lundi 25 août 2008

Un commentaire provoqué : il est arrivé comme il était prévu.

Encore une lecture approximative d'un article de ce cybercarnet.
Un commentaire d'aujourd'hui lundi 25 août 2008 pense que l'article précédent en date du 25 août 2008 à 1 heure... du matin était pessimiste.
Comment provoquer une réaction attendue qui est attendue ?
Très simplement en feignant de croire le contraire de ce que l'on peut penser ou en présentant les choses de façon tellement sommaire que toutes les interprétations sont possibles.
C'est le second cas qui se présente avec ce commentaire, car peut-être convenait-il d'analyser les phrases et le contexte de ces phrases et non pas faire du mot à mot.
C'est le défaut majeur de ces émissions télévisées qui retracent des crimes en s'appuyant sur des citations de procès-verbaux de police : c'est bien mal connaître comment ces procès-verbaux peuvent être rédigés, ce qui est bien naturel puisqu'il n'y a aucun avocat présent. Donc, personne ne sait comment l'audition se déroule, ce qui est écrit sans que l'interrogé ne le veuille, ce qu'il doit signer alors qu'il n'est pas d'accord et les vieux bottins téléphoniques ne sont plus les instruments de signature les plus persuasifs. Comme l'ont rappelé certains des acquittés d'Outreau, ils étaient prêts à raconter et à signer n'importe quoi pour que cela se finisse.
Il faut en tirer deux messages essentiels :
- seul un texte de loi ou une jurisprudence des plus haute juridictions mérite une attention, encore que tant pour l'un que pour l'autre, le lecteur ne regarde que le texte final sans regarder les travaux préparatoires qui pourtant sont fondamentaux, ou le dossier soumis à la plus haute juridiction qui n'est pas toujours brillant par son contenu, les uns ou les autres ayant à coeur de dissimuler se qui peut fâcher pour le résultat voulu ;
- pour toute autre production (privée), c'est une vue d'ensemble qu'il convient d'adopter, une sorte de sentiment général au-delà des citations trompeuses. Ainsi, pour prendre un autre exemple, la lecture d'un rapport d'expert en donne pour tout le monde : c'est une boîte à outils où chacun tire ce qu'il l'intéresse, le juge uniquement la conclusions, les parties ce qui leur est favorable et défavorable à l'autre. Lecture un peu juste d'un travail qui ne sollicite que quelques dizaine de minutes d'attention et prétend retracer une vie entière.
Pour en revenir à ce commentaire, il serait trompeur de penser que les poches, y compris des époux et épouses, des entreprises, sont des comptes bancaires à crédits illimités. les répercussion en chaîne sont illimitées et elles sont bien les seules, dans un sens comme dans l'autre.
La plupart des juristes sont très justes sur les questions économiques et n'hésitent pas à dénigrer les économistes, qui font de même pour les juristes. Ceux-là ont tort car l'un ne va pas sans l'autre, et il conviendrait peut-être de sortir d'une vision nombriliste pour comprendre qu'à défaut de matières premières, la seule véritable création de richesse ne provient que des secteurs primaires et secondaires, le secteur tertiaire ne faisant de démultiplier les véritables richesses crées par les premiers, mais ne créant jamais rien de durable.
Vous n'êtes pas d'accord : nous en reparlerons lors de l'inauguration du Cabinet et du site internet.
Ne percevez-vous pas ces derniers temps des restructurations importantes de petits cabinets d'avocats qui peinent à boucler leurs fins de mois ?
Nota bene : ce message ne survivra pas plus longtemps que celui qui l'a juste précédé.

2008-08-25 : des articles qui se font attendre, je sais.

