dimanche 31 janvier 2010

1er axamen blanc du CRFPA 2010 : la note de synthèse dès lundi 1er février 2010.

Nouveauté du millésime :
l'examen blanc commence par la note de synthèse, exercice difficile qu'il ne faudrait pas considérer comme la méthode de travail courante des avocats, mais uniquement celle de certains avocats : ceux qui n'étudient pas vraiment leur dossier.
Mais là n'est pas le propos.
Le propos est de débuter le premier examen blanc 2010 par cet exercice difficile ce lundi 1er février 2010 à partir de 10 heures, théoriquement en amphithéâtre B4.

jeudi 28 janvier 2010

UN MILLION (- 100.000) GAV en 2009 : inimaginable

Un État de droit ou un État policier.
Sans difficulté, on peut opter pour la seconde hypothèse.
Ce n'est pas un scandale...
c'est un outrage au droit, aux droits, à l'Homme.
Petite polémique qui ne changera pas grand chose concrètement.
Souvenons-nous de cette question prégnante à l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, et à laquelle ont dû répondre environ un candidat sur deux, avec encore une HAUTE IDÉE des droits de l'Homme en France, mais certainement d'autres idées à rechercher pour mieux y réfléchir.

CRFPA 2010 : 1er examen blanc à partir de la semaine n° 05 de 2010.

Contrairement aux années précédentes, mais uniquement de façon théorique, les cours de mise à jour ne seront pas terminés cette année pour les candidats au CRFPA 2010 alors que va débuter la première semaine d'examens blancs.
Jusqu'à présent, les examens blancs ne commençaient pas avant la fin des cours de mise à jour des matières principales (ou qui paient). Il y avait une 5ème note de synthèse qui était anticipée par rapport aux semaines d'examens blancs.
Pour ce millésime du CRFPA 2010, les quatre semaines d'examens blancs débutent nettement plus tôt : elle débuteront donc à partir du 1er février 2010 et par l'épreuve qui ne mobilise que de la technique, la note de synthèse.
Pour rappel, elles débutaient le 09 mars pour l'année 2009, le 17 mars pour l'année 2008... sachant qu'il y avait une 5ème note de synthèse qui précédait la première semaine d'examens blancs complets. Cette cinquième note était annoncée lors de la réunion de rentrée du 29 septembre 2009 pour le début du mois de févier 2010. mais comme c'est tout l'examen blanc qui commence début février 2010, cette 5ème note sera probablement programmée ultérieurement.
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Ce sont donc avec deux changements majeurs qu'annoncent les examens blancs 2010 :
- ils débutent plus tôt avant la fin théorique des cours ("fin théorique" puisqu'en réalité de nombreux cours sont parsemés par la suite) jusqu'à la fin du mois de juin 2010,
-ils débutent par la note de synthèse dès lundi 1er février 2010 alors qu'auparavant, la note de synthèse terminait la semaine le jeudi.
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Beaucoup de changements...
Les examens blancs vont donc s'étirer sur sept longs mois tandis que l'examen final aura lieu le huitième.
S'agissant des corrections, de nombreux candidats ont eu l'occasion de manifester leur insatisfaction entre les corrections annoncées, et celles qui n'ont jamais été annoncées, celles qui ont été annoncées et non tenues...
Il est vrai que depuis quelques temps déjà, les corrections en salle/amphithéâtre avaient tendance à être expédiées...
D'où, un certain nombre de candidats ayant recours à des officines, pas tous, certains réussissant brillamment à l'issue d'une préparation forcenée (voir les listes d'admission au CRFPA 2009).

dimanche 24 janvier 2010

Cour de cassation : les conférences reprennent dès lundi 25 janvier 2010

Après de nombreuses semaines d'interruption, les cycles de conférences reprennent à la Cour de cassation. Il faut se préinscrire sur le site de la Cour de cassation pour la conférence/le colloque voulu. Les sujets et les horaires sont indiqués. C'est toujours gratuit.
L'entrée se fait par le Quai de l'Horloge, à moins que l'accès par la rue de Harlay (place Dauphine) soit de nouveau possible.
Ce lundi 25 janvier 2010 de 18 heures 30 à 20 heures 30 : "le moyen sérieux"...
qui ne l'est peut-être pas tant.
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Les gendarmes de faction vérifient les noms sur la liste imprimée des inscrits ; la plupart du temps, en cas d'omission sur la liste, l'accès est tout de même possible.
Des conférences/colloques juridiques, il y en a partout : TGIs, IEP, CE, CC, etc.
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Passionnante conférence à la Cour de cassation, comme pas toujours. Entrée par la rue de Harlay.
Pour en savoir plus sur la conférence, se reporter au Dalloz hebdomadaire de la mi-janvier 2010.

vendredi 22 janvier 2010

Message sans lien avec un sujet, quel que soit l'intérêt du message : non, désolé !

Il n'est pas utile de déposer des commentaires sans aucun lien avec les billets/articles. Dès qu'ils sont connus, ils sont supprimés, comme ceux déposés le vendredi 22 janvier 2010 à 19 heures 54 et 19 heures 57 sous le billet concernant des faits divers d'une particulière atrocité, renvoyant à des vidéogrammes du site du Parisien, sur lequel chacun peut se rendre, mais qui sont sans rapport avec la méthodologie de la note de synthèse.
Les seuls commentaires admis sous n'importe quel billet/article concerne uniquement des modifications de planning.

Méthodologie de la note de synthèse : le lapin qui court...

