mercredi 31 décembre 2008

Merci de satisfaction au faible nombre de visiteurs sur ce cybercarnet qui retrouve ainsi son essence : l'essentiel au détriment des apparences.

Le nombre de visiteurs de ce cybercarnet a fortement fléchi ces quinze derniers jours et c'est une bonne chose.
En effet, son but n'est pas de racoler alors qu'il y a tant de choses tout aussi passionnantes ou sans aucun intérêt à lire ailleurs. Racoler, ce serait tenter de tirer un bénéfice d'idées qui pourraient être volées, pourraient ne pas refléter un mode de pensée, en l'occurrence sur le fonctionnement de l'IEJ, sur l'engagement au CRFPA et la difficulté pour l'atteindre, voire l'aspect de donner indûment à un candidat ce qu'il réclame dans le seul but de ne plus le voir ou d'en faire un tricard.
Non, ce cybercarnet n'a pas ce but et le tout petit nombre de lecteurs montre que la paix revient et avec elle celle de ceux qui savent s'émouvoir des injustices.
Il faut un peu de répit, peut-être pour mieux repartir à la bataille. L'année qui vient nous le dira.
Souhaitons que les juristes ne soient pas écrasés par les candidats venus de l'IEP et dont l'IEP n'est plus en mesure de trouver des débouchés "surs" pour tous.
Souhaitons que les juristes puissent s'organiser, se voient comme des concurrents en honnête concurrence, et non pas en concurrence déloyale.
Il n'en ressortira que de meilleurs avocats qui défendront "à armes égales", c'est à dire, notamment, mais pas seulement, sans truquer des pièces pour gagner coûte que coûte au détriment de la justice.
Rien n'est gagné d'avance, nous le savons à peu près tous à l'exception de quelques uns... sur lesquels il n'y a rien à dire.
Les forces, il faut les garder pour la bataille du CRFPA, bataille bien modeste face à celles qu'il conviendra de mener afin de défendre la justice, l'équité, les principes fondamentaux...
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L'année 2009 marquera certainement des changements que nous suivrons avec la plus grande acuité et modestie.
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Pour le moment, profitez de votre réveillon, réjouissez-vous et festoyez !
La "crise" : n'y pensons qu'à partir de demain, car elle va être si longue que l'on aura tout le temps pour la vivre avant de s'en souvenir.
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Vous en voulez une démonstration pour égayez vos moments de doutes ?
Allez tout de suite sur l'excellent site du Conseil Supérieur de la Magistrature (qui ne concerne que le corps judiciaire) pour lire le dernier Rapport d'activité édité (millésimé 2007) :
pour ceux qui aiment les statistiques, les chiffres obtenus des personnes sondées sont totalement CONSTERNANTS, et ne peuvent démontrer qu'un besoin urgent d'une justice judiciaire à construire dans tous ses rouages. Vous lirez sans aucun doute que plus de la moitié des sondés ignorent même ce qu'est le CSM, en autres chiffres donnés par ce sondage.
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Comme on doit le comprendre et rien d'autre, cet article est notamment de nouveau destiné à chasser des lecteurs ceux qui ne viennent pas lire dans un but sincère, mais tout au contraire dans un but destructeur et négatif pour la pensée dont la CEDH sanctionne si souvent les décisions négatives de la justice prétorienne qui vont à l'encontre de la liberté d'expression.

Voeux présidentiels pour 2009 : une réforme de la procédure pénale annoncée.

Les voeux présidentiels diffusés à 20 heures en ce jour de réveillon pour le nouvel An 2009 sont aussi limpides qu'obscurs : une réforme de la procédure pénale est annoncée pour 2009 sans que l'on n'en sache rien de plus, ce qui est normal à l'aune des voeux.
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Pas seulement : une réforme des échelons administratifs est également annoncée, alors qu'elle avait été écartée depuis de nombreux mois, malgré le "Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française : 300 décisions pour changer la France" sous la plume de Jacques Attali à la mi janvier 2008.
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Notre monde de droit envahissant va donc encore connaître des bouleversements, et qui pourrait s'en plaindre lorsque la France est classée parmi les 10 premiers pays qui violent le plus la CSDHLF !
Il n'empêche que si dans certains domaines, un empressement est souhaitable pour parvenir à un monde plus juste, cette justice doit avant tout atteindre la masse de ceux qui précisément ne peuvent pas l'atteindre, équation difficile à résoudre lorsque certains robinets d'accès à la justice se ferment sous couverts d'abus. Nous n'avons pas fini d'en voir le bout, rendant de plus en plus difficile la connaissance.
Quel avocat aujourd'hui ne vérifie-t-il pas ses connaissances en tapant quelques mots dans un moteur de recherche sur internet ?
Les modifications législatives et jurisprudentielles sont si rapides que l'on n'est pas dans un système de prévisibilité, mais dans un système d'aléas, ce qui, comme chacun le sait, n'est pas du goût de la CEDH.
Pourtant, il va falloir suivre ce cheminement qui concerne tous les domaines du droit positif tout en gardant sous l'oeil les fondamentaux, qui s'ils n'énoncent que de grands principes, n'en restent pas moins concrets lorsque les juridictions sont contraintes de les mettre en oeuvre au risque d'être sanctionnées pour le défaut de l'avoir fait.
Ces grands principes sont essentiels et sont les "réflexes" que les candidats au CRFPA ne peuvent se dispenser d'acquérir. Après, leur mise en oeuvre est l'attribut de chacun, mais avec des justiciables de mieux en mieux informés de leurs droits, il y a de quoi entreprendre des recherches approfondies avant de se lancer dans des réponses, que le plus souvent, dorénavant, les justiciables réclament de façon épistolaire, la force de l'écrit étant une garantie contre la volatilité des paroles, ces écrits fussent ils eux-mêmes la transcription de contrevérités.
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Dans les voeux, rien n'a été dit sur la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 n° 2008-724, particulièrement sur le délai qu'il faut espérer bref avant l'adoption de la loi organique permettant aux justiciables de saisir directement le CSM !

lundi 29 décembre 2008

La leçon est-elle tirée de la terrible affaire d'Outreau ?

La veille de ce Noël 2008, le député de l'Isère Monsieur André Vallini, Président de la commission parlementaire après la terrible "affaire d'Outreau", déplorait qu'aucune leçon n'ait été tirée pour rendre la justice plus juste, mais également les juges plus impartiaux.
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Le site suivant , par exemple, (http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/24/01011-20081224FILWWW00348-marchiani-gracie-une-faveur.php) relate une dépêche de l'AFP du 24/12/2008 :
"Le secrétaire national du Parti socialiste chargé de la Justice, André Vallini, a estimé aujourd'hui dans un communiqué que la grâce partielle accordée par Nicolas Sarkozy à l'ex-préfet Jean-Charles Marchiani était "une faveur accordée à un ami du pouvoir". "Alors que des dizaines de milliers de détenus s'entassent dans des prisons surpeuplées, alors que le gouvernement multiplie les lois qui aggravent la surpopulation carcérale et repousse sans cesse l'examen par le Parlement de la loi pénitentiaire, la grâce de M. Marchiani est une mesure choquante qui s'apparente au fait du prince", écrit le député de l'Isère. "Cette faveur accordée à un ami du pouvoir est à l'opposé de la République irréprochable que promettait Nicolas Sarkozy pendant sa campagne présidentielle", poursuit M. Vallini. M. Marchiani, ancien préfet du Var et proche de Charles Pasqua, s'est vu accorder par M. Sarkozy une remise de peine de six mois alors qu'il est incarcéré depuis le 26 mai à la prison de la Santé où il purge une peine de 3 ans pour avoir perçu des commissions occultes dans le cadre de passations de marché à la fin des années 1990.Ancien agent secret, M. Marchiani, comparaît actuellement à Paris dans le cadre du procès de l'Angolagate. Il est surtout connu du grand public comme l'artisan de la libération des otages français détenus au Liban en 1988. Source : AFP ".
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Que peuvent penser de futurs avocats de cette affaire, simple illustration médiatique, de questions toujours posées et toujours sans solution satisfaisante ?
Quelle serait la solution satisfaisante qui pourrait donner "confiance" dans l'institution ?
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Une justice déjugée est-elle la justice ?
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Ainsi, quelques questions, qu'il convient de garder sous l'oeil, doivent non seulement illustrer la nécessité de connaissances factuelles appréciées d'examinateurs, mais également mettre en éveil des réflèxes au travers d'arrêts présentés par un enseignant ou par un autre dans le cadre du programme (illimité) de l'examen du CRFPA.

samedi 20 décembre 2008

C'est promis, des pourcentages, il y en aura d'autres.

Des statistiques, le directeur adjoint de l'IEJ a promis d'en produire lors de la réunion de rentrée des candidats au CRFPA 2009 ce 17 octobre 2008.
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Il convient donc de patienter sinon de réclamer ces statistiques à l'IEJ à défaut de quoi on pourrait douter d'une parole officielle !!!
Non, la parole officielle à la valeur du rhodium, même si elle n'est pas négociable à un tel prix.
Ce sera donc maintenant pour l'année prochaine, dès janvier 2009, probablement.
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Quant à ce cybercarnet, il n'est pas non plus question d'en produire avant un certain délai (pas trop long) car d'autres chiffres sont attendus.

vendredi 19 décembre 2008

Commentaires sans réponse.

