vendredi 13 février 2009

CRFPA 2008 : consultation des copies des 12 et 13 février 2009 - déroulement exemplaire.

Pour les candidats (défaits, particulièrement) au CRFPA 2008, la consultation des copies des 12 et 13 février 2009 s'est déroulée de façon exemplaire.
Les candidats se sont montrés ravis de la façon dont les copies leur ont été présentées, avec selon certains, la possibilité de faire des photocopies de leurs propres copies, et selon le cas des explications claires sur l'échec.
Bref, tout cela pour ça.
Allez comprendre en quoi il y a eu un bonus par rapport à la correction des examens blancs, déjà eux-mêmes assez nourris.
A suivre...
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(NDLR : Merci au commentaire déposé le lundi 16 février 2009 à 14 heures 10.
Votre désaccord est parfaitement acceptable et justifié, notamment parce que vous aurez certainement perçu l'ironie du "ravissement" de l'échec, un oxymore peut-être.
Il ne faut pas se fier qu'à la notation proprement dite, mais également à un certain degré de stress qui n'est pas assez maîtrisé par la participation assidue aux examens blancs dans leurs conditions réelles : les enseignants de l'IEJ n'en parlent peut-être pas de façon assez convaincante, ce d'autant plus qu'un certain nombre de candidats se rabattront, quoi qu'il leur en coûte, sur les préparations d'été. Concilier toutes les questions techniques de l'examen avec la vie courante qui est déjà là, bien souvent, accroît la difficulté. Personne n'ignore que dans l'optique de l'examen, une "expérience professionnelle" préalable ne présente aucun intérêt si elle n'est pas en corrélation avec l'examen lui-même et ne laisse pas à temps suffisant pour s'y préparer.
Certainement aurez-vous entendu parler de ce rapport de l'éducation nationale qui a testé des élèves de CM2 à vingt ans d'intervalle (naturellement, il ne s'agissait plus des mêmes élèves, mais en revanche, il s'agissait bien du même niveau de classe), avec un résultat "rassurant" : la baisse est la même partout en Europe (sic !, glurp !). Alors, il faudrait s'en satisfaire ?
Il y a toujours des candidats exceptionnels, plus encore en 2008 qu'en 2007 (17 mentions supérieures à "passable" en 2008 pour seulement 3 mentions du même type en 2007 pour un nombre de candidats admis équivalent (un peu moins d'une petite cinquantaine) : voyez-vous l'erreur ou appréhendez-vous une question angoissante qu'il faut apprendre à écarter ?). (Rappel : 3 mentions du même type en 2006, mais pour un peu plus d'une trentaine d'admis seulement).
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Bien entendu que cette consultation des copies est très tardive, et même extrêmement tardive, plus de 2 mois après l'affichage publique de la liste des admis au CRFPA 2008 ! Avez-vous une puce à l'oreille ?
Mais, il ne s'agit pas d'exciter ni de nourrir la moindre rancœur ; le temps est passé depuis longtemps pour s'en plaindre, et pour certains, il faut simplement s'y remettre comme Pénélope, la femme donnée à Ulysse en récompense, qui défaisait la nuit la tapisserie qu'elle confectionnait le jour, et cela pendant trois ans : voyez les similitudes,... et les réelles différences, tout de même !).
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(NDLR2 : Merci au commentaire déposé le mercredi 18 février 2009 à 20 heures 14.
Si l'on se fie à votre parole que l'on ne peut remettre en doute "gratuitement", il ne s'agit pas d'un "petit bémol", mais d'un dysfonctionnement important qui explique peut-être la tardiveté à donner accès à la consultation des copies. Si votre parole est exacte, ce que vous évoquez est l'un des seuls cas admis en jurisprudence pour invalider totalement un examen, encore faut-il savoir à quel stade les copies ont été égarées, avant ou après correction.
Dans le premier cas, le juge ne pourra que demander à ce que l'examen soit de nouveau réalisé, soit pour une épreuve, soit pour la totalité des épreuves.
Dans la seconde hypothèse, c'est le flou artistique puisqu'en délivrant une note, on suppose que la copie a été égarée après la correction (double), ce qu'en réalité, tout le monde ignore bien à l'exception des correcteurs..., qui si les choses sont bien faites, et on croit savoir qu'elles le sont, se voient remettre un bordereau de remise des copies avec lesdites copies à corriger, mentionnant entre autres, le nombre de copies à corriger. Une méthode similaire est utilisée lors d'une expédition par La Poste.
Mais le délai de deux mois après l'affichage de la liste étant écoulé, plus aucun recours n'est ouvert : il y a forclusion, ... et les doutes qui resteront, toujours, toujours...).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne suis pas d'accord sur la différence par rapport aux galops blancs. En effet, la consultation des copies a été utile, mais en note de synthèse, l'enseignant s'est abstenu de tout commentaire. Probablement, parce que ce sujet fera l'objet du premier galop? En tout état de cause, l consultation a été très tardive, surtout pour ceux qui considèrent que la notation est très sévère et qu'il vaudrait mieux s'inscrire dans un autre IEJ. Mais, c'est trop tard.

Anonyme a dit…

Permettez d'ajouter un petit bémol à ce titre car certaines copies ont été égarées dont deux de mes copie (en obligation et en droit de la famille).Je ne serai donc jamais les commentaires de mes correcteurs et les erreurs à éviter lors du prochain examen.