lundi 10 novembre 2008

Un peu plus de commentaires pour savoir l'intérêt suscité par les questions réelles 2007 ne ferait pas de mal.

Les lecteurs de ce cybercarnet n'ignorent pas que rien de très concret ne leur ai demandé en contrepartie de la fourniture d'informations de première main pour de nombreuses questions abordées.
Il peut cependant y avoir des erreurs, des non-dit, des mal-dit, des critiques à formuler.
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Pourtant, nombre de commentaires (et il ne faut pas plus des doigts des mains et des pieds d'un seul être humain pour les compter) sont insignifiants, et finalement, il faut se demander si les lecteurs viennent par goût d'on ne sait quel fantaisie ou s'ils recherchent quelque chose, par exemple l'excellence dans leur pratique future de leur métier d'avocat. Cette excellence ne passera certainement pas par des connaissances encyclopédiques qui ne sont pas ce qu'il y a de mieux dans le monde des juristes, mais par une possibilité de mettre en oeuvre son goût de la recherche et sa capacité d'analyse en s'imposant et développant quelques règles comme :
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ne pas lire ce qui n'est pas écrit, réfléchir, raisonner en creux.
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("raisonner en creux" revient bien à lire ce qui n'est pas écrit, et par conséquent à rechercher ce qui manque... mais dans une certaine mesure seulement, car en réalité, raisonner en creux va bien plus loin. aurez-vous noté la contradiction apparente avec le premier postulat ? faites-vous la différence entre un postulat négatif et un postulat positif qui n'est son contraire qu'en apparence ? vous méfiez-vous des apparences ?).
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Ne faut-il pas d'une certaine façon mériter ce que ce cybercarnet veut vous présenter, et que vous finirez par découvrir par vous-mêmes ?
Mais il sera trop tard car vous aurez alors un pieds dedans et le bon juriste étudiant que vous étiez deviendra le piètre juriste avocat que vous n'aviez pas envisagé d'être, en dépit des nombreuses mises en garde que les enseignants de Paris 12 s'échinent à vous inculquer.
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Il faut songer que les questions de l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs n'ont pour bornes que les limites de leur imagination, donc aucune, puisque l'un des buts recherchés est de tester votre comportement face à l'adversité d'une question immédiate devant le tribunal, mais certainement pas en faisant une réponse clef-en-main que tout le monde connaît déjà et qui n'apporte rien à la réflexion qui doit être soumise IMMÉDIATEMENT au juge pour emporter sa conviction sur un fondement qui doit rester en tout état de cause, LOYAL, qui repose sur un dossier, par ce qu'il démontre ou au contraire par ce qu'il y manque.
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SEREZ-VOUS DE FUTURS BONS DÉFENSEURS ?
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Dites-le par un commentaire, sinon fuyez ce cybercarnet qui n'est pas pour vous.
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Il ne s'agit aucunement de vous supplier de faire des commentaires, mais d'obtenir des commentaires qui permettent de progresser dans une réflexion commune orientée vers les candidats méritant leur CRFPA, vers les juristes qui ne renieront pas le lendemain ce qu'ils ont vénéré a veille : leur goût pour la Justice, et non pas l'ajustice, non pas par leurs connaissances, mais par leur perspicacité.
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Après vos commentaires (selon les règles prédéfinies d'édition : voir l'article en date du 22 octobre 2008 intitulé "AVERTISSEMENT : ce cybercarnet n'est pas un forum.") viendront seulement d'autres séries de questions.
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Bon, sans être trop bougon (onomatopée) malgré votre silence assourdissant (oxymore - très belle figure linguistique en plaidoirie), vous aurez une autre série de questions dès demain mardi 11 novembre. Ce sera l'avant-dernière, avant la dernière qui vaut son pesant de cacahuètes en tous genres, y compris en droit fondamentaux : ce sera un condensé de tout, qui malgré tout ne s'est déroulé qu'eun une seule après-midi.

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