Des réponses vont venir pour certains commentaires déposés il y a quelques temps, questions circonstanciées et pleines d'intérêts.
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Cependant, aucune réponse ne sera donnée à des commentaires qui posent des questions qui ne sont manifestement pas du niveau d'un candidat au CRFPA, ce cybercarnet étant suffisamment explicite sur la ligne éditoriale menée.
Ce cybercarnet n'est pas un forum ; il est une production non officielle et ne fait pas foi.
Pour certaines réponses, il suffit de naviguer dans quelques articles pour les trouver assez facilement, voire simplement en lisant les titres donnés aux articles.
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Alors pour ceux qui veulent encombrer ce cybercarnet de commentaires auxquels il a déjà été répondu, soit ils peuvent aller sur d'autres cybercarnets, blogues et autres blawgs, forums, tchats, soit s'abstenir de poser des questions qui relèvent du cours élémentaire ou du cours moyen, mais certainement pas d'un candidat au CRFPA... à moins que le niveau soit devenu si faible, si indigent, à Paris 12 que l'on doive encore s'étonner d'avoir autant de candidats admis pour le CRFPA 2008.
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Les candidats venus de l'IEP vont se régaler à Paris 12, et les juristes iront faire du nomadisme ailleurs...
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(NDLR : Voilà un commentaire du plus grand intérêt déposé ce 19 décembre 2008 à 19h31.
Il a toujours été écrit : il ne faut pas se fier aux apparences.
L'expérience montre que les enseignants du CRFPA de Paris 12 sont excellents, et si la réussite est si faible, cela résulte au moins de deux contingences, et pour l'une d'entre elles que nous ne maîtrisons absolument pas :
- les relations CRFPA (ou EFB Paris) / IEJ desquelles nous ne savons rien sinon qu'elles existent et qu'il doit en résulter des tractations en coulisses qui ne sont pas en faveur des candidats qui s'inscrivent, et vont l'être de moins en moins avec l'arrivée en masse des candidats venus de l'IEP ;
- le niveau de candidats qui manifestement n'entendent rien à la défense, s'imaginant entrer dans un monde merveilleux où le droit va être mis en oeuvre comme il a été appris. D'expérience, ce n'est pas le cas du tout : il y a d'un côté le droit que l'on apprend, et pour certains que l'on assimile comme un objet utile pour se défendre ; il y a de l'autre côté une réalité beaucoup moins avouable, un jeu de dupes où beaucoup n'ont que faire des justiciables qu'ils n'appréhendent que comme des portefeuilles ouverts desquels on tire des billets mauves sans limite en faisant miroiter des résultats sans ne rien faire pour les obtenir.
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Casser n'est pas l'objet de ce cybercarnet. L'objet est de donner une certaine conscience de la difficulté de la mission du défenseur, à l'épreuve des roueries, bassesses et autres turpitudes tant de l'adversaire que de certains magistrats. La question a été posée à l'oral d'exposé discussion avec les examinateurs 2008 de savoir si l'on pouvait se satisfaire de 87 pour cent de sondés par le CSM qui veulent avant l'impartialité, des magistrats honnêtes et compétents. Le candidat a eu une réponse astucieuse en soutenant d'une part que peut-être les sondés ne savaient pas en réalité ce que recouvrait l'impartialité, et d'autres part, que cela faisait 13 pour cent de sondés craintifs de leur justice. C'était un procureur de la République qui posait la question, et il a mis l'accent sur cette deuxième partie de la réponse.
(On note au passage, et on y reviendra, que le CSM fait des sondages plutôt que de s'assurer de la qualité des magistrats).
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Alors, pourriez-vous apprécier, juristes, d'être défendus par des "baltringues", d'être jugés par des magistrats qui n'ont que l'envie de se débarrasser de votre dossier très encombrant ?
(Désolé pour les termes un peu crus qui ne sont pas coutumier de ce cybercarnet, mais qui visent à faire appréhender, comprendre, que juger, tout comme confier la défense, aveuglément, ne peut conduire qu'à des injustices qui ne seront jamais révélées puisque certains ne sont plus là pour en parler ?
Christian Ranucci, cela vous parle-t-il ? Et Pierre Dubois ?
Bien sûr, l'avocat n'est pas qu'un défenseur au pénal, et dans bien d'autres domaines, la procédure ne doit pas faire obstacle à la défense. Pourtant, il est très facile de détourner la procédure de l'équité qu'elle semble vouloir instituer au grand dam de certains justiciables sans même qu'ils s'en aperçoivent car ils ne sont pas juristes.
Attention tout de même aux émissions de vulgarisation du droit que beaucoup d'avocats minorent, mais qui éveillent l'esprit des non juristes, et qui s'y intéressent de plus en plus en se disant : cela pourrait être moi ! Ou encore : mais ce qu'ils racontent, cela m'est arrivé et on m'avait conseillé gentiment de ne rien faire,... alors je n'ai rien fait,... mais je le regrette aujourd'hui !
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Rendez vous à des consultations d'avocats gratuites : vous allez apprécier que dans au moins, à la louche, 95 pour cent des cas, malgré un bon exposé de votre affaire, on vous donne un très mauvais conseil. Aurez-vous CONFIANCE dans le "système" si cela vous arrive ?
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Voilà, non, l'avocat ne doit pas mentir, oui, l'avocat doit avoir une éthique, oui, le Bâtonnier doit avoir un pouvoir (en collégialité) lui permettant d'assurer l'équité, étant avant tout lui-même un justiciable comme quiconque.
Le débat de ce jour vendredi 19 décembre 2009 est porté sur la vidéo tournée par les détenus à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, puisqu'il y a un atelier vidéo pour occuper quelques détenus ; avez-vous entendus des commentaires de gens très communs, comme tout le monde, disant qu'il ne fallait pas dépenser d'argent pour ces gens là, sans songer une minute qu'ils pouvaient dans la minute devenir ces gens là ?
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Il faut un "système" à la hauteur en tous points. Créer des places de détention n'est à l'évidence pas la solution. La France a pas de système à la hauteur des enjeux et en est très loin. La réforme de l'accès à l'ENM est un pas mais il en faudra d'autres. La récession en cours ne va pas arranger les choses.
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Est-ce acceptable ? La justice doit-elle créer la souffrance ou y mettre un terme, en dépassionnant les débats ?
Un véritable enjeu schizophrénique, n'est-ce pas ?
Merci pour ce commentaire qui mérite d'être encore approfondi par une lecture (si le temps est donné) d'autres articles de ce cybercarnet, ou ailleurs, le but n'ayant jamais été de rameuter des lecteurs qui croient lire ici des billevesées, s'en amusent (même si des articles ont été consacrés à la visite d'un nombre incroyable de lecteurs).
Mais des gens souffrent pendant ce temps, et il faut penser à ces gens que les défenseurs doivent défendre avec honnêteté. Ce n'est pas gagné !
Le but n'est pas de gagner à n'importe quel prix, mais d'apporter la justice là où un déséquilibre est créé au détriment du faible.
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Quant au suivi des cours, la messe n'est pas dite, pas plus qu'au suivi du suivi.
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Pour finir (temporairement) et pas vraiment pour vous distraire, connaissez-vous une question terrible posée à un candidat lors de l'oral d'exposé discussion avec les examinateurs :
(avertissement : ne la lisez pas si vous êtes particulièrement sensible)
l'un d'eux explique qu'à l'issue de sa scolarité à l'ENM à Bordeaux, un candidat rejeté de la profession de magistrat à sa sortie d'école s'est immolé.
N'est-ce pas un terrible fait divers qui doit éveiller les consciences ? Pourtant, il avait bien eu son concours d'entrée à l'ENM, il y avait fait sa scolarité, et peut être pas en passant son temps à Bordeaux-Lac ou à Lacanau...
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(si vous avez sauté la lecture de ce terrible fait divers, vous pouvez maintenant lire la suite)
Ne faites pas du cinéma sur les suites, mais songez simplement que lorsque le vers est dans le fruit, c'est l'arbre qu'il faut couper pour pouvoir en planter un autre qui aura les qualités voulues pour atteindre le trio de tête des pays respectant le plus la CSDHLF : ce sera long et ce ne sera pas facile, MAIS c'est une nécessité ABSOLUE de l'entreprendre au plus tôt, sans Champagne ni petits fours ni caviar, mais avec une volonté d'en finir avec un système moyenâgeux).
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(NDLR 2 : Que de commentaires justes et enflammés ce samedi 20 décembre 2008 jusqu'à 17h34.
C'est sur ce cybercarnet qu'il est soutenu qu'il est inutile de se présenter aux épreuves écrites si le résultat "assuré" est moins de 20 sur 60, simplement parce que c'est perdre une chance inutilement. Il ne faut pas voir plus.
On connaît tous des tricheurs, sans qu'il soit besoin d'en citer.
Aujourd'hui, l'enjeu est placé beaucoup plus haut : la concurrence des candidats venus de l'IEP. Soit les juristes s'organisent et ensemble atteignent un niveau similaire en adaptant leurs connaissances à l'examen, soit ils ne vont faire que continuer à succomber, et comme ce n'est certainement pas l'IEP qui désarmera la concurrence, c'est donc aux juristes de s'organiser pour passer, pour le moins, cet examen, la tête haute, mais pas nécessairement la tête pleine de connaissances peu utiles. Ne vaut-il pas mieux acquérir des réflexes, comme d'ailleurs certains examinateurs de l'oral d'exposé discussion l'ont souligné auprès de certains candidats qui se présentaient devant eux ?
Un point reste cependant non maîtrisable par les candidats juristes : la politique menée par l'IEJ de Paris 12 pour l'accueil des candidats de l'IEP. Cet accueil est-il juste ou bienveillant, voire très favorable ?
C'est une question pour le père Noël, ou sa tendre épouse...).
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(NDLR3 : Merci aux commentaires déposés le dimanche 21 décembre 2008 à 19h30 et à 20h55.
Deux points, ce n'est pas grand chose, pas plus que 1 ou 4. La difficulté reste la même : est-on noté comme il convient, sur-notés, par qui, sous-notés par qui ?
Nous ne sommes pas assez ignorants pour ne pas savoir qui à tendance à sur-noter, qui glisse des pièges dans ses sujets et indique verbalement le contraire, et par conséquent va produire une note assez faible, qui peut donner des indications suffisamment explicites sur la nature du sujet posé, etc.
C'est au vu des résultats que l'on découvre festif ou effondré, la réalité de la notation. Nous sommes dans le pouvoir discrétionnaire des notateurs, qui, on ne doit pas en douter, ont corrigé avec sincérité les copies qu'ils avaient sous les yeux ou entendus les candidats qui se présentaient devant eux. Ce sont tout de même 9 épreuves notés (au maximum) qui concourent à l'admission : 9 épreuves, ce n'est pas rien. Le droit des obligations, c'est difficile, mais parmi les 8 autres épreuves, il y a également de quoi faire. On ne perçoit pas cette année de notes-sanctions dans les notes attribuées comme cela avait pu être le cas en 2006 ; on peut donc penser que les notes sont justes et que si deux points manquent, c'est un autre facteur qui est entré en ligne de compte pour ne pas les rattraper.
Toujours est-il que ces candidats, pour deux points, voient leur carrière professionnelle attendue reportée à plus tard, ce qui peut s'avérer très pénalisant soit pour des raisons d'âge, soit pour des raisons de crise économique annoncée comme devant devenir très dure à partir de 2009.
De la pugnacité, dans ces circonstances, il faudra avoir, du courage comme dirait d'autres qui le disent à n'importe quelle occasion, même lorsque le courage n'est pas à l'épreuve).

jeudi 18 décembre 2008

Un avoué déloyal :désolé de ne pas vous en dire assez que vous n'imaginiez déjà comme vrai !