Il vous était annoncé des articles et vous allez finir par penser que ce n'était qu'un effet d'annonce.
N'y pensez pas ! Bien sûr que ces articLes vont venir, mais ayant eu une panne d'ordinateur très importante (plus de 70 virus d'un coup, ce qui est bien la première fois), les retards s'accumulent, sauf ceux concernant les délais impératifs à respecter. Aucun antivirus n'a su bloquer ces virus lorsqu'ils se sont installés non seulement sur la partition "système", mais également sur la partition "temp" de mon disque principal. Pour ceux qui ont un ordinateur domestique PC, il convient de les inviter à partitionner un disque "système" en deux partitions de taille inégale.
Comme un juriste doit être assez débrouillard, mais également un avocat (ainsi, l'un d'eux passait plus de temps à monter une usine à gaz Access pour gérer son maigre portefeuille de clients plutôt qu'à travailler pour lesdits clients), il faut avoir une maîtrise un peu plus que celle d'un utilisateur de cybercafé pour utiliser l'outil informatique devenu incontournable aujourd'hui dans tous les cabinets d'avocats et d'avoués, tout en concervant à l'esprit que le métier de l'avocat est de défendre,... mais lorsque l'ordinateur tombe en panne au mauvais moment, des ennuis plus sérieux s'annocent avec les clients pour qui les délais serainet forclos.
Alors, pour en revenir à ce disque "maître", qui contiendra sur une partition le système et sur l'autre partition des données temporaires à traiter rapidement, il convient d'utiliser un disque qui ne dépasse pas 80 Go, dont un petit tiers sera réellement dévolu au système et à tous les progiciels, et le reste dévolu à stocker des données temporaires, qui seront traitées et sauvegardées sur un autre disque dans un délai d'une semaine maximum.
Pourquoi ?
Parce que les virus adorent la place, et plus il y a de la place, et plus ils s'installent en toute discrétion, jusqu'au plantage complet, à moins de surveiller régulièrement ses partitions, ou que l'attaque soit soudaine et massive. C'est une surveillance quotidienne qu'il convient de faire afin de voir vite les évolutions de taille d'occupation des partitions, et non pas une surveillance quand on a le temps.
Sachez tout de mêm qu'en antivirus est comme un toit sur une maison. Il empêche la pluie de tomber à l'intérieur, mais ne ferme pas les portes ni les fenêtres car internet en a besoin pour assurer les connexions au réseau mondial. Il faut donc programmer et lancer des scans, mais pas en pleine nuit lorsque l'ordinateur est éteint, ni en plein journée lorsqu'on a besoin de travailler dessus. Un scan est toujours très "lourd" en ressources et peut lui-même provoquer des plantages qui ne sont en général pas très graves, mais toujours gênants.
Cependant, il ne faut pas s'abstenir de le faire au moins une fois par semaine, même si l'on pense que surfer sur des sites sécurisés n'apporte aucun virus. C'est une pensée trop rapide pour être vraie.
Le fournisseur d'accès n'est aucunement responsable des virus que l'on peut télécharger avec ou contre sa volonté, et ce en dépit des firewalls et autres antivirus qu'il ajoute en prime de l'abonnement de base.
Pour ceux qui ont un système d'exploitation Microsoft, il est fortement déconseiller d'utiliser Windows Vista qui n'est que Windows Millenium débogué et réhabillé. Un prochain Windows est annoncé pour 2009 qui sera plus efficient en tous points, la concurrence de Linux commençant à se faire sentir chez le géant de Seattle, Windows Vista étant particulièrement gourmant en ressources, ce qui pénalise tous les progiciels que l'on veut utiliser.
Savez-vous que le temps maximum de réponse admis dans le milieu des utilisateurs professionnels de l'outils informatique est de seulement deux petites secondes. Toutes vos actions à partire de votre clavier ou de votre souris réagissent-elles dans ce délai ?
Pour en revenir à ce PC vérolé et son SE (système d'exploitation) Windows XP Pro, l'infection venait de tous petits fichiers parfaitement identifiés qui créaient une multitude de fichiers virtuels faisant croire à la FAT (File Allocation Table) que les partitions étaient pleines alors qu'en réalité, elles ne l'étaient pas. Tout le SE a été infecté par d'autres virus car lorsque l'un est là, il ouvre la porte aux autres. L'affichage, le son, les connexions, tout a été infecté, et surtout les fichiers centraux de Windows. Les virus se sont également installés curieusement sur la partition de stockage temporaire de données.
Tout cela n'a rien de très grave et a donné une occasion de plus de prendre plus de 9 heures pour tout réinstaller de façon plus sécurisée encore, notamment en ghostant le disque complet, mais toujours en séparant, comme le veut la règle d'or de l'informaticien en herbe, les données et les traitements. En clair, ne jamais utiliser les répertoires "par défaut" offerts par Windows qui restent dans la partion "système" du disque et sont attaqués en priorité par les virus qui s'intérèssent aux données.
Des informaticiens "astucieux" ont pensé se protéger en installant leur système sur une partition lettrée "d" qui serait moins perçue par les virus. C'est totalement illusoire, les virus recherchant tout de suite où est le système d'exploitation qu'ils doivent attaquer.
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Voilà une source de retard dans les articles de ce cybercarnet sur l'analyse des résultats du CRFPA 2007. Cependant, une mise à jour l'article sur la tardiveté du CRFPA 2008 à Paris-Est a été faite ; l'IEJ de paris-Est sera bien le dernier à composer, ce dont on ne peut tirer aucune conclusion définitive, mais ce qui pourrait susciter des interrogations légitimes. Seules les interrogations sont légitimes, certainement pas les réponses qui peuvent en être extrapolées par une écriture malhabile ou une lecture insuffisante.
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Avec cet imprévu qui s'accumule à d'autres, le temps est bien rempli, trop. Aussi, il convient de vous solliciter, par vos commentaires, même anonymes, d'indiquer vos sujets de préoccupations, sachant que les résultats, personne ne les connait, et qu'en tout état de cause, ils ne sont pas que le fruit du travail, mais également de la chance, de l'expérience, etc.
Pour ceux(celles) qui partent perdants(es), qu'ils(elles) s'abstiennent de gaspiller une "cartouche" sur les trois possibles.
De plus, la crise économique en cours ne va pas développer l'activité d'avocat. On peut ouvrir le débat sur ce point : pensez-vous que des gens qui souffrent de revenus peu enviables vont se jeter dans des contentieux ?
Les avocats vont également en souffrir, car dans un pays où le secteur secondaire a déserté au profit du tertiaire facilement délocalisable, la matière est encore plus volatile en plus que la masse va inévitablement s'atrophier.
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Nota bene : ce message sera mis en mode brouillon dans quelques jours, et par conséquent ne sera plus lisible sur ce cybercarnet.

