lundi 14 janvier 2008

La réponse toujours attendue à la question : l'avocat peut-il mentir ?

J'ai rencontré le lundi 14 janvier 2008 l'auteur de cette question posée à de nombreuses reprises lors de l'oral d'exposé-discussion avec le jury pour le CRFPA 2007.
Cette question émanait d'un magistrat, actuel secrétaire-adjoint à la Première Présidence de la Cour de cassation Monsieur Hugues ADIDA-CANAC (comme quoi les jurys du CRFPA de Paris EST peuvent prendre de bons éléments).
Il ne m'a pas caché avoir été très déçu par les réponses faites :
aucune réponse n'était satisfaisante.
Une piste de réflexion :
il ne s'agissait pas de faire une distinction futile entre :
- mentir à son client,
- mentir à son confrère,
- mentir au juge.
Non, le raisonnement pouvait l'intégrer dans le but de gagner du temps de parole, mais restait une façon de répondre sans aucun intérêt.
La bonne réponse était le résultat d'un micro raisonnement de nature juridique sans ignorer comment fonctionne la justice française en vrai, avec ses multiples avatars.
Ainsi, je vous donne les pistes, sachant qu'un précédent article a déjà donné la bonne réponse sous une autre forme.
Je vous invite, par vos commentaires, à contribuer à trouver la bonne réponse, qui vous le verrez plus tard, découle bien d'un raisonnement, raisonnement qui est d'ores et déjà acquis par les candidats au futur CRFPA 2008 (normalement).

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Du point de vue déontologique, l'avocat ne peut pas mentir, parce qu'il est l'émanation de la Justice et la Justice est a priori l'incarnation de la vérité, alors si l'avocat est son bras droit, comment pourrait-il alors mentir?

Anonyme a dit…

Salut à tous,
de toute façon, il n'y a pas qu'une seule réponse. Cela dépend des avocats. Ils ne doivent pas mentir, mais si c'est pour la bonne cause! Et puis aussi, c'est pour sauver le client.

Anonyme a dit…

Bonjour,
voilà un débat pasionnant.

L'avocat est un auxiliaire de justice et doit contribuer à découvrir la Vérité. C'est le fondement de la Justice.
Mais, un même temps, il doit défendre son client par tous les moyens légaux. Le mensonge est-il alors légal? Je pense que oui, si l'avocat peut être considéré de bonne foi. D'autant plus, qu'il peut toujours mentir par omission.

Alors la réponse, s'il faut en donner une seule, me semble, il ne doit pas mentir, sauf circonstances exceptionnelles.