Imaginez avoir besoin d'un avoué qui n'est là que pour faire de la postulation, personnage incontournable devant une Cour d'appel dans la plupart des procédures, avec qui vous êtes pieds et points liés puisque sans lui, pas d'acte de procédure possible.
Imaginez que cet avoué vous a été désigné au titre de l'aide juridictionnelle (qui peut être totale ou partielle).
Imaginez enfin que cet avoué est un ami certain de l'avoué qui officie pour la partie adverse.
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N'imaginez plus : cela se passe ici, en 2009 bientôt, devant une Cour d'appel parfaitement honorable, mais où néanmoins certains Conseillers pourraient en plus envisager des dates de procédure irréalistes : par exemple, fixer le même jour, à quelques heures d'intervalle, pour plaider sur incident visant à obtenir des pièces de la partie adverse pour lesquelles les sommations sont restées veines, mais aussi pour demander à des tiers qui disposent de certaines pièces de les communiquer sous astreinte.
Et seulement 3 heures 30 plus tard, dire qu'il y aura la clôture de l'instruction, la mise en état étant alors au point.
Comment donner la réalité à une astreinte dans de telles conditions ?
Et on vous dit que c'est une bonne justice ?
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C'est irréaliste, absurde, alors même que l'avoué du demandeur est déloyal et le Conseiller de la mise en état fortement soupçonné de partialité lorsqu'il fixe de telles dates ?
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Cela se passe pourtant en France, maintenant !
Et bien entendu, ce ne sont pas que des suspicions, car des écrits permettent de comprendre cette mécanique infernale dans laquelle se mêlent magistrats, avoués et avocats.
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C'est cela la justice que vous voulez ?
Certains pensent que chaque procédure est exclusive l'une de l'autre et qu'en en connaissant une, même très imparfaitement, cela suffira bien pour défendre. Malheureux jusiticiables !!!
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Il est de notoriété publique qu'il y a eu des problèmes pour quelques candidats au CRFPA 2008 qui vont maintenant être des défenseurs ?
Mais ils vont défendre qui, quoi, comment ?
C'est très inquiétant sur les dérives d'un système... qui n'est pas l'exclusivité d'une profession : des langues se délient et il faut savoir les écouter afin de trier le bon grain de l'ivraie.

lundi 15 décembre 2008

CEDH : suite des cours annoncée pour l'année 2009

Quelques cours de CEDH sont annoncés pour 2009, et franchement, c'est une très bonne chose.
L'assistance assidue à l'oral d'exposé discussion avec les examinateurs était révélateur de graves lacunes de tous ordres en matière de libertés fondamentales, qui pour la plupart des candidats au CRFPA 2008 ne relevait que du domaine de l'abstrait.
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Les candidats admis au CRFPA 2008 vont maintenant découvrir la fondamentalisation des tous les droits, y compris des procédures, la France ayant largement progressé dans le rang des pays qui violent le plus les droits de l'homme selon la vision parcellaire qu'en a la CEDH (que l'on ne peut atteindre qu'après avoir franchi de multiples obstacles procéduraux) : Madame Rama YADE, secrétaire d'État aux droits de l'homme, a annoncé il y a quelques jours dans une célèbre émission de télévision diffusée sur France 2 et animée par Madame Arlette Chabot que du 3ème rang, nous étions passé au 10ème rang des pays qui violent le plus la CSDHFL.
N'est-ce pas un très grand progrès, pour "le pays des droits de l'homme", d'être au 37ème rang des pays adhérents à la Convention et qui la respectent le plus ?
Et encore, faut-il y insister, après les nombreux filtres qui dissuadent bien des justiciables de présenter une requête à la Cour européenne des Droits de l'Homme ?
NET PROGRÈS, mais il y a encore beaucoup de chemin à faire pour atteindre le 1er rang :
36 places à gagner.
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Aussi, un supplément de cours de CEDH n'est pas inutile car la CSDHLF n'est plus abstraite aujourd'hui dans le droit français, même si elle reste bafouée par de nombreuses juridictions.
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Huit cours de plus de trois heures, soit 24 heures de plus, n'est pas un luxe, mais une absolue nécessité, surtout lorsqu'on ne sait pas lire les décisions internes au regard des droits et libertés fondamentaux, réflexe à acquérir, tant pour l'épreuve du CRFPA que pour sa future carrière de DÉFENSEUR.
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L'intimité qui en découlera avec la CEDH ne sera pourtant pas un sésame dans l'exercice de l'activité professionnelle, car certains défenseurs qui se prévalent d'un DEA ou d'un Master 2 dans les Droits de l'Homme, sont pour quelques uns, les premiers à s'essuyer les pieds dessus.
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Les apprendre, c'est très bien ; les mettre en oeuvre, c'est faire honneur de sa future profession.

VACANCES DE NOËL 2008 : fermeture de l'IEJ

Le secrétariat de l'IEJ sera fermé du vendredi 19 décembre 2008 à l'issue de la journée de travail et jusqu'au 4 janvier 2009 (dimanche) inclus.
Le secrétariat n'accueillera donc plus aucune inscription au CRFPA 2009 puisqu'il n'y aura plus personne pour délivrer de sésame pour aller s'inscrire au CMD (Centre Multi-disciplinaire) de Paris 12. Il convient néanmoins de rappeler que le décret prévoit la possibilité d'inscription jusqu'au 31 décembre 2008. Cette disposition réglementaire apparaît donc en pratique totalement IRRÉALISTE (comme de nombreux autres textes légaux).
La réouverture du secrétariat de l'IEJ aura donc lieu l'année prochaine, le lundi 5 janvier 2009.
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Par conséquent, il est plus que temps de souhaiter un travail soutenu, notamment en droit des obligations, dès ces congés de fin d'année, le droit des obligations, d'une grande finesse par moments, souvent d'une grande injustice pour soigner des intérêts exclusivement financiers. Mais les candidats au CRFPA 2009 n'en sont pas là à se poser des questions sur les basses questions matérielles qui soutendent le droit des obligations, bien loin des souffrances que ce droit tente de dissimuler derrière des arrêts qui ne font pas honneur aux justiciables et au droit.
BONNES FÊTES DE FIN D'ANNÉE à travailler au prochain succès au CRFPA 2009, à cette course à l'échalote qui semble s'être ouvertement engagée entre les différents EFB pour inciter les candidats au nomadisme dans l'espoir de décrocher une formation dans une filière d'ores et déjà bouchée depuis près de deux décennies, résultat incontournable de la "petite réforme", les "anciens" trop heureux de leurs privilèges, n'étant pas décidés à lâcher pour laisser la place aux jeunes qui "piaffent" pour les remplacer.
Encore ne faudra-t-il pas y sacrifier la QUALITÉ qu'EXIGE la DÉFENSE, mais là, c'est une autre histoire...

vendredi 12 décembre 2008

ADMISSION CRFPA 2008 Paris 12 : 49 admis, 4 ajournés.

Les résultats de l'admission du CRFPA 2008 de l'IEJ de Paris 12 ont été livrés aux candidats et autres curieux ce vendredi 12 décembre 2008 vers 16 heures.
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L'admission n'est pas de 100 pour 100 des candidats admissibles, avec :
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49 candidats admis et 4 candidats ajournés
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soit un taux d'admission de 92,45 % des candidats admissibles.
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Il est plus que curieux que la liste affichée ne soit absolument pas signée, qu'aucun nom des membres du jury n'y figure, seuls les candidats étant dénommés les uns après les autres dans l'ordre alphabétique croissant.
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Cet obscurantisme, en raison de l'absence du nom des membres du jury, ne fait que suivre celui qui s'est installé depuis deux années déjà, sur le nom des examinateurs du jour de l'oral d'exposé-discussion.
Peut-être un jour ne verrons-nous même plus la liste (sic) !
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Quand une transparence pour cet examen "PUBLIC" ?
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Néanmoins, il convient de féliciter les 49 heureux candidats admis qui vont voguer sous d'autres cieux à l'EFB de Paris.
Et pour modifier un ordre établi (comme quoi un ordre établi n'est pas inscrit dans le marbre), que le premier d'entre eux soit également le premier parmi les candidats admissibles.
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LES PRÉNOMS DES HEUREUX ADMIS AUX ÉPREUVES DE CE CRFPA 2008 :
Félicitations à :
Hubert, Sophie, Linda, Leika, Élodie, Virginie, Paul, Christelle, Sarah, Aurélie, Maud, Ghiyta, Vanessa, Hadrien, Loïc, Stéphanie, Marie, Sarah, Hakima, Sinda, Valérie, Marie, Sahand, Mathilde, Léopold, Audrey, Valeriya, Sarah, Laura, Bertrand, Vuslat, Merilin, Clémence, Naïma, Catheline, Alix, Augustin, Laura, Harry, Luc, Chloé, Nicolas, Marie, Amel-Houria, Catherine, Sandrine, Fabien, Jennifer et Baptiste.
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Notons le nombre de mentions "bien" qui s'élève à 1 mention, et le nombre de mentions "assez bien" qui s'élève à 16 mentions.
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L'IMMÉDIAT des ADMIS :
Comme avisé individuellement par courrier dès avant les épreuves d'admissibilité, chaque candidat admis est invité à s'inscrire d'URGENCE par internet sur le site de l'EFB afin de valider sa volonté d'intégrer ladite EFB pour réaliser son cursus de 18 mois à l'issue duquel il passera le C.A.P.A. (Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat).

jeudi 11 décembre 2008

CRFPA 2008 : cette après-midi du jeudi 11 décembre 2008, les derniers oraux d'exposé-discussion.

Pour les candidats admissibles au CRFPA 2008, cette après-midi du jeudi 11 décembre 2008 a vu passer les derniers oraux d'exposé-discussion avec les examinateurs.
Les oraux ont débordé jusqu'à 16 heures 42, tant parce que les examinateurs sont arrivés dix minutes en retard, mais au surplus parce qu'un candidat se faisait attendre lorsque son tour était venu, ce que n'ont pas manqué de relever les examinateurs, n'hésitant pas à téléphoner avec le GSM de l'avocat au secrétariat de l'IEJ pour savoir ce qu'il en était.
C'est une particularité de cette après-midi, mais il y en a eu d'autres.
En présence de beaucoup plus de publics qu'hier en pourcentage (entre 5 et 15 publics), il y avait également au premier rang à un bout de l'amphithéâtre B4 une jeune auditrice de justice qui a assisté à tous les oraux, mais pas seulement : elle a le privilège d'être restée après la fin des oraux, pour assister à la délibération des examinateurs du jour !
Encore, sur invitation systématique de l'enseignant présidant la séance du jour, et indiquant aux candidats qu'ils pouvaient rester debout, un seul a fait ce choix, ce qui est unique pour tous ces oraux commencés il y a près de trois semaines.
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Reste à attendre moins de vingt-quatre heures les résultats après la délibération du seul et unique véritable jury, celui qui signera la liste des admis, bien qu'il s'entoure de nombreux notateurs le matin des délibérations, tant de certains des écrits que certains des oraux.

mercredi 10 décembre 2008

CRFPA 2008 : un oral d'exposé discussion peu suivi ce mercredi matin 10 décembre 2008.