mercredi 20 août 2008

Les coefficients des épreuves : l'irrespect sans incidences.

Comme il a été exposé très anciennement dans un article de ce cybercarnet, l'IEJ de Paris EST ne respecte pas l'application des coefficients prévue par les textes.
Après simulations, il apparaît que cela ne présente aucune incidence sur le résultat final, ni pour l'admissibilité, ni pour l'admission.
En réalité, l'irrespect des coefficients n'a des incidences que pour le classement final des admis, mais pas sur l'admission elle-même. Comme vous pouvez l'imaginer, pour éviter des contestations sur ce point de la part de futurs avocats éconduits, le jury prend garde à ce qu'aucune admission ne soit réalisée sur le fil du rasoir, c'est à dire avec une possibilité de contestation résultant de l'irrespect des coefficients.
Vous lirez cependant sur la liste des admis leurs notes en détails et verrez de curieux 15,25 sur 30, par exemple pour l'oral d'exposé-discussion, qui s'il état noté sur 10 points ferait une note de 5,083333... Et on voit mal le jury délivrer une telle note puis la multiplier par le coefficient prévu, ce d'autant plus que les textes prévoient que toutes les notes sont sur 20 auxquelles on applique les coefficients prédéterminés.
La réalité est différente : DO noté sur 10, procédure notée sur 10, Oral d'exposé discussion noté sur 30,... le tout SANS AUCUN EFFET SUR L'ADMISSION ELLE-MEME.
Quant au classement dans cette admission, tout le monde s'en moque éperdument, sauf pour les meilleurs qui seront sollicités immédiatement (par voie d'affichage) afin d'obtenir sans délai un stage prometteur (enfin, on peut le penser).

Histoire à histoires : avocats distraits.

