Merci aux commentaires énergiques déposés ce dimanche 13 décembre 2009 au sujet des candidats de Sciences-Po.
Il convenait de faire cette mise au point et ce rappel textuel bienvenu auquel chacun va donc pouvoir se reporter.
Mais la véritable question n'est pas là.
La véritable question est de ne pas venir à cette épreuve sans modestie, avec une idée de ce que peut être la "défense", et non pas de trouver là un débouché, parce que peut-être, et un tour sur le site de Sciences-Po permet de s'en rendre compte immédiatement, les grandes entreprises ont leur lot de sur-diplômés et, le marché du travail étant ce qu'il est, aujourd'hui, elles commencent elles aussi à s'en séparer sérieusement.
Avec modestie et sans animer une querelle qu'il convient d'observer, sans l'ignorer...
Il n'est pas question que ce cybercarnet en fasse l'impasse.
.
Sacrés opportunistes... avec une once de "défense" en devenir.
Il convenait de faire cette mise au point et ce rappel textuel bienvenu auquel chacun va donc pouvoir se reporter.
Mais la véritable question n'est pas là.
La véritable question est de ne pas venir à cette épreuve sans modestie, avec une idée de ce que peut être la "défense", et non pas de trouver là un débouché, parce que peut-être, et un tour sur le site de Sciences-Po permet de s'en rendre compte immédiatement, les grandes entreprises ont leur lot de sur-diplômés et, le marché du travail étant ce qu'il est, aujourd'hui, elles commencent elles aussi à s'en séparer sérieusement.
Avec modestie et sans animer une querelle qu'il convient d'observer, sans l'ignorer...
Il n'est pas question que ce cybercarnet en fasse l'impasse.
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Sacrés opportunistes... avec une once de "défense" en devenir.
1 commentaire:
Désolé de revenir à la charge, mais votre commentaire du 14 décembre 2009 montre que, malgré ce que vous écrivez, vous n'avez manifestement rien compris à ce que j'ai écris le 13 décembre.
Non, les SciencesPo ne sont pas discriminés, ni positivement ni négativement. C’est là tout le sens de mon commentaire : les étudiants issus de SciencesPo sont, dans l'ensemble, ni mieux ni moins bien préparés à l'examen d'entrée au CRFPA que les étudiants ayant fait toute leur scolarité à Paris 12.
Quant à l'"opportunisme" que vous nous reprochez, mais d'où tirez-vous donc ces observations ? Qu'est-ce qui vous permet de dire ça ??? Vous dites très justement qu'il faut venir aux CRFPA avec de la modestie et une certaine idée et envie de la "défense" : mais je vous assure que tous les étudiants de SciencesPo qui ont tenté le CRFPA à Créteil – dont je suis – l'ont fait par passion du Droit, par envie de continuer dans cette voie, par volonté d'être avocat ! Et non pas opportunisme... A moins que pour vous l'envie de faire un métier passionant soit de l’opportunisme ? Où donc voyez-vous de l'opportunisme dans la démarche d'étudiants qui, bien qu'ayant choisi la voie du Droit plus récemment que d’autres (et étant donc de facto moins bien armés pour les études dans cette discipline), font le choix de tenter un examen difficile et qui engage sérieusement leur avenir professionnel ? Une soit-disant "envie de trouver un débouché" dont on pourrait apparemment se convaincre par "un tour sur le site de Sciences-Po" ? Il faudrait que vous nous expliquiez de manière un peu plus précise en quoi les maquettes pédagogiques des différentes formations que vous avez consulté sur le site de SciencesPo témoignent de l'état d’esprit vis-à-vis de leur avenir des étudiants de cette école !!! De même, vous dites que "les grandes entreprises ont leur lot de sur-diplômés et, le marché du travail étant ce qu'il est, aujourd'hui, elles commencent elles aussi à s'en séparer sérieusement ». Là encore, merci de nous indiquer précisement où vous avez observé cela sur le site de SciencesPo…
Il vous restera alors à tenter d'expliquer en quoi le phénomène de la sur-diplomation en France pousserait tout à coup les étudiants des grandes écoles (dont SciencesPo) à se tourner vers la profession d'avocat, laquelle, comme vous le savez surement, n'est pas toujours follement rémunératrice (salaire médian mensuel de 3750 euros en 2009) et surtout n’est en aucune façon à l’abri de la crise que traverse notre économie (8,3% d’avocats n'ayant pas de revenus à déclarer ou déclarant des revenus nuls ou déficitaires en 2009). Tous ces chiffres proviennent du CNB (http://www.cnb.avocat.fr/Les-Chiffres-cles-de-l-Observatoire-Decembre-2009_a761.html).
Au plaisir de vous lire.
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