Pour les candidats admissibles au CRFPA 2008, l'oral d'exposé discussion avec les examinateurs qui s'est tenu ce mercredi matin 10 décembre 2008 a été le moins suivi de tous avec un seul public, voire 2 pour le dernier candidat, dans cet amphithéâtre B3 qui peut accueillir près de 100 publics.
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Une sorte de démobilisation générale lorsque l'oral se tient le matin ?
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Une autre explication plus plausible est l'encombrement du semainier de ce matin avec deux cours de procédures simultanés (ou presque).
C'est ennuyeux, ces cours qui se chevauchent, et même s'ils sont concurrents, ils n'intéressent pas moins tous les candidats au CRFPA 2009 puisque l'oral d'exposé discussion avec les examinateurs comporte souvent des questions de procédures de tous ordres. Il n'y a rien à y comprendre pour les cinq derniers candidats admissibles du CRFPA 2008 qui passeront leur oral demain après-midi, jeudi 11 décembre 2008, où souhaitons-le, le public sera au rendez-vous.
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Toujours est-il que se clôt ces (presque) trois interminables semaines d'oraux d'exposé-discussion avec les examinateurs, ce qui sera une bonne chose.
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Il n'est pas question pour le moment de parler des prestations, qui d'ailleurs ne seront peut-être pas relatées dans l'ordre où elles se sont tenues. De plus, ce ne sont pas les prestations qui intéressent le plus ce cybercarnet, mais les résultats qui en découlent au regard des différents examinateurs qui se succèdent dans la différence et dans la continuité : il n'y a aucun paradoxe à trouver puisque les examinateurs sont multiples, et comme diraient certains, on peut voir assez souvent les mêmes têtes, mais également des têtes différentes avec un point commun : examiner des candidats.
Autre banalité : les meilleurs à l'admissibilité n'ont jamais été les meilleurs à l'admission ; cela se vérifie sur les liste chaque année. C'est tellement banal de l'écrire que cela paraît inutile, sauf pour les plus affûtés qui pourraient y trouver une quelconque contradiction. Non, cela se vérifie chaque année et c'est assez logique :
la préparation intense aux écrits pénalise la préparation aux oraux et inversement, pour un examen qui n'est pas adapté à ce qu'il prétend trouver, les meilleurs futurs défenseurs, respectueux du droit et des droits de l'homme.
Cela va certainement rapidement évoluer après la réforme du concours d'entrée à l'ENM où un psychologue trouve une place.
Un psychologue, une bien belle invention mais le résultat sera-t-il au bout ou ne sera-t-il là que comme faire-valoir, comme prétexte à dire que la France a enfin les juges qu'il lui faut pour ne plus être en tête du calamiteux trio des pays les plus condamnés par la CEDH ?
La réponse ne nous sera pas donnée tout de suite, car entre temps, il faut observer avec attention les arrêts et voir comment ils tentent de couper l'accès à la CEDH : là, c'est inquiétant !
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Bon courage (formule entendue et sans aucun sens, car ce "courage" souhaité à tous bouts de champs ne contient aucune substance) pour les cinq derniers candidats admissibles au CRFPA 2008 qui dès demain verront quasiment leur sort scellé pour ce CRFPA 2008, comme tous les autres avant eux, juste avant les délibérations qui s'annoncent pour vendredi matin, à l'issue desquelles des données chiffrées seront disponibles par l'affichage de la liste signée.
Qu'il conviendra de ne pas biffurer, enfin, par exemple, de ne pas se faire remarquer : les tricards, il y en a partout ! Pas seulement dans les CRFPA...
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Et tout le monde n'est pas fille de... ou fils de..., pas plus que personne n'a droit à la réussite comme à l'échec. C'est de l'alchimie et nous sommes bien dépassés par ces alchimistes.

mardi 9 décembre 2008

CRFPA 2008 : un oral d'exposé-discussion cette après-midi du mardi 9 décembre 2008 où un candidat s'est fait entendre.

Pour les candidats admissibles du CRFPA 2008, l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs de cette après-midi du mardi 9 décembre 2008 a permis à un candidat de se faire entendre, et certainement d'être écouté.
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Il ne faut pas se fier à aucun effet d'annonce sur le lustre de l'un ou de l'autre qui ne vise qu'à bluffer.
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Être là et écouter est irremplaçable.

lundi 8 décembre 2008

CFRPA 2008 : un oral d'exposé discussion riche ce lundi 8 décembre 2008.

Pour ce CFRPA 2008, l'oral d'exposé discussion avec les examinateurs du jour cette après-midi du lundi 8 décembre 2008 a été riche.
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Il fallait être riche pour répondre à ces questions des examinateurs. Un candidat s'est montré riche, plus encore qu'un autre qui pourtant a tout ce qu'il faut pour réussir l'examen, et probablement le réussira-t-il !
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La richesse, voilà une bien grande aide.
Les examinateurs sont souverains dans leur notation.
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Des questions sont venues à plusieurs reprises et insistantes sur l'honnêteté de l'avocat : tout un programme...

vendredi 5 décembre 2008

CRFPA 2008 - oral d'exposé discussion avec les examinateurs : une après-midi en demi-teinte ce 5 décembre 2008.

Pour les candidats au CRFPA 2008, l'oral d'exposé discussion avec les examinateurs a donné lieu à une après-midi en demi-teinte en ce vendredi 5 décembre 2008 :
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un lien incontestable entre les prestations des candidats et les examinateurs.
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Un très faible public en ce vendredi 5 décembre 2008 pour assister à quatre prestations en demi-teinte, voire pour l'une d'entre elle assez médiocre, image renvoyée par les examinateurs et par le candidat lui-même.
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Le public en a fait des commentaires acerbes. C'est encourageant pour le sens critique, mais d'une certaine façon seulement car les examinateurs jouent un rôle important dans la qualité de la prestation.
Par ailleurs, ce candidat en particulier, dont les examinateurs ont écourté le calvaire, a été excusé sur l'autel du stress, alors que les apparences laissaient simplement voir de profondes lacunes et un apprentissage très superficiel de libertés fondamentales, qui néanmoins aurait pu être beaucoup mieux exploité.
C'est plutôt une impréparation à l'épreuve qui semblait visible, avec des difficultés d'élocution, de nombreuses fautes de français dans les paroles, des silences qui revenaient encore et encore, une attitude gestuelle qui manifestait l'angoisse de participer à cette épreuve, un très bon exemple de ce qu'il ne faut certainement pas faire.
Quant aux autres candidats, un seul émergait tandis que les deux autres faisaient assez pâle figure devant des examinateurs assez gentils pour tenter de les encourager à répondre, à réfléchir et à circonstancier leurs réponses, qui trop souvent étaient trop sèches. Les questions n'étaient pas très techniques, mais les réponses qui se voulaient précises ne l'étaient pas, sans assurance dans de nombreux cas.
Il faudra voir les notes attribuées...

mercredi 3 décembre 2008

CRFPA 2009 : combien y aura-t-il de "juristes" universitaires ?