Voilà qui est pour le moins curieux que des avocats ne se soumettent pas aux règles déontologiques et ne daigent même pas répondre à leur Bâtonnier qui les questionne.
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Au départ, le Bâtonnier n'avait pas compris après 8 lettres pourtant écrites de façon convenable le problème que posait un avocat à son ex-client. C'est à la neuvième lettre qu'il commence à comprendre, ou feint de commencer à comprendre. Cela fait tout de même beaucoup d'écritures à un Bâtonnier avant qu'il ne comprenne. Un autre avocat consulté sur le même problème n'a eu besoin que de la première lettre pour le comprendre.
Un avocat serait-il plus perspicace qu'un Bâtonnier, qui pourtant est lui-même un avocat élu par ses pairs ?
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Un autre avocat du même Barreau, lui, ne comprend pas qu'il a été pris la main dans le sac à tromper les juges. Le justiciable en a fait part au Bâtonnier, qui dans un premier temps a tenté de calmer le jeu, mais se faisant n'a fait qu'augmenter l'ampleur du problème : l'avocat, aussi fourbe que menteur, avait dissimulé sur une pièce avec un simple post-it, lors de la photocopie de ladite pièce, l'aveu manuscrit de son client. Si l'aveu avait été connu plus tôt, toute l'instruction aurait connu un autre tour et des "certitudes" ne seraient pas nées chez les magistrats, fondées sur des mensonges par dissimulation de l'avocat.
L'avocat ignore totalement les demandes d'explications de son Bâtonnier, qui aujourd'hui le relance "très fermement".
Quel est l'effet d'une telle fermeté et vis-à-vis de qui ?
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Voilà bien des exemples de situations qui peuvent faire l'objet de questionnements lors de l'oral d'exposé-discussion avec le jury, le candidat devant déjà être en situation d'être avocat lors de cet exercice.

Curieux, dubitatif, ayant ses centres d'intérêts, c'est l'essence du bon défenseur ; distrait, cupide, c'est le malheur du justiciable.

Naturellement qu'il convient d'être curieux et le rester sa vie entière car cette curiosité nous tiens en éveil.
C'est elle qui fera de nous des êtres intelligents, et non pas bornés, pétris de certitudes, et par conséquent incapable de défendre.
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A quelques semaines des épreuves écrites du CRFPA, il n'est plus temps de se distraire, mais de poursuivre l'ouvrage entrepris : se cultiver, appréhender du savoir pour le faire savoir, mais certainement pas perdre son temps à des futilités.
Moi-même, je n'engage pas les candidats 2008 à me lire en ce moment, des apprentissages et révisions plus importantes étant à faire et à parfaire afin de tenter de passer avec succès l'examen d'entrée au CRFPA.
On sait bien qu'après les résultats d'admission obtenus, la formation au C.A.P.A. va débuter avec plus ou moins de bonheur, une première forme d'esclavagisme au bonheur d'avocats qui sont passés par là, en ont souffert, et l'infligent à leur tour. C'est le cas le plus fréquent et pas le plus heureux.
Pour les rares candidats mieux lotis, le début de la carrière va commencer dès leur formation au C.A.P.A. qui ne sera plus qu'une formalité, leur voie étant tracée.
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Alors, il n'est plus temps de se distraire et se laisser distraire par des futilités.
S'il est exact que lors de l'oral d'exposé-discussion, le jury est à même de poser n'importe quelle question, même les plus saugrenues, il est tout aussi exact qu'un candidat doit savoir répondre :
"je ne sais pas" car le jury n'est pas à ce point ridicule pour attendre des réponses à toutes ses questions, y compris des questions réellement idiotes (qui restent rares mais existent).
De plus, l'oral d'exposé-discussion avec le jury n'est pas déterminant de l'admission, celle-ci se jouant beaucoup plus sur les "petits" oraux où les examinateurs sont plutôt généreux (sauf s'agissant de certaines langues).
Annoncé depuis longtemps, un tableau statistique faisant le point sur les résultats admissibilité/admission sera prochaine publié. Vous comprendrez peut-être mieux le peu d'effet du "grand oral" dans l'ensemble de l'examen.
En attendant, le meilleur conseil est cultiver votre curiosité pour vos matières sans vous laisser distraire par des J.O. au autres matches de la ligue. Savoir que cela existe est largement suffisant pour un jury de juristes : connaître les résultats ne présente aucun intérêt.
Plus tard, dès l'admission au CRFPA, la distraction pourra reprendre son cours, et les justiciables-clients des avocats-commerçants sauront bien leur faire savoir à un moment ou à un autre qu'on ne leur demande pas des nouvelles de leur villa de Saint-Tropez, mais des actes juridiques, un travail de juristes avant tout, sans mentir afin de ne pas enrichir le lot des injustices dont la CEDH est de mieux en mieux avisée.

