jeudi 29 octobre 2009

Attention aux rapports qui tombent (comme les feuilles en automne) !

Se limiter au rapport du CSM est un peu court car ce serait ignorer ce qui fait débat.
Il y a bien longtemps déjà, le site du Sénat vous a été vivement conseillé, et particulièrement l'abonnement à sa lettre hebdomadaire qui met en lumière les innombrables rapports que les sénateurs diffusent.
Bien naturellement, il n'est pas question de tous les lire, mais au moins pour certains, de lire la note concise qui en résulte, et pour le moins l'introduction.
Tous ces rapports sont dans l'actualité législative, et un bon nombre orientés sur des questions de mise en œuvre des lois passées ou en projet.
Le plus simple est au moins de consulter la lettre hebdomadaire du Sénat pour savoir un peu ce qui fait débat dans le monde des juristes... et c'est très vaste... et certainement un peu tard pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs... sauf que certains apprécient que les candidats sachent ce qui est en train de bouillir sur le feu.
Mais, le rapport du CSM n'est pas à négliger dans ses grandes lignes et pour pouvoir répondre à la question typique des examinateurs sans être sec : "le rapport dit que... qu'en pensez-vous, vous ?".
Le fait d'ignorer que le rapport le disait n'est pas si grave : ce que veut l'examinateur, c'est un petit raisonnement juridique sur sa question, du type "si... alors... sinon..." (le raisonnement SAS) que bien souvent il faut inverser pour un juriste "sinon... alors... je..." : le raisonnement "en creux".
"Vous creuserez un trou ici pour enterrer le tas de terre à côté".
On nous montre le tas : il nous faut l'enterrer.
Le tas ne présente pas réellement d'intérêt : ce qui en a, c'est de savoir comment on va s'y prendre pour l'enterrer, soi, car le but est bien de l'enterrer et non pas de l'enlever avec une pelleteuse. Cette image semble assez juste pour un candidat au CRFPA.
Donc, c'est un nouveau tas, qui ne présente aucun intérêt, qui va remplacer l'ancien tas disparu, la réponse attendue étant de savoir comment, par quelle méthode, en combien de temps,...
Faites disparaître un tas : ce n'est pas nécessairement compliqué, mais il ne faut surtout pas aller au plus simple : il faut construire un raisonnement.
Normalement, le juriste ne doit pas raisonner en fonction du but voulu, mais en fonction des données de départ. La réalité extra-judiciaire, concrète, rattrape vite les plus optimistes.

mardi 27 octobre 2009

Beaucoup d'actualités judiciaires ce mardi 27 octobre 2009 : le Palais de justice était envahi de caméras et de journalistes.

Ce ne sont pas ces actualités brutes qu'il faut regarder, mais leurs incidences en matière de droits et libertés fondamentaux, leur éventuelle remise en cause d'institutions...
Il vous faut vous forger votre propre opinion, opinion de juristes, ce qui n'interdit pas la contradiction, mais nécessite un raisonnement juridique dans un débat contradictoire où se manifestera toujours la contradiction, aussi insensée soit-elle.
En réalité, elle ne sera pas insensée, mais l'expression d'une opinion très détachée du contenu réel d'un dossier, et plus concrètement encore d'un vécu, celui de quelqu'un, de plusieurs, de gens en résumé, dont l'existence même ne semble pas avoir la place devant nombre de juridictions.
Un dossier dit-il la vérité, la contient-il ?
Probablement en partie, encore faut-il être modeste et l'analyser avec rigueur sans y insuffler son affect personnel auquel cas aucune justice ne peut être rendue. Il y aura peut-être des "trous" et le pire serait de vouloir les combler en inventant. Pourtant, certains magistrats, comme Pénélope, sont très à l'aise dans cet exercice, quels qu'en soient les conséquences. Car il faut un peut "pénéloper" pour arriver à la solution désirée, tordre la réalité, déformer les faits,...
Méditez !

Accueil inhospitalier = pas d'accueil du tout.

"Passez votre chemin".
Beaucoup d'étudiants en droit n'ont jamais tenté de franchir les portes de nos plus hautes juridictions (Cour de cassation, Conseil d'État) qu pourtant ne sont pas bien loin.
Certains d'entre eux, devenus avocats, n'ont pas plus fait le pas, et finalement, bien peut-être leur prend-il.
Mais tout de même : alors que 5 chambres de la Cour de cassation sont en séance ce matin (27/10/2009), l'agent d'accueil trouve le moyen de répondre à une jeune fille qui voulait assister à l'une d'elle : "Non, il n'y a aucun procès ce matin".
La question de la jeune fille était, il est vrai, ingénue lorsqu'elle franchit la porte automatique de la Cour et s'adressa à l'agent d'accueil : "Monsieur, y a-t-il un procès en cours ?"
Mauvaise question que l'agent d'accueil n'a pas tenté de corriger afin de la guider plus précisément sur sa demande.
"Non, il n'y en a aucun", lui répondit-il.
Sur ce, la jeune fille ressortit promptement sans insister, sans même consulter la borne électronique allumée sur laquelle tous les rôles en cours et à venir sont affichés, à disposition de tous, avec tous les numéros d'affaires, toutes les personnes concernées, la chambre,...
Le planton de sécurité (un gendarme), dont le devoir est de rester muet comme une carpe et dont l'essentielle fonction est d'appuyer sur un bouton pour ouvrir la seconde porte automatique, est resté quoi de cette réponse sur laquelle l'agent d'accueil lui a répondu quelque chose d'incompréhensible afin de justifier son mensonge.
Mais oui, les audiences sont publiques, et en déroulant cette petite histoire à l'envers, vous avez tous les éléments vous permettant d'accéder à une audience "publique".
Ce matin, par exemple, l'affaire Kerviel c/Société Générale était enrôlée à la chambre criminelle.
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Pour franchir les portes automatiques avec succès, il faut s'armer d'un pièce d'identité, qui sera la contremarque d'un badge remis pour accéder dans les murs, et rappeler à l'agent d'accueil, qui au demeurant, le sait parfaitement, que les audiences sont publiques et qu'il n'a pas à y faire obstacle de lui-même.
Car en réalité, ensuite, il va y avoir un nouvel obstacle : les chambres ne siègent que rarement dans leurs chambres d'apparat (sauf exception). L'agent d'accueil va devoir d'abord informer la chambre dans laquelle on veut se rendre qu'un visiteur veut assister aux audiences enrôlées. La greffière de la chambre va devoir accompagner le visiteur, au moins pour l'aller...
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Et finalement : comme cela a déjà écrit plusieurs fois sur ce cybercarnet, nous n'allons finalement rien découvrir dans le cadre d'une procédure écrite et d'un délibéré secret.
L'audience publique n'est rien dans l'affaire : les mémoires et le délibéré sont tous, mais nous resterons inconnus.
La relation entre la chose entendue et la chose lue le lendemain ou quelques jours plus tard ne présentera aucune évidence sans la substance du dossier de fond.
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Si on avait mieux à faire, il valait mieux rester chez soi à réviser ses oraux... Mais au moins faut-il le vivre une fois pour ne pas s'entendre dire n'importe quelle fadaise sur la réalité concrète dans laquelle un arrêt est rendu, et qui dès lors, ne peut que donner lieu à des commentaires contrastés servant de prétexte à manifester du savoir alors qu'on ne sait pas grand chose sur l'arrêt lui-même.

