Ce matin du mardi 3 février 2009 a été l'occasion pour plusieurs lecteurs de commenter l'article précédent concernant le droit des obligations, pour évoquer la note de synthèse.
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Sur l'épreuve de droit des obligations, certains s'emballent un peu sur le résultat produit par la méthode de notation décrite par l'enseignant, description qui sera réitérée au cours des séances d'entraînements ainsi que lors de la correction des examens blancs.
Il est vrai que relater "à plat" (par écrit) des propos verbaux dans leur substance est un exercice périlleux qui ne remplace pas les citations desdits propos. Venez aux entraînements pour comprendre ce qui est demandé, et n'hésitez pas à vous assoir sur les premiers rangs, là où l'on écoute le mieux possible, et non pas sur les estrades, là où l'on regarde trop son téléphone portable, où l'on fait trop d'apartés sur la pluie et le beau temps, où on est "largué". Vous ne voulez pas être "largués", alors approchez-vous plus près !
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Sur l'épreuve de la note de synthèse juridique, il n'y a pas grand chose à redire sinon de consulter des articles antérieurs à ce sujet, car les choses ne sont pas non plus si simples : les ouvrages méthodologiques ne traitent pas de la note de synthèse juridique, mais de la note de synthèse pour les concours administratifs. Comme l'objectif d'une note de synthèse administrative est pratique, la note de synthèse doit permettre de donner une information générale sur une question à un décideur qui doit faire un discours sans rien n'y connaître, participer à une réunion sur un thème qu'il ne connaît pas...
La note de synthèse juridique ne vise pas cet objectif : elle vise à faire le point juridique sur une question posée au préalable, sous la forme affirmative (c'est la façon posée à Paris 12 et qui n'est pas la même dans tous les IEJ) et qu'il faut convertir sous une forme interrogative.
Lisez bien au moins l'un des commentaires, lentement, plus lentement encore... car il vous donne une clef et des pistes, utiles à la réussite de cette épreuve, et d'autres qui demeurent inquiétantes, mais qui vont avec l'épreuve : le rôle très important du HASARD, de la CHANCE...
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Le plus juste est néanmoins dit : il faut TRAVAILLER les épreuves et espérer à sa réussite.
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Pour le reste, doutons d'un emballement qui mériterait peut-être un peu plus de recul : nous ne sommes que début février 2009 et les épreuves réelles du CRFPA 2009 n'auront lieu que courant octobre 2009. Alors, travail et patience, mais pas trop d'impatience car le programme est si vaste qu'il faut s'y mettre si ce n'est pas encore fait ; les préparations d'été ne valent que pour certains et leurs taux de réussite époustouflants ont de quoi susciter des interrogations lorsque l'on connaît la réalité du terrain (voir notamment un article antérieur récent à ce sujet).
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Enfin, il est dommage que les commentaires, qui sont tous intéressants et pour certains visent à aider les autres, ce qui est une bonne chose, ne figurent pas sous l'article qui s'intéresse au thème évoqué, ce qui va nuire à leur accessibilité et lisibilité.
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Aussi, les deux articles plus récents que celui-ci visent à vous laisser vous exprimer plus encore sur la préparation et l'épreuve, tant de la note de synthèse que le droit des obligations.
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