Depuis le CRFPA 2008, les étudiants de Sciences politiques ont l'ouverture quasi totale à l'examen du CRFPA, et semble-t-il, apprécient particulièrement Paris 12.
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Sur 40 candidats de Sciences politiques au CRFPA 2008 de Paris, 25 sont venus pour présenter leur examen à Paris 12.
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La situation devrait encore s'amplifier pour le CRFPA 2009 où les étudiants/candidats de Sciences politiques seront encore plus nombreux à s'inscrire à cet examen.
Les candidats de Sciences politiques s'attaquent donc aux carrières juridiques auxquelles ils n'étaient pas spécialement préparés..., alors, pour faire simple, qu'ils sont préparés à tout. Ils ne sont pas pour autant dans un monde totalement inconnu.
Aussi, et c'est tant mieux pour eux, trois mois de bachotage l'été dans une officine de préparation privée au CRFPA leur suffit probablement à décrocher le CRFPA, alors que de nombreux juristes de la première heure, qui pour certains ont la DÉFENSE dans la peau, ne pourront jamais l'obtenir.
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Voilà une concurrence qui s'explique aisément par des volontés politiques anciennes d'accroître le nombre de bacheliers, et conséquemment le nombre d'étudiants, également le manque de débouchés pour les Sciences politiques (comme dans toutes les branches à matière grise aujourd'hui), mais aussi dans une certaine mesure la captation de richesses de plus en plus importante au profit de certains, tandis que d'autres ne pourront plus nourrir l'espoir d'émerger de leur jeune vie d'étudiant à l'université parce que leurs parents n'ont pas pu leur offrir plus.
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Les candidats au CRFPA de Sciences politiques ont un avantage considérable sur les candidats universitaires :
une organisation qui utilise les TIC (technologies de l'information et de la Communication),
en clair, des plate formes internet pour s'échanger des cours, se mettre à niveau sur tout et très rapidement,... tout ce dont les candidats "étudiants en droit" sont totalement démunis aujourd'hui.
Des enseignants de Paris 12 ne cessent, pourtant, d'inciter les candidats à se regrouper pour réussir : sont-ils si peu écoutés, ou les jeux sont-ils déjà fait ?
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Les juristes sont tous enclins naturellement, sauf exception, à se prêter les cours aux uns et aux autres, mais pas toujours facilement car ils ne sont pas organisés pour qu'un seul prenne les cours pour tous (alors il faut y pourvoir, il faut le faire, vite !). Par le passé (récent) des candidats juristes venaient aux cours et prenaient leurs cours en style hiéroglyphique de telle façon qu'ils prêtaient généreusement des cours qu'en réalité, ils étaient les seuls à comprendre (belle entraide !).
Pour les candidats au CRFPA venus de Sciences politiques (dit après Scpo), la démarche est "naturelle" : un émissaire vient à chaque cours et récupère les cours et documents qu'il diffuse à tous les autres par les plate formes internet.
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La concurrence n'effraye pas les candidats Scpo puisqu'ils surpasse facilement les candidats "juristes" dans beaucoup d'épreuves qu'ils vont considérer "simples" pour eux-mêmes (épreuve pratique bien choisie, note de synthèse), alors que les juristes vont chercher et chercher encore, travailler avec sérieux (pour certains).
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Levez-vous, juristes, il ne faut pas baisser les bras !
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Des plate formes internet, et autres "blawgs" (nom des cybercarnets juridiques des Scpo, mais également anglo-saxons) nous montrent la marche à suivre, et espèrons-le, à devancer... Une guerre des nerfs est engagée sur internet entre les juristes et les Sciences politiques (dont des juristes "défroqués"). Comme toutes les guerres, c'est une guerre sans gloire, sans victoire, mais qui fait des dégâts néanmoins. Cherchez ces "blawgs" (contraction de blog et de law) sur internet : vous allez en trouver une kyrielle. Il ne s'agit pas d'en faire la publicité, mais de ne pas les méconnaître.
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Bref, les candidats au CRFPA 2009 venus de Sciences politiques ont déjà mis en place leur organisation interne à l'IEJ de Paris 12. Ils vont même jusqu'à s'en vanter ! La situation pour les candidats au CRFPA devrait s'accélérer encore, puisque Sciences politiques devrait adapter ses cours pour le CRFPA 2010 pour les rendre plus compatibles avec les cours donnés dans le cadre de l'IEJ de Paris 12 pour l'examen du CRFPA.
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Il ne s'agit pas d'opposer les uns aux autres, mais il semble que des juristes "creusent leur propre tombe" ainsi que celle de leurs camarades en accordant une aide très appréciée des candidats Scpo qui savent se faire apprécier, mais ne donnent strictement rien en retour, sinon l'illusion qu'ils passent simplement l'examen "à armes égales", loyalement.
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L'accès au CRFPA est libre (sous condition de diplômes), ce n'est pas un concours, il n'y a pas de numerus closus : tout cela est vrai.
Mais en réalité, il faut gérer le stock et le flux d'avocats qui "piaffent", selon les termes même d'un examinateur, pour prendre sa place, lui qui se dit "vieux" mais qui pourtant ne "décroche" pas.
Cependant, même les "piafs" doivent rester les meilleurs dans leur aptitude à défendre, et bien entendu revient la question de l'adéquation de l'examen d'entrée au CRFPA avec l'exercice du futur métier de défenseur.
Mieux encore, comme le disait un autre examinateur, doit-on considérer l'avocat comme un juriste comme les autres et le banaliser comme une simple juriste dans le projet de grande réforme englobant toutes les professions juridiques (avocats, avoués, notaires, huissiers de justice, etc.) ?
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Que ne vous a dit ce cybercarnet depuis longtemps sur les "apparences" que le juriste doit apprendre à bien maîtriser et dont il doit se méfier, plus que de son ombre encore !
Du simple bon sens paysan, pas plus.
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Ce cybercarnet tente de vous éclairer depuis déjà plus d'une année sur de nombreux thèmes.
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Celui-là apparaît à la lumière aujourd'hui, donc il convient d'en parler et, à cette occasion, de se remémorer les paroles assez curieuses, mais qui vont dans le même sens, du directeur adjoint de l'IEJ lors de la réunion de rentrée du 17 octobre 2008 pour les candidats au CRFPA 2009. Tout cela commence enfin par s'éclairer, et quoi de mieux que vivre dans la lumière, dans la transparence !
(voir l'article "CRFPA 2009 - réunion de présentation : du cafouillage au démarrage" publié le 17 octobre 2008).
La puce était là, mais pas encore sur le pavillon de l'oreille : aujourd'hui, la puce à l'oreille est là et il nous faut apprendre à la gérer, en harmonie avec tous, dans la plus grande transparence.
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L'effet mécanique va être une rehausse du niveau de l'examen à Paris 12, et par conséquent beaucoup moins de places pour les mauvaises prestations des juristes à cet examen, qui pourtant, pour certains, feraient probablement de bons avocats.
Dommage ! (qu'il faut lire ici dans son sens polysémique).
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Alors nous, juristes, notre CRFPA, on l'obtiendra où ?
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(NDLR : Commentez si vous voulez, mais en respectant les règles impératives mentionnées dans l'article publié le 22 octobre 2008 sous le titre : "AVERTISSEMENT : ce cybercarnet n'est pas un forum.")
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(NDLR 2 : Un commentaire anonyme déposé dès ce mercredi 3 décembre 2008 à 22 heures 09, plein de sagesse. Mais on ignore qui en est l'auteur, un "juriste", un "Scpo" ou "autre".
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ALORS, ajoutons une règle pour déposer un commentaire sous cet article spécifiquement :
Indiquez en en-tête de votre commentaire, soit "JURISTE", soit "SCPO", soit "AUTRE" (cette dernière étant la valeur "par défaut"), ce afin que l'on ait une idée de qui dit quoi. Les commentaires "autre" ne feront l'objet d'aucune mise en valeur. Quant aux commentaires "juriste" et "SCPO", on verra selon leur apport au débat, le plus objectivement possible.)
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(NDLR 3 : Les commentaires éclairés, réfléchis, qui contrastent avec
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un commentaire déposé le 4 décembre 2008 à 22 heures 22 qu'il convient de laisser en lecture, car très révélateur de l'état d'esprit de cet "autre", et qui malheureusement a fait une lecture très personnelle et a lu des écrits qui ne figurent pas dans l'article : c'est la loi du genre, lire ce qu'on veut lire et non pas ce qui est écrit.
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Des NDLR seront rédigés ultérieurement afin de synthétiser les autres commentaires déposés jusqu'au 5 décembre 2008, parfaitement dignes d'intérêts, et qui ne lisent pas ce qui n'est pas écrit, mais apportent à une réflexion qui intéresse aujourd'hui TOUS les candidats.
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Ne soyez pas timides pour vous priver de faire d'autres commentaires encore.
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Pour le moment, on doit bien constater l'absence TOTALE de commentaire "SCPO", ce qui confirmerait l'idée soutenu par certains candidats "juristes" que les Scpo vont faire cavalier seul, et tenter d'écraser tant et plus les "juristes", éventuellement soutenus par les examinateurs. On attend de les lire...).

mardi 2 décembre 2008

CRFPA 2008 : ce mardi 2 décembre 2008, un oral d'exposé-discussion avec des candidats de plus en plus préparés.

Pour les candidats admissibles au CRFPA 2008, cette après-midi du mardi 2 décembre 2008 aura donné lieu à un oral d'exposé-discussion avec des examinateurs très fins, les candidats étant en principe de mieux en mieux préparés.
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Malgré le très faible public, de futurs candidats à cette épreuve pour le CRFPA 2008 étaient présents afin de se rendre compte de ce qui peu les attendre ; d'autres candidats qui sont déjà passés étaient également là.
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Les durées de l'examen ont été très variables selon les candidats.
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(NDLR : Sous le commentaire déposé ce mardi 2 décembre 2008 à 22h23, il ne peut être fait qu'une réponse de normand : ce sont les examinateurs qui délivrent leurs notes et peu importe les impressions du public.
En revanche, ce qui est certain, c'est que les examinateurs ont renvoyé au public trois images distinctes des candidats qu'ils examinaient : l'un semblait excellent et méritaient de creuser ce qu'il répondait, deux autres étaient moyens, et un dernier a été remercié après vingt minutes d'examen.
Il conviendra donc de regarder les notes qui en ont découlé, attribuées par les examinateurs de ce jour.
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Un excellent moment à passer est de venir vous-même assister au passage d'autres candidats avant votre propre passage (et même après). Vous vous ferez ainsi votre propre opinion et saurez par vous-même quoi comparer avec quoi, sous réserve d'en suivre plusieurs car les examinateurs ne sont pas tous fait du même cuir).
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(NDLR 2 : Merci pour ces commentaires déposés dans la journée du mercredi 3 décembre 2008 qui posent de réelles questions au sujet du dernier oral d'admission au CRFPA organisé par Paris 12 : l'oral d'exposé-discussion avec des examinateurs.
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1/ N'ayant pas assité à l'oral du jeudi 27 novembre, il serait prétentieux d'en faire le moindre commentaire. En revanche, des lecteurs qui y ont assisté peuvent communiquer leurs propres commentaires.
Sur l'absence de questions à caractère juridique, il suffit de comprendre d'où proviennent les candidats, ce que le public ignore, mais ce que les examinateurs savent parfaitement ; de plus, il suffit de voir que les examinateurs n'annotent pas directement la fiche cartonnée d'inscription, mais ont sous la main des photocopies de ces fiches ; n'en tirez surtout pas des conclusions précipitées et irréfléchies alors que nous ignorons le pourquoi du comment !
2/ Il faut avoir de la candeur et savoir regarder les examinateurs surtout lorsqu'ils sont très expressifs. Lors de cette après-midi d'exposé-discussion, une simple montre permettait de voir l'intérêt porté par les examinateurs du jour aux candidats qui se succédaient.
Mais, encore une fois, cela ne préjuge en rien de la note qui sera finalement attribuée.
3/ Il n'est pas possible d'en dire plus car les examinateurs sont souverains, et ce cybercarnet ne fait pas foi ; ce cybercarnet n'est pas la voix de l'IEJ ni du CRFPA, mais entre autre, une autre façon de l'observer. Nous regarderons les notes et en bons juristes nous saurons percevoir si tel ou tel candidat a été "promu" ou "barré" par cet oral.
Il faut croire en l'égalité entre les candidats, même si un certain nombre sont convaincus du contraire. Certes, ce n'est qu'une croyance, mais qu'est-ce qui permettrait de "croire" autre chose ?
Cette égalité doit être tenue).

lundi 1 décembre 2008

CRFPA 2008 : ce lundi 1er décembre 2008, un oral d'exposé-discussion avec des examinateurs très pointus.

Pour les candidats admissibles au CRFPA 2008, cette après-midi du lundi 1er décembre 2008 aura donné lieu à un oral d'exposé-discussion avec des examinateurs très pointus.
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Les sujets étaient fondamentaux et les questions ne l'étaient pas moins.
Comme le veut l'exercice, les candidats doivent succomber sous le feu des questions afin de permettre d'évaluer leur réactivité à ce moment là. Ils ont tous succombé à un moment ou à un autre, comme tous les autres qui les ont précédé.
Le procédé est très simple et tous les candidats le connaissent : à partir de leur propre exposé, il suffit de les titiller plus avant sur un terme ou une expression utilisée pour voir jusqu'où le candidat ne peut plus résister, étant sans aucune réponse.
Les plus entraînés finiront pas dire qu'ils ne savent pas tandis que les moins entraînés garderont le silence, la deuxième posture n'étant pas celle qui semble la plus adéquate à l'exercice. Quand on ne sait pas, il faut le dire clairement, non pas comme un aveu, mais comme une connaissance qui nous échappe à ce moment là, que l'on connait pourtant, ou que l'on a connu et dont on ne se souvient plus, ou comme une connaissance à acquérir parmi tant de connaissances qui ne présentent pas toutes un grand intérêt.
Un seul candidat s'est permis de demander une reformulation, pas de façon très habile, en disant : "je n'ai pas compris la question" ou quelque chose de similaire.
Non, il faut clairement demander une reformulation de la question si celle-ci n'apparaît pas très claire, ou visant simplement et manifestement à entraîner le candidat dans l'impasse.
Comme l'a dit il y a un certain temps un commentaire, mais peut-être pas très à propos, il fait savoir échouer : non, il faut être beaucoup plus nuancé, prudent, dubitatif, candide...
Les examinateurs ont manifestement pris un certain plaisir à jouer avec les candidats en cassant le rythme, en changeant complètement de thème : comme l'examen n'a qu'une limite temporelle dans un cadre réglementaire où les examinateurs sont souverain de la note qu'ils attribuent, tout est permi pour évaluer le candidat.

vendredi 28 novembre 2008

Ce 28 novembre 2008 : un magnifique arrêt en droit des obligations.