samedi 24 octobre 2009

Secrétariat fermé le lundi 26 octobre après-midi et le mardi 27.

Quant à l'ouverture le jeudi qui serait le 28 alors que le 28 n'est que le mercredi, permettons-nous d'avoir des doutes certains sur une petite question de moindre importance de date.
Voir l'affichage sur la porte du secrétariat.
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(NDLR : Merci au commentaire déposé le mercredi 28 octobre 2009 à 13 heures 10.
Oui, nous pension que l'atavisme pouvait se perdre et qu'ainsi, des pratiques plus accueillantes seraient mises en place à l'occasion de l'institution d'une nouvelle secrétaire, après le départ de l'ex, demeurée là à son corps défendant pendant deux années.
Non, les caractères se sont transmis : n'est-ce pas ce que l'on appelle l'atavisme ?).

CRFPA 2009 : tribune libre - vos commentaires... Ecrivez en respectant le peu de règles imposées : modération et délicatesse

Première tribune :
"Lecteur de ce cybercarnet depuis quelques temps déjà, inscris à l'IEJ de Paris 12, je vous trouve assez généreux avec l'IEJ et son administration, qui font tout de même preuve d'un manque d'organisation et de rigueur éhontés, ainsi qu'on pu le montrer les commentaires d'étudiants sur ce blog (salle non réservée, examen mal organisé, tricheries nombreuses, etc). Vos commentaires sont très souvent très modérés. N'êtes-vous pas choqué par ce système qui n'est pas digne du service public de l'éducation ? "

Envoyé par Anonyme à PXII -- AVOCATS -- IEJ de PARIS 12 -- Préparation au CRFPA et à l'ENM -- BLAWG le 25 octobre 2009 17:48
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(NDLR : Comment répondre sans offusquer, sans choquer les plus humbles, en épargnant ceux qui y croient (et avec raison : décrocher l'examen et c'est tout) ? Et pour le reste, on mangera son chapeau, qu'on en ait bénéficié ou qu'on en ait pâti.
Cet "examen" n'en est pas un, il s'agit ni plus ni moins que d'un concours sans guère de règles, au moins de la part de certains. Il faut douter à généraliser quoi que ce soit : cette attitude est hâtive et manque de recul. La plupart des enseignants et notateurs sont des gens d'expériences et parfaitement sérieux - cette unanimité, certainement, est néanmoins également soumise à des règles, que pour la plupart, nous ignorons. Cependant, il n'est pas d'examinateur qui ne laissa pas traîner quelque feuillet sur lequel on lui prescrit quelques règles de notations avec un barème, une feuille de route plus ou moins suivie d'effets.
Mais il faut tout de même convenir de l'existence de dysfonctionnement étonnants.
L'IEJ ne fait partie que modestement du "service public de l'éducation", entre un tarif horaire de cours annoncé comme le moins cher de Paris parmi la concurrence, et une organisation très personnalisée dans laquelle trouvent leur compte les candidats qui réussissent.

Sur le défaut d'organisation matériel, cela dépasse le cadre de l'IEJ implanté dans les locaux de la faculté de droit, tout comme il pourrait être ailleurs. Le nombre de sujets nécessaire a été donné aux candidats suite à la confirmation de leur inscription à l'examen par la réception de la convocation à la mi-juillet 2009 puis la réception d'une première correspondance en provenance de l'EFB quelques semaines plus tard (fin août-début septembre - on voit déjà l'EFB pointer son nez alors même que l'examen n'a pas commencé). Les réservations d'amphithéâtres ont certainement été tardives, alors même que pour certains examens blancs de cette session, elles étaient inexistantes - cela a été dit et vu.
Sur les problèmes liés à l'examen lui-même, patientez dans les plus grands doutes sur d'éventuels idées ou rumeurs qui empoisonnent certains esprits et que rien de concret ne vient corroborer - ce cybercarnet n'est pas le lieu d'un procès, et en juriste aguerri, vous allez bientôt découvrir et comprendre comment se forme un procès : ne déchantez pas, mais apprenez. Vous verrez que l'étape de l'audience publique n'est rien, que tout se fait en chambre du conseil avant, en délibéré après (y compris devant le public à voix basses et convenues par avance). Le défenseur doit trouver sa place quelque part dans une justice im-partiale. Comme pour l'examen, vous allez découvrir des circonstances incroyables qui vont vous faire douter de la sincérité même du cursus que vous avez suivi pour arriver jusque là ; mais dans le lot, un bon nombre seront tout de même attachés à la Justice tandis qu'un large nombre sera débordé par les frais mensuels à payer, clients ou pas (frais de barreau, RCP, assurance vieillesse, local, bureautique, documentation, télématique...). Il va falloir faire du "chiffre", ce qui n'est pas très compatible avec aucune idée de Justice.
D'où une certaine commisération et modération lorsque s'épanouit devant vous la réalité concrète d'un IEJ. Écoutez avec attention les enseignants : la plupart l'ont dit, sans être entendus.
Alors, l'examen qui vise à éliminer est une méthode parmi d'autres, et comme vous l'indiquez justement, l'organisation est choquante lorsqu'on la regarde sans recul.
Mais après avoir dressé un constat, emprunt de doutes, d'incertitudes, avez-vous une solution ?
Il y en a bien une qui consiste à aller frapper à la porte du ministre concerné et lui demander de se mettre au travail sur le texte instaurant le "concours d'accès à la défense des droits et libertés de l'homme". Comme l'a dit il y a quelques jours tout juste un avocat méridional très médiatique (Gilbert Collard), il faut regarder jusqu'à quand l'opinion publique va pouvoir supporter cela...
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C'est toute la démarche intellectuelle de l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, dernière épreuve orale à Paris 12, première épreuve orale dans d'autres IEJ, qu'il faut déployer pour convaincre que l'on n'est pas pétri de certitudes.)