Non, ce n'est pas un lapin, mais l'annonce de l'annulation de cette séance prévue initialement ce jeudi 21 janvier 2010 en amphithéâtre B2, au moment où elle devait débuter, est pour le moins tardive, mais a permis néanmoins à certains candidats de venir faire un petit tour à la faculté de droit.
En procédure civile, on serait certainement dans l'hypothèse du report de clôture de la mise en état le jour où celle-ci devait être prononcée, d'où une mise en état qui reste ouverte, et au cours de laquelle on peut donc demander et déposer des actes. Cette mise en état devrait donc être clôturée le vendredi 29 janvier 2010.
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La rattrapage est prévu pour le vendredi 29 janvier 2010 à partir de 13 heures dans l'amphithéâtre A2 cette fois-ci, amphithéâtre bien vaste pour un auditoire attendu digne de ce nom.

DIP : cours ouvert le vendredi 22 janvier 2010.

Par un affichage de la veille tout juste, nous sommes informés que le cours de Droit international privé est ouvert à partir du vendredi 22 janvier 2010 de 14 heures à 17 heures en salle A 101.
Le second (et par conséquent dernier) cours, également d'une durée de 3 heures, aura lieu vendredi 29 janvier 2010 aux mêmes heures et dans la même salle.

Examen blanc de février 2010 : préinscription non comminatoire.

Une liste permet de se préinscrire comme participant à l'examen blanc, le seul effet étant la duplication des sujets nécessaires.
La salle/amphithéâtre réservé(e) ne changera pas.
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À noter que des candidats venus d'autres IEJ, ou des non-candidats, ou des prêtes-noms offrant leur nom à d'autres, assurent un surplus de copies. Potentiellement, quiconque peut réaliser les sujets, obtenant, pour les non inscrits, une correction "gratis" de leurs copies.
L'IEJ compose avec, ne feignant pas de l'ignorer, mais disposant de peu de moyens pour l'éviter.
Cela permet à tout le monde (et en général pas grand monde) de se faire la main : les auteurs/correcteurs des sujets ne sont pas débordés par cette pratique, sauf éventuellement en septembre.

jeudi 21 janvier 2010

Merci au commentaire anonyme et humoristique déposé le jeudi 21 janvier 2010.

Commentaire qu'il convient d'aller lire sous l'article intitulé "Des hourras et bravos en ce jeudi 14 janvier 2010 : remise des attestations de réussite au CRFPA 2009". Bienheureux avocat en devenir, et peut-être "défenseur" contre son gré.
Votre anonymat vous préserve de la moindre critique personnelle et vous pouvez vous en réjouir, tout comme il est réjouissant de lire votre commentaire.
Afin de vous répondre sur quelques points de façon sommaire, voire lacunaire :
- il n'y a pas de bourdonnement particulier, la visibilité de compteurs, d'ailleurs pas très fiables semble-t-il, permettant de s'en assurer ;
- sauf lecture très approximative, aucune critique n'a été faite de personne, et si des remarques générales vous atteignent, c'est une situation qui vous est personnelle ;
- votre agacement est justifié concernant certains candidats, mise à part qu'il semble démesuré ;
- un cybercarnet n'a aucune "légitimité", pas plus qu'aucun écrit qui ne soit reconnu comme en ayant ; il n'y a d'ailleurs aucune recherche telle : chacun trouve et prend ce que bon lui semble, dans la plus grande simplicité.
Vous nous rappelez un parlementaire nous expliquant le "droit de réserve" qui s'imposait à un écrivain, il y a quelques mois !!! Vous en souvenez-vous ? Ce serait bien car la question a été posée à l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs pour le CRFPA 2009.
- le "bon gout" n'est pas du gout de tous ; votre critique sévère de la secrétaire de l'IEJ est incompréhensible et manifeste votre totale ignorance de l'administration d'un site, ce qui n'est d'ailleurs pas demandé à un défenseur, encore doit-il connaître le monde qui l'entoure s'il prétend le défendre ; mais vous avez bien raison de nous le rappeler à l'heure où de vives critiques ont été formulées s'agissant de multiples violations de droits d'auteur par le site de l'Hadopi. Vous ne voyez pas le rapport ? Cherchez !
Mais il y a peut-être d'autres obstacles plus importants qui ne concernent aucunement la volonté d'une personne, mais concernent tout un groupe de décideurs dont nous ne faisons pas partie.
Comment le dire plus clairement ? Le site d'une université n'est pas un cybercarnet et ne s'administre pas aussi simplement.
Allons lire ce commentaire pour nous distraire, mais n'y passons pas trop de temps alors que la séance de méthodologie de note de synthèse vient de s'achever et qu'il faut s'y mettre, les examens blancs du CRFPA 2010 n'étant plus très loin.


DFA : cours annoncés pour les 28/01, 29/01 et 30/01/2010.

Toujours un planning très exotique pour le cours de droit fiscal des affaires (DFA).
Après 6 heures concentrées sur 3 jours début décembre 2009, voilà 8 heures de plus, également concentrés sur 3 séances consécutives sur 3 jours : autant dire que cela va être encore très dense.
Les cours sont prévus pour les :
- jeudi 28 janvier 2010 de 18 heures à 20 heures,
- vendredi 29 janvier 2010 de 18 heures à 20 heures,
- samedi 30 janvier 2010 de 09 heures à 13 heures,
soit 8 heures de cours en trois jours.
Dense, très dense.

mercredi 20 janvier 2010

Rappel de cours de méthodologie de note de synthèse ce jeudi 21 janvier 2010 à partir de 13 heures 30, amphithéâtre A2.

De l'humour, certes, mais des réalités sont là.