Consultons sur le site de la Cour de cassation cet arrêt mis en ligne ce vendredi 28 novembre 2008 en page d'accueil, sur la responsabilité de la SNCF :
Pourvoi n° 06-12.307
Arrêt n° 264 du 28 novembre 2008
Cour de cassation - Chambre mixte.
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Cela permet notamment de comprendre comment un moyen de cassation doit être rédigé (là, celui de la partie demanderesse et perdante au pourvoi).
C'est une technique que l'on n'apprend pas en faculté de droit et c'est bien dommage, car elle permet de mieux comprendre les arrêts qui en résultent.
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Cela rappellera des souvenirs à des férus d'arrêts de CEDH où la construction suit une rigueur incontournable.
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On y voit également d'où provient la convocation d'une chambre mixte (et non pas la chambre mixte) et comment elle est composée ce jour là, et à la demande de qui.
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Bref, beaucoup d'informations pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs.

jeudi 27 novembre 2008

CRFPA 2008 : Quel découragement ! Des candidats passent à côté des libertés fondamentales fondamentales.

Manifestement, des candidats admissibles au CRFPA 2008 passent à côté des libertés fondamentales fondamentales.
Fatigue, stress, naturellement, cela n'y est pas étranger.
Les examinateurs notent jour après jour leur lot de candidats admissibles 2008 à partir d'une grille qui leur est proposée, et dont ils font ce qu'ils veulent, leur souveraineté primant sur tout.
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La souveraienté des examinateurs pour attribuer une note est-elle une liberté fondamentale ?
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Certainement, et ce n'est pas avant le vendredi 12 décembre 2008 que nous en connaîtrons le résultat.
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En attendant, et sachant très bien la difficulté de l'exercice, on peut tout de même s'étonner de candidats qui viennent à cette épreuve en ayant des connaissances certaines, mais qui ont beaucoup de mal à en tirer des conclusions personnelles, qui ne seront aucunement des conclusions définitives, et feront leur chemin, le temps aidant, mais tout de même...
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Si peu de candidats (3 à 4 candidats au CRFPA, pour l'année 2007-2008, pour 90 heures de cours) ont suivi le cours de CEDH de M. Jean Duffar, aujourd'hui retraité, que les propos tenus à son faible auditoire demeurent en conséquence inconnus à l'exception des ses ex-étudiants de Master 2.
Aussi, les candidats au CRFPA 2009 ne doivent ni ignorer les cours de CEDH (déjà bien avancés), ni ceux de droits fondamentaux (à leur débuts), qui l'un comme l'autre, sont fondamentaux pour cette épreuve fondamentale.

Lecteurs intéréssés : désolé de ne pas pouvoir faire d'articles ces jours-ci... cela reviendra.

C'est justice dans tel pays, c'est très difficile, au-delà de l'imaginable et du supportable.
Pourtant, il faut...
Qu'est-ce qui peut faire espérer tant d'années après ? Qui sait ? Comment le savoir ?
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Est-ce qu'être certain de son innocence est suffisant pour pouvoir la prouver ?
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NON, pourtant, c'est bien face à une probatio diabolica qu'il faut lutter, lorsque de l'autre côté, de simples allégations sont formulées qui vont bien dans le sens de ce que l'on aime entendre, quand bien même les allégations et autres supputations sont absurdes, non prouvées, hypothétiques, imaginaires.
Et ces avocats qui se satisfont des apparences, qui ne doutent pas, y ajoutent leurs propres mensonges... et y font adhérer des juges qui ne prennent pas le temps qu'il faut pour se dire : "mais c'est complètement idiot, ce que me raconte cet avocat ; il ne prouve rien de ce qu'il me dit ou m'écrit".
Il est bien plus simple de se dire : "ce qu'il me raconte ou m'écrit me paraît largement suffisant pour rendre ma décision sans avoir besoin de me plonger dans ce volumineux dossier et comprendre l'ensemble, ma compréhension ne relevant pas des simples apparences".
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Cette justice est inimaginable, insupportable.
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Il faut réellement réformer beaucoup, non pas en créant des lieux d'enfermement high-tech où le pire se produit, la technologie n'étant pas une fin mais un simple moyen...
Il faut sortir d'une défense qui semble honnête alors qu'elle ne l'est pas, des actes certes, mais organisés en coulisses pour donner l'apparence d'une défense sincère (qui ne résiste guère à l'analyse) : l'avocat n'a théoriquement pas le droit d'avoir aucun contact verbal avec le juge, sauf lorsque le juge lui-même en prend l'initiative afin de comprendre un point important qui lui paraît obscur.
La réalité est bien loin de cette théorie dans bien trop de cas où certains avocats utilisent leur proximité géographique et la fréquence de leur passage au palais pour faire le siège du cabinet du juge. Beaucoup de juges les mettent dehors, mais combien les accueillent ?
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De plus, l'avocat entretien des contacts secrets officialisés avec l'avocat adverse, dont le malheureux client (on ne peut plus parler de justiciable à ce stade) ne sera jamais informé.
Que se diront-ils, que s'écriront-ils ?
Mystère...
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La justice ne devrait pas inspirer la terreur, mais la croyance en ses qualités intrinsèques.
Quant à la confiance, comment les justiciables pourraient-ils avoir confiance dans cette justice là ?
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Les rapports accablants des institutions indépendantes nationales et intenationales tombent et font mal. La presse en parle ces jours-ci, pas toujours très objectivement.
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Mais la parole officielle est pourtant toujours la même : ici, c'est bien mieux qu'ailleurs et cela ne fait que s'améliorer.
Pour qui ? Est-ce que cela va ramener à la vie ceux qui ne l'ont plus ? Ils sont morts maintenant ; leur proches qui sont encore là en souffrent plus encore.
Et tout irait bien ? A qui va-ton le faire croire ? Ce ne serait que de l'endoctrinement !

lundi 24 novembre 2008

CRFPA 2008 : 1ère après-midi d'oral d'exposé-discussion avec le jury ce lundi 24 novembre 2008.

Pour les candidats admissibles au CRFPA 2008, la première après-midi d'oral d'exposé-discussion avec le jury a eu lieu ce lundi 24 novembre 2008 à partir de 14 heures (s'agissant du public).
Il y avait très peu de public : guère plus de 15 personnes pour des candidats qui ont donné leur meilleur.
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Naturellement, si cela ne paraissait pas évident, ce cybercarnet ne donnera pas "en live" les questions posées aux candidats du jour car il n'est pas question de créer ainsi une discrimination que des apparences malencontreuses pourraient faire croire.
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Donc, vous n'aurez que des remarques générales à ce stade, et bien plus tard, les questions réelles de cette épreuve pour les candidats admissibles de la session 2008, pour les après-midi qui auront pu être suivies.
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Les examinateurs ont examinés comme il se doit, sans même relever qu'un candidat avait fait son exposé sans même annoncer son plan. Il convient d'indiquer, pour éviter toute palabre à ce sujet, que l'annonce du plan ou non ne change rien aux autres qualités du candidats que les examinateurs recherchent. Ce n'est donc pas déterminant d'une note ou d'une autre car ce n'est pas le seul facteur de l'attribution d'une note ou d'une autre.
En revanche, les prochains candidats ne peuvent qu'être avisés, en juristes, de ne jamais oublier d'annoncer leur plan, un oubli étant pardonnable si le reste de la prestation l'efface.

vendredi 21 novembre 2008

CRFPA 2008 : consultation des copies.

Le directeur-adjoint de l'IEJ a indiqué de nouveau ce 21 novembre 2008 que la consultation des copies sera organisée début janvier 2009.
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Il convient donc de prendre son mal en patience (facile à dire !), et surtout de travailler à la réussite lors de la prochaine session, donc de travailler l'examen.
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Comme l'a indiqué un enseignant, il convient d'avoir comme avocats que les meilleurs car ils vont devoir s'occuper de gens et des sociétés (citation approximative).
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Cela tombe au coin du bon sens et ce n'est pas cela que les ajournés cherchent à comprendre :
ils cherchent à comprendre si la transparence peut être faite sur l'examen d'admissibilité, si tout est loyal, équitable... Ce n'est pas une demande difficile à satisfaire, du moins en apparences.
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Quant à dénicher les meilleurs, il n'est pas certain que l'actuel examen donne satisfaction à ce point de vue.
L'accès à l'ENM vient d'être durement renforcé pour rechercher de futurs magistrats aptes à JUGER. Le temps du roulement fait qu'ils ne seront pas en poste avant deux bonnes années pour les premiers.
Il y a dans les tuyaux une réforme du CRFPA, qui en tout état de cause ne concernera pas les candidats au CRFPA 2009, afin de trouver leurs pendants du côté de la DÉFENSE. On en entendra nécessairement parler et on verra alors...

CRFPA 2009 : Droit des obligations - second enseignant.

Le premier enseignant de droit des obligations-actualisation (DO-CA) vient de terminer son cours ce vendredi 21 novembre 2008.
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Le second enseigant ne commencera pas, comme prévu dans le planning prévisionnel annuel, son cours le vendredi 12 décembre, mais seulement à partir du vendredi 19 décembre 2008.

CRFPA 2009 : reprise des cours de PAC (Procédure administrative et contentieuse)

BRÈVE :
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Par information du secrétariat de l'IEJ de Paris 12 du 21 novembre 2008, il est indiqué que les cours de PAC reprendront
à compter du mercredi 3 décembre 2008 à 10 heures.
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Ce sera donc le 2ème cours pour les candidats au CRFPA 2009. Le prochain semainier diffusé l'indiquera donc subséquemment.

CRFPA 2009 : dossiers d'inscription - 21/11/2008 - le secrétariat en est dévalisé pour le moment.

Le CRFPA de Paris 12 connaît un succès grandissant, au moins s'agissant des inscriptions.
Aujourd'hui, vendredi 21 novembre 2008, plus aucun dossier d'inscription n'est disponible.
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Il faudra donc attendre quelques jours pour un réapprovisionnement qui devrait combler tous les espoirs des futurs inscrits : pouvoir s'inscrire à Paris 12.

jeudi 20 novembre 2008

CRFPA 2008 : 53 candidats admissibles convoqués.