Des "tuyaux" pour les écrits : des pneux crevés !

Avec les écrits qui approchent, les craintes grandissent et c'est bien naturel.
Un commentateur anonyme du mercredi 20 août 2008 fait part de ses questionnements pour la première épreuve (composée de 2 épreuves à réaliser en 5 heures : 2 heures 30 en droit des obligations et 2 heures 30 pour l'une des trois procédures choisie).
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Pour le droit des obligations, il y a traditionnellement une alternance entre les deux sujets à caractère pratique, mais rien n'est écrit dans la marbre. En 2007, cas pratique. On peut donc supposer qu'en 2008, ce sera un commentaire d'arrêt. Sans extirper de l'auteur du sujet lui-même son sujet, on ne voit pas comment on pourrait le connaître par avance.
S'il s'agit d'un commentaire d'arrêt, le correcteur apprécie du candidat un certain sens critique sur l'arrêt lui-même, sur ses qualités intrinsèques, la Cour de cassation n'étant pas exempte de critiques, il faut s'en convaincre.
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Pour la procédure civile, il y a eu deux (trop brefs) enseignements montrant ce qui était demandé aux candidats qui voulaient s'en sortir.
Il n'y a aucun miracle : des connaissances du ncpc mais également du coj (oui, il faut deux codes pour cette seule matière), et mener une réflexion sur le sujet posé, qu'il soit théorique ou pratique n'ayant aucune incidence pour cette demi épreuve (2 heures 30). Ainsi, si le sujet est pratique (commentaire d'arrêt ou commentaire de texte, il ne faudra pas coller au sujet (contrairement à ce qui est exigé en droit des obligations), ce d'autant plus que les arrêts processuels sont peu loquaces : il va donc falloir étendre sa réflexion pour l'insérer dans un environnement plus large qui va dépasser l'arrêt lui-même et le mettre en perspective dans la procédure. Cela, c'est ce qui est demandé pour la procédure civile.
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Pour les autres procédures, c'est très différent :
- pour la procédure pénale, avec l'enseignant "habituel", c'est toujours une dissertation, souvent sur une question traitée au cours des séances d'actualisation, voire même un sujet déjà posé lors des examens blancs, mais corrigé avec moins de souplesse ;
- pour la procédure administrative et contentieuse, c'est une note à rédiger à partir d'un arrêt ou extrait d'arrêt et pour laquelle il convient de bien lire la question posée : il ne s'agit pas de faire un commentaire d'arrêt, mais de répondre avec précision à la question posée à partir de l'arrêt (ce qui est encore très différent du commentaire d'arrêt en droit des obligations).

mardi 19 août 2008

2008-08-19 : ce cybercarnet n'a pas de vocation publicitaire.

