mercredi 16 juillet 2008

Quel centre de formation aux épreuves du CRFPA faut-il choisir ?

Cette question inquiète nombre de candidats, certainement dans la chimère de la profession de l'avocat fortuné, reconnu, invités dans les congrès et ministères,...
Entre CAPAVOCAT, l'ISP, le PREBARREAU, ..., ce cybercarnet n'a certainement pas pour objet de faire la publicité pour l'un ou pour l'autre.
Il est évident que certains candidats n'ont pas pu assister aux cours dispensés par l'IEJ de Paris EST car ils avaient d'autres obligations largement aussi importantes, tout comme il est certain que d'autres candidats n'ont pas pris la peine d'assister aux cours dispensés par l'IEJ de Paris EST car ils pensaient dès l'origine bachoter le CRFPA, tout comme il est certain, enfin, que certains candidats doivent éviter de devenir avocat, n'ayant aucune idée de ce que "défendre" peut signifier et ne l'auront jamais.
Pour s'en convaincre, l'assistance en tant que public à l'épreuve d'exposé-discussion avec le jury est élogieuse : pour certains, défendre n'a aucun sens, un vague concept sans substance ; pour d'autres, défendre, c'est défendre n'importe quoi et n'importe comment, quite à mentir ; pour beaucoup, heureusement, défendre à un sens et ne permet pas de s'autoriser des effets de manches, mais à prendre le temps d'étudier son dossier, d'écouter son client et de relayer sa parole le plus justement possible aux juges afin d'obtenir une décision équitable.
Déployer une technique de conviction qui n'est que le support de mensonges est certainement bon pour les acteurs, mais certainement pas pour obtenir la justice, surtout en France, l'une des plus pitoyable de l'Europe de la CEDH.
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Seuls les premiers candidats (ceux qui avaient des empêchements sérieux) peuvent légitimement se dire que faire une préparation d'été ne sert qu'à leur apporter la technique d'une épreuve qu'ils ont besoin de maîtriser pour obtenir le CRFPA.
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Pour les autres, aucune indulgence ne peut leur être accordée car leur réussite serait au détriment de la Justice, ce que manifestement l'actuel Garde des Sceaux ne veut plus voir, ayant déjà assez de juges à gérer qui eux aussi, toutes choses égales par ailleurs, se situaient dans les deuxièmes et troisièmes catégories.

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