Nouvelle litanie : la "crise" serait une fausse crise permettant d'alimenter artificiellement la création de crédit. On peut le penser, mais les dégâts sociaux semblent tout de même réels.
L'aspect "apprécié" d'une minorité, c'est le recrudescence des braquages qui alimentent tout un circuit économique et juridique entre les assureurs et les assurés. On ne nous parle plus de dégâts humains... ce qui ne signifie pas qu'il n'y en ait pas.

mardi 19 janvier 2010

On semble découvrir aujourd'hui le nombre de chômeurs en fin de droits... Mais enfin, ...

N'importe quel juriste connaissant un peu le droit social ne découvre rien dans cette annonce du jour concernant le million de chômeurs en fin de droits en devenir d'aucun avenir.
C'est maintenant que cette "crise" va montrer son visage.
On ne craint pas le pire puisque c'était connu par avance : "fins de droits", cela parle tout de même.
Parlons-en.

lundi 18 janvier 2010

DCE du 21/01/2010 : retardé d'une heure.

Le planning prévisionnel envisageait le cours de droit communautaire et européen (DCE) de 14 heures à 17 heures en salle A101.
Il débutera finalement à 15 heures, rien qui ne bouleverse fondamentalement le planning des candidats.

samedi 16 janvier 2010

Droit des sûretés et DIP : des cours devraient s'ouvrir.

L'IEJ réclame en général l'assiduité d'une dizaine de candidats pour ouvrir un cours d'une matière optionnelle peu demandée.
Le droit des sûretés et le droit international privé en font partie.
Aujourd'hui, chacune des matières compte bien une dizaine de pré-inscrits.
L'IEJ devraient en tirer les conséquences : ouvrir les cours.
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Affichage de dernière minute (21/01) : cours ouvert à partir du vendredi 22 janvier 2010 de 14 heures à 17 heures en salle A101.

vendredi 15 janvier 2010

Cela ne semble pas aller très fort au Barreau de Paris et les robes bruissent...

Allez lire là :
http://cosal.net/?page=archives/actu&id=3931
on est interloqué, choqué, abasourdi, indifférent, mais on doit néanmoins tenter de comprendre pourquoi les gens n'aiment pas les avocats de façon générale, cette défiance dans notre justice, cette perversion dans laquelle elle se confond...
Il est temps d'apprendre à retenir le nom de certaines personnes, en plus de connaître au mieux le droit des obligations.

DPGS : cours du 15/01/2010 annulé - rattrapage prévisionnel pour le 12 février 2010 de 14h30 à 16h30.

Par affichage du jour, on apprend que le cours de droit pénal général et spécial du jour est annulé, et reporté à la date précise du vendredi 12 février 2010 de 14 heures 30 à 16 heures 30 (Durée : 2 heures).

Bibliothèque Médicis sur Public Sénat ce vendredi 15 janvier 2010.

Une émission à voir et revoir pour comprendre ou appréhender certains conflits d'intérêts ou des divergences inconciliables : Me Thierry Herzog, Me André Vallini, M. Philippe Léger, Mme Marie-Odile Bertella-Jeffroy, Me Jean Veil...
Du lourd dans ce débat rondement mené par Monsieur Jean-Pierre Elkabbach.

jeudi 14 janvier 2010

Des hourras et bravos en ce jeudi 14 janvier 2010 : remise des attestations de réussite au CRFPA 2009.

Nous en saurons plus sur cette question.
Un peu de patience, car les admis, il faut en convenir, sont peu loquaces, comme si une chape de plomb s'abattait sur eux, ou comme si d'eux-mêmes, sous le sceau d'une consigne ou d'une autre, le retrait de la pensée s'imposait.
Mais des sites d'avocats sont loquaces et racontent pas mal de propos "interdits" pour des oreilles encore vierges de certaines pratiques qui ne donnent pas envie à quelque juriste que ce soit de devenir "défenseur".
REMISE DES ATTESTATIONS :
une quarantaine de candidats pour une remise appréciée, et pour la première fois collective compte tenu du nombre. Beaucoup de monde présent entre les candidats et leurs parents, ainsi que de nombreux examinateurs, le directeur de l'IEJ, etc., dans cette salle de la cour d'assises du Palais de Créteil. Des discours, la distinction des deux lauréats, puis direction la bibliothèque de l'Ordre des avocats du barreau de Créteil pour un buffet généreux et convivial.
Des candidats qui savent d'ores et déjà qu'ils sont bien trop nombreux, (1.450 à l'entrée à l'EFB 2010), le message leur ayant déjà été donné dans divers lieux où ils effectuent leur premier stage, alors que du côté des magistrats, on est à la peine avec un déficit difficile à compenser, quelles que soient les réformes radicales de procédures votées par le législateur visant à l'expédition des affaires.
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Quelques temps auparavant, dans cette même journée, au Palais de Justice de Paris, les avocats manifestaient sur les marches du Palais, lorsque le Ministre de la Justice venait assister aux vœux du Premier président de la Cour de cassation, Monsieur Vincent LAMANDA.
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le vendredi 15 janvier 2010 à 15 heures 57.
Mais c'était bien pire qu'une faute d'orthographe : une faute de français, valant au moins le retrait de 0,00001 point sur n'importe quelle copie de droit des obligations, et en l'absence de faute, l'ajout de 0,000000000000000 point.
La faute de français est réparée ici.
N'imaginons pas qu'un locuteur étranger veuille lire du "bon" français ici, n'est-ce pas !
Quant aux lecteurs qui ne veulent pas contribuer, votre remarque est judicieuse : ne comprenant pas, même du mauvais français, avec bac +5, comment imaginer qu'ils veuillent écrire quoi que ce soit qui serait utile pour tous ?
Concurrence, savez-vous ? Mal terrible en plus d'être un mot grossier !
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Il n'en demeure pas moins qu'il existe bien des "gentils candidats", pas si rares, pas indifférents, certainement pas le moindre du monde idiots non plus, mais pas suffisamment audacieux pour se lancer à la vue de tous, même par un commentaire anonyme. Il faudra bien en sortir, non pas ici, mais pour les examens qui ont au moins pour l'une de leurs caractéristiques, d'être en partie publics.)

