samedi 24 octobre 2009

CRFPA 2009 : tribune libre - vos commentaires... Ecrivez en respectant le peu de règles imposées : modération et délicatesse

Première tribune :
"Lecteur de ce cybercarnet depuis quelques temps déjà, inscris à l'IEJ de Paris 12, je vous trouve assez généreux avec l'IEJ et son administration, qui font tout de même preuve d'un manque d'organisation et de rigueur éhontés, ainsi qu'on pu le montrer les commentaires d'étudiants sur ce blog (salle non réservée, examen mal organisé, tricheries nombreuses, etc). Vos commentaires sont très souvent très modérés. N'êtes-vous pas choqué par ce système qui n'est pas digne du service public de l'éducation ? "

Envoyé par Anonyme à PXII -- AVOCATS -- IEJ de PARIS 12 -- Préparation au CRFPA et à l'ENM -- BLAWG le 25 octobre 2009 17:48
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(NDLR : Comment répondre sans offusquer, sans choquer les plus humbles, en épargnant ceux qui y croient (et avec raison : décrocher l'examen et c'est tout) ? Et pour le reste, on mangera son chapeau, qu'on en ait bénéficié ou qu'on en ait pâti.
Cet "examen" n'en est pas un, il s'agit ni plus ni moins que d'un concours sans guère de règles, au moins de la part de certains. Il faut douter à généraliser quoi que ce soit : cette attitude est hâtive et manque de recul. La plupart des enseignants et notateurs sont des gens d'expériences et parfaitement sérieux - cette unanimité, certainement, est néanmoins également soumise à des règles, que pour la plupart, nous ignorons. Cependant, il n'est pas d'examinateur qui ne laissa pas traîner quelque feuillet sur lequel on lui prescrit quelques règles de notations avec un barème, une feuille de route plus ou moins suivie d'effets.
Mais il faut tout de même convenir de l'existence de dysfonctionnement étonnants.
L'IEJ ne fait partie que modestement du "service public de l'éducation", entre un tarif horaire de cours annoncé comme le moins cher de Paris parmi la concurrence, et une organisation très personnalisée dans laquelle trouvent leur compte les candidats qui réussissent.

Sur le défaut d'organisation matériel, cela dépasse le cadre de l'IEJ implanté dans les locaux de la faculté de droit, tout comme il pourrait être ailleurs. Le nombre de sujets nécessaire a été donné aux candidats suite à la confirmation de leur inscription à l'examen par la réception de la convocation à la mi-juillet 2009 puis la réception d'une première correspondance en provenance de l'EFB quelques semaines plus tard (fin août-début septembre - on voit déjà l'EFB pointer son nez alors même que l'examen n'a pas commencé). Les réservations d'amphithéâtres ont certainement été tardives, alors même que pour certains examens blancs de cette session, elles étaient inexistantes - cela a été dit et vu.
Sur les problèmes liés à l'examen lui-même, patientez dans les plus grands doutes sur d'éventuels idées ou rumeurs qui empoisonnent certains esprits et que rien de concret ne vient corroborer - ce cybercarnet n'est pas le lieu d'un procès, et en juriste aguerri, vous allez bientôt découvrir et comprendre comment se forme un procès : ne déchantez pas, mais apprenez. Vous verrez que l'étape de l'audience publique n'est rien, que tout se fait en chambre du conseil avant, en délibéré après (y compris devant le public à voix basses et convenues par avance). Le défenseur doit trouver sa place quelque part dans une justice im-partiale. Comme pour l'examen, vous allez découvrir des circonstances incroyables qui vont vous faire douter de la sincérité même du cursus que vous avez suivi pour arriver jusque là ; mais dans le lot, un bon nombre seront tout de même attachés à la Justice tandis qu'un large nombre sera débordé par les frais mensuels à payer, clients ou pas (frais de barreau, RCP, assurance vieillesse, local, bureautique, documentation, télématique...). Il va falloir faire du "chiffre", ce qui n'est pas très compatible avec aucune idée de Justice.
D'où une certaine commisération et modération lorsque s'épanouit devant vous la réalité concrète d'un IEJ. Écoutez avec attention les enseignants : la plupart l'ont dit, sans être entendus.
Alors, l'examen qui vise à éliminer est une méthode parmi d'autres, et comme vous l'indiquez justement, l'organisation est choquante lorsqu'on la regarde sans recul.
Mais après avoir dressé un constat, emprunt de doutes, d'incertitudes, avez-vous une solution ?
Il y en a bien une qui consiste à aller frapper à la porte du ministre concerné et lui demander de se mettre au travail sur le texte instaurant le "concours d'accès à la défense des droits et libertés de l'homme". Comme l'a dit il y a quelques jours tout juste un avocat méridional très médiatique (Gilbert Collard), il faut regarder jusqu'à quand l'opinion publique va pouvoir supporter cela...
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C'est toute la démarche intellectuelle de l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, dernière épreuve orale à Paris 12, première épreuve orale dans d'autres IEJ, qu'il faut déployer pour convaincre que l'on n'est pas pétri de certitudes.)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Lecteur de ce cybercarnet depuis quelques temps déjà, inscris à l'IEJ de Paris 12, je vous trouve assez généreux avec l'IEJ et son administration, qui font tout de même preuve d'un manque d'organisation et de rigueur éhontés, ainsi qu'on pu le montrer les commentaires d'étudiants sur ce blog (salle non réservée, examen mal organisé, tricheries nombreuses, etc). Vos commentaires sont très souvent très modérés. N'êtes-vous pas choqué par ce système qui n'est pas digne du service public de l'éducation ?