Ce jeudi 26 mars 2009, les avoués étaient en grève, ce qui, il faut bien en convenir n'a pas empêché les audiences de se tenir.
La fin des avoués est annoncée pour cette fin 2009, mais en réalité, rien n'est bien écrit à ce sujet : c'est le flou artistique et l'espoir que cette profession venue directement du Moyen-Age perdure.
Mais pour faire quoi ?
Il y au moins un intérêt au maintien des avoués : lorsqu'ils sont en conflits avec les avocats, ce qui assure à une partie un minimum de respect des procédures, l'avoué vient rééquilibrer le jeu (pas toujours). Pour le reste, leur fin est souhaitable ; mais, le reste, c'est en réalité peu et beaucoup que les avocats vont devoir assumer à leur tour : surcroît de travail, mauvaise gestion de la procédure - rien de nouveau avec ou sans avoué.
Pour comprendre l'ambiguïté de la question, son caractère paradoxal, il faut savoir en quoi l'avoué contribue réellement à l'oeuvre de justice (ou d'injustice), et sans connaissance pratique, il est bien délicat de brosser un tableau de cette profession.
Il convient donc de ne pas jeter en pâture un point de vue ou un autre sans savoir concrètement ce que fait ou ne fait pas un avoué.
En ces temps de crise profonde et durable, qui aura des soubressauts, au cours de laquelle certains sont déterminés à conserver leur marge bénéficiaire, ce qui est annoncé n'aura peut-être finalement pas lieu.
Voir la revue de presse là :
Aucun texte légal ou réglementaire n'organise actuellement cette suppression annoncée par le Garde des sceaux l'an passé.
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