Ce n'est pas faute d'informer les lecteurs sur l'importance de cliquer.
Le courriel, cette fois-ci, tombé à 19 heures 06 ce mardi 1er décembre 2009, n'a pas rien d'aimable, mais constitue une sanction, sanction d'avoir tenté d'informer des lecteurs avocats ou en devenir de l'importance que représente l'aspect commercial pour Google, hébergeur de ce cybercarnet.
Il n'y a plus à cliquer puisqu'il n'y a plus rien à cliquer, ce qui est assez commode en apparences ; mais du coup, on perd toute information de comptage, ce qui n'était pas essentiel, il faut en convenir.
Pourtant, on aurait pu penser qu'avec un ogre, un si petit cybercarnet qui ne cherche pas autre chose que de tenir un discours concret, soit bien mieux vu par l'hébergeur.
Mais pas du tout !
Le réalisme concret est là, et à vrai dire, assez terrifiant.
Comme quoi tous les propos font bien l'objet de contrôles, sérieusement, bien au-delà ce ce qui est écrit et pour si peu de connexions.
Profitez de ce cybercarnet avant que la pire des sanctions n'intervienne éventuellement : sa fermeture pure et simple par l'hébergeur.
Il demande de coopérer : on se croirait revenus à des temps du passé... en cette fin 2009.
Vous auriez la missive sous les yeux : vous seriez ébahi par l'argumentaire développé dont les termes sont plus durs les uns que les autres, et dans l'unique but de préserver des intérêts financiers.
TERRIFIANT, NON ???
Les libertés sont très fragiles et sur l'autel de la chrématistique, elles ne valent rien. Vous en doutiez ? Mais n'est-ce pas pour cela que l'on veut devenir "défenseur" ?
.
Un peu d'explications tout de même : selon Google, et selon une définition qu'il explique pas, les "clics" étaient "incorrects". Et il y avait mise en péril des investissements financiers des annonceurs, rien que cela.
De plus, Google se "réserve" toutes les règles du jeu et en tire les conséquences que bon lui semblent. Il faut aller sur son site et lire. Lorsqu'on est croyant positivement, on pourrait penser lire une variante de la Bible.
Cela va rappeler à de frais candidats au CRFPA 2009 des questions des examinateurs en matière de droits fondamentaux et de conciliation avec d'autres libertés.
.
(NDLR : Merci pour le commentaire anonyme déposé le samedi 05 décembre 2009 à 15 heures 43.
Permettez d'être en désaccord avec les propos tenus par ce commentaire.
Un juriste ne se fiche de rien et voit certainement plus loin que les apparences, s'interroge et interroge afin de savoir ce qu'il en retourne. Rester bloqué sur ce commentaire parait inapproprié à la démarche de réflexion et par conséquent à la recherche de ce qui est juste, afin de le distinguer de ce qui ne l'est pas.
Chacun peut avoir une opinion et la faire partager.
Penser que c'est vain est déjà une pensée... qui peut-être mérite d'être affinée et regardée autrement, non pas pour se rallier, mais pour comprendre en quoi le comportement de l'hébergeur peut être un obstacle à certaines libertés, sous le simple sceau, qu'il serait libre, lui, de pouvoir tout interdire. Nous n'en sommes pas là !
Merci pour la proposition d'évolution, mais qui aurait un inconvénient majeur : faire perdre tout l'historique de ce cybercarnet, alors que le contenu est vivant, et effectivement, renouvelable, sans revendication aucune d'un quelconque droit d'auteur.)
Le courriel, cette fois-ci, tombé à 19 heures 06 ce mardi 1er décembre 2009, n'a pas rien d'aimable, mais constitue une sanction, sanction d'avoir tenté d'informer des lecteurs avocats ou en devenir de l'importance que représente l'aspect commercial pour Google, hébergeur de ce cybercarnet.
Il n'y a plus à cliquer puisqu'il n'y a plus rien à cliquer, ce qui est assez commode en apparences ; mais du coup, on perd toute information de comptage, ce qui n'était pas essentiel, il faut en convenir.
Pourtant, on aurait pu penser qu'avec un ogre, un si petit cybercarnet qui ne cherche pas autre chose que de tenir un discours concret, soit bien mieux vu par l'hébergeur.
Mais pas du tout !
Le réalisme concret est là, et à vrai dire, assez terrifiant.
Comme quoi tous les propos font bien l'objet de contrôles, sérieusement, bien au-delà ce ce qui est écrit et pour si peu de connexions.
Profitez de ce cybercarnet avant que la pire des sanctions n'intervienne éventuellement : sa fermeture pure et simple par l'hébergeur.
Il demande de coopérer : on se croirait revenus à des temps du passé... en cette fin 2009.
Vous auriez la missive sous les yeux : vous seriez ébahi par l'argumentaire développé dont les termes sont plus durs les uns que les autres, et dans l'unique but de préserver des intérêts financiers.
TERRIFIANT, NON ???
Les libertés sont très fragiles et sur l'autel de la chrématistique, elles ne valent rien. Vous en doutiez ? Mais n'est-ce pas pour cela que l'on veut devenir "défenseur" ?
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Un peu d'explications tout de même : selon Google, et selon une définition qu'il explique pas, les "clics" étaient "incorrects". Et il y avait mise en péril des investissements financiers des annonceurs, rien que cela.
De plus, Google se "réserve" toutes les règles du jeu et en tire les conséquences que bon lui semblent. Il faut aller sur son site et lire. Lorsqu'on est croyant positivement, on pourrait penser lire une variante de la Bible.
Cela va rappeler à de frais candidats au CRFPA 2009 des questions des examinateurs en matière de droits fondamentaux et de conciliation avec d'autres libertés.
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(NDLR : Merci pour le commentaire anonyme déposé le samedi 05 décembre 2009 à 15 heures 43.
Permettez d'être en désaccord avec les propos tenus par ce commentaire.
Un juriste ne se fiche de rien et voit certainement plus loin que les apparences, s'interroge et interroge afin de savoir ce qu'il en retourne. Rester bloqué sur ce commentaire parait inapproprié à la démarche de réflexion et par conséquent à la recherche de ce qui est juste, afin de le distinguer de ce qui ne l'est pas.
Chacun peut avoir une opinion et la faire partager.
Penser que c'est vain est déjà une pensée... qui peut-être mérite d'être affinée et regardée autrement, non pas pour se rallier, mais pour comprendre en quoi le comportement de l'hébergeur peut être un obstacle à certaines libertés, sous le simple sceau, qu'il serait libre, lui, de pouvoir tout interdire. Nous n'en sommes pas là !
Merci pour la proposition d'évolution, mais qui aurait un inconvénient majeur : faire perdre tout l'historique de ce cybercarnet, alors que le contenu est vivant, et effectivement, renouvelable, sans revendication aucune d'un quelconque droit d'auteur.)
1 commentaire:
Mais allez trouver un hébergeur gratuit, il y en a pleins ! (un exemple ? http://www.typepad.com/ : vous acceptez quelques bandeaux de pubs sur les côtés et l'hébergeur vous donne de quoi écrire votre blog).
Et comme ça vous arrêterez de nous raconter vos péripéties avec google, dont tout le monde se contrefiche !
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