Les 53 candidats admissibles au CRFPA 2008 sont convoqués par voie d'affichage (affichage ce matin vendredi 21 novembre 2008) à leur dernière épreuve d'admissibilité : l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs.
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Les convocations s'échelonnent sur presque trois semaines entre le 24 novembre 2008 et le 11 décembre 2008 inclus, toutes les après-midi, à l'exception :
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- du mercredi 26 novembre : le matin à partir de 10 heures (pour 4 candidats),
- du mercredi 3 décembre 2008 qui fera relâche,
- du mercredi 10 décembre : le matin à partir de 10 heures (pour 4 candidats),.
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Comme pour le CRFPA 2007, le nom des examinateurs ne figure pas sur les listes de convocations.
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En revanche, contrairement aux après-midi de 2007 où 5 candidats passaient (au minimum, sauf incident, par après-midi), seulement 4 candidats sont convoqués pour chaque après-midi (ou matins) à l'exception de la dernière où 5 candidats passeront, ce qui nous fera bien un total de 53 candidats.
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Le plus large public, étudiants, candidats, et autres, est invité à suivre ces séances, qui certes seront plus brèves que pour la session 2007, mais probablement très instructives.

mardi 18 novembre 2008

433 connexions ce lundi 18 novembre 2008 : impressionnant, surtout sans savoir ce qui vous intérèsse...

Faudra-t-il l'écrire mille et une fois, ce cybercarnet est personnel et ne serait se substituer aux informations officielles communiquées par le secrétariat de l'IEJ et certains enseignants, certains d'entre eux étant particulièrement loquaces pour donner des informations (à mots plus ou moins couverts) aux candidats qui suivent leurs cours.
Alors que ces renseignements sont des mines de rhodium, car la moindre des choses est qu'ils sont "officiels", les candidats semblent perplexes à vouloir y réfléchir, à aller jusqu'au bout de l'information donnée afin d'en comprendre son véritable sens, voire à questionner l'enseignant pour aller plus loin, pour voir si le renseignement en est véritablement un, bref, à examiner l'examinateur.
Ce travail d'analyse est précisément celui du juriste qui doit aller au-delà des apparences et comprendre le "dit" qui n'est même pas caché sous un "non-dit", mais simplement dont certains ne sont pas en mesure de comprendre le sens.
Ce cybercarnet veille à répéter qu'il ne faut pas lire ce qui n'est pas écrit, donc à ne pas phantasmer ou faire un film sur une information concise et qu'il ne faut pas extrapoler.
Souvent, une lecture plus LENTE permet d'appréhender correctement ce qui est écrit, et par conséquent le comprendre.
Ce qui n'est pas écrit n'est pas écrit.
En revanche, lorsqu'un discours officiel est tenu, discours que l'on ne verra jamais écrit, car l'écrit est beaucoup moins libre que la parole, le discours contient souvent des non-dits qui sont la conséquence véritable de ce qui est dit. Les enseignants qui exposent le secret des délibérations ne dévoilent pas un grand mystère, et il n'est même pas besoin de les imaginer : il y aura des lobbyistes et des réticents, souvent les uns et les autres en minorité, et une grande partie totalement neutre : donc cela va se jouer à peu de choses.
Apprenons à écouter, la réflexion fait le reste avec peu de chances d'être dans l'errance, sauf si ce qui est dit est inexact, approximatif ou sans fondement, ou dans le but de tromper.
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La plupart des enseignants n'ont de cesse de nous expliquer, à l'occasion de leurs cours, comment cela s'est passé en vérité, ce qui peut en découler, eux-mêmes étant dans le doute d'une vérité approximative : c'est ce qu'ils veulent bien nous dire ou nous faire comprendre qu'il convient d'apprendre à décrypter - ce n'est pas simple, mais la source ne peut en aucun cas être considérée comme une rumeur ; quant à en déduire qu'il s'agit impérativement de la vérité, il ne faut pas aller trop vite, y réfléchir, comparer...
Il faut raisonner EN CREUX, c'est à dire chercher ce qui manque pour que l'ensemble soit cohérent. En général, d'une vraie cohérence découle une vérité fondée.
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Comme dit vulgairement la vox populi qui n'est pas la vox Dei : "le doute m'habite".

CRFPA 2008 : consultation des copies - date inconnue ?

Des candidats au CRFPA 2008 manifestent leur désir d'accéder à leurs copies.
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Le secrétariat de l'IEJ est ouvert, mais surchargé entre les dossiers d'inscription au CRFPA 2009 à délivrer, et le suivi et la collation des résultats des "petits oraux", l'élaboration des listes de convocations à l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, tout cela dans la même semaine 47 de 2008.
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La consultation des copies pourra certainement être organisée, comme chaque année, mais certainement avec une amplitude un peu plus grande cette année compte tenu du nombre important de candidats participants aux épreuves.
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Aucune date n'est annoncée à ce jour afin de pouvoir consulter les copies. Il faut donc être un petit peu patient et suivre cette question.
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Un commentaire, même anonyme, sous cet article, nous avertira probablement de la date retenue. Participez !
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(NDLR : Merci au commentaire déposé le 19 novembre 2008 à 9h20 qui donne des informations sur le délai qu'il faut escompter avant de pouvoir consulter les copies et sur ce qu'il faut s'attendre à voir écrit par les correcteurs sur les copies. Effectivement, s'agissant du délai pour les candidats au CRFPA 2007, une information avait été donnée dans un très ancien article.
Vous auriez dû participer depuis bien longtemps à ce cybercarnet pour nous faire partager votre expérience ainsi que vos sentiments. La méchanceté des correcteurs est probable lorsque l'on voit certaines notes, méchanceté qui provient la plupart du temps du stress du candidat et de son manque de préparation, d'où du "remplissage" avec l'inspiration du moment, ce qui peut conduire à écrire de grosses bêtises impardonnables du point de vue du correcteur, plutôt que de rester collé au sujet.
Votre commentaire a d'autant plus d'intérêt qu'il donne des informations, est pertinent et bien écrit. Vous êtes dans la ligne éditoriale de ce cybercarnet.)
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(NDLR 2 : Vous avez cet outils (ce cybercarnet) pour exprimer des choses intelligentes : pourquoi en profitez-vous si peu ?) .
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(NDLR 3 : Oui et non pour le commentaire déposé ce 19 novembre 2008 à 10h21. L'erreur est humaine et peut effectivement avoir des conséquences épouvantables (c'est un connaisseur qui vous le dit).
Mais, lors de l'ouverture des copies, plusieurs personnes sont théoriquement présentes.
Ce n'est pas le secrétariat qui note les copies, mais les correcteurs.
De plus, un "petit jury" (les correcteurs) est là pour délibérer, déjà, sur les admissibles (d'où un enseignant qui a d'ores et déjà expliqué aux candidats de la cession 2009 qu'il avait pu procéder à un "repêchage", un parmi tant d'autres), mais l'on sait bien qu'il ne s'agit pas d'une science exacte. De plus, ce repêché risque de se voir faire barrage lors de l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs où "la" note décisive est attribuée, puisque ces examinateurs ont toutes les autres notes sous les yeux et savent donc quelle note ils doivent attribuer pour faire barrage ou non, et face à la plupart des candidats, rester totalement objectifs au regard de la seule prestation du candidat (ouf !).
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Ces notes de barrage, on peut les discerner plus ou moins facilement car elles dépendent également des matières d'admissibilité choisies (pour 2006, elles sont parfaitement identifiables ; pour 2007, c'est nettement plus discret : l'article consacré aux statistiques sur ces notes (2006 et 2007) est insuffisant pour que les lecteurs de ce cybercarnet puisse appréhender correctement les notes de barrage.
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D'infinies précautions sont prises pour collationner les notes, et lorsque ce cybercarnet explique qu'en matière de statistiques, il convient de refaire trois fois les calculs avec d'autres techniques, c'est précisément pour pallier ces erreurs. Il y donc une probabilité infime que vous en trouviez, surtout après la délibération du "petit jury" qui dispose de toutes les copies et veille à l'établissement de la liste.
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Pour les ajournés, malheureusement, le couperet est tombé, et si la consultation est aussi tardive, c'est probablement également qu'il faut surveiller chaque candidat qui consulte sa(ses) copie(s) afin qu'il n'ait pas l'idée sournoise d'ajouter un 1 devant un 3,5 de façon à en faire un 13,5 puis contester.
Enfin, il est certain que la consultation des copies demande des précautions indispensables, même pour de futurs avocats dont la probité devrait être exemplaire, et d'éviter toute tentation, humaine certes, mais qui finalement serait contre productive.
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Pour faire un parallèle moins grave, on n'ignore pas que lors de la dernière remise des copies d'examen blanc en note de synthèse, l'enseignant a expliqué qu'il devait noter les noms de candidats qui prenaient la copie de leur camarade-concurrent afin ... d'éviter des problèmes, au sujet de copies qui disparaissent, problèmes renouvelés, malgré les avertissements contraires.
Faut-il mettre un gendarme derrière un futur avocat ?).
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(NDLR 4 : Voilà où il faut en venir avec le commentaire déposé le 19 novembre 2008 à 12h08. En affinant sa réflexion, on parviend bien à la véritable question, et en allant plus loin encore, il est certain que vous trouverez la solution imparable : pourtant, celle-là, personne ne vous en parlera jamais "officiellement".
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Raison pour laquelle une certification ISO de la formation peut permettre de mettre en adéquation les paroles et les actes.
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Personne n'en demande plus : mettre en adéquation durablement les paroles avec les actes).
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(NDLR 5 : Pour donner un début de réponse au commentaire déposé le 19 novembre 2008 à 15h25, reportez-vous à l'article sur les statistiques : il vous donne les notes médianes. Le note médiane correspond à la note attribué à l'occurrence qui se trouve au milieu de l'ensemble des occurrences : par exemple, pour 60 occurrences, la note affichée sera celle attribuée à la 30ème occurrence.
Mais effectivement, compte tenu de la population considérée, il est également possible d'affiner en quartiles qui peut-être montreront des choses plus fines : le 2ème quartile, vous l'avez déjà puisqu'il s'agit de la médiane ; le 4ème quartile, vous l'avez déjà puisqu'il correspond à la note maximum ; il manque donc le premier et le troisième quartile ainsi que les comparaisons avec les notes des deux années antérieures.
Il faut être un peu patient : cela va venir dans quelques jours.
Il faut savoir néanmoins que l'on peut très bien "travailler" en amont pour que ces nombres soient toujours les mêmes, ce qui ne semble pas être le cas ici.)
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(NDLR 6 : Pour répondre au commentaire déposé le 19 novembre 2008 à 15h46 : oui, une certification ISO est une garantie imparable de qualité puisqu'il s'agit d'une norme internationale reconnue de tous pour ses qualités abstraites et concrètes, et non simplement de la norme d'une officine. Mais, comme pour une officine, il faut la payer. Mais contrairement à une officine, on ne peut pas l'acheter : il faut remplir un cahier des charges très sévère pour l'obtenir, puis s'y tenir pour la conserver).
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NDLR :
Continuez à commenter cet article : vos commentaires sont réellement très intéressants. Bravo pour ces réflexions et cette transparence qui vous inspire.
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CONTINUEZ car il nous faut comprendre !

lundi 17 novembre 2008

CRFPA 2008 : oral d'exposé-discussion avec les examinateurs - il faut un public nombreux pour vous soutenir !

