jeudi 24 janvier 2008

Rapport ATTALI du 23 janvier 2008 : que comprendre en ce qui concerne les juristes ?

Le rapport de Jacques ATTALI a été remis au Président de la République Monsieur Nicolas SARKOZY le mercredi 23 janvier 2008.
Son véritable nom est :
Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française
Sous la présidence de Jacques Attali
Il contient : vingt (20) "décisions fontamentales", trois cent sieze (316) "décisions", et pour finir huit (8) "ambitions".
L'idée est en quelque sorte une "révolution de la construction économique et sociale actuelles dans la continuité".
Parmi les commentateurs, des positivistes et des négativistes.
Le juriste ne doit pas être dans cette mêlée, car comme chacun le sait, le juriste DOIT douter.
Le doute doit habiter le juriste et non pas la certitude de comprendre ceci ou cela.
A ce stade, j'ignore la décision qui concerne la fusion de toutes les professions juridiques, qui serait le moindre mal pour mettre un terme à ces magistrats, ces auxiliaires de justices, ces officiers ministériels, etc, qui actuellement forment des corps tellement soudés qu'ils se retrouvent dans le plus total immobilisme, au détriment de la justice elle-même, raison majeure pour laquelle la CEDH condamne la France chaque jour pour une violation ou une autre des droits de l'homme.
Il faut trouver un moyen d'épurer ces professions de prétendus "professionnels" qui n'ont rien à y faire (et qui sont une proportion conséquente de ces professions : entre 15 et 20 pour cent), même s'ils ont certes reçu des formations de juristes, mais qu'en ont-ils fait ? Comment ont-ils dévoyé la Loi ?
Cette minorité, qui n'est pas infime, fait du mal à tous, et particulièrement aux justiciables.
Mais, personne ne l'ignore, un juriste qui ne doute pas n'a aucune place dans l'exercice d'une profession juridique.
Rien n'est jamais acquis, contrairement à ce que certains(es) candidats (es) s'obstinent à penser.
Le rapport Attali n'est que l'illustration d'un mal profond et ancré depuis le début des années 80, les années Mitterrand, qui, indépendamment de toute considération politique, provoquent la situation actuelle de notre société incapable de se réformer, et donc qu'il convient de réformer de façon autoritaire.
Il n'est pas certain que le Président de la République accepte la logique développée par le rapport Attali, mais toujours est-il que ce rapport ne fait qu'écrire noir sur blanc ce que tout le monde sait en matière de dysfonctionnements et que personne ne veut réformer, ni un Premier Président de la Cour de Cassation, ni un Président du C.S.M., ni un Garde des Sceaux.
Vous avez vu des premières réformes chez les "robes noires"...
Les prochaines seront plus profondes encore car il ne serait être question que la France reste à la deuxième place des États arriérés de la justice en Europe, mais inverse le mouvement.
La restauration de la confiance des justiciables dans leur justice à un coût. De nombreux "professionnels" de professions juridiques le savent bien, et c'est ceux-là qui en ont peur.
Leur élimination ne fera de peine à personne, car c'est la justice qui va y gagner...
N'est-il pas louable d'avoir des idéaux parmi lesquels la justice figure en bonne place ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Que fait la Justice!!

Le verdict vient de tomber, 8 ans de prison pour les membres d'association "l'Arche de Zoé!!!"
Qu'en pensez-vous, futurs avocats???

Anonyme a dit…

De toute façon, ils vont demander la grâce présidentielle. Tout n'est qu'une question de négociation diplomatique, tu parles la Justice!