C'est le titre d'accroche de cette émission de télévision proposée ce mardi 13 octobre 2009 sur France 2 à 20 heures 35.
Il s'agit d'un magazine d'actualités.
Peut-être le commentateur anonyme de ce mardi 13 octobre 2009 à 16 heures 11 sous le billet intitulé "Oh là la..." comprendra-t-il, avant même d'avoir regardé cette émission, les dangers de sa réflexion ingénue et provocatrice.
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Quel "défenseur" fera-t-il ?
On n'ose y penser.
On a le droit de ne pas être d'accord et on peut partager son opinion.
Ce magazine, sondage à l'appui, a tout de même fait encore la lumière sur les ravages d'une justice dont les acteurs sont également les avocats.
Prosaïquement, dans cette fabuleuse affaire Clearstream, dont le procès a permis de mettre en lumière certain aspects, et probablement d'en laisser d'autres dans l'ombre, avec même des soupçons sur la sincérité de certains témoignages, un avocat a finalement ravalé sa salive ce mardi 13 octobre 2009 devant les caméras de télévision alors qu'il était très virulent quelques jours plus tôt encore : un avocat, même pas très bon, peut-il se contenter d'attiser les haines et les rancœurs naturelles, ou doit-il bien au contraire calmer les choses et raison garder ?
Une "défense" ne doit-elle pas pour le moins s'appuyer sur de la justesse et de la modération ?
Beaucoup de justiciables sont blessés par la justice ; les juges n'en sont pas les seuls responsables même s'ils devraient grandement l'assumer ; certains justiciables n'y survivent pas.
Prôner la tricherie et jeter la lie sur un bon nombre de candidats qui certes n'ont certainement pas assez travaillé à leur examen sont deux choses très distinctes qu'on ne peut pas confondre.
La tricherie peut entacher un examen complet et la suspicion de tous. La faiblesse de certains ne concerne qu'eux-mêmes et n'entache pas l'examen lui-même.
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(NDLR : Merci aux commentaires anonymes déposés sous cet article jusqu'au jeudi 15 octobre 2009 à 09 heures 04.
Pour le moins, ils manifestent un manque d'écoute des candidats qui finalement ne réclament que l'équité.
Comme il est dit dans le commentaire anonyme déposé le jeudi 15 octobre 2009 à 08 heures 50, il y a un problème structurel. Certaines insuffisances de la préparation permet encore l'éviction des plus faibles.
MAIS, comme personne n'ose le redire (certains l'avaient dit dans des commentaires, et ce cybercarnet n'en fait pas mystère par ailleurs), l'examen vise à sélectionner les "meilleurs" et à éliminer les trop nombreux candidats en surplus.
Il s'agit d'un examen qui n'est pas sujet aux règles des concours, mais en a néanmoins la totale finalité : appliquer un numerus closus dont plus personne ne cache plus l'existence avec le temps.
Dans ces conditions, l'appellation "examen" n'a aucun sens, mais c'est celle de l'arrêté qui le régit et il faut s'y tenir car nous sommes des juristes. Souvenez-vous tout de même sans hypocrisie des examens passés récemment, avec succès et c'est tant mieux, qui viennent grossir les rangs des surdiplômés dont personne ne sait quel avenir leur donner, et pour beaucoup, certainement pas à la mesure du dernier diplôme.
Il n'est pas vraiment utile de stigmatiser une matière alors que bien d'autres n'ont pas plus fière allure, et par délicatesse, aucune matière ne sera citée.
Mais vous avez bien compris que l'examen ne vise pas à recruter les meilleurs futurs "défenseurs", les plus intègres, ceux qui auront à cœur de faire passer la Loi avant les copinages, mais finalement, à contrepieds, à éliminer les plus faibles, les plus faibles étant ceux qui n'auront pas su se préparer correctement, mais également ceux qui auront su comment utiliser au mieux les failles.
Tout le monde semble avoir oublié que Paris 12 devient le centre de débordement officiel de Sciences-Po Paris dont on ne sait plus quoi faire non plus des candidats qui en sortent, et qui nécessairement, ont quelques longueurs d'avance sur les juristes éduqués en faculté de droit.
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On ne se prépare pas de bons "défenseurs" pour un certain nombre, mais des commerçants.
Heureusement, il y aura nécessairement de bons "défenseurs", et dans le landerneau des juridictions, les magistrats savent rapidement les distinguer.)
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé ce jeudi 15 octobre 2009 à 10 heures 10.
Votre aparté est parfaitement déplacée, mais comme toujours, il convient de vous laisser vous exprimer même si votre erreur est complète, l'important étant de ne pas tomber dans la grossièreté, les attaques nominatives et personnelles, tout ce qui autoriserait du contentieux contre ce cybercarnet qui n'a pas les moyens de se l'offrir.
Peut-être ne lisez-vous pas depuis longtemps les articles et ainsi n'avez-vous pas une vision globale de ce cybercarnet. Ce n'est peut-être pas le moment de vous y plonger alors qu'un examen est en cours.
Peut-être convient-il de lire avec plus d'attention afin que ce qui est écrit ne soit pas compris à l'inverse. Mais encore une fois, ce n'est peut-être pas le moment.
