jeudi 29 octobre 2009

Attention aux rapports qui tombent (comme les feuilles en automne) !

Se limiter au rapport du CSM est un peu court car ce serait ignorer ce qui fait débat.
Il y a bien longtemps déjà, le site du Sénat vous a été vivement conseillé, et particulièrement l'abonnement à sa lettre hebdomadaire qui met en lumière les innombrables rapports que les sénateurs diffusent.
Bien naturellement, il n'est pas question de tous les lire, mais au moins pour certains, de lire la note concise qui en résulte, et pour le moins l'introduction.
Tous ces rapports sont dans l'actualité législative, et un bon nombre orientés sur des questions de mise en œuvre des lois passées ou en projet.
Le plus simple est au moins de consulter la lettre hebdomadaire du Sénat pour savoir un peu ce qui fait débat dans le monde des juristes... et c'est très vaste... et certainement un peu tard pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs... sauf que certains apprécient que les candidats sachent ce qui est en train de bouillir sur le feu.
Mais, le rapport du CSM n'est pas à négliger dans ses grandes lignes et pour pouvoir répondre à la question typique des examinateurs sans être sec : "le rapport dit que... qu'en pensez-vous, vous ?".
Le fait d'ignorer que le rapport le disait n'est pas si grave : ce que veut l'examinateur, c'est un petit raisonnement juridique sur sa question, du type "si... alors... sinon..." (le raisonnement SAS) que bien souvent il faut inverser pour un juriste "sinon... alors... je..." : le raisonnement "en creux".
"Vous creuserez un trou ici pour enterrer le tas de terre à côté".
On nous montre le tas : il nous faut l'enterrer.
Le tas ne présente pas réellement d'intérêt : ce qui en a, c'est de savoir comment on va s'y prendre pour l'enterrer, soi, car le but est bien de l'enterrer et non pas de l'enlever avec une pelleteuse. Cette image semble assez juste pour un candidat au CRFPA.
Donc, c'est un nouveau tas, qui ne présente aucun intérêt, qui va remplacer l'ancien tas disparu, la réponse attendue étant de savoir comment, par quelle méthode, en combien de temps,...
Faites disparaître un tas : ce n'est pas nécessairement compliqué, mais il ne faut surtout pas aller au plus simple : il faut construire un raisonnement.
Normalement, le juriste ne doit pas raisonner en fonction du but voulu, mais en fonction des données de départ. La réalité extra-judiciaire, concrète, rattrape vite les plus optimistes.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

bonsoir

Anonyme a dit…

A part le rapport du CSM sur la justice en 2008, je ne voie pas...

Anonyme a dit…

Les cours de droit des obligations du 6/11 et du 13/11 sont reportés.

Anonyme a dit…

Bonsoir ,

Je voulais savoir si quelqu'un avait des infos sur :

-les codes qu'il est possible d'amener au grand Oral,
-s'il est possible d'avoir les textes (conventions et code de procédure civile ) en DIP
-s'il est possible d'avoir un code en voies d'executions
- sur l'épreuve d'espagnol

Merci d'avance à tous

Anonyme a dit…

alors... les résultats???

Anonyme a dit…

Juste pour info... c'est quoi le taux d'admissibilité cette année? Quand on est admissible, on a beaucoup de chance d'être admis?

Anonyme a dit…

oui, donnez nous s'il vous plait le taux d'admissibilité de cette année, à paris 12!
MERCI