L'auteur de ce cybercarnet vous présente tous ses voeux de réussite pour le CRFPA 2008.
Naturellement, pour ce qui me connaissent (seulement en apparence), c'est un peu court.
Effectivement, présenter ses voeux n'est qu'une formule de politesse qui ne témoigne d'aucune éducation ni d'aucune capacité à faire quoi que se soit. Quant à réussir quelque chose, c'est encore une autre affaire.
En fin de compte, ces voeux ne s'adressent pas à tous mais seulement à ceux qui déjà aujourd'hui auront la fibre pour exercer loyalement leur future activité professionnelle, ceux qui sauront que mentir ne sert pas les intérêts des justiciables ni de la justice mais uniquement leur ego démesuré...
Ce ne sont pas l'honneur, la gloire, et éventuellement la fortune, qui devraient guider les candidats, mais leur volonté de servir, servir la justice qui chaque jour, encore et encore, est bafouée par des "serviteurs" qui n'ont aucun sens de la justice.
Qu'est-ce que la justice ?
Quel est le rôle d'un avocat ?
Pourquoi un avocat dispose-t-il d'une passerelle si commode avec le magistrat et inversement ?
Ces questions seront quelquefois abordées par des enseignants, mais jamais approfondies, tant en raison du peu de temps, au final, des cours d'actualisation, que du peu d'intérêts qu'y voient les candidats eux-mêmes, et sans y réfléchir, cette attitude est compréhensible.
A y réfléchir un peu plus, il va falloir faire une appréciation de la proportionnalité.
A beaucoup y réfléchir, l'image ne va pas être joyeuse : la justice sert des intérêts qui ne sont pas les siens.
Elle est intéressée alors qu'elle devrait être désintéressée. Et de ce point de vue, il faut remercier les 3.000 qui laissent leur place à 3.000 autres, mais seulement à très court terme, car qui seront les prochains 3.000, et ne passeront-ils pas à 6.000 ?
Pour conclure brièvement, les meilleurs voeux vont donc aux quelques uns qui auront le sens de la justice, de celle qui fait tant défaut et pour laquelle la France est condamnée quotidiennement par la Cour Européenne des Droits de l'Homme, en seconde position juste après la Russie et juste avant la Turquie...
Pensez au parcours qu'il faut accomplir pour arriver jusqu'à la CEDH, du filtre qu'elle impose et qui remet en cause son existence même, de la diplomatie qui préside à ses arrêts que le Conseil de l'Europe s'engage à faire respecter pour plus de huit cents millions de justiciables.
Quel serait le rang de la France si ce filtre était moins sévère ?
Meilleurs voeux à ces qui ont déjà et donc conserveront toujours le sens de la justice : ils (elles) sont nombreux, c'est certain, et c'est pas leur opiniâtreté au travail qu'ils (elles) le montrent, mais pas lors des cocktails et autres buffets dînatoires...
Pour les autres, ainsi va la vie, et les voeux de quiconque n'y changeront rien.
mardi 1 janvier 2008
MEILLEURS VOEUX 2008 pour tous les candidats du CRFPA.
Publié par
Cybercarnet21
à
23:25
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2 commentaires:
Un avocat peut-il mentir? LOL
La réponse n'est-elle pas évidente ?
Qui pourrait penser qu'un avocat peut mentir alors que son but est de défendre ?
Les termes "défendre" et "mentir" peuvent-ils être associés ?
Malheureux qui le pensez !
Connaissez-vous cette histoire d'un (e) avocat(e) menteur(euse), entraînant avec lui (elle) des juges au coeur d'un noeud judiciaire, un noeud vers lequel tous les autres juges vont converger pour se renseigner, par des petits coups de téléphone, passé en en faisant part aux parties, même pas en catimini ?
Qu'arriva-t-il ?
Les juges n'étaient plus capable de rendre correctement la justice puisqu'ils étaient devenus partiaux. Alors, ils ne donnèrent pas entièrement satisfaction à l'avocat le jour où une décision fut rendue : la justice était morte avant d'être née, car lorsqu'on se compromet, on fini par se contredire, et cela fini par se lire, avant de se dire.
L'avocat(e) déconfit se vengea en dénonçant lui-même dans de nouvelles écritures les juges qu'il avait rendu partiaux tout au long de ces quatre années de procédure. Le Bâtonnier ne tenta pas de mettre un terme au mensonge, mais soutint cet avocat mordicus, alors même que depuis longtemps il était informé de la situation. Le CSM ne fit rien de plus, laissant la situation pourrir (pas de vagues, surtout pas de vagues...).
Mais de plus en plus de gens en étaient informés...
Au moins deux juges, qui ne sont pas si loin, ont dû passer de mauvaises fêtes de fin d'année 2007, et leur carrière est maintenant gravement compromise, si tant est qu'il n'en ait jamais envisagé une. Tout inamovibles qu'ils sont, ils sont néanmoins avant tout des fonctionnaires et sont susceptibles de poursuites pénales comme tous les menteurs.
L'avocat indigne est dans la même situation.
Connaissez-vous cette phrase à la fin des attestations de "témoins" : "je sais que de fausses déclarations m'exposent à des poursuites pénales" ?
C'est un résumé à marche forcée de ce à quoi peut conduire le mensonge de l'avocat, auxiliaire de justice, fonction tellement élémentaire qu'il a dû l'oublier en obtenant son CAPA, ne songeant qu'à "gagner" mais mettant au clou la justice.
Le juge n'est pas la Loi, il n'est que sa parole. L'avocat n'est pas le juge, il n'est qu'un auxilliaire parmi de nombreux autres.
N'en avez-vous pas assez d'entendre que les français n'ont plus aucune confiance dans leur justice ?
N'en avez-vous pas assez de cette inflation législative qui vise en grande partie à redresser la barre déformée par une justice digne d'un Etat arriéré ?
Non, alors vous serez de bons avocats.
Mentez, mentez encore, et peu importe à qui !
Dans la justice, aucun mensonge n'est "petit".
Des centaines de détenus le savent aujourd'hui et sont en général enfermés pour des décennies parce qu'ils ont dû subir des mensonges qu'ils n'ont pas été capable de contredire.
Malheur à celui ou celle qui peut penser naïvement que le doute profite à l'accusé : ce n'est qu'une supercherie pour les étudiants en droit, pas pour les justiciables qui attendent la justice.
Sachez-le tout de même, la sélection des juges se fait sur leurs connaissances, mais pas sur leur aptitude à juger.
Pour les avocats, la situation n'est pas différente.
Il n'existe aujourd'hui aucun test psychotechnique afin de savoir si un avocat va être digne de sa fonction, pas plus pour un juge. Ne parlons même pas des autres auxilliaires de justice qui sont une véritable auberge espagnole où tous se cotoient.
Finalement, ceux-là mettent à mal la justice alors que nombre de ses serviteurs sont dévoués et compétents. Il en suffit d'un ou deux pour gengréner le troupeau.
Pour finir, placez-vous du côté du client : si vous demandez à votre avocat de mentir pour vous et qu'il le fait, ne pensez-vous pas qu'en cas de retournement de situation, il ne finisse par mentir contre vous ?
Faites l'expérience et vous comprendrez l'intérêt qu'il y a à ne jamais mentir afin que la justice soit rendue...
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