Pour vous répondre complètement, il faudrait un temps considérable car chacun de vos mots pèsent.
Quant à prendre la plume pour écrire après l'examen, vous allez découvrir que le carcan de l'EFB est bien autre chose que les "chamailleries" sérieuses de l'IEJ, et bien naturellement, vous poserez votre plume. Vous n'y songerez de nouveau que bien plus tard, dans une décennie ou deux, lorsque vous serez installé et n'aurez plus à craindre les représailles. Le temps aura passé, vous n'y songerez plus.
Il n'y a certainement aucune place pour s'en amuser, la "défense" n'ayant qu'à en pâtir.
N'avez vous pas lu dans un article bien ancien sur ce cybercarnet l'histoire de cet avocat qui a cru bon de ne pas venir à l'heure à l'audience, qui s'en est arrangé avec le Président de la chambre sur le dos du justiciable, avocat qui n'a jamais été inquiété par son Bâtonnier pour de tels faits, qu'une requête en rectification d'erreur matérielle de jugement a permis de dénoncer auprès de la juridiction qui a répondu : et alors, même si c'est vrai, cela ne change rien à ce qui est écrit dans le jugement qui de toutes les façons est assorti de l'exécution provisoire ? Maintenant, dehors !
Si vous pensez que ce cybercarnet tolère cela, vous êtes dans l'errance complète.
Ne trouvez pas des arguments (des arguties) à contrepieds pour tout : on n'en voit pas la fin...)
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(NDLR 3 Merci au commentaire anonyme déposé le mardi 20 octobre 2009 à 12 heures 21.
Merci pour cette lecture totalement contraire à ce qui est écrit supra en NDLR et qui n'était qu'un simple rappel de ce dont certains candidats venus de Sciences-Po sont eux-mêmes venus se vanter auprès de certains enseignants, alors que des oreilles sont toujours là pour entendre de tels discours.
Merci de lire autre chose que ce qui est écrit dans les trois lignes supra. Vous démontrez la totale hypocrisie de vos propos. En tirera-t-on pour autant un mauvais défenseur ?
Dites-nous plutôt comment faire cesser cette rumeur infondée selon laquelle pour le CRFPA 2008, 20 candidats des 25 venus de Sciences-Po ont décroché leur CRFPA à Paris 12, avec au surplus une floppée de mentions totalement inconnue jusque là ? Il faut faire cesser une telle rumeur, qui en réalité, n'inquiète pas les juristes de Paris 12 qui font tout autant du nomadisme à leur tour pour trouver l'IEJ où leurs chances sont les "meilleures" de réussir à l'examen dans des conditions loyales, ce qui est une demande finalement très modeste, mais parfaitement justifiée.
Bien sûr que les candidats de Sciences-Po sont nombreux partout puisque plus personne ne sait quoi faire de tous ces sur-diplômés, et Sciences-Po n'est pas la seule à en souffrir.
Enfin, soyez assez honnêtes pour ne pas en rajouter et tenter de faire passer des idées qui ne sont pas du tout développées dans les trois lignes supra. On comprend bien l'idée de raccrocher des wagons, mais on est alors hors sujet.
Et puis, lorsque vous citez, n'en profitez pas pour en ajouter dans votre commentaire : la formule "vrais juristes" est la vôtre alors que la citation, exacte, dans les trois lignes supra, ne comporte pas ce qualificatif.
Tout cela n'est pas bien grave et ne changera rien à la réalité concrète. Il faut la connaître et faire avec ; aucune lutte n'est suggérée sinon à améliorer sa motivation afin de réussir, et encore mieux cet examen-concours ou concours-examen, ou concours sans règles bien sérieuses.
On attend des "défenseurs", pas des marchands.)
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(NDLR4 : Merci au commentaire anonyme déposé le jeudi 22 octobre 2009 à 13 heures 17.
Ce commentaire est loquace et est très concret sur le déroulement des épreuves écrites.
Il l'est tout autant sur les juristes de Sciences-Po, ce qui risque de tourner à l'obsession. Or le problème n'est pas qu'un candidat de Sciences-Po ne soit pas un juriste, mais que pour le moins, rien dans sa formation ne le prédestine à devenir avocat. Mais, il suffit de se rendre sur le site du Village de la justice pour comprendre le plus apporté par un diplôme diplômant.
Il est parfaitement compréhensible de chercher à trouver des débouchés pour tous les sur-diplômés, mais peut-être n'est-ce pas bien écrit : ce ne sont pas tous ces diplômes qui font les qualités intrinsèques d'un défenseur ; il existe d'autres raisons, plus intimes, individuelles, impossible à généraliser.
Le tutoiement n'est pas bienvenu. N'abusez pas de votre lutte qui n'est pas celle défendue ici.
Votre remarque terminale est explicite, et c'est bien là la différence entre les discours tenus et les réalités concrètes. Si cette dichotomie n'apparaît pas, n'est pas accessible, c'est certainement parce que les règles sont non-dites et il revient à chacun de les deviner au-delà des discours officiels bienséants.)