samedi 10 novembre 2007

Les égarés : c'est une "cartouche" de perdue et il n'y en a que 3.

La liste de candidats admissibles/non admissibles montrent que certains se sont égarés en ne venant qu'à une épreuve sur trois, ou en ne tentant pas de composer alors qu'ils étaient signataires de la feuille d'émargement.
Les motifs peuvent être multiples : incident, oubli des codes, ou plus grave encore, refus de rendre une copie convenable susceptible de n'obtenir qu'une note pour le principe.
Chacun aura ses raisons qui lui sont personnelles et qu'il ne s'agit pas de contester.

Mais pourquoi s'auto-flageller ? Quel plaisir à regarder son nom sur une liste, associé à de telles caractéristiques ? Ne convenait-il pas tout simplement de ne pas venir émarger du tout si on ne se sentait pas prêt ?

Cette question de conscience individuelle pose une question plus vaste sur l'élan mobilisateur que doit insuffler l'IEJ de Paris EST, et plus généralement sur la profession d'avocat "en vrai" ou chacun est en concurrence avec l'autre, doit "se vendre" pour gagner sa vie et difficilement pour nombre d'entre eux et donc, où n'est présent aucun esprit de groupe, aucun esprit de collectivité. Chacun pour soi.

Comme le disait un grand auteur, lors de la vie professionnelle de ces professionnels du droit, "tous les coups sont permis", expression totalement inquiétante sur l'esprit d'humanité qui devrait régner dans cette profession.

Sur les trois "cartouches", il y en a donc une de moins, voire plus du tout pour certains. La voie de l'examen sur dossier reste cependant ouverte et par conséquent rien n'est perdu, mais dans 8 ans, nous serons tous huit ans plus âgés, et pour certains avec huit années d'expérience comme juriste.

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