vendredi 23 octobre 2009

CRFPA 2010 - ANNULATION - Droit du travail (DT) - cours du lundi 26/10/2009 annulé.

Voir affichage au mur du secrétariat de l'IEJ pour conformation.
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le mardi 27 octobre 2009 à 16 heures 54.
Non, pas de newsletter, pas de flux RSS. Ce cybercarnet n'a pas pour objet de vous envahir d'informations que vous pouvez trouvez partout ailleurs.
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S'agissant de notre IEJ, les informations diffusées n'arrivent pas toutes seules.
Il revient donc à chacun de déposer des commentaires (anonymes ou non, cela n'a pas d'importance) signalant l'annulation d'un cours. Il sera reporté dans un billet spécifique, ce jusqu'à ce que le directeur adjoint de l'IEJ mette en œuvre ce qu'il a affirmé lors de la réunion de rentrée du CRFPA 2010 : la mise en ligne sur la page du site de la faculté des plannings en temps réels... Cela devrait venir, mais manifestement toujours pas en ce mardi 27 octobre 2009...
Par ailleurs, il convient d'apprendre à cliquer, même très modérément, car Google voit les centaines de connexions et les 3 misérables clics...).

jeudi 22 octobre 2009

Bravo : plus de 41.000 connexions et 388 clics depuis le début du comptage par Google.

Au moins l'un des nombres est insignifiant : vous voyez lequel ?
Google, lui, le voit, et sait le faire savoir.
Pour trouver l'harmonie, ne vous connectez plus ce qui mettra tout le monde d'accord, et évitera de faire perdre leur temps à ceux qui révisent avec acharnement.
Le site de Dalloz, notamment, offre des actualités importantes.
Le site de la Cour de cassation a mis en tête de sa page d'accueil l'article publié dans le BICC de mai 2009 qui explique comment les commentateurs ne comprennent rien aux arrêts rendus en matière civile par la Cour. C'est dit sournoisement, prétendument uniquement pour les arrêts rendus pas les chambres civiles et à l'attention des juges du fond : qui peut se tromper sur les destinataires réels de cet article, qui en tout état de cause donne de nombreuses clefs de lecture ? Mais, et c'est là un point fondamental, la Cour de cassation ne s'intéresse guère plus qu'à la décision qui lui est soumise et au mémoire ampliatif : que se passe-t-il lorsque la décision qui lui est soumise a elle-même déformé les faits, rapporte des faits inexacts ? C'est toute la différence entre celui qui connaît le dossier depuis son origine et celui qui ne fait que lire une décision dont la justice n'est qu'apparente dans certains cas.
Ce sont ces sites dont il faut tirer une certaine réflexion, un recul, une mise en perspective... et en tirer des informations qui permettront d'obtenir le succès à l'examen.
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Google est ennuyeux, et pour être parfaitement clair, vous n'avez jamais été sollicités jusqu'à récemment pour cliquer sur ces bandeaux empoisonnants. Mais Google insiste et insiste encore "offrant" courriels après courriels des séances de méthodologies pour "cliquer" plus.
Ne vous y trompez pas : ce n'est pas le sens de ce rappel, et bien entendu, seul l'administrateur peut connaître la réalité des "clics" ; les lecteurs sont donc ignorants de ces informations, et si un faible nombre de "clics" peut satisfaire cet ogre, cela sera bien suffisant.
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(NDLR : depuis ce billet, sur environ 200 connexions quotidiennes, il y a environ une vingtaine de clics. Cela semble suffisant, et l'ogre sera faire savoir s'il est insatiable - ce qui risque d'être le cas - aucune illusion contraire).
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé le dimanche 25 octobre 2009 à 17 heures 33.
La réponse à votre question est dans la phrase qui précède votre citation. N'entendez-vous pas les enseignants parler de commentaires divergents, que tout oppose, ne lisez-vous pas dans les gazettes des commentaires enflammés de grands noms de la doctrines, commentaires qui vont dans tous les sens ?
L'essentiel de tout cela ne repose sur une question matérielle : personne ne connaît le dossier de fond, personne ne sait ce qui a été reformulé et déformé par les décisions successives au fond, pas plus les magistrats de la Cour de cassation eux-mêmes, qui lors des audiences publiques, le répètent tant et plus : "la Cour ne juge que la décision qui lui est soumise...".
(C'est nettement différent dans le principe même pour le Conseil d'État, mais le résultat concret n'est pas meilleurs, car les blocages sont d'une extrême puissance.)
Si la décision soumise n'est pas exacte sur les faits, si les mémoires du pourvoi n'en font pas état et ne tentent pas de redresser les choses, la Cour de cassation ne va s'appuyer que sur le rapport (en général, laconique, car ledit rapport évoque les faits, très modestement, et le droit en cause, au vu du mémoire ampliatif) d'un conseiller-rapporteur, un avis d'un avocat général (si un veut bien se déplacer et donner un avis, ce qui concrètement n'est pas toujours le cas) pour rendre son arrêt.
En suivant l'actualité constitutionnelle, vous avez lu ou entendu quelque part que le Conseil ne pouvant d'autosaisir, il ne tranche que ce pourquoi il est saisi, mais quelques fois, à l'occasion d'une saisine, il se permet de déborder un peu quand les principes de droit d'un État démocratique sont trop manifestement remis en cause.
Mais quand il n'est pas saisi du tout, que se passe-t-il ? D'où une réforme constitutionnelle de 23 juillet 2008 - toujours pas mise en œuvre dans la plupart de ses dispositions.)

