Ce n'est pas faute d'avoir fait des mises en garde sur ce cybercarnet.
Incontestablement, la crise est là, mais ne doit pas pour autant dissuader les juristes émérites d'aller là où ils se sentent le mieux.
Le juriste, et particulièrement l'avocat, ne s'est pas adapté à ce monde où tout va excessivement vite, si vite que même les décisions de justice ont l'air bâclées.
Le juriste, et particulièrement l'avocat, ne s'est pas adapté à ce monde où tout va excessivement vite, si vite que même les décisions de justice ont l'air bâclées.
Personne n'a demandé cela, et certains continuent à s'enrichir sur le dos de cette mutation sociétale.
Effectivement, certains jeunes "capistes" ne voient pas s'offrir devant eux des perspectives heureuses.
Ce n'est pas réellement un problème du seul CRFPA et du seul CAPA : il y a beaucoup de dumping social, et des accès que rien ne justifie.
Une question utile est de se demander si quelqu'un a anticipé ce qui est en train de se produire.
La réponse est incontestablement "oui", avec cette petite musique déjà dite par un ex-premier ministre il y a plusieurs années déjà : si on ne rectifie rien, on va droit dans le mur.
À l'inverse, si on tente de rectifier quelque chose, on ira tout de même, lui a répondu quelqu'un qui se croyait plus autorisé, alors, nous devons y aller tous ensemble.
Vision très pessimiste qui intègre d'autres phénomènes que ceux que l'humain peut anticiper, même dans une situation d'urgence.
Peut-être néanmoins doit-on considérer que l'on peut avancer avec plus de mesure afin de ne pas régresser.
D'aucun pense que certaines choses ou comportements sont irréparables (donc hors du droit), et qu'effectivement, nous allons dans le mur tous ensemble.
Ces réflexions de "pilier de bar" étant faites, il faut s'intéresser aux épreuves éprouvantes à venir dans quelques semaines, mais de plus ou moins près : on verra.
Les dizaines de sites juridiques qui présentent des qualités incontestables sont dorénavant incontestables sur la toile.
Ce cybercarnet ne présente plus grand intérêt s'il en a jamais eu, sauf pour la rédaction à qui les lecteurs ont soufflé, à leur plume défendante, des idées de sujets à aborder sans trop creuser.
Il y a encore beaucoup de place pour les juristes, mais comment faire pour que les juristes ne se livrent pas à la renonciation de leurs "valeurs" dans leur exercice quotidien ?
Pourquoi la masse des juristes serait-elle moins méritante que la masse des commerciaux ?
Lors des vœux d'orientation au collège, en troisième, combien y avait-ils de candidats d'aujourd'hui au CRFPA à dire qu'ils voulaient devenir avocat, soit par le "choix" de leurs parents, soit par leur propre choix ?
Certainement beaucoup moins et pas ceux qui vont le passer demain, pas plus ceux qui l'ont passé et réussi hier.
Il faut avoir ce goût de défendre, et ce mépris pour ce qui a peu de valeur, cet argent qui dévoie la profession au détriment de la défense.
Rédiger de bonnes conclusions, analytiques, réfléchies, dépasse de loin la note de synthèse, et lorsqu'on s'y penche, ce n'est pas tant les heures passées qui comptent que la qualité du raisonnement fondé sur des pièces non mensongères.
Puis le magistrat s'y penche à son tour, et bien trop souvent, peut-être de plus en plus, consacre peu de temps à une analyse objective et beaucoup plus à développer une conviction reposant sur du vent.
Triste issue après un travail quelquefois remarquable d'analyse, de mesure, de recul, de professionnalisme, écrite sur un acte authentique.
La meilleure issue aujourd'hui pour un juriste qui ne veut pas se dévoyer, c'est l'enseignement à titre principal, et la défense à titre accessoire.
Car d'une part, il faut s'assurer un revenu fixe sans renier ses valeurs de "droiture", et d'autre part, il faut exercer son art sans subir une pression commerciale qui lui est diamétralement opposée.
Passer le CRFPA puis le CAPA et faire autre chose...
Drôle de programme.
Mais quand un avocat parisien propose une collaboration pour un fixe de 800 euros par mois, donc quatre fois inférieur à ce que préconise le barreau, il y a véritablement des questions à se poser sur l'issue réservée à certains juristes qui ont réalisé un cursus entre 6 et 7 années d'études supérieures.
