Pour les candidats admissibles au CRFPA 2008, cette après-midi du lundi 1er décembre 2008 aura donné lieu à un oral d'exposé-discussion avec des examinateurs très pointus.
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Les sujets étaient fondamentaux et les questions ne l'étaient pas moins.
Comme le veut l'exercice, les candidats doivent succomber sous le feu des questions afin de permettre d'évaluer leur réactivité à ce moment là. Ils ont tous succombé à un moment ou à un autre, comme tous les autres qui les ont précédé.
Le procédé est très simple et tous les candidats le connaissent : à partir de leur propre exposé, il suffit de les titiller plus avant sur un terme ou une expression utilisée pour voir jusqu'où le candidat ne peut plus résister, étant sans aucune réponse.
Les plus entraînés finiront pas dire qu'ils ne savent pas tandis que les moins entraînés garderont le silence, la deuxième posture n'étant pas celle qui semble la plus adéquate à l'exercice. Quand on ne sait pas, il faut le dire clairement, non pas comme un aveu, mais comme une connaissance qui nous échappe à ce moment là, que l'on connait pourtant, ou que l'on a connu et dont on ne se souvient plus, ou comme une connaissance à acquérir parmi tant de connaissances qui ne présentent pas toutes un grand intérêt.
Un seul candidat s'est permis de demander une reformulation, pas de façon très habile, en disant : "je n'ai pas compris la question" ou quelque chose de similaire.
Non, il faut clairement demander une reformulation de la question si celle-ci n'apparaît pas très claire, ou visant simplement et manifestement à entraîner le candidat dans l'impasse.
Comme l'a dit il y a un certain temps un commentaire, mais peut-être pas très à propos, il fait savoir échouer : non, il faut être beaucoup plus nuancé, prudent, dubitatif, candide...
Les examinateurs ont manifestement pris un certain plaisir à jouer avec les candidats en cassant le rythme, en changeant complètement de thème : comme l'examen n'a qu'une limite temporelle dans un cadre réglementaire où les examinateurs sont souverain de la note qu'ils attribuent, tout est permi pour évaluer le candidat.
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