Il est tout autant inutile que vain d'ajouter des commentaires à caractère publicitaire, au surplus à caractère anonyme.
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Ce type de commentaire sera systématiquement supprimé, l'objet de ce cybercarnet n'étant pas de promouvoir telle ou telle religion, mais de donner quelques moyens de se la faire par soi-même.
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Il ne s'agit pas plus d'y publier des articles "entendus", ni pour plaire ni pour déplaire, mais avant tout pour réfléchir, ce qui nécessite de prendre du temps, temps qui file à mesure que les épreuves 2008 se rapprochent.
Il n'est pas question non plus d'inciter à lire les articles, sauf pour certains qui veulent avoir un autre accès que celui prétendument entendu.
En effet, la réalité est bien différente : à l'occasion des publications dans les périodiques "connus", les juristes pas moins éminents les uns que les autres, ne cessent pourtant de se contredire avec quelquefois des articles "vengeurs" ou responsifs.
Le droit reste donc bien le monde de l'incertitude ou le doute doit dominer et prendre tout son sens.
Certains avocats n'en sont pas convaincus et sur la simple lecture approximative d'une ordonnance de renvoi au cours d'une consultation de deux heures prétendent être en mesure de donner la solution qui sera retenue par les juges. Cette vision est très partagée, les uns prétendants connaître les autres et inversement. N'est-ce pas là méconnaître le justiciable au coeur du sujet, sujet et objet de droit ? Si cette vision est certaine, alors, quelle est l'utilité des avocats puisque tout serait écrit avant même que le procès ne commence ? Ce déterminisme n'est-il pas la négation pure et simple du sujet de droit que nous sommes tous ?
Prendre du recul, douter, voilà certainement le sens de ce cybercarnet en plus de coller au plus près au CRFPA de Paris EST qui n'a rien à envier aux autres, la mise a jour des connaissances étant en principe dispensée sur toutes les matières, sauf les langues, la comptabilité, ...
Peut-on lui reprocher son taux de réussite modeste malgré les efforts déployés par de nombreux enseignants ... face à un auditoire inexistant ou des plus modeste qui dès l'inscription ne cesse de poser qu'une seule et unique question : quelle "prépa" d'été dois-je suivre afin d'obtenir mon inscription sur la liste des admis ?
Il faut mettre toutes les chances de son côté en laissant de côté ceux qui n'ont pas cette chance, est-là la seule ambition de futurs avocats ? Des gestionnaires de leurs clients ? Des commerçants
sans aucun sens de la défense ?
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Non, ce cybercarnet n'a aucun intérêt pour eux.
Ils réfléchiront ailleurs et autrement, riront lorsque d'autres souffriront. Comme l'a dit très justement un enseignant, il ne faut de faire aucune illusion : il y aura toujours quelqu'un pour contredire l'autre, certes. Mais, ils seront beaucoup moins nombreux pour tenir tête à l'injustice provoquée par l'un contre l'autre, et dont tel avocat ou tel avoué aura participé activement.
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La publicité, ce sera donc ailleurs. Cette publicité distrait de l'essentiel et il est difficile de l'éviter, mais pas impossible...
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Comme l'a indiqué un enseignant qui réfléchit, s'intéresser aux choses qui gouvernent notre vie commune n'est pas si répandu et il faut donc prendre garde à ne pas en être distrait par des futilités (les exemples abondent : les J.O. dont on nous rabat les oreilles ces jours-ci, laissant de côtés les vraies questions que peut poser la Chine sur son importance considérable dans le monde, ses possessions financières immenses à force d'esclavage moderne, la polution engendrée par la volonté soudaine de vivre à l'occidentale, son mépris absolu de l'idée même des droits de l'homme, et pire encore, le peu de cas que la France en fait au profit de l'enrichissement de quelques uns, les transferts technologiques pour lesquels l'idée d'espionnage industriel devient obsolète).
Bref, on peut parler de tout et de n'importe quoi pour aiguiser sa curiosité, sous réserve d'y réfléchir... ce qui est une autre affaire.

samedi 16 août 2008

2008-08-16 : en attente de nouvelles.

