mercredi 18 février 2009

Préparation d'été ou non : une question sans faim ?

La question est omniprésente dans de nombreux esprits de savoir s'il faut plonger ou non dans une préparation d'été en vue de l'obtention de ce prenant examen d'accès au CRFPA (et à l'EFB en ce qui concerne les candidats inscrits à l'IEJ Paris 12). Une question qui aiguise les appétits.
C'est l'occasion de vous convier à lire un commentaire déposé le mercredi 18 février 2009 à 10 heures 53 sous l'article publié le 24 janvier 2009 dans ce cybercarnet et intitulé :
"Brève - le retour des "marronniers" : les préparateurs privés viennent faire leur publicité au seuil de l'amphithéâtre."
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Il ne s'agit pas d'adhérer ni à tout ce qui est écrit, ni aux attributs des divers officines citées et à ce qu'elles présentent (et représentent), mais simplement de lire un commentaire très bien structuré, très bien écrit, et qui donne un sens à la réflexion qu'il faut mener avant même de vouloir envisager se lier avec telle officine.
De plus, les lecteurs verront, sans grande surprise, selon ce commentaire, que les actualisations des uns et des autres peuvent être obtenues, diront-nous, de candidats indélicats, encore que ces informations traînent un peu partout sur internet, qui, ne l'oublions pas, à l'exception du peer-to-peer, vise à une diffusion la plus large d'informations (et par temps de désinformations).
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(NDLR : Merci aux commentaires informatifs déposés ce jeudi 19 février 2009 jusqu'à 18 heures 34, commentaire qui répond au bref commentaire de "zolo". Comme le dit le commentaire qui suit celui de "zolo", ce dernier n'a pas compris le jeu de mots, car il s'agit bien de "faim" et non pas de "fin", l'idée qui préside cet article étant de souligner le doute qui s'installe à ce point d'étape, vers la fin des cours de l'IEJ, le début des entraînements dans les conditions réelles d'examen, et ce contexte de grève, de crise économique qui n'a rien de rassurant (et devrait durer encore longtemps puisque les gros acteurs économiques n'ont toujours pas compris qu'ils en étaient la cause et persistent à vouloir malgré tout dégager des profits maximums d'une situation dont ils ne sont que partiellement à l'origine - ce qui pointe en ligne de mire, c'est la raréfaction des ressources, les tensions géopolitiques y compris internes aujourd'hui : ne nous souvenons-nous pas de nos économistes qui nous disaient que l'on pouvait dépenser sans compter, ou plus exactement en comptant sur les générations futures. Pourquoi le Président de tous les français ne veut pas d'une relance par la consommation ? Mais parce qu'il sait qu'elle va aller profiter aux importations chinoises et plus globalement asiatiques à coups de i-phone et autres écrans plats, ce que l'industrie française est actuellement incapable de fabriquer, ce non pas en raison de l'absence de technologie en France, mais en raison de la protection (il en faut) par de multiples brevets de ces inventions, et la disparition de l'industrie secteur secondaire) au profit des services (secteur tertiaire), ce derniers étant, comme tout le monde le sait, totalement volatiles.
Bien, on digresse pour revenir à notre sujet : la faim du CRFPA. Dans un pays qui ne dispose plus essentiellement comme source du PIB des services totalement volatiles, il faut maintenant retourner encore une fois sur le site de la Cour de cassation et revoir les camemberts, parlants à eux seuls, et leur évolution d'une année sur l'autre, pour notamment voir la place grandissante de l'aide juridictionnelle. Or, l'aide juridictionnelle, même partielle, c'est le budget de l'État attribué au ministère de la justice qui le réparti entre les barreaux (une soupe savante).
Plus le gâteau grandi en terme d'AJ, plus les avocats vont vouloir se "rattraper", "compenser", sur les clients solvables. Gagner au moins autant, mais avec plus d'exigences, et donc encore plus de coups bas, de décisions injustes. Un recul inévitable en matière de justice, et une spirale infernale.
C'est ni plus ni moins ce que font aujourd'hui certains acteurs économiques qui veulent à tous pris "rattraper" les pertes qu'ils ont eux-mêmes créé. Merci pour leur héritiers.
Bon, c'est certainement encore abstrait aujourd'hui ; ce sera ô combien plus concret demain (pas demain vendredi, mais demain dans quelques mois).
On en parlera encore...
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Pour terminer sur une considération très simple, simpliste, ne croyez pas que les informations que vous donnez sont susceptibles de changer quelque chose en l'état actuel de l'examen du CRFPA. Beaucoup de choses ne sont que des non-dits qui gagneraient à l'être, dites. Personne n'en tire un profit instantané, mais peut nourrir sa démarche dans sa quête de réussite à un examen difficile qui ne vise qu'un objectif : DÉFENDRE, et pour le moins avec honnêteté.).