Préinscriptions au premier examen blanc du CRFPA 2010

Une liste affichée sur la façade OUEST du secrétariat de l'IEJ permet de se préinscrire pour l'organisation du premier examen blanc qui aura lieu la semaine n° 5 de 2010.
Cette préinscription n'a rien d'obligatoire, mais doit permettre de prendre une certaine mesure le nombre de sujet à dupliquer, mesure qui au final s'avère très aléatoire.
C'est la troisième année que cette demande est mise en place.
Pour le premier examen blanc, elle s'avère déjà peu fiable.
En général, pour les autres examens blancs, elle s'amenuise jusqu'à finir par disparaître dès le 3ème examen blanc.
Nous verrons.

mercredi 13 janvier 2010

Méthodologie de la note de synthèse (juridique) : on ne dira jamais assez que ce n'est pas une note de synthèse "classique".

Cours de méthode :
jeudi 21 janvier 2010 de 13 heures 30 à 14 heures 30 - amphithéâtre B2 : méthodologie (sommaire) à la note de synthèse.
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Traditionnellement, un cours de méthodologie d'une heure est dispensé par l'IEJ de Paris 12-EST pour se préparer au redoutable exercice de la note de synthèse juridique.
Elle se distingue particulièrement de la note de synthèse administrative par le fait que la référence à tous les documents fournis dans le dossier doit être montré, sous la forme :
(doc. nn) ou (doc. nn, nn)
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Mais il convient de ne pas gâcher le plaisir à l'orateur qui va présenter la méthode voulue, sachant qu'il faut garder en ligne de mire l'actualité du sujet (donc pas de sujet historique, même si les documents du dossier s'y prêtent) et qu'il faut rapidement se mettre à la lecture rapide, "méthode" de lecture, il faut en convenir, totalement inefficace pour, y compris le plus modeste des juristes pour qui chaque mot compte, mais incontournable pour se livrer à la lecture d'une quarantaine de pages dans un temps qui ne peut excéder 02 heures 30, durée maximale impérative, car pour rédiger ces 4 pages, il faut y mettre une plus-value sans rien apporter au contenu des documents : cela demande du temps.
Équation impossible, mais imposée pour l'exercice.
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Concrètement, si on ne devait rien ajouter ou retrancher aux idées, on serait obligé de les copier en tentant de les organiser au mieux.
Or, ici, la copie est interdite, sauf quelques mots cités sommairement.
L'organisation est impérative.
Donc, nécessairement, le candidat ajoute ou retranche quelque chose.

Allez comprendre quelque chose à cet exercice anachronique pour n'importe quel juriste, y compris le meilleur qui veut ainsi contenter son client et le magistrat en face...
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Bon exercice (soi-disant) pour rédiger des conclusions : il faudra s'y faire, et nécessairement ajouter et retrancher (mais ces écritures, c'est pour plus tard...).

lundi 11 janvier 2010

Des commentaires, y compris sur d'éventuels changements de plannings : à vous...

Lecteurs de ce cybercarnet, il faut contribuer un peu, c'est la moindre des choses...
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(NDLR : Merci pour le commentaire anonyme déposé le mercredi 13 janvier 2010 à 20 heures 11.
Merci grandement pour les trois éléments indispensables à une telle information : l'objet, la date et l'horaire, le lieu ; avec ces trois éléments, l'information est complète pour pouvoir être diffusée sur ce cybercarnet).

samedi 9 janvier 2010

CRFPA 2009-EFB 2010-CAPA 2011 : remise des attestations de réussite du CRFPA le jeudi 14 janvier 2010 au TGI de Créteil.

Comme chaque année, comme pour chaque promotion, une cérémonie de remise des attestations de réussite est organisée au Palais (de Justice) de Créteil dans la (fameuse) salle des assises, qui est utilisée aujourd'hui pour bien d'autres procès.
On ne peut pas dire que cette salle soit très accueillante, que l'éclairage soit de bonne qualité, mais ses rangées en tissus sont un peu plus confortables que les austères bancs de la grande Cour d'assises de Paris (en comparaison avec la "petite" Cour d'assises située à ses côtés).
Ce n'est pas pour la qualité de l'immeuble que les 64 admis du CRFPA 2009-EFB 2010-CAPA 2011 vont s'y rendre, mais pour recevoir en mains propres du Directeur de l'IEJ de Paris 12 leurs attestations de réussite lors d'une cérémonie très conviviale puisqu'elle manifeste une réussite, et à cette occasion, notamment, rencontrer le nouveau Bâtonnier du Val-de-Marne.
Cérémonie à laquelle plus de la moitié des candidats admis de la précédente promotion s'étaient abstenus de participer dans un climat tendu !
Cela devrait être mieux cette année, malgré la froidure qui devrait encore persister ce jeudi 14 janvier 2010 à partir de 18 heures.
Seuls les invités sont admis, ce qui va s'en dire, et bien mieux encore en le disant.
Nous verrons les photographies plus tard, probablement dans le courant du mois de février 2010, photographies qui, il faut en convenir, étaient plus avantageuses l'an passé que l'antépénultième.
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le dimanche 10 janvier 2010 à 10 heures 56.
La meilleure réponse à votre question est de vous rendre sur des articles d'il y a environ un an sur ce cybercarnet et vous en saurez plus. On ne peut pas dire que les admis en ait été affectés puisqu'ils ont été admis. Ils avaient néanmoins des camarades-concurrents qui n'ont pas tous été admis. D'autres... certains autres en ont nécessairement souffert.
La question a été "gérée", horrible verbe qui n'a aucun sens sinon de dissimuler ce qui le sous-tend, à la méthode "eraser").