Un article antérieur vous annonçait la publication sous peu d'articles "en rhodium".
Ces publications sont différées et encore quelques jours de patience, les violents orages de début août ayant provoqués dans certains lieux des dommages très graves, bien au-delà de ce que les médias ont bien voulus rapporter alors que les jeux olympiques débutaient quelques heures après.
Nous sommes donc parfaitement dans notre sujet de droit des obligations sur la gestion des dommages, cette prétendue et illusoire réparation intégrale des dommages dont la réalité est bien loin.
Peut-on espérer une réparation intégrale de dommages immatériels ?
Chacun se fera sa réponse mais le réalisme économique conduit inévitablement à une réponse négative, car nous sommes loin des excès anglo-saxons tout comme nous sommes loin de disposer de certitudes sur l'évaluation de tels dommages, les économistes des assurances ayant néanmoins élaboré des modèles, dont les magistrats n'ont cure... ce qui n'est peut-être pas une si mauvaise chose.
Ces articles à venir concernent essentiellement l'oral d'exposé-discussion dont nous sommes encore bien loin, sauf qu'ils peuvent s'avérer utiles dans certaines matières écrites soit dans l'introduction, soit dans la conclusion, le droit n'étant d'une hétérogénéité la plupart du temps qu'apparente, beaucoup de choses finissant par se retrouver partout, aussi bien les bonnes, celles qui font progresser le droit, que les mauvaises, celles qui présentent nos avocats comme des gens peu fréquentables, cupides, ne percevant dans les justiciables que des "clients".
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Pour la note de synthèse, n'hésitez pas à aller consulter le site du Sénat qui en regorge, au surplus tous azimuts, au surplus des notes de synthèse à caractère juridique, ce dans les dossiers législatifs du Sénat, des notes qui se veulent celles de praticiens quotidiens de tels exercices dans le but d'informer de façon succincte et néanmoins suffisamment expressive leur commanditaire à partir des documents ayant été utilisés dans le dossier préparatoire à la Loi envisagée ou votée.
Naturellement, vous pouvez aller sur n'importe quel autre site de votre choix, le site du Sénat n'ayant rien d'exclusif, la difficulté demeurant que devant l'abondance d'informations, les candidats doivent "gérer" le paradoxe de l'impossibilité de les ingurgiter, ce qu'on ne peut qu'apprécier, ces informations étant mouvantes et soumises aux aléas des législateur, exécutif et magistrat.
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Ainsi, pour ces notes de synthèse, vous pourrez faire le rapprochement avec les conseils prodigués à Paris EST à l'occasion de la préparation (sommaire, très sommaire, trop sommaire), mais aussi des corrections, plus explicites, sur l'exercice demandé, et vous vous remémorerez alors certainement ces conseils qui cadrent parfaitement avec l'exercice et qui pour la plupart relèvent du bon sens d'informer son commanditaire sur un sujet qu'il ne connaît pas et dont il veut avoir une information rapide, mais néanmoins claire.
N'oublions pas que pour Paris EST, les sujets de la note de synthèse présentent un certain caractère résultant des centres d'intérêts de leur auteur. Mais personne ne sait aujourd'hui qui sera l'auteur du sujet de la note de synthèse de demain.

lundi 4 août 2008

Déplaisante écritures entre avocat : une énigme.

Voici qu'un jour un avocat écrivit à un confrère dévoué pour lui dire tout le bien de l'affaire que chacun défendait contre l'autre. La lettre aurait pu ressembler à n'importe quoi mais ce ne fut pas le cas ; elle avait une construction très particulière car sous couvert de banalités, elle avait un sens bien précis contre son destinataire.
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"Comment vous expliquer cher confrère mon désarroi.
On aurait voulu faire pire que l'on ne se s'y serait pas pris autrement.
Ne pensez-vous pas comme moi ?
N'imaginez-vous pas votre client en mauvaise posture ?
A quoi peut tenir un tel comportement ?
Remarquez que d'autres auraient fait de même.
Demandez-moi toutes les pièces probantes dont vous aurez besoin."
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Je l'ai écrite très simple afin que les candidats au CFRPA 2008 trouvent facilement ce qui se cache dans cette lettre qui aurait pu avoir un tout autre contenu. Le centrage du texte a un but afin de ne pas trop vous faciliter la tâche pour certains, ou pour d'autres pour la rendre plus facile.
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Je vous laisse chercher un peu, car tout vous dire ne sollicite aucune faculté cognitive dont nous sommes cependant tous pourvus.
Vous aurez donc la réponse dans quelques jours, seulement si vous ne l'avez pas trouvé avant.
Dans le cas où vous trouvez la réponse, vous comprendrez que cette lettre sybilline est en réalité maligne.
Bien, pas plus d'indications...
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Je suis persuadé que certains vont facilement trouver la réponse et en faire part à tous par un commentaire où il sera fier de dévoiler son identité, à moins qu'il ne le rédige de façon anonyme, ce qui n'a pas moins de valeur.
Si la réponse ne venait pas assez rapidement (sous moins de deux jours à un semaine), j'ajouterai au moins une piste.

