dimanche 20 juillet 2008

Désolé, mais ce cybercarnet ne peut pas fonctionner sur le mode "forum".

Un candidat anonyme propose ce dimanche 20 juillet 2008 de discuter de thèmes d'actualité.
L'idée est très bonne de nourrir son savoir de l'actualité : "il faut lire les journaux", comme disait un enseignants qui ajoutait "sinon vous allez le regretter", ajoutant encore : "c'est vous qui passez l'examen, pas moi !".
Tout cela est parfaitement exact à ceci près que ce cybercarnet ne peut pas fonctionner comme un forum en raison de l'hébergeur : comme vous l'avez certainement remarqué, les commentaires sont simplement signalés par leur présence, mais ni par leur contenu, ni par leur date, ni par leur intérêt.
Alors ceux qui veulent créer un forum pour raconter à l'envie ce qu'ils veulent le peuvent, mais d'expérience, les forums ne prennent aucun recul sur aucune question, et s'ils apportent des réponses, souvent sommaires, on y trouve que très rarement le raisonnement qui conduit à la solution proposée.
Le domaine est tellement vaste pour l'épreuve de l'oral d'exposé-discussion que rien n'échappe au domaine, et me semble-t-il, en plus du cours de CEDH, mettre le site de la CEDH dans ses favoris n'est pas du luxe pour y lire dès la page d'accueil des rafraîchissements sur les questions fondamentales actuellement traitées. On doit d'ailleurs s'étonner que plus de 60 ans après sa rédaction, ces questions fondamentales soient toujours à l'ordre du jour, tout comme la DDHC ou la DUDH.
Ces hommes (génériques) n'ont donc toujours pas compris qu'il y avait des droits de l'homme et qu'il fallait les respecter ?
Comment expliquer que l'article préliminaire du code de procédure pénale n'apparaisse que si récemment dans ce code alors qu'il trouve son fondement dans l'article 9 de la DDHC ?
La méga encyclopédie Wikipédia (et Larousse) est également une bonne source de connaissances tous azimuts concernant les droits de l'homme grâce aux liens qu'elle propose.
Aujourd'hui, nous n'avons plus de difficultés à accéder aux informations car nous en sommes submergés (Légifrance, Cour de cassation,...).
Nous devons nous rendre à l'évidence que la connaissance ne doit alors être que soit l'hyper connaissance dans un domaine précis, soit la maîtrise de la méthodologie pour parvenir à la connaissance dont nous avons besoin sur le champ.
Et n'en doutez pas, ce qui vaut pour les avocats vaut également pour leurs clients qui sont aujourd'hui craints car "sachants" de leur problème, face à des avocats noyés d'informations, d'où des actions en responsabilité qui se multiplient.
Seuls les juges sont pour le moment (NDLR : et depuis trop longtemps) épargnés, mais cela ne devrait plus durer très longtemps : que penser à cet égard de l'article 15 de la DDHC ?
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Cette DDHC était-elle le berceau des droits de l'homme à la sortie du Bas Moyen-Age ?
(ce cybercarnet a déjà donné plusieurs fois la réponse, mais voici de nouveau cette réponse posée autrement, peut-être de façon surprenante pour les uns, simpliste pour d'autres, mais toujours est-il qu'elle des du type de questionnement posé par les examinateurs de l'oral d'exposé-discussion avec le jury.
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En dernière précision pour certains candidats qui ne feraient toujours pas la différence entre les examinateurs et le jury :
- les examinateurs examinent (écrits, petits oraux, langue vivante (à ne pas oublier), oral d'exposé-discussion) et attribuent des notes.
Quasiment aucun ne fait partie du jury qui signe la liste des "admis".
- le jury, qui émane du décret sur le CRFPA, est nommé de façon très officielle (et donne quelquefois lieu à des recours contentieux) ; c'est lui qui établit la liste des admis et la signe, mais pas les examinateurs à l'exception des rares qui peuvent en faire partie.
Un lecture des textes sur le CRFPA n'est pas un luxe mais une nécéssité, car certains examinateurs, pas tous, apprécient de savoir pourquoi les candidats sont devant eux.

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