Le juriste, et particulièrement l'avocat, ne s'est pas adapté à ce monde où tout va excessivement vite, si vite que même les décisions de justice ont l'air bâclées.
Le juriste, et particulièrement l'avocat, ne s'est pas adapté à ce monde où tout va excessivement vite, si vite que même les décisions de justice ont l'air bâclées.
Personne n'a demandé cela, et certains continuent à s'enrichir sur le dos de cette mutation sociétale.
Effectivement, certains jeunes "capistes" ne voient pas s'offrir devant eux des perspectives heureuses.
Ce n'est pas réellement un problème du seul CRFPA et du seul CAPA : il y a beaucoup de dumping social, et des accès que rien ne justifie.
Une question utile est de se demander si quelqu'un a anticipé ce qui est en train de se produire.
La réponse est incontestablement "oui", avec cette petite musique déjà dite par un ex-premier ministre il y a plusieurs années déjà : si on ne rectifie rien, on va droit dans le mur.
À l'inverse, si on tente de rectifier quelque chose, on ira tout de même, lui a répondu quelqu'un qui se croyait plus autorisé, alors, nous devons y aller tous ensemble.
Vision très pessimiste qui intègre d'autres phénomènes que ceux que l'humain peut anticiper, même dans une situation d'urgence.
Peut-être néanmoins doit-on considérer que l'on peut avancer avec plus de mesure afin de ne pas régresser.
D'aucun pense que certaines choses ou comportements sont irréparables (donc hors du droit), et qu'effectivement, nous allons dans le mur tous ensemble.
Ces réflexions de "pilier de bar" étant faites, il faut s'intéresser aux épreuves éprouvantes à venir dans quelques semaines, mais de plus ou moins près : on verra.
Les dizaines de sites juridiques qui présentent des qualités incontestables sont dorénavant incontestables sur la toile.
Ce cybercarnet ne présente plus grand intérêt s'il en a jamais eu, sauf pour la rédaction à qui les lecteurs ont soufflé, à leur plume défendante, des idées de sujets à aborder sans trop creuser.
Il y a encore beaucoup de place pour les juristes, mais comment faire pour que les juristes ne se livrent pas à la renonciation de leurs "valeurs" dans leur exercice quotidien ?
Pourquoi la masse des juristes serait-elle moins méritante que la masse des commerciaux ?
Lors des vœux d'orientation au collège, en troisième, combien y avait-ils de candidats d'aujourd'hui au CRFPA à dire qu'ils voulaient devenir avocat, soit par le "choix" de leurs parents, soit par leur propre choix ?
Certainement beaucoup moins et pas ceux qui vont le passer demain, pas plus ceux qui l'ont passé et réussi hier.
Il faut avoir ce goût de défendre, et ce mépris pour ce qui a peu de valeur, cet argent qui dévoie la profession au détriment de la défense.
Rédiger de bonnes conclusions, analytiques, réfléchies, dépasse de loin la note de synthèse, et lorsqu'on s'y penche, ce n'est pas tant les heures passées qui comptent que la qualité du raisonnement fondé sur des pièces non mensongères.
Puis le magistrat s'y penche à son tour, et bien trop souvent, peut-être de plus en plus, consacre peu de temps à une analyse objective et beaucoup plus à développer une conviction reposant sur du vent.
Triste issue après un travail quelquefois remarquable d'analyse, de mesure, de recul, de professionnalisme, écrite sur un acte authentique.
La meilleure issue aujourd'hui pour un juriste qui ne veut pas se dévoyer, c'est l'enseignement à titre principal, et la défense à titre accessoire.
Car d'une part, il faut s'assurer un revenu fixe sans renier ses valeurs de "droiture", et d'autre part, il faut exercer son art sans subir une pression commerciale qui lui est diamétralement opposée.
Passer le CRFPA puis le CAPA et faire autre chose...
Drôle de programme.
Mais quand un avocat parisien propose une collaboration pour un fixe de 800 euros par mois, donc quatre fois inférieur à ce que préconise le barreau, il y a véritablement des questions à se poser sur l'issue réservée à certains juristes qui ont réalisé un cursus entre 6 et 7 années d'études supérieures.
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