Le juge peut-il mentir ?

Voilà une question bien concrète que l'on n'entend jamais lors de la préparation au CRFPA, à l'exception de l'un ou l'autre enseignant qui explique à mots couverts, que oui, les juges mentent aussi, mais il ne faut pas le dire, ce serait outrageant.
On oublie qu'en face des avocats, il y a des juges, magistrats pour certains, qui finalement auront le dernier mot. La vérité dite et prouvée leur importe peu : il suffit bien souvent de comparer une décision aux conclusions pour voir ce qu'il en reste : pas grand chose, et quelquefois l'opposé de ce qui est écrit.
Certains Palais ont acquis une fâcheuse "réputation" en ce sens.
Rien n'est totalement perdu entre la requête aux fins de rectifications d'erreurs matérielles et omissions, l'appel qui y fait office de lorsque cette voie est ouverte, et enfin, si elle existe, la requête aux fins de compléments et de retranchements.
Un armement bien lourd sur le plan théorique, bien léger face à un juge qui reste le seul maître du "jeu".

vendredi 8 janvier 2010

Des informations prétendument suslfureuses, et qui en tout état de cause ne sont pas flatteuses.

Vous pouvez télécharger avec intérêt, puis procéder à une lecture attentive, d'un rapport d'étape concernant l'EFB, issue prédéterminée de l'examen du CRFPA de Paris 12, à l'adresse suivante : http://cosal.net/up/Note%20d%27%C3%A9tape%2026%20novembre%202009.pdf
Ce qui y est écrit n'est pas flatteur, et ne résulte que de ce qui peut se passer en amont. C'est une observation des méthodes et la proposition de pistes de réflexion pour mettre un terme à certaines insuffisances.
Pour ceux qui sont abonnés (ou peuvent le faire à l'essai), peuvent découvrir un article contrasté sur ce rapport qui met de l'huile sur le feu, un sorte de libelle, sur le site suivant : www.actuel-avocat.fr
Ce site, édité par les Éditions Législatives, est réservés aux abonnés. Sa page d'accueil est néanmoins accessibles. Il présente "en relief" ce dont on peut se douter "à plat", tellement en relief qu'il provoque le lectorat concernant notamment le rapport susvisé sous le titre "Le rapport qui étrille l'EFB", article du 16 décembre 2009. Ce titre semble très exagéré lorsqu'on prend connaissance au préalable du rapport sur la page indiquée supra. On trouve ce titre dans la rubrique "Thèmes" de la page d'accueil. Le contenu de l'article paraît en ajouter.
Les polémiques sont assez faciles à présenter, encore faut-il qu'elles prennent.
La lecture de ce rapport nécessite tout de même d'avoir une idée assez claire de la façon dont une école est organisée, avant de prétendre se forger une opinion, probablement moins sévère sur ce qu'il convient de retenir dudit rapport dans les temps présents.
Ah, les "chiens de garde de la démocratie" auraient peut-être besoin de cours comme pour les détenteurs des catégories 1 et 2 !
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Sur ce même site, un article intitulé "Petit cas pratique de droit pénal, selon MAM", article en date du 05 janvier 2010 et qui explique dans quelles conditions s'est déroulée l'intervention du Ministre de la Justice à la Maison de la Mutualité ce lundi 04 janvier 2010 pour l'accueil des élèves-avocats de la promotion Jacques Attali.
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Par bien des aspects, il y aurait donc une "continuité" entre l'accès au CRFPA et le déroulement de la formation au CRFPA, peut-être un certain parisianisme...

jeudi 7 janvier 2010

On parlera certainement dans quelques jours d'obésité morbide.

À combien s'élevait son IMC ? Les "chiens de garde" vont bien nous en parler...
On ne peut plus rien faire aujourd'hui. C'est une maladie, pas très différente de l'anorexie mentale.
On en a rit hier, on en pleure aujourd'hui.
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Savez-vous que la Cour des comptes prévoyait de sortir sous peu un rapport sur l'Ordre des avocats ?
Allez lire brièvement là : http://cosal.net/?page=archives/actu&id=3929