CRFPA 2008 : des épreuves bien tardives à Paris-Est. Trop ?

Voilà la confirmation que d'autres IEJ organisent leur écrits du CRFPA 2008 bien avant nous.
C'est ainsi qu'à Paris-Sud 11 (Sceaux) les épreuves débutent le jeudi 25 septembre par la note de synthèse, se poursuivent le vendredi 26 septembre par le droit des obligations et la procédure, et se terminent le lundi 29 septembre par la matière à caractère pratique. Les horaires sont des horaires convenables pour de telles épreuves : convocations à 8 heures 30 pour les 2 premières et à 9 heures 30 pour la troisième.
À Paris 10 (Nanterre), les épreuves débutent le mardi 23 septembre par le note de synthèse, suivi le mercredi 24 par le droit des obligations et la procédure, pour se conclure le jeudi 25 par l'épreuve de spécialité.
Les écrits de Paris XI se déroulent donc presque 3 semaines avant ceux de Paris EST.
Alors, l'article de ce cybercarnet en date du 16 juillet 2008 sur les écrits du CRFPA de Paris EST trouverait-il toute sa puissance ?
Il serait bon de s'en inquiéter, même si c'est déjà un peu tard pour les candidats 2008.
Les candidats du CRFPA 2009 demanderont peut-être quelques explications sur la tardiveté des épreuves écrites à Paris EST qui la mette en queue de peloton des IEJ parisiens, et peut-être demanderont-ils à ce que des "habitudes" (toujours mauvaises pour des jeunes candidats) cessent pour entrer dans un système classique qui ne sera peut-être pas du goût de tous.
Il faut y réfléchir.
Vos contributions sont les bienvenues pour connaître les dates des compositions des autres IEJ parisiens, par un commentaire, même anonyme au regard de cet article.
Etre suscpicieux, critique, ne signifie pas qu'il faut rejeter sans comprendre, mais qu'il faut comprendre avant éventuellement d'adhérer ou de rejeter.

samedi 2 août 2008

CRFPA 2008 : les convocations aux examens reçues depuis le vendredi 1er août 2008.

C'est par lettre simple que les candidats sont convoqués aux examens d'admissibilité (épreuves écrites) du CRFPA 2008 qui se tiendront les 13, 14 et 16 octobre 2008 dans l'amphithéâtre C1 de la faculté de droit de Paris 12, les candidats étant invités à se présenter dès 9 heures 30.

Pour simple rappel, le premier émargement pour l'accès à la première épreuve (soit dès le lundi matin) est considéré comme une participation sur les trois que les candidats peuvent passer.

Ne se présenter qu'à partir de la seconde épreuve du mardi n'a aucun sens. Se présenter le lundi puis ne plus venir après pour les deux épreuves suivantes n'a pas de sens non plus.

C'est soit tout, soit rien : une seule alternative, deux choix, mais pas de solution intermédiaire.


Là, les esprits vont vraiment commencer à s'échauffer car l'avenir professionnel est en ligne de mire. Les candidats sont maintenant des concurrents, pour une épreuve qui sans être un "concours" au sens administratif du terme, n'en présente pas moins certaines caractéristiques au plan du résultat attendu : gérer le flux d'avocats entre les sortants (certains) qui ne veulent pas sortir (raccorcher) pour préserver leur fabuleux pouvoir d'achat, et les entrants qui ont l'espoir de prendre la place de leur pairs dans des conditions d'exercice lucratives.

Des désillusions à envisager. Des joies à envisager. De l'incertitude à envisager. Des compromissions à envisager. Des coups de bâtons, des couleuvres, des honneurs, des mérites : la vie professionnelle avec ses aléas...