samedi 19 décembre 2009

La cupidité au-dessus de tout : ce sacré échec de la conférence onusienne de Copenhague.

La vie ne résiste pas à la cupidité.
Ce n'est pas une croyance, mais une observation. On peut néanmoins espérer que d'autres consciences vont s'éveiller, mais pour des raisons concrètes et non pas idéologiques.
Le chômage partiel est "à la mode" ou répond à une nécessité du moment.
On aurait tendance à penser que la nécessité fait Loi. Certes, mais uniquement lorsqu'elle s'impose et non pas uniquement par suggestion, adhésion.
Les effets concrets d'une crise bien plus puissante que simplement économique ne sont toujours pas connus, mais manifestement, on s'en approche. Il suffit de regarder par les fenêtres et admirer celles des voisins où l'on ne voit pas trace de la proximité de Noël par les traditionnelles décorations et autres guirlandes électriques qui foisonnaient il y a peu.
Il faut néanmoins être rassurant et implanter dans les esprits que la crise n'est plus alors que ses effets concrets ne sont pas encore pleinement visibles.
Ce n'est pas rassurant, mais rien n'a été entrepris par nos parents pour ne pas succomber alors que certaines échéances sont parfaitement connues depuis des décennies.
Bref, l'arrêt Emmanuelle Perreux ne va pas être une révolution alors que l'Europe se fédéralise, et veut ou doit prendre le pas juridique sur une organisation onusienne qui semble impuissante à produire les effets juridiques qu'on sollicite d'elle.
Et comme le droit a plus que quiconque horreur du vide, il n'est pas difficile d'imaginer que l'inflation législative va empirer alors qu'il existe une solution relativement simple permettant de l'éviter et finalement de parvenir à un objectif concret d'accessibilité du droit pour tous : rendre tous les juges et magistrats réellement responsables de leurs décisions, ce qui évitera notamment des textes destinés à encadrer leurs comportements, textes immédiatement enterrés, détournés, écartés.
Comment imaginer assurer une défense si le magistrat "joue" avec les textes qu'il doit mettre en œuvre ? Peut-être finalement est-il tout aussi débordé que les auxiliaires de justice et les justiciables. Est-ce une excuse (suffisante) pour n'arriver à rien ?

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