lundi 29 décembre 2008

La leçon est-elle tirée de la terrible affaire d'Outreau ?

La veille de ce Noël 2008, le député de l'Isère Monsieur André Vallini, Président de la commission parlementaire après la terrible "affaire d'Outreau", déplorait qu'aucune leçon n'ait été tirée pour rendre la justice plus juste, mais également les juges plus impartiaux.
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Le site suivant , par exemple, (http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/24/01011-20081224FILWWW00348-marchiani-gracie-une-faveur.php) relate une dépêche de l'AFP du 24/12/2008 :
"Le secrétaire national du Parti socialiste chargé de la Justice, André Vallini, a estimé aujourd'hui dans un communiqué que la grâce partielle accordée par Nicolas Sarkozy à l'ex-préfet Jean-Charles Marchiani était "une faveur accordée à un ami du pouvoir". "Alors que des dizaines de milliers de détenus s'entassent dans des prisons surpeuplées, alors que le gouvernement multiplie les lois qui aggravent la surpopulation carcérale et repousse sans cesse l'examen par le Parlement de la loi pénitentiaire, la grâce de M. Marchiani est une mesure choquante qui s'apparente au fait du prince", écrit le député de l'Isère. "Cette faveur accordée à un ami du pouvoir est à l'opposé de la République irréprochable que promettait Nicolas Sarkozy pendant sa campagne présidentielle", poursuit M. Vallini. M. Marchiani, ancien préfet du Var et proche de Charles Pasqua, s'est vu accorder par M. Sarkozy une remise de peine de six mois alors qu'il est incarcéré depuis le 26 mai à la prison de la Santé où il purge une peine de 3 ans pour avoir perçu des commissions occultes dans le cadre de passations de marché à la fin des années 1990.Ancien agent secret, M. Marchiani, comparaît actuellement à Paris dans le cadre du procès de l'Angolagate. Il est surtout connu du grand public comme l'artisan de la libération des otages français détenus au Liban en 1988. Source : AFP ".
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Que peuvent penser de futurs avocats de cette affaire, simple illustration médiatique, de questions toujours posées et toujours sans solution satisfaisante ?
Quelle serait la solution satisfaisante qui pourrait donner "confiance" dans l'institution ?
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Une justice déjugée est-elle la justice ?
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Ainsi, quelques questions, qu'il convient de garder sous l'oeil, doivent non seulement illustrer la nécessité de connaissances factuelles appréciées d'examinateurs, mais également mettre en éveil des réflèxes au travers d'arrêts présentés par un enseignant ou par un autre dans le cadre du programme (illimité) de l'examen du CRFPA.

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