Faudra-t-il l'écrire mille et une fois, ce cybercarnet est personnel et ne serait se substituer aux informations officielles communiquées par le secrétariat de l'IEJ et certains enseignants, certains d'entre eux étant particulièrement loquaces pour donner des informations (à mots plus ou moins couverts) aux candidats qui suivent leurs cours.
Alors que ces renseignements sont des mines de rhodium, car la moindre des choses est qu'ils sont "officiels", les candidats semblent perplexes à vouloir y réfléchir, à aller jusqu'au bout de l'information donnée afin d'en comprendre son véritable sens, voire à questionner l'enseignant pour aller plus loin, pour voir si le renseignement en est véritablement un, bref, à examiner l'examinateur.
Ce travail d'analyse est précisément celui du juriste qui doit aller au-delà des apparences et comprendre le "dit" qui n'est même pas caché sous un "non-dit", mais simplement dont certains ne sont pas en mesure de comprendre le sens.
Ce cybercarnet veille à répéter qu'il ne faut pas lire ce qui n'est pas écrit, donc à ne pas phantasmer ou faire un film sur une information concise et qu'il ne faut pas extrapoler.
Souvent, une lecture plus LENTE permet d'appréhender correctement ce qui est écrit, et par conséquent le comprendre.
Ce qui n'est pas écrit n'est pas écrit.
En revanche, lorsqu'un discours officiel est tenu, discours que l'on ne verra jamais écrit, car l'écrit est beaucoup moins libre que la parole, le discours contient souvent des non-dits qui sont la conséquence véritable de ce qui est dit. Les enseignants qui exposent le secret des délibérations ne dévoilent pas un grand mystère, et il n'est même pas besoin de les imaginer : il y aura des lobbyistes et des réticents, souvent les uns et les autres en minorité, et une grande partie totalement neutre : donc cela va se jouer à peu de choses.
Apprenons à écouter, la réflexion fait le reste avec peu de chances d'être dans l'errance, sauf si ce qui est dit est inexact, approximatif ou sans fondement, ou dans le but de tromper.
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La plupart des enseignants n'ont de cesse de nous expliquer, à l'occasion de leurs cours, comment cela s'est passé en vérité, ce qui peut en découler, eux-mêmes étant dans le doute d'une vérité approximative : c'est ce qu'ils veulent bien nous dire ou nous faire comprendre qu'il convient d'apprendre à décrypter - ce n'est pas simple, mais la source ne peut en aucun cas être considérée comme une rumeur ; quant à en déduire qu'il s'agit impérativement de la vérité, il ne faut pas aller trop vite, y réfléchir, comparer...
Il faut raisonner EN CREUX, c'est à dire chercher ce qui manque pour que l'ensemble soit cohérent. En général, d'une vraie cohérence découle une vérité fondée.
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Comme dit vulgairement la vox populi qui n'est pas la vox Dei : "le doute m'habite".
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