2010-01-07-candidats au CAPA 2011 : prestation de serment de confidentialité

Nos camarades admis au du CRFPA 2009 prêtent ce jeudi 07 janvier 2010, leur petit serment.
Le serment de confidentialité prévu par la loi n°71-1130 du 31 décembre 1971 art. 12-2 est ainsi énoncé :
"Je jure de conserver le secret de tous les faits et actes dont j'aurais eu connaissance en cours de formation ou de stages."
À l'EFB, ils sont au nombre de 1.450 candidats pour cette promotion 2010-2011 parrainée par Monsieur Jacques Attali.
Pour la promotion 2009, ils étaient 1.351, et 1.424 pour l'antépénultième.
Il est intéressant de noter le décalage entre les promotions, et qui ne va pas de soi à comprendre.
La promotion du CRFPA 2009 donne des candidats à la promotion millésimée 2010 à l'EFB, et 2011 au CAPA.
On doit donc être précis lorsqu'on cite des nombres quant à leur dénomination : de qui parle-t-on ?
Et l'on note que les mêmes candidats sont dans trois millésimes différents lorsqu'on parle d'eux. Dans le guide de l'élève avocat, ils seront dénombrés pour la "promotion 2010".
Leur CAPA, ils en passeront bien les épreuves en 2011 et prêteront alors seulement leur serment complet énoncé à l'article 3 de la loi susvisée et dans les termes suivants :
"Je jure, comme avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité."
et cela seulement s'ils trouvent une collaboration ou ouvrent leur propre cabinet.
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Cela en fait des jurons, Non ???
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Ce matin à la Cour d'appel, ce n'était pas si triste : un candidat volontaire désigné a prêté serment au nom de toute la compagnie réunie. C'est peut-être un peu "juste" pour un serment très fort en intuitue personae.
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le jeudi 07 décembre 2009 à 15 heures 38. Désolé pour l'approximation du billet et par conséquent des informations incomplètes. Certes, il y a 100 candidats de plus que l'an passé, mais également 100 candidats qui n'ont toujours pas de stage obligatoire pour leurs six derniers mois (de formation en cabinet d'avocats). Si ce n'est pas la "crise", c'est pour le moins un impondérable avec lequel l'EFB va devoir conjuger rapidement, l'incertitude, l'inquiétude s'installant vite. Quant au nombre de candidats au CRFPA 2007 ayant actuellement leur Cabinet à la Pépinière, il faudrait avoir le nombre et la tendance, l'un et l'autre ne semblant pas particulièrement joyeux.
Une "bonne" chose à ne même pas oser penser, mais très concrète : la recrudescence des "braquages", ce qui va permettre de disposer de fortes liquidités.)

mercredi 6 janvier 2010

lundi 4 janvier 2010

Planning difficile à suivre pour les modifications.

Le planning 2010 fait l'objet de nouvelles modifications, et n'est toujours pas disponible en ligne sur la page de l'IEJ.
Cette situation semble être installée pour durer.
Des modifications à vérifier.
Si on n'avait pas voulu faire mieux, on ne s'y serait pas pris autrement...
Mais patiente et longueur de temps font...

dimanche 3 janvier 2010

Lundi 04 janvier 2010 : accueil avec les honneurs de la République pour les candidats au CFRPA 2009.

C'est devant le gratin politico-juridique français que sont accueillis lundi 04 janvier 2010 les valeureux candidats admis au CRFPA 2009 : plusieurs personnalités seront présentes en cette occasion - juristes éminents, Bâtonnier de Paris (M. Jean CASTELAIN), Bâtonnier de l'EFB, Ministre de la Justice, etc., pour cette nouvelle promotion Jacques Attali, à la maison de la Mutualité, salle polyvalente située au 24, rue Saint-Victor dans le 5ème arrondissement de Paris.
Réjouissons-nous pour ces futurs défenseurs, qui porteront le parrainage de celui qui a prôné, avec succès, la disparition des avoués. Était-ce utile ?
Suivons les effets de la refonte de la carte judiciaire, notamment avec la fermeture de 178 tribunaux d'instance.
Pour des besoins de citations de ParisTribune.fr et parce que le lien direct qui pointe sur cette tribune doit être un peu recherché avant de le trouver, en voici la copie, ce qui permet de repérer certaines personnes du monde de la justice en ce début d'année 2010, et découvrir des noms de nouveaux Bâtonniers :
http://www.paristribune.fr/Rentree-Solennelle-de-l-EFB-Promotion-Jacques-Attali_a2315.html
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Rentrée Solennelle de l’EFB - Promotion Jacques Attali
Trois jours de rencontre.
Sous la présidence de Monsieur Jean Castelain, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Paris à la Maison de la Mutualité, 24 rue Saint-Victor, 75005 Paris.
Programme du lundi 4 janvier 2010 :
9 h – 10 h : Accueil des élèves par Monsieur Gérard NICOLAŸ, Directeur de l’Ecole
10 h : Ouverture solennelle par Monsieur Jean CASTELAIN, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Paris en présence de Monsieur Jean-Yves LE BORGNE, Vice-Bâtonnier, de Monsieur Yves TAMET, Bâtonnier de Bobigny, Monsieur Arnauld BERNARD, Bâtonnier de Créteil et Monsieur Jean NÉRET, Président du Conseil d’administration de l’Ecole.
Intervention de Monsieur Alain POUCHELON,nPrésident de la Conférence des Bâtonniers
10 h 30 : Table ronde présidée par Monsieur Jean-Yves LE BORGNE, Vice-Bâtonnier sur le thème
« La réforme de la procédure pénale et les droits de la défense »
· Monsieur Jean-Claude MAGENDIE, Premier Président de la Cour d'Appel de Paris
· Monsieur Laurent LE MESLE, Procureur Général près la Cour d’Appel de Paris
· Monsieur Philippe LEGER, Avocat général honoraire
· Monsieur Marc TREVIDIC, Vice - Président, chargé de l’instruction au pôle de l’anti-terrorisme
11 h 30 : Présentation du Parrain par Jean-Michel DARROIS, Avocat
11 h 40 : Monsieur Jacques ATTALI, Parrain de la promotion 2010-2011 s’adressera aux élèves avocats
12 h : Allocution de Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Libertés.
Pause déjeuner
14 h 30 : Table ronde animée par Monsieur Gérard NICOLAŸ, Directeur de l’Ecole sur le thème
« Parcours d’avocats, parcours d’exception»
Intervenants :
. Monsieur Sena AGBAYISSAH
. Monsieur le Bâtonnier Jean-Marie BURGUBURU
. Madame Bénédicte GRAULLE
. Madame Laurence MARIANI
. Monsieur Yves WEHRLI
16 h : L’éloge de « Charles DUMOULIN » par Monsieur Cédric LABROUSSE, Avocat, Premier Secrétaire de la Conférence.
Rencontre avec les intervenants et clôture
A T I
Lundi 4 Janvier 2010
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Pour en savoir plus sur ces 2 jours 1/2, allez là :
http://www.culturedroit.com/contenu.php?id_contenu=202&id_dossier=15
et téléchargez le programme proposé par l'EFB en cliquant en bas de l'article.
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Bon accueil.

samedi 2 janvier 2010

2010-01-01 : commentaire anonyme déposé à 22 heures 40 sous l'article "Siences-Po discriminés ?"

