mardi 1 septembre 2009

Laurent a parlé de nouveau sous sa parole.

Merci pour ce nouveau commentaire déposé le mardi 1er septembre à 23 heures 14, sous la parole de Laurent, mais cette fois-ci peut-être, sans certitude, un peu juste sur l'idée de la publication sur internet de tout et n'importe quoi par quiconque.
Soyez sans inquiétude sur votre anonymat, et votre prénom ou pseudonyme heureux.
.
Ne le prenez pas mal et repensez à ces droits d'auteurs sur lesquels pleurent nos auteurs à force pour certains d'en être gavés, mais pas repus.
La publication sur internet des sujets, d'une part pose des questions de contraintes techniques, et d'autre part, et ils ne sont pas des moindres pour nous juristes, des problèmes de droits...
(sujet qui revient souvent dans les oraux sous une autre forme.)
.
Votre attention est particulièrement sollicitée :
! Ne citez pas le nom patronymique de quiconque, mais utilisez simplement sa fonction !

C'est pour cette raison que votre dernier commentaire sera détruit sous peu.
.
Quant à rendre les copies en différé, un délai est toujours accordé, en général jusqu'au début de la semaine qui suit celle de l'examen blanc. Le dernier examen ne déroge habituellement pas à cette règle bien que les délais de correction des copies soit bref pour être plus utile.
.
À son tour, le secrétariat est gavé de questions redondantes, qui certes, si elles permettent d'entretenir des relations entre l'administration et les candidats, ne sont pas toujours appréciées, cela dans les deux sens. Autant s'accommoder de les éviter même si des améliorations peuvent exister. Tout ne peut pas être écrit, tout ne peut pas être répété des centaines de fois, et cela pour une raison simple : les candidats ont tous un cerveau dans lequel une petite place est faite pour le bon sens alors que les questions fondamentales de l'examen sont toutes résolues par l'arrêté cité il y a quelques jours, et cela même si concrètement ses dispositions ne sont pas toutes respectées à la lettre, sans finalement rien changer au fond : il faut éliminer.
Pour les codes par exemple, les codes annotés sont autorisés dans la mesure où il ne s'agit pas des méga-codes, ce dans n'importe quel millésime dont le candidat dispose ; ce dernier peut même y adjoindre éventuellement le dernier texte de loi paru au JO et non collationné dans le code, à ceci près que c'est bien souvent inutile car les correcteurs savent parfaitement ce que contiennent les codes et ne s'aventureront sur la dernière législation que si elle ne sollicite pas de jurisprudence pour la mettre en œuvre. L'arrêté est plutôt dans le sens des codes "examens" qui existent chez certains éditeurs - mais l'IEJ ne veut pas expédier au casse-pipe des candidats de façon certaine. Si des marques pages sont autorisés a volo dans les codes, la moindre annotation supplémentaire du candidat lui vaut le retrait du code pour tout l'examen, ce qui est la sanction la plus douce même si elle porte atteinte temporairement au droit de propriété des biens meubles corporels.
Ce que vous pouvez utilement surveiller au plus près, c'est l'application (stricte, car pour un juriste, on ne voit pas comment l'application pourrait être laxiste) de l'arrêté qui organise les examens sans pour autant couper la branche sur laquelle vous êtes perchés :
plus simplement, oubliez l'arrêté et laissez-vous bercer du murmure du CRFPA, car attaquer l'examen revient à vous saborder. C'est paradoxal, tout cela, n'est-ce pas ?
Mais si concret...
Oubliez la consultation des copies dans le délai d'un éventuel recours administratif... même s'il y a éventuellement de quoi faire : l'IEJ, l'EFB, ne vous dirons pas merci pour vouloir assurer la défense qui passe nécessairement par le respect des règles de droit. Incroyable d'y penser...
.
Venez au dernier examen blanc au cours duquel des langues se délient et des choses s'entendent, pas toujours justes car certaines provenant de candidats qui viennent juste de terminer leur préparation d'été, et qui n'ont aucun intérêt, mais réellement aucun, à dire quoi que ce soit d'utile à d'autres, et cela, vous le comprendrez, afin de mieux assurer leur réussite potentielle personnelle.
L'ambiance (inexistante) en cours d'année ne va certainement pas se créer maintenant.
C'est une grande période d'intoxications qui s'ouvre et qui va durer jusqu'à l'affichage des listes d'admis, autant dire vers la fin de la première décade de décembre 2009, ce qui n'est pas demain...
.
Fiez-vous aux affichages du secrétariat, ce qui est déjà très bien. Pour le reste, si aucun affichage n'est utile, pourquoi en faire ? Si une publicité est utile, elle sera faite.
Tiens, on parle encore de publicité ???
.
(NDLR : Il faut reconnaître que ce billet est tortueux, à l'image renvoyée par l'examen lui-même, mais fidèle à la pratique qui ne l'est pas moins).
.
(NDLR2 : Merci au commentaire de Laurent déposé le mercredi 02 septembre 2009 à 14 heures 41.
Il y a tant des contraintes techniques et juridiques que peut-être une volonté de ne pas faire. On n'en sait pas plus aujourd'hui car au début de l'année 2008-2009, l'IEJ a bien publié un sujet de note de synthèse sur le site de l'université, et il s'est arrêté là.
Pourquoi ?
Aucune réponse donnée.
.
S'agissant de votre prénom ou pseudonyme, peu importe, mais le prénom choisi est heureux. En revanche, pour votre tranquillité, évitez d'utiliser votre propre prénom... Il ne s'agit que d'une mesure de précaution.)