CRFPA 2010 : aucun complément de planning pour le moment.

Les candidats au CRFPA 2010 peuvent trouver des photocopies du planning prévisionnel sur la table à l'entrée du secrétariat.
En ce jeudi 22 octobre 2009, la page de l'IEJ comporte toujours le planning 2007/2008.

mercredi 21 octobre 2009

CRFPA 2009 : affichage de la liste des admissibles et débuts des "petits" oraux.

Comme un commentaire l'avait déjà annoncé, la liste des admissibles au CRFPA 2009 sera affichée le vendredi 06 novembre 2009 à partir de 17 heures (heure bien tardive, il faut en convenir, mais qui épargnera la plupart des hôtes de la faculté de droit des hurlements immodérés qui ne manquent pas à cette occasion, et ne vont pas dans le sens de la délicatesse demandée à un avocat).
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Le même affichage laconique énonce que les "petits" oraux débuteront dès le lundi 09 novembre 2009.
Donc, affichage important le vendredi en fin d'après-midi.
Nonobstant le programme de l'examen, les "petits" oraux sont bien connus de tous les candidats puisqu'ils ne diffèrent en rien des oraux des années de master. Il va encore mieux en le disant que les oraux portent pour le moins sur le programme, pour le mieux sur le cours d'un enseignant, et en langue vivante, sur un texte juridique.
À Paris XII, ce qui ne va pas de soi puisque chaque IEJ a ses caractéristiques, les "petits" oraux sont passés en premier, avant la salve sur trois semaines, des oraux d'exposé-discussion avec les examinateurs.
Quant à savoir ce qu'ont les examinateurs sous les yeux, ils ont pour le moins la photocopie des cartons d'inscription pédagogique ainsi que les notes attribuées aux écrits. Pour que qui est de savoir s'ils ont également les notes attribuées pour les "petits" oraux, le doute persistera, avec néanmoins le constat d'une certaine harmonie par le passé, ce qui n'empêche pas de réussir l'examen "juste".



CRFPA 2009 : la lettre a déjà été tirée au sort.

L'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs commencera par les candidats dont le nom de naissance commence par la lettre "M".
La lettre est annoncée très précocement dans ce début de semaine 43 de 2009.
Il est par ailleurs précisé que le début de cet oral sera le mardi 17 novembre 2009 (jour de la fête du Bâtonnier du Val-de-Marne).

lundi 19 octobre 2009

CRFPA 2009 : oral d'exposé-discussion avec les examinateurs BLANCS - relance.

Par affichage, l'IEJ relance les candidats au CRFPA 2009 afin de participer aux oraux d'exposé-discussion avec les examinateurs.
Il ne reste plus que 3 séances avec préinscription nécessaire au secrétariat de l'IEJ :
- mardi 20 octobre après-midi,
- mardi 27 octobre après-midi,
- mardi 03 novembre 2009 après-midi.

Attention à l'actualité : Jean-Pierre Treiber, Thierry Herzog, Philippe Bilger,... et le rapport du CSM (qui ne va pas tarder),...

jeudi 15 octobre 2009

CRFPA 2009 : fini de souffler et des encouragements pour les oraux à venir.

Le temps ne s'arrête pas.
Certains comptent dessus pour ne pas subir de procès tandis que d'autres doivent l'utiliser pour mieux préparer l'avenir.
S'agissant des candidats au CRFPA 2009, il est temps de s'attaquer aux révisions et apprentissages des oraux.
Selon les notes 2008, tout n'était pas fabuleux, et notamment pour le dernier oral, très contrasté entre ceux qui indubitablement savaient quelque chose et ceux qui indubitablement ne savaient rien, les notes attribuées n'étant pas toujours en corrélation avec l'oral, n'en déplaise aux examinateurs.
Ce lien est pourtant important et certains candidats ont mis en oeuvre les stratégies suggérées par les enseignants, stratégies de bon sens en réalité, et qui n'ont donc rien de particulier à l'IEJ de Paris 12, ce qui s'est avéré efficace.
C'est maintenant qu'il faut s'y mettre car lors de l'affichage de la liste des admissibles (le vendredi 06 novembre prochain en fin de matinée-après-midi), les oraux vont s'enchaîner très rapidement pour certains.
De la persévérance dans cette course de fond...

mercredi 14 octobre 2009

CRFPA 2010 : toujours pas d'emploi du temps en ligne ce mercredi 14 octobre 2009.

Emploi du temps promis, emploi du temps désiré, rien de concret.

CAPA 2009 : les résultats connus depuis ce mardi 13 ocotbre 2009.

Félicitation aux nouveaux avocats à qui il reste maintenant la tâche d'exercer leur métier, de se trouver des clients... et avant toute chose DÉFENDRE.
Avant de pouvoir prêter serment, il faut soit trouver une collaboration, soit ouvrir un Cabinet (éventuellement à la Pépinière, fin prête à les accueillir temporairement).
Il faut commencer...

mardi 13 octobre 2009

"Faut-il avoir peur de la justice ?"