Merci pour le commentaire anonyme déposé le vendredi 1er janvier 2010, Jour de l'An, à 22 heures 40 sous l'article "Sciences-Po discriminés ?"
Nous ne parviendrons pas à nous entendre ce qui n'a rien de surprenant.
Comme le dit simplement et à juste titre un enseignant du CRFPA de Paris 12, déjà énoncé à plusieurs reprise sur ce cybercarnet : "malgré l'énoncé de faits incontestables, il y aura toujours quelqu'un pour vous contredire".
On a ici dépassé ce cap avec ce commentaire car il ne s'agit plus de contredire simplement et de raisonner, mais de se livrer à un exercice bien connu : contester, dénigrer, et il en restera toujours quelque chose.
Effectivement, il en reste toujours quelque chose, celle immédiate, ce qu'on a sous les yeux, soumis à notre regard, à notre intellect, à notre critique positive ou négative. Ce n'est pas le moment essentiel ce moment "à chaud".
Ce qui est à redouter, c'est ce qu'il va en rester plus tard, et penser que ce qui étaient des questions, des interrogations que l'on peut légitimement se poser et partager avec des arguments à discuter, va se transformer.
Bref, le danger, on le comprend : une volonté d'uniformisation de la pensée et qui arrange bien car elle permet de mettre un terme à toute pensée divergente.

Concrètement, ce cybercarnet ne changera rien à des états de faits :
- ce cybercarnet n'existait pas en 2007 lorsque l'accès du CRFPA a été ouvert aux étudiants des Instituts d'Études Politiques ;
- ce cybercarnet ne fait que compter et apprendre, d'indiscrétions même de candidats au CRFPA venus de Sciences-Po que certains d'entre eux, sans généraliser, sont prêts à diffuser la "bonne parole" pour rassurer les juristes du cru : "nous sommes des candidats comme vous" ;
- ce cybercarnet ne changera rien au taux de réussite (admission) au CRFPA à Paris 12 des candidats venus de Sciences-Po, taux avoisinant les 90 % ;
- ce cybercarnet n'a pas pour vocation à mener à la pensée unique ;
- ce cybercarnet ne peut rien changer et ne veut rien changer, il n'a aucune vocation pour se faire, mais uniquement le MONTRER, le faire apparaître, afin de ne plus entendre des discours contraires qui proviendraient de rumeurs sans fondements, et qui non vérifiées, finiraient comme devant être considérées comme la VÉRITÉ.
Mais, on le sait, la vérité provient de l'étalage de toutes les données. Il faut donc tout dire pour l'obtenir, les personnes à qui les données sont soumises en faisant leur tri, qui s'il est impartial, objectif, devrait conduire à, sur le moment, une vérité. Dans le temps, cette vérité deviendra relative. Sur l'instant, elle ne peut que durer le temps de la prise du cliché photographique, l'objet du sujet photographique ayant lui-même été truqué. La vérité de l'instant peut donc n'être qu'un mensonge, qui pourtant sera bien en soi une vérité, une vérité fausse (oxymore).
Effectivement, on peut se noyer rapidement sur le site de Sciences-Po avec ses citations d'innombrables célébrités qui ont réussi, ces entreprises du CAC40 qui détruisent l'économie nationale pour servir des actionnaires, depuis plusieurs décennies déjà, venus d'ailleurs. On ne voit que des apparences en nous montrant ces entreprises du CAC40 comme des entreprises "françaises", alors que leurs actionnaires sont massivement étrangers.
On peut également aller voir sur le site de Sciences-Po la page d'accueil et sa colonne de droite, par très large, mais contenant toutes les publications internet de ce site qui sont réservées "aux adhérents".
Mais, la question n'est pas tant d'aller sur ce site que d'y être allé au moins plusieurs fois et ne pas prêter le flanc à certains discours verbaux (ou écrits ici) qui vont à l'encontre même de ce que la vérité voulue par Science-Po lui-même présente.
En résumé, cette vérité est d'une simplicité enfantine : en 2007, l'accès au CRFPA a été ouvert aux candidats des Instituts d'études politiques suite à une réflexion qui n'a certainement pas été très longue à mener et à mettre en place, les diplômés de Sciences-Po étant nombreux et insérés dans tous les rouages de la vie politique, économique et judiciaire. L'atavisme est là. Il ne leur a pas été si compliqué de découvrir avec appréhension qu'ils n'avaient plus de débouchés suffisants pour leur propres diplômés. Il fallait donc en trouver de nouveaux.
Oui, c'est normal jusqu'à ce stade car les juristes sont pour la plupart (il y a des exceptions) des gens modestes et humbles, raison pour laquelle ils apprennent le droit plutôt que d'aller dans des grandes écoles, alors que leurs capacités cognitives sont similaires. Leurs prétentions ne sont pas démesurées et leur débouché "naturel", c'est le droit avec ses deux branches, celle du public et celle du privé. Pour celle du public, les concours administratifs sont là pour les servir, à défaut desquels une entreprise privée a toujours besoin de juriste, mais toujours considéré comme "une bouche à nourrir" qui n'apporte pas grand chose par rapport aux "cadres commerciaux".
Pour celle du privé, paradoxalement, il faut passer par le public pour devenir avocat, l'avocat étant néanmoins le débouché de prédilection du juriste qui réussi à franchir les innombrables étapes de son cursus avec plus ou moins de facilités.
Certains candidats au CRFPA, afin de casser le moral des autres, ce qui est incontournable lorsque les épreuves arrivent, expliquaient, à qui voulait l'entendre, qu'eux n'avaient travaillé que le matin de l'épreuve, deux minutes avant d'entrer dans la salle d'examen (exagération !), et que ceux qui avaient travaillé toute l'année avaient finalement sacrifié une (belle) année de leur vie.
Tout cela, on connait, mais jamais assez. On devrait mieux le connaître : ce sont des questions "d'environnement" qu'il faut savoir écouter lorsque les enseignants en parlent, toujours très instructives sur l'état d'esprit qui doit guider le futur "défenseur" dans sa démarche, y compris de réussite.
Bien entendu, les avocats ne vivent pas tous dans le luxe et l'oisiveté, mais il en existe certains, tout de même, dont on peut se demander si la fréquence de leur présence sur les plateaux de télévision, y compris pour les chaînes les moins regardées, n'est pas en mesure d'influencer le temps qu'ils consacrent réellement à l'étude de leur dossier, de la législation, et de la jurisprudence, trois éléments qui réunit, peuvent conduire au succès du dénouement.
D'autres, dont certains de nos enseignants, nous mettent en garde contre le risque d'indigence de beaucoup d'avocats, ce qui malheureusement n'est pas reçu lorsque les candidats se sont engagés dans leur démarche et ne pensent plus qu'à leur réussite.
Il est exact qu'il faut aller consulter la page :
http://www.cnb.avocat.fr/Les-Chiffres-cles-de-l-Observatoire-Decembre-2009_a761.html
puis naviguer un peu dans ce site pour trouver d'autres informations chiffrées par toujours très récentes.
Ils avaient été relatés l'an passé sur ce cybercarnet.
Cela ne dissuade pas les candidats, qui à l'inverse ne sont pas beaucoup poussés à la prudence lorsque, pour ne parler que de l'EFB, on leur propose rapidement un prêt d'un montant qui n'a rien de ridicule avant même d'avoir gagné le premier euro d'honoraires. Mais il faut de l'argent pour commencer à faire de l'argent, pour l'écrire avec une certaine vulgarité.
Bref, à l'imprudence ne doit pas s'ajouter la désinformation.
Il faut aller s'informer sans se décourager par des nombres alarmants donnés ici ou là.
Puis la réalité concrète viendra pour les uns et les autres, changeante, évolutive.
Et on comprendra que la "défense", c'est également se défendre, ce qui ne nécessite pas moins de connaissances, de méthodologie et d'organisation.
Et se défendre, cela dépasse largement le mandat ad litem donné à l'avocat.
La nouvelle grande réforme, aujourd'hui placardisée, devrait ressortir sous peu, et elle ne va pas aller sans ressembler au déplorable exemple de France Télécom pour lequel le managment n'a pas changé d'un poil récemment malgré le scandale.
Dans notre univers, cela nous rappellera le fiasco d'Outreau : qu'est-ce qui a changé depuis ?
Des discours, des réformettes, mais rien pour véritablement rendre les magistrats responsables, ce qui n'est pas une mince affaire, car qui va s'occuper de leur responsabilité ?
D'autres magistrats ?
Et l'atavisme alors, il est déjà oublié ?
Pour rappel, notre idée est qu'avec cette responsabilité concrète et effective, un programme "électoral" d'une décennie, on mettra fin à une inflation législative galopante qui dépasse même ses auteurs, et le juge reprendra une place qu'il n'aurait jamais dû quitter ces dernières décennies (car cela fait maintenant trois décennies révolues que cela dure, et cela commence à faire long - maintenant, il serait temps que cela fasse long feu).
Chacun peut se forger son idée, divergente : c'est la liberté.