4 commentaires:

Unknown a dit…

Pourquoi le respect des droits d'auteurs interdirait absolument la publication d'un sujet d'examen blanc ?
Les droits d'auteurs sont en principe cessibles. L'IEJ doit d'ailleurs déjà avoir acquis les droits nécessaires pour pouvoir les diffuser au format papier. S'il faut une autorisation expresse de l'auteur pour la diffusion sur internet, celle-ci ne semble pas impossible à obtenir. Les auteurs de sujet refuseraient-ils de céder leur droit pour la diffusion sur internet ?

Pour l'aspect technique, à l'heure de la reproduction intégrale de livres sur internet (google, gallica...), j'imagine qu'il est possible de mettre un lien vers un document ; qu'il s'agisse d'un pdf, d'un word, d'un jpeg, etc.

on ne m'y reprendra plus sur les patronymes.

Je prends pour argent comptant vos prévisions sur les modalités de copie différée et je préserverai ainsi le secrétariat.

PS : mon pseudo est mon prénom (mais je n'ai pas très bien compris la référence à l'anonymat, etc.)

Anonyme a dit…

Chers camarades iejiens,
Cher informateur secret (mais ô combien précieux),

Le temps des questionnements existentiels sur certains détails de l'examen est arrivé, comme annoncé sur ce blog.

On a beau mobiliser tout le "bon sens" que l'on puisse trouver dans une "petite case" de notre cerveau, quelques interrogations subsistent.

Pour ne pas faire partie de la horde d'étudiants téléphoneux qui harcèlent ce pauvre secrétariat (qui de toutes façons se préserve en ne répondant jamais au téléphone), je me permets de solliciter auprès de vous tous non pas le partage de fiches, de tuyaux ou de cours (rassurez-vous, amis rivaux!) mais quelques modestes renseignements.

Premièrement, j'ai eu beau lire et relire l'arrêté, les forums de discussion, ou ce blog, je n'ai pas réussi à trouver l'information qui me manquait concernant les codes. Je vous vois bouillonner de rage, mystérieux informateur. Comment, une question de plus, alors que vous consacrez presque dix lignes à la question? J'avoue que j'ai lu avec avidité et réjouissance votre prose en espérant y trouver ma réponse. J'ai donc pris acte que les codes étaient autorisés, quelque soit leur millésime, que les post-it étaient également tolérés, et je vous remercie pour cette information. Oui mais voilà... Le SURLIGNAGE et/ou le SOULIGNAGE, que l'on ne peut pas à proprement parler qualifier "d'annotations", sont-ils autorisés? D'autres ont consacré une vie d'étude à des questions moins angoissantes et profondes que celle-ci.

Deuxièmement, comme bon nombre d'étudiants j'imagine, je me demande quelles sont les horaires des examens blancs qui commencent, si mes renseignements datant d'un planning vieux d'un an sont toujours bons, après-demain, soit samedi 5 septembre. Sans parler des étudiants de Sciences Po (grrrrr) probablement en train de siroter un Cosmo sur le boulevard Saint-Germain tout en bachotant leurs cours auxquels ils ne comprennent probablement rien puisqu'ils ne sont pas de vrais juristes, ni des étudiants ayant collaboré avec le grand capital en se payant des prépas privées (grrrr grrrr),il existe d'autres jeunes aspirants à l'avocature, qui par exemple travaillent, et qui ne souhaitent pas forcément se rendre à Créteil pour obtenir quelques horaires. J'en appelle donc à une âme charitable qui pourrait, allez, même à une heure près (ne pas trop faire la fine bouche), me (nous?) donner quelques indications.

En attendant, chers amis, je vous souhaite un bon courage pour ce dernier mois de révision. La mauvaise nouvelle, c'est que c'est le dernier; la bonne, c'est que c'est une mois entier!

Rastignac 13 (qui a perdu ses codes de connexion)

Anonyme a dit…

PS: j'ai fait preuve d'une conduite exemplaire en cliquant sur les publicités juridiques, par deux fois même, afin de contribuer modestement à la survie de votre tribune, ô mystérieux informateur.

laurent a dit…

Pour ma part, j'avais noté (vers le mois de mars / avril) que les examens blancs auraient lieu à compter du 7 septembre.
La chose est probable puisque l'hôte de ces lieux a écrit(dans le post précédent) "au dernier examen blanc qui débutera le 07 septembre 2009".