C'est le titre d'accroche de cette émission de télévision proposée ce mardi 13 octobre 2009 sur France 2 à 20 heures 35.
Il s'agit d'un magazine d'actualités.
Peut-être le commentateur anonyme de ce mardi 13 octobre 2009 à 16 heures 11 sous le billet intitulé "Oh là la..." comprendra-t-il, avant même d'avoir regardé cette émission, les dangers de sa réflexion ingénue et provocatrice.
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Quel "défenseur" fera-t-il ?
On n'ose y penser.
On a le droit de ne pas être d'accord et on peut partager son opinion.
Ce magazine, sondage à l'appui, a tout de même fait encore la lumière sur les ravages d'une justice dont les acteurs sont également les avocats.
Prosaïquement, dans cette fabuleuse affaire Clearstream, dont le procès a permis de mettre en lumière certain aspects, et probablement d'en laisser d'autres dans l'ombre, avec même des soupçons sur la sincérité de certains témoignages, un avocat a finalement ravalé sa salive ce mardi 13 octobre 2009 devant les caméras de télévision alors qu'il était très virulent quelques jours plus tôt encore : un avocat, même pas très bon, peut-il se contenter d'attiser les haines et les rancœurs naturelles, ou doit-il bien au contraire calmer les choses et raison garder ?
Une "défense" ne doit-elle pas pour le moins s'appuyer sur de la justesse et de la modération ?
Beaucoup de justiciables sont blessés par la justice ; les juges n'en sont pas les seuls responsables même s'ils devraient grandement l'assumer ; certains justiciables n'y survivent pas.
Prôner la tricherie et jeter la lie sur un bon nombre de candidats qui certes n'ont certainement pas assez travaillé à leur examen sont deux choses très distinctes qu'on ne peut pas confondre.
La tricherie peut entacher un examen complet et la suspicion de tous. La faiblesse de certains ne concerne qu'eux-mêmes et n'entache pas l'examen lui-même.
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(NDLR : Merci aux commentaires anonymes déposés sous cet article jusqu'au jeudi 15 octobre 2009 à 09 heures 04.
Pour le moins, ils manifestent un manque d'écoute des candidats qui finalement ne réclament que l'équité.
Comme il est dit dans le commentaire anonyme déposé le jeudi 15 octobre 2009 à 08 heures 50, il y a un problème structurel. Certaines insuffisances de la préparation permet encore l'éviction des plus faibles.
MAIS, comme personne n'ose le redire (certains l'avaient dit dans des commentaires, et ce cybercarnet n'en fait pas mystère par ailleurs), l'examen vise à sélectionner les "meilleurs" et à éliminer les trop nombreux candidats en surplus.
Il s'agit d'un examen qui n'est pas sujet aux règles des concours, mais en a néanmoins la totale finalité : appliquer un numerus closus dont plus personne ne cache plus l'existence avec le temps.
Dans ces conditions, l'appellation "examen" n'a aucun sens, mais c'est celle de l'arrêté qui le régit et il faut s'y tenir car nous sommes des juristes. Souvenez-vous tout de même sans hypocrisie des examens passés récemment, avec succès et c'est tant mieux, qui viennent grossir les rangs des surdiplômés dont personne ne sait quel avenir leur donner, et pour beaucoup, certainement pas à la mesure du dernier diplôme.
Il n'est pas vraiment utile de stigmatiser une matière alors que bien d'autres n'ont pas plus fière allure, et par délicatesse, aucune matière ne sera citée.
Mais vous avez bien compris que l'examen ne vise pas à recruter les meilleurs futurs "défenseurs", les plus intègres, ceux qui auront à cœur de faire passer la Loi avant les copinages, mais finalement, à contrepieds, à éliminer les plus faibles, les plus faibles étant ceux qui n'auront pas su se préparer correctement, mais également ceux qui auront su comment utiliser au mieux les failles.
Tout le monde semble avoir oublié que Paris 12 devient le centre de débordement officiel de Sciences-Po Paris dont on ne sait plus quoi faire non plus des candidats qui en sortent, et qui nécessairement, ont quelques longueurs d'avance sur les juristes éduqués en faculté de droit.
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On ne se prépare pas de bons "défenseurs" pour un certain nombre, mais des commerçants.
Heureusement, il y aura nécessairement de bons "défenseurs", et dans le landerneau des juridictions, les magistrats savent rapidement les distinguer.)
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé ce jeudi 15 octobre 2009 à 10 heures 10.
Votre aparté est parfaitement déplacée, mais comme toujours, il convient de vous laisser vous exprimer même si votre erreur est complète, l'important étant de ne pas tomber dans la grossièreté, les attaques nominatives et personnelles, tout ce qui autoriserait du contentieux contre ce cybercarnet qui n'a pas les moyens de se l'offrir.
Peut-être ne lisez-vous pas depuis longtemps les articles et ainsi n'avez-vous pas une vision globale de ce cybercarnet. Ce n'est peut-être pas le moment de vous y plonger alors qu'un examen est en cours.
Peut-être convient-il de lire avec plus d'attention afin que ce qui est écrit ne soit pas compris à l'inverse. Mais encore une fois, ce n'est peut-être pas le moment.
Pour vous répondre complètement, il faudrait un temps considérable car chacun de vos mots pèsent.
Quant à prendre la plume pour écrire après l'examen, vous allez découvrir que le carcan de l'EFB est bien autre chose que les "chamailleries" sérieuses de l'IEJ, et bien naturellement, vous poserez votre plume. Vous n'y songerez de nouveau que bien plus tard, dans une décennie ou deux, lorsque vous serez installé et n'aurez plus à craindre les représailles. Le temps aura passé, vous n'y songerez plus.
Il n'y a certainement aucune place pour s'en amuser, la "défense" n'ayant qu'à en pâtir.