vendredi 1 janvier 2010

Comptage 2010 : un outil qui ne semble pas si évolué.

Avec ce Jour de l'An, un compteur est mis en place, visible de tous, mais qui cependant semble fonctionner de façon un peu trompeuse, ce compteur ne distinguant pas l'origine des connexions, ce qui provoque une multiplicité de comptage en cas de rechargement de page pour une même origine de connexion.
Cet indicateur de fréquentation de ce cybercarnet sera donc à regarder avec prudence.

L'année 2010 commence avec un goût d'indéfini.

L'année 2009 a terminé sur une multitude d'annonces, et finalement, pas grand chose de concret.
Sur certains points, il n'y a pas grand chose à en dire (garde à vue, suppression du juge d'instruction) puisque rien n'est fait pour changer les choses, les changements n'étant pas nécessairement systématiquement des avancées.
Sur d'autres, il apparait des faux semblants, par exemple s'agissant de la loi organique du 10 décembre 2009 relatif à la mise en œuvre de l'article 61-1 de la Constitution (modifiée par la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008). On n'en voit pas le bout, et malgré une entrée en vigueur au 1er mars 2010, rien n'est concrètement en place pour rendre le dispositif réellement invoquable, et déjà avec des restrictions.
Pour d'autres textes, la norme européenne est dorénavant acquise comme étant celle qui guide le droit interne, et d'une certaine façon, va probablement marquer une déflation d'innombrables textes inapplicables et inappliqués en tout état de cause. Pensons au décret du 20 mai 2009 relatif à l'audition des enfants en justice et que les magistrats contournent déjà allègrement, la crainte de la violation du principe du contradictoire n'en étant manifestement plus une, sinon pour les "têtes blondes" qui l'étudient.
Bonne et fructueuse année 2010, en restant en pleine santé.