L'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs clôture l'admission des candidats au CRFPA à l'IEJ de Paris 12.
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C'est une mine de questions gratuites pour lesquelles bien des réponses restent inconnues. Les candidats répondent ce qu'ils peuvent, la plupart du temps assez correctement, mais les examinateurs les titillent pour en savoir plus, se rendre compte si les candidats ont compris ce qu'ils ont appris. (Ce n'est pas pour autant qu'il seront de pires ou meilleurs défenseurs dans bien des configurations).
Par exemple, pour parler d'un sujet passionnant et qu'un avocat ne peut ignorer en matière de contrats spéciaux : un candidat ne peut méconnaître le mandat, contrat spécial au coeur de son futur métier.
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Le public est d'autant plus intéressant qu'il est important en nombre, car même s'il garde le silence pendant l'exposé et pendant les questions, il demeure face aux examinateurs et les uns observent les autres et réciproquement.
Une tenue s'impose.
Pour la session 2007, le public n'était pas assez nombreux ni assez composé des candidats au CRFPA de la session suivante (2008) et ne prenait aucune note (non pas que ce soit interdit), d'où l'oubli de questions qui reviennent fréquemment, pas toujours posées à l'identique, voire même très différemment, mais pour lesquelles la réponse devrait être identique.
Il conviendrait de voir dans ce public beaucoup de candidats au CRFPA, de la session même et dont leur tour va venir dans les jours suivants, et de la session suivante pour comprendre comment cela se présente, mais également de véritables spectateurs (familles, amis, connaissances, etc). Le proverbe ne dit-il pas (avec beaucoup d'incertitudes) que le nombre fait la force ?
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Prenons en notes les questions et retravaillons les dans six mois pour voir s'il en sort quelque chose, puis pendant l'été pour leur trouver des réponses à toutes, sinon exactes, du moins réfléchies.
Prendre des notes, il convient particulièrement de le faire pour les questions, non pas que les réponses soient sans aucun intérêt, mais parce que le moment venu, ce sera à nous d'y répondre avec notre propre réflexion au-delà de notre savoir. Cela permet de voir à tête reposée les questions-pièges (il y en a), les questions gigognes (à tiroirs) (il y en a), les questions sans réponse (il y en a), etc.
Certaines questions ne peuvent pas donner lieu à des réponses exactes puisqu'il est demandé le sentiment personnel du candidat sur tel ou tel traitement par le juge dans une affaire concernant de telle ou telle liberté fondamentale : c'est donc bien une réponse personnelle qui est attendue et pour autant circonstanciée. Il faut néanmoins humer les examinateurs.
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La prise de notes est indispensable, d'autant plus que le public est avertis.
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Un cas donnant lieu à une réponse déconcertante : "pensez-vous que les avocats soient utiles ?" avec la réponse pleine de sagesse (sic) : "non", et les examinateurs qui en ajoutent une louche : "mais alors que faites-vous là devant nous ?", et bien entendu, même si le candidat a bien répondu par ailleurs, la sanction tombe : une note épouvantable.
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Le public doit être plus que spectateur pour être utile y compris à lui-même.
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Les examinateurs n'ignorent pas lorsque la "crème est rance". Ils ne veulent pas du réchauffé, mais du sur mesure, pas de la soupe au lard, mais du caviar (encore que le caviar ne soit pas un mets apprécié de tous).
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Enfin, après mille et une questions, si le déroulement de l'épreuve se passe comme pour les candidats au CRFPA 2007 (c'était le première fois que les candidats étaient dans l'ignorance du nom de leurs examinateurs), sauf accident (totalement volontaire), le nom des examinateurs de l'après-midi n'est pas connu par les candidats lors de l'affichage des convocations. Ils ne le savent que lorsqu'ils sont devant eux.
Ainsi, le stress généré est plus grand pour certains, plus faible pour d'autres, indifférent pour la plupart.
(article en bazard à réécrire).

CRFPA 2008 : les questions de l'oral d'exposé-discussion présentées pour les candidats 2007.

Il convient de préciser, notamment à l'attention des candidats admissibles au CRFPA 2008, que les questions réelles posées aux candidats au CRFPA 2007 pour leur oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, sont bien les questions qui ont alors été posées, avec quelques illustrations des circonstances dans lesquelles elles ont été posées.
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Comme vous avez pu le constater, ces questions sont PARCELLAIRES puisqu'elles ne concernent qu'une grosse moitié des candidats au CRFPA 2007.
Il existe donc une petite moitié pour laquelle on ignore les questions posées, le comportement des examinateurs et le comportement des candidats.
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NE TIREZ PAS DES CONCLUSIONS HÂTIVES ET LIMITATIVES DES QUESTIONS RÉELLES RELATÉES..
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Vous ne pouvez donc pas vous limiter à ces questions, les droits et libertés fondamentaux se trouvant dans toutes les branches du droit et dans toutes les procédures, y compris celles ne faisant pas partie du programme d'examen.
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De plus, les examinateurs ont un large champ, pour poser des questions similaires ou beaucoup d'autres questions très différentes dont nous ignorons bien le sens ou la substance.
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(NDLR : Voilà bien un commentaire inattendu déposé par "Mamie X" (pas d'utilisation de marque déposée s'il vous plaît) le lundi 17 novembre 2008 à 22 heures 07 sous cet article.
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Selon cette "mamie", les apparences des nombres recouvriraient une réalité bien concrète : il y aurait des quotas.
"Mamie", ex-candidate, si on doit comprendre que vous venez de terminer votre troisième et dernier "tour de chauffe" pour entrer par la porte la plus prestigieuse afin d'obtenir votre CAPA, vous tirez des conclusions hâtives du hasard des nombres.
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Les apparences, certes, mais votre idée correspond-elle à la réalité ?
Voilà un débat sans fin (pas tout à fait puisqu'il trouve sa fin à l'issue du troisième tour de chauffe), débat qui n'avait pas lieu d'être pour les candidats au CRFPA 2007 qui, à Paris 12, étaient déjà en pourcentage, bien plus nombreux qu'en 2006.
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Comment raisonner au-delà de l'apparence que vous évoquez ?
Ce cybercarnet l'a déjà entrepris en vous expliquant, en bon gestionnaire des ressources humaines, dans des articles déjà anciens, qu'il fallait bien gérer le stock et le flux.
Le stock n'a fait que s'accroître considérablement avec la grande fusion.
Aujourd'hui, la France compte un avocat pour 1.360 habitants, enfants compris (47.000 avocats, 64.000.000 d'habitants : nombres approximatifs) :
nous ne sommes donc pas dans un désert juridique !
La CEDH ne cesse de nous sanctionner : nous ne sommes tout de même pas un pays du tiers monde !
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Alors posons la question autrement : y a-t-il suffisamment de litiges pour nourrir tous ces avocats ?
Bien sûr que oui, mais là où cela ne va pas du tout, c'est que le stock ne génère aucun flux, d'où un engorgement auquel nous participons tous, notamment à l'occasion des stages en Cabinets d'avocats (particulièrement dans l'ancienne formule où les avocats stagiaires réalisaient deux années de stage payées au lance pierre tout en traitant un véritable contentieux). Dans la nouvelle formule (seulement 6 mois de stage en cabinet d'avocat), la situation devrait petit à petit s'arranger, puisque ce qui était traité jusqu'à présent par des stagiaires, va l'être par des avocats inexpérimentés et qui ont tout à découvrir et à démontrer, notamment leur LOYAUTÉ.
Donc, petit à petit, les anciens vont décrocher, ne plus recourir abondamment aux avocats inexpérimentés, ce qui va ré enclencher le flux.
Tout cela est bien théorique, vous en conviendrez.
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Si vous voulez vous rassurer sur l'inexistence d'un concours caché, qui ne dirait pas son nom, relisez avec intérêt l'article du 17 octobre 2007 sur la rentrée du CRFPA 2009. Des déclarations officielles ont été faites à ce sujet : "pas un concours", "pas de numerus closus", "il y a de la place".
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Vous en doutez, "mamie" ?
Le doute est l'une des premières qualités de l'avocat, donc doutez : vous n'en serez que meilleure juriste. Il n'en demeure pas moins qu'en juriste averti (qui en vaut deux), il vous appartient de prouver ce que vous avancez, qui n'est peut-être pas une hypothèse fantaisiste, mais dont on ignore bien le substrat.
Cherchez encore puisque dans un cadre accusatoire, il vous appartient d'apporter vos preuves.
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Il est clair que ce commentaire sous votre commentaire n'est que le triste témoignage de l'ignorance totale quant à la réalité de vos supputations. Vous avez certainement tort, vous avez peut-être raison : lorsque vous serez dans ces sphères qui nous guident parce nous sommes de grands aveugles, vous saurez, mais il sera bien trop tard pour ces charrettes d'autres qui entre temps se seront échinés vainement avant de faire autre chose.
Vous n'ignorez pas que le chômage est aveugle et touche d'abord la lie. Il faut pensez à faire autre chose MAINTENANT.
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Peut-être auriez-vous été un très bon défenseur, mais sait-on toujours défendre sa propre cause même lorsque l'on sait qu'elle est parfaitement juste et légitime ?
Devez-vous faire comme Monsieur Tête qui s'entête ?
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Voici beaucoup (trop) de mots qui ne répondent en rien à votre commentaire parfaitement circonstancié, mais qu'il faudra néanmoins démontrer. Ce n'est pas du courage qu'il vous faudra, mais plusieurs vies.
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A plus court terme, repensez à cette idée intéressante de certification ISO de notre formation au CRFPA. Aujourd'hui, n'importe qui demande une certification pour n'importe quoi, mais elle n'est pas gratuite, en plus qu'elle doit être l'exact reflet de la réalité, d'où la difficulté à l'obtenir : peut-être est-ce là que se trouve la réponse concrète à votre argumentaire qui se tient en partie, mais n'est pas prouvé).