N'avez vous pas lu dans un article bien ancien sur ce cybercarnet l'histoire de cet avocat qui a cru bon de ne pas venir à l'heure à l'audience, qui s'en est arrangé avec le Président de la chambre sur le dos du justiciable, avocat qui n'a jamais été inquiété par son Bâtonnier pour de tels faits, qu'une requête en rectification d'erreur matérielle de jugement a permis de dénoncer auprès de la juridiction qui a répondu : et alors, même si c'est vrai, cela ne change rien à ce qui est écrit dans le jugement qui de toutes les façons est assorti de l'exécution provisoire ? Maintenant, dehors !
Si vous pensez que ce cybercarnet tolère cela, vous êtes dans l'errance complète.
Ne trouvez pas des arguments (des arguties) à contrepieds pour tout : on n'en voit pas la fin...)
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(NDLR 3 Merci au commentaire anonyme déposé le mardi 20 octobre 2009 à 12 heures 21.
Merci pour cette lecture totalement contraire à ce qui est écrit supra en NDLR et qui n'était qu'un simple rappel de ce dont certains candidats venus de Sciences-Po sont eux-mêmes venus se vanter auprès de certains enseignants, alors que des oreilles sont toujours là pour entendre de tels discours.
Merci de lire autre chose que ce qui est écrit dans les trois lignes supra. Vous démontrez la totale hypocrisie de vos propos. En tirera-t-on pour autant un mauvais défenseur ?
Dites-nous plutôt comment faire cesser cette rumeur infondée selon laquelle pour le CRFPA 2008, 20 candidats des 25 venus de Sciences-Po ont décroché leur CRFPA à Paris 12, avec au surplus une floppée de mentions totalement inconnue jusque là ? Il faut faire cesser une telle rumeur, qui en réalité, n'inquiète pas les juristes de Paris 12 qui font tout autant du nomadisme à leur tour pour trouver l'IEJ où leurs chances sont les "meilleures" de réussir à l'examen dans des conditions loyales, ce qui est une demande finalement très modeste, mais parfaitement justifiée.
Bien sûr que les candidats de Sciences-Po sont nombreux partout puisque plus personne ne sait quoi faire de tous ces sur-diplômés, et Sciences-Po n'est pas la seule à en souffrir.
Enfin, soyez assez honnêtes pour ne pas en rajouter et tenter de faire passer des idées qui ne sont pas du tout développées dans les trois lignes supra. On comprend bien l'idée de raccrocher des wagons, mais on est alors hors sujet.
Et puis, lorsque vous citez, n'en profitez pas pour en ajouter dans votre commentaire : la formule "vrais juristes" est la vôtre alors que la citation, exacte, dans les trois lignes supra, ne comporte pas ce qualificatif.
Tout cela n'est pas bien grave et ne changera rien à la réalité concrète. Il faut la connaître et faire avec ; aucune lutte n'est suggérée sinon à améliorer sa motivation afin de réussir, et encore mieux cet examen-concours ou concours-examen, ou concours sans règles bien sérieuses.
On attend des "défenseurs", pas des marchands.)

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(NDLR4 : Merci au commentaire anonyme déposé le jeudi 22 octobre 2009 à 13 heures 17.
Ce commentaire est loquace et est très concret sur le déroulement des épreuves écrites.
Il l'est tout autant sur les juristes de Sciences-Po, ce qui risque de tourner à l'obsession. Or le problème n'est pas qu'un candidat de Sciences-Po ne soit pas un juriste, mais que pour le moins, rien dans sa formation ne le prédestine à devenir avocat. Mais, il suffit de se rendre sur le site du Village de la justice pour comprendre le plus apporté par un diplôme diplômant.
Il est parfaitement compréhensible de chercher à trouver des débouchés pour tous les sur-diplômés, mais peut-être n'est-ce pas bien écrit : ce ne sont pas tous ces diplômes qui font les qualités intrinsèques d'un défenseur ; il existe d'autres raisons, plus intimes, individuelles, impossible à généraliser.
Le tutoiement n'est pas bienvenu. N'abusez pas de votre lutte qui n'est pas celle défendue ici.
Votre remarque terminale est explicite, et c'est bien là la différence entre les discours tenus et les réalités concrètes. Si cette dichotomie n'apparaît pas, n'est pas accessible, c'est certainement parce que les règles sont non-dites et il revient à chacun de les deviner au-delà des discours officiels bienséants.)

vendredi 9 octobre 2009

CRFPA 2010 : un emploi du temps désespérément pas à jour

L'emploi du temps des candidats au CRFPA 2010 est affiché depuis plusieurs jours déjà.
Mais la page internet de l'IEJ en ce 09 octobre 2009 au soir reste sur le planning 2007/2008, juste quelques jours avant le début des cours ce lundi 12 octobre 2009.
Afin de ne pas "polluer" les candidats de plannings, entre les semainiers non officiels diffusés sur ce cybercarnet, et les plannings officiels à venir sur internet, il convient de laisser la main au détenteur officiel du planning puisque l'annonce nous en a été faite lors de la réunion de rentrée du mardi 29 septembre 2009.

mercredi 7 octobre 2009

Prenez des forces pour l'épreuve de demain, jeudi 08 octobre 2009 : la "terrible" note de synthèse.

(NDLR : À lire les commentaires déposés jusqu'à 17 heures 45 ce mercredi 07 octobre 2009, il y a effectivement de la substance au mécontentement de certains, et soyez-en persuadés, mécontentement qui va fortement s'estomper à la lecture de la liste des admissibles pour un grand nombre, qu'ils soient admissibles ou non, notamment parce que se dévoiler revient à "se tirer une balle dans le pied", comme ils le diraient aimablement les mêmes, ou être "tricards" comme le diraient d'autres. Il faut choisir son degré d'honnêteté, en proportion de l'honnêteté de l'autre, autant dire une mission quasiment impossible.
Chacun voit, mais en tout état de cause après la note de synthèse qui doit aujourd'hui mobiliser tous les efforts pour demain.
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Pour répondre au moins convenablement à une question, la liste des admissibles est affichée avec les notes.
Une observation de ces listes lors des inscriptions au CRFPA 2009 permettait de le constater par soi-même (affichage le 14/11/2008, avec une semaine de retard en raison de la prise en compte de fêtes religieuses pour reculer d'une semaine les examens écrits - intéressants pour les révisions du "grand oral").
Il est vrai que l'intérêt tardif de certains pour l'examen qu'ils prétendent réussir est toujours étonnant, tout comme leurs "découvertes" inattendues, alors qu'ils ont toute l'année pour questionner les enseignants et lire l'arrêté qui organise l'examen. Désintérêt peut-être puisque les "prépas" d'été sont censées assurer le succès à ceux qui peuvent se les offrir, et qui finalement pourraient tout aussi bien être magistrat, fonctionnaire de police, enseignants ! Pourquoi choisir de devenir "défenseur" lorsqu'on a si peut d'intérêt à suivre les conditions pour y accéder ? Désinvolture ?
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Les convocations aux "petits oraux" sont affichées dans la foulée (le lendemain ou le lundi qui vient, en général : attention, certains "petits oraux" débutent dès le lendemain ou surlendemain de l'affichage des convocations.