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Les actualisations des prépas privées sont absolument insuffisantes. OK, peut-être CAPAVOCAT fait parfaitement son travail, seulement ce n'est qu'au mois de juillet, fin juillet que vous pouvez y accéder. Cela veut dire que vous devez ingurgiter toute l'actu en 2 mois. Alors que si vous le faites toute l'année, vous pouvez digérer plus facilement.
Ensuite, moi-même j'ai été inscrit l'année dernière à CFJ. C'est une bonne prépa, mais de Paris 12, nous étions à peine 10 et je compte très large.
Donc, faites les calculs, le taux de réussite est faux.
AUCUNE, je dis bien AUCUNE prépa n'est spécialisée sur Paris 12, cela ne serait pas rentable. Comparez, renseignez-vous, faites vos calculs, mais ce n'est pas gagné.

Anonyme a dit…

Moi aussi, j'ai une expérience semblable. Je viens de m'inscrire à une prépa privée et franchement, je suis vraiment déçue, de plus, malgré le peu de connaissances que j'ai dans les matières, j'ai déjà trouvé une grosse erreur dans une des brochures, alors je suis vraiment verte.

Anonyme a dit…

Erreur dans votre titre Une question sans FIN.
Un juriste doit savoir lire et écrire.

Anonyme a dit…

zolo -> je crois qu'il voulait faire un jeu de mot (hypothèse étayée par la suite de l'article, où il est question d'aiguiser les appétits (que je ne savais pas tranchants, comme quoi on en apprend tous les jours).

Bref. J'ai aussi fait une prépa d'été (Pré-Barreau), les fascicules d'actualisation m'ont semblé satisfaisants; cela dit, je ne les ai pas vraiment lu, lire des arrêts n'ayant jamais été ma grande passion.

Ce que je cherchais dans une prépa, c'était des cours tout faits et actualisés (mais une simple mention d'un revirement de jurisprudence ou autre me convenait, et des devoirs blancs pour me forcer à bosser un peu. Et à ce niveau j'ai été servi (8 épreuves dans chaque matière en 2 mois, c'est plus que correct).

Avec ça (et des journées passées à apprendre les fascicules de cours, évidemment), j'ai réussi l'examen.

Cela dit, je suis pas là pour faire la promo de ces prépas. Je connais pas mal de gens de Pré-Barreau qui l'ont raté, donc je doute aussi de la réalité des chiffres. Et effectivement, aucune prépa n'est cadrée sur Paris 12 (exemple, les corrections en petit groupes se faisaient soit-disant par IEJ : résultat, on avait pas mal de classe Paris 1, Paris 2, Paris 5, et des classes fourre-tout avec des étudiants de Paris 12, Sceaux, Cergy, ainsi que de Province).

Cela dit, dans mon cas, c'était soit faire une prépa d'été, soit prendre une année pour préparer l'examen, n'ayant pas eu le courage d'assister aux cours de l'IEJ pendant mon Master 2. Et puis, me connaissant, je me dis que même avec une année entière, j'aurais moins bossé que pendant ces 2 mois, ayant besoin d'être poussé au cul, et d'avoir des cours tout fait.

ça m'a réussi, mais ce serait idiot de prendre mon cas pour une généralité : comme dans l'ensemble du cursus, chacun bosse à sa manière: certains sont réguliers dans leur effort, d'autres ultra-productifs sur une très courte période; certains ont besoin de connaitre le type de sujet pour apprendre en conséquence, d'autres plus 'caméléons' essayent de survoler un peu tout pour ne jamais être pris au dépourvu... etc.

Du coup, pas de solution miracle, j'en reviens à ce qui se dit depuis le début dans les commentaires : réfléchissez bien, et faites votre choix en fonction de votre façon habituelle de travailler.

Désolé pour le long message sans doute un peu confus car plutôt fourre-tout.