatives "tricheries".
Heureux de ne pas être confronté à la Justice et à ses juges.
C'est sur le champ qu'une éventuelle tricherie doit être constatée. A posteriori, en parler ne présente plus aucun intérêt, même si l'affaire pouvait être sérieuse.
Ce qui se passe dans l'amphithéâtre d'examen doit être acté dans l'amphithéâtre lui-même : plus tard, on peut en parler dans le néant probablement. 
Encore est-il correct de ne citer aucun nom de quiconque.
Par le passé, ces questions n'ont pas été sans exister : mais comme le sait tout juriste, même inexpérimenté, il y a avant l'intime conviction un problème de preuve.
Tout le monde est en droit de se plaindre de ce qu'il veut ; sa plainte doit être éventuellement étudiée si elle apparaît vraisemblable ; à défaut d'en apporter une preuve tangible, elle sera au mieux "oubliée", au pire fera l'objet d'une procédure en retour pour dénonciation calomnieuse.
Cette prudence est encore méconnue lors de la préparation au CRFPA, raison pour laquelle elle est traitée avec indifférence afin de ne pas jeter l'opprobre sur quiconque ou de stigmatiser quiconque ou quelque matière que se soit.
Mais plus tard, que d'injustices encore, et quelquefois, tout de même, une justice juste qui répond à cet adage anglais : 
"il ne s'agit pas seulement qu'une décision de justice soit rendue, encore faut-il que l'on ait l'impression que la justice a été rendue"
Un beau programme en devenir dans certaines d'affaires...
Inutile de jeter de l'huile sur un feu éteint depuis plus d'un mois.



12 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour des personnes qui se réclament être des gens de Droit, ces pratiques sont très décevantes. Je pense sincèrement à une reconversion après avoir passé ce concours, le monde juridique m'ayant profondément déçu. En effet, l'équité et l'impartialité ne sont-ils pas des principes fondamentaux pour une justice transparente et efficace ? L'organisation de ce concours par l'IEJ de Paris 12 et l'équipe enseignante qui en est responsable devraient avoir honte de laisser de telles pratiques se dérouler impunément. Et si certains prétendent que ce ne sont que des rumeurs, un célèbre adage le dit bien "il n'y a pas de fumée sans feu". J'ai vu des candidats tricher et des élèves composer avant même d'avoir le sujet, si cela n'est pas douteux qu'en est-il autrement ? Les inégalités sont remarquables. Les épreuves sensées apprécier l'aptitude juridique des candidats à la profession d'avocat ne sont certainement pas révélatrices de leurs potentiels pour certains ou de leurs inaptitudes pour d'autres. A chacun sa conscience et sa morale, le Droit n'étant plus le bienvenue pour trancher ce qui est juste de ce qui ne l'est pas.

Anonyme a dit…

Tout le monde sait que beaucoup, je dis bien beaucoup et pas tous les candidats en droit fiscal trichent! Que les corrections dans cette matière sont plus que douteuses. Mais je ne vois pas que peut-on faire, à part changer l'enseignant. Et en droit de la famille? Et en droit du travail? La liste est vraiment trop longue. Donc du coup, la seule vraie matière éliminatoire est la note de synthèse. Et là pour le coup, la sévérité est de rigueur. Mais n'est pas une garantie de qualité?

Anonyme a dit…

TOUT À FAIT D'ACCORD!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!ce qui me révolte c'est aussi que l'examen à paris xii ne soit pas impartial, qu'il y ait de la tricherie...alors que cela représente un travail conséquent. je suis moi aussi dégoutée et j'ai bien envie de changer de chemin!!!!

Anonyme a dit…

examen à paris xii=vraie mascarade

Anonyme a dit…

Nous ne pouvons pas accuser tous les enseignants-je pense par exemple aux matiéres de procédures qui sont vraiment très difficiles à passer. La difficulté de PAris 12 qu'en fait il faudrait choisir les matières en fonction des mtières où l'on peut tricher. C'est honteux, sutrout que la moitié de personnes qui passent l'examen en droit fiscal le choissent par pur opportunisme, ils n'ont rien à faire de la fiscalité, croyez-moi, je sais de quoi je parle. Tous ces éléves nullissimes se retrouvent après à l'EFB, toujours nuls et croyez-moi, ca fini par se voir. Nul tu l'es, nul tu le resteras.

Anonyme a dit…

Si je peux me permettre, laissez passer une année, le temps que la nouvelle réforme du CAPA passe et representez vous après.

Anonyme a dit…

ou faire un recours avec un refere, le tribunal administratif est competent, il y a plusieurs temoins et plusieurs personne on vu madame p. dechire des copies pendant l epreuve de specialite

Anonyme a dit…

Incroyables commentaires...il faut apprendre à accepter l'échec, et surtout apprendre de ses échecs.

Anonyme a dit…

il est sage d'accepter un échec mais pas un échec dû à l'injustice, à la tricherie ou je ne sais quoi d'autre encore!!!!!

Anonyme a dit…

La tricherie a bon dos, combien de fiscalistes en tout sur l'ensemble des candidats? (Et encore s'il y a réellement eu fraude).Quant à l'injustice, si elle tient à un mauvais choix de matière, c'est simplement un mauvais calcul.

Anonyme a dit…

Nier n'est pas la solution!!! de toute façon l'incompétence ressortira tôt ou tard.

Anonyme a dit…

Comme dans toutes les professions malheureusement