La convocation au "grand oral" (terme totalement impropre) est affichée une semaine après l'affichage de la liste des admissibles, dès que la lettre de l'alphabet est tirée au sort. Le "grand oral" débute lui-même, pour les premiers de la lettre de l'alphabet tirée, une dizaine de jours après l'affichage de la liste des admissibles : c'est très court...
Pour l'affichage, tout se fait sur une semaine.
(Des rappels, tout cela, non ?)
Photographiez ces documents affichés ; vous conserverez ainsi la trace concrète de votre réussite.
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Pour le concours qui ne dit pas son nom et se cache sous le nom d'examen, il est clair qu'il en tire tous les profits : aucune des règles des concours n'est imposée. C'est le règne du libre arbitre de l'organisation, et les mauvais esprits diront l'arbitraire. Mais, n'oublions pas qu'avant même de trouver les meilleurs avocats potentiels, l'examen vise à éliminer les bien trop nombreux candidats.
Pour un concours, les règles internes d'organisation sont millimétrées (duplication des sujets réservation et préparation préalable des salles d'examen), les règles du déroulement de l'examen sont parfaitement ce qui a été décrit dans un commentaire, et avec une "tolérance zéro", contrôle des outils personnels et confiscation, temporaire pour le moins, des outils défectueux, tandis que les règles de corrections sont également imposées toutefois avec quelques petits aménagements, et notamment des systèmes de péréquation afin de (ne pas) favoriser telle origine géographique sur telle autre. C'est certes un autre monde, mais donc l'objectif final est le même : éliminer. On y abaisse ou rehausse les notes.
Donc, le "10" minimum dont on nous parle pour l'examen du CRFPA est la valeur, qui inscrite dans l'arrêté, fait barrage.
Comme dans un concours, l'objectif sera de tirer une ligne rouge sous le dernier nom de l'admissible (puis admis), et le suivant sera (in)justement écarté. Aucun juge n'y verra à redire, et ce d'autant moins dans un examen dont l'organisation locale peut subir des aléas qui ne remettent pas en cause ses qualités.
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Bon, comme quoi il faut argumenter et éventuellement, pour les plus courageux, lutter contre des préjugés : ce n'est pas gagné et même les "meilleurs" avocats perdent la cause de leur client, juste ou pas).
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(NDLR2 : Désolé pour le commentaire déposé ce mercredi 07 octobre 2009 à 19 heures 33.
Ce commentaire a été détruit car il ne respecte pas les règles du commentaire sur ce cybercarnet, notamment celle essentielle de l'anonymat de tous les enseignants et personnels administratifs, qu'il convient dès lors de désigner par la matière enseignée ou par la fonction.
Cependant, l'information donnée doit être connue :
l'affichage de la liste des admissibles /ajournés (et de leurs notes), qui permet de dénombrer avec la plus grande exactitude de nombre de candidats ayant participé à au moins une épreuve d'admissibilité, aura lieu
le VENDREDI 06 NOVEMBRE 2009
).
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(NDLR3 : Merci au commentaire anonyme déposé le jeudi 22 octobre 2009 à 13 heures 08.
On ne sait pas si votre point "2" concerne le CRFPA 2008 ou le CRFPA 2009. S'agissant du CRFPA 2009, l'information affichée sur la date d'affichage des résultats d'admissibilité est bien postérieure à l'épreuve de note de synthèse.
Photographiez les informations affichées au fur et à mesure de leur affichage afin de vous permettre de "mémoriser" la période d'affichage des informations.
Votre point "3" ne concerne pas l'examen du CRFPA à Paris 12. L'ambiance n'est déjà pas si bonne qu'elle se dégrade encore par la dissimulation de son "rang" d'admissible, certes très secondaire et relatif, mais qui permet de motiver plus encore les candidats un peu faibles à qui ce coup de pouce profite dans une faible mesure).

Oh là là, attention aux commentaires chauds-bouillants : avoir vu quelque chose ne suffit pas. Il faut l'écrire, en témoigner.

Des paroles anonymes n'ont aucune valeur sinon jeter le discrédit de façon totalement infondée, et inacceptable pour n'importe quel juriste.
Vous avez cru voir quelque chose : écrivez-le et voyons si cela a du sens, si cela présente une once de témoignage probant pour un juge.
L'accès au CRFPA, c'est aussi cela : penser comment le juge peut apprécier des propos que rien n'attestent concrètement.
Autant le dire tout de suite : RIEN, sinon une procédure abusive et dilatoire.
Si vous avez quelque chose à redire, écrivez-le, et faites le parvenir aux bons destinataires.
Des anomalies à répétitions, on en connaît ; des affirmations gratuites aussi.
Si vous n'êtes pas concret, et ce cybercarnet n'est pas le lieu d'un quelconque procès, comment voudrez-vous que le juge le soit ?
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(NDLR : Merci aux commentaires anonymes déposés le vendredi 09 octobre 2009 à 01 heures 49 et à 01 heures 51.
S'agissant des noms, il est patent que vous n'avez toujours pas compris l'"immortalité" d'internet. Personne peut avoir envie de voir citer son nom sans son accord pour l'éternité. En préparant l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, ou en relisant posément certaines questions posées au cours de cet oral, tant en 2007 qu'en 2008, peut-être accéderez-vous à l'intérêt de s'assurer de l'anonymat des personnes sur internet.
S'agissant des pratiques choquantes et condamnables, là aussi, en préparant l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs et en vous plongeant dans la loi du 29 juillet 1881, vous allez certainement comprendre que la liberté est quelque chose de virtuel, y compris votre liberté d'écrire sans en abuser : toute liberté comporte sa face noire, et seuls les témoins directs des scènes décrites, s'ils estiment en souffrir un préjudice, s'ils ont un intérêt à agir, peuvent s'en plaindre. L'exposer sur ce cybercarnet ne peut malheureusement produire plus d'effet concret que savoir que cela peut exister, de savoir qu'il faut lutter contre car cela va à l'encontre même de la profession visée, et donc bien médiocre sera le "défenseur" qui aura eu son examen dans de telles circonstances. Une injustice forte et de faibles moyens pour la contrer : voilà ce qu'il va apparaître aux futurs avocats dans l'exercice de leur mission honorable de défense, bien loin de ces arrêts qui nous ont réjoui l'esprit alors qu'ils dissimulaient de bien grandes misères... Attendez, si vous êtes patients, d'être confrontés à la réalité concrète d'un dossier : vous comprendrez bien alors comment le bon juriste que vous étiez devra manger son pain noir devant ses confères confraternels et devant les juges et magistrats. Peut-être bien des désillusions à assumer !
Ne le prenez pas mal, mais retournez dans vos cours de procédures et autres cours de droits substantiel pour comprendre que les moyens d'agir sont très faibles, mais pas inexistants, et que tout le monde ne peut pas agir pour tout le monde, principe appris dès la L1.
Vous aurez mal compris ce cybercarnet si vous pensez un instant qu'il vise à promouvoir tel ou tel.
Si la parole vous est donnée, elle est donnée à des juristes qui ont le sens du droit, et non pas à des commerçants. Il n'y a rien à vendre ici, pas même des clients potentiels.)

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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé le lundi 19 octobre 2009 à 10 heures 53.
Votre désaccord est parfaitement recevable, puisque dans notre esprit, nous ne pouvons jamais avoir de consensus tranché.
Quant à l'anonymat de vos propos, et d'éventuels auteurs de faits, qui pourraient être condamnables (pour les faits) et condamnés (pour les auteurs), ce cybercarnet n'est pas le lieu d'un procès. Votre témoignage n'a de justification que devant une juridiction qu'il faut saisir si vous êtes certain d'être suivi, et vous constaterez alors le chemin de croix qu'il faut mener pour obtenir une décision concrète qui pourrait sanctionner l'auteur, ou vous sanctionner vous, pour avoir été parfaitement honnête, mais totalement imprudent à ne pas connaître la pratique des juridictions. C'est ce point qu'il vous faudra apprendre à maîtriser, mais vous verrez, cela vient vite.
Si nous sommes tous impatients de lire cette loi organique sur la saisine directe du CSM, et si nous devons tous patienter, c'est parce que le CSM risque d'être rapidement engorgé. La Constitution, notre loi fondamentale est pourtant modifiée en ce sens, depuis plus d'un an, et les projets ne restent qu'à ce stade tellement la remise en cause de certaines pratiques risque de nous faire dire que le pays des droits de l'homme n'est certainement pas la France (ce qui est vrai par ailleurs)).

CRFPA 2009 : des forces pour jeudi 08 octobre 2009 et cette éprouvante épreuve de note de synthèse.

lundi 5 octobre 2009

Lundi 05 octobre 2009 à 10 heures : début de la compétion pour le CRFPA 2009.

(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le lundi 05 octobre 2009 à 13 heures 52. Comme un juriste averti, vous avez bien compris que si l'EFB n'accueille qu'un maximum de 1.400 élèves, cela signifie qu'un numerus closus est imposé pour l'ensemble des IEJ parisiens. Le débat "examen" / "concours" présente peu d'intérêt concrètement et si les enseignants, qui en cela, respectent l'arrêté, parlent d'examen, il est vain de vouloir les contredire, la réalité concrète étant bien celle d'un concours que l'on a dénommé "examen", appliquant au second des règles bien moins protectrices que pour le premier. La "bonne" nouvelle dans ce débat, c'est que l'EFB a créé un stock d'avocats considérable qui devrait être absorbé, en apparence et peut-être pas si rapidement qu'on le souhaiterait, par le papy boom d'avocats qui est enfin annoncé. Le stock est si important qu'il est peu probable que tout le monde y trouve son compte. 1.400 élèves annuels serait donc encore un nombre bien trop élevé alors que des techniques modernes permettent des gains de productivité dans l'exercice de la profession. Ces gains de productivité, souhaitables ou non, existent concrètement et sont loin d'être toujours absorbés pour le moment. Rien n'indique que le papy boom imminent libère réellement des places vacantes. La plupart de ces places sont déjà prises, ou inutiles à prendre).
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé le mardi 06 octobre 2009 à 08 heures 50. Il est difficile d'apprécier sur cet unique commentaire la substance du chaos dont vous nous faites part. Mais si cela se confirme, et restait à l'identique pour les autres épreuves, les candidats auraient certainement à redire. Chaque année offre des "surprises".

Si ce que vous décrivez sommairement est exact, il est certain que cela a inévitablement généré un stress important pour tous les candidats, d'où il sera tiré finalement comme conclusion que tout le monde a combattu à armes égales puisque tout le monde était stressé, en conséquence de quoi il n'y aura rien à en redire. Ce n'est certainement pas si simple et d'autres commentaires seraient les bienvenus avant d'écrire un quelconque scénario).

dimanche 4 octobre 2009

vendredi 2 octobre 2009

Petit week-end avant les épreuves écrites du CRFPA 2009 : des encouragements.

Courage, courage, pour un "examen qui n'est pas difficile".
À l'inverse, cela ne signifie pas que l'examen soit facile : nous le saurions.
C'est donc armé d'une foule de connaissances (qui ne seraient pas requises) que chacun vit les dernières heures heures avant le début du premier écrit ce lundi 5 octobre 2009 à partir de 10 heures.
Certainement qu'il faut donc un peu plus que du courage pour les journées stressantes qui viennent, et alors que tout le monde participe à armes égales !
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Il n'y aura aucune annonce fracassante, mais uniquement un examen à passer.
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Nous ne saurons la participation réelle qu'au moment de l'affichage de la liste des admissibles, seul document qui fait foi. Sera-t-il signé pour ce nouveau millésime ?