304 connexions ce mercredi 12 novembre 2008, ce n'est pas rien pour un si petit cybercarnet.
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Ce nombre pur n'a aucune signification puisque cet afflux de connexions a été provoqué.
Il s'agit donc en fait de multiples connexions de mêmes candidats au CRFPA, tant 2008 que 2009, curieux, ce qui est déjà un bon point de départ.
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Normalement, le dernier test de questions publié hier au soir ne vous a rien appris en aucune manière. Cela peut se passer comme cela, mais pour autant, les notes attribuées sont sans rapport avec la technicité de certaines questions.
Il demeure néanmoins que les candidats admis n'ont pas obtenus leur CRFPA 2007 grâce à l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, car pour ceux qui n'ont pas eu la moyenne à cet oral, leur admission a été compensée par des notes d'admissibilité et par des "petits" oraux aux notes avantageuses, et pour ceux qui ont eu des points au-dessus de la moyenne, la note de cet oral n'a servi qu'à ajouter des points à de bonnes notes obtenues par ailleurs, ce qui explique notamment une mention "assez bien".
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En revanche, un point devrait vous interpeller :
pourquoi y a-t-il eu ce jour là 7 candidats alors que les après-midi précédentes, il n'y en avait en général que 5 ?
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Voilà une véritable question, qui ne concerne pas a priori les questions fondamentales, encore que l'égalité des chances en est bien un élément...
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Donc, c'est une question qui mérite une réponse, même si elle ne sera que parcellaire puisqu'il s'agit encore d'un avatar :
un candidat a été convoqué à son oral de façon "normale" par affichage sur l'une des listes de convocation à l'oral d'exposé-discussion ; ce candidat est venu à l'heure dite le jour dit, mais après tirage de son sujet, a eu subitement une crise d'angoisse (la rumeur a également parlé de crise d'épilepsie, peu importe, encore qu'une crise d'épilepsie, chacun a pu en voir et ce n'est pas rien pour celui qui en souffre et peut y rester) :
- dans un concours administratif, il n'y a aucune alternative : le candidat est ajourné et laisse sa place au candidat suivant ; on n'en parle plus ; c'est l'ajournement, ou plus exactement : la non admission.
- à l'IEJ de Paris 12, on sait gérer la question : le candidat n'a pas été ajourné, mais au contraire, il a de nouveau été convoqué pour présenter l'examen le dernier (et a fini par le réussir, avec quelques points au-dessus de sa moyenne).
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Vous travaillez sur les libertés et droits fondamentaux : ne lisez pas plus que ce qui est écrit, mais raisonnez.
Tous les candidats au CRFPA 2007 le savaient, qu'ils soient admissibles ou admis : aucun contentieux n'a été engagé pour une telle vétille !
Oui, une vétille. À vous d'apprécier ce qui est vétilleux de ce qui ne l'est pas.
Cela au moins, chacun peut l'apprécier. Mais le juger, certainement pas : JUGER appartient au JUGE, pas à l'avocat.
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Si un contentieux avait été engagé, la réussite de ce contentieux était prévisible, mais vous savez bien qu'avec cette justice, rien n'est gagné ; il n'y avait qu'une chose à prouver : la présence d'un septième candidat dont le nom ne figurait pas sur la liste des convocations de ce jour là. N'importe qui aurait pu l'attester : un enseignant, un candidat défait ou non, une personne du public un peu juriste et à qui il suffisait de montrer les listes de convocation pour voir que le septième candidat n'y figurait pas.
Bref, un contentieux simple à engager, pourtant sans aucune garantie de réussite, les juges n'étant pas là a priori pour faire respecter des principes fondamentaux comme l'égalité.
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Il fallait en plus avoir un intérêt à agir, donc être candidat participant aux épreuves et admissible, le juge veillant à la phase d'examen concernée : phase d'admissibilité ou phase d'admission.
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Pschiiit !
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(NDLR : Pour le commentaire déposé ce 13 novembre 2008 à 10 heures 37 :
que voulez-vous dire ? qu'il faut mentir ? mais s'abstenir de relater la vérité, est-ce pour autant mentir ?
Gardez vos pensées car manifestement, vous n'êtes pas un lecteur attendu de ce cybercarnet qui ne vise qu'à vous rappeler des règles LOYALES.
Peut-être obtiendrez-vous votre examen dans de bonnes conditions.
Peut-être exercerez-vous votre métier de façon loyale.
Sans trop extrapoler du peu que vous avez pu écrire, la loyauté ne semble pas être votre force. C'est pourtant celle-là qu'il faut conquérir, car vous le savez parfaitement, rien n'est acquis et tout est à réapprendre sans cesse.
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Bien sûr que toute vérité est bonne à dire. La vérité vous fait-elle peur ? La vrai vérité s'entend, non pas de la "vérité" judiciaire qui n'est qu'une simple décision de justice sans qu'on puisse jamais lui prêter un caractère de vérité : vous le découvrirez lorsque vous aurez suivi un dossier de bout en bout. Lisez avec attention certains arrêts éloquents à ce sujet de la CEDH, qui eux-mêmes sont trop souvent fondés sur une vision parcellaire d'un dossier !
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Vous êtes au cœur d'une question fondamentale que vous ne voyez pas, ou que vous ne voulez pas voir ce qui est plus grave encore !
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Quant à évoquer un précédent, vous allez bien loin dans vos supputations !
Il y a bien d'autres dysfonctionnements qui n'émeuvent personne, et probablement à l'identique dans tous les IEJ.
Il ne faut pas porter de confusion entre un examen où l'on tolère de multiples dysfonctionnements et un concours administratif où le moindre dysfonctionnement d'importance (perte d'une copie, ouverture des enveloppes contenant les sujets hors la salle d'examen, etc.) est sanctionné, souvent par l'administration elle-même, avant même qu'un contentieux ne soit engagé, parce que le centre d'examen où la perte a eu lieu voyait concours le fils de ou la fille de, ou tout simplement en raison d'une mauvaise organisation (les deux hypothèses se réduisant à peau de chagrin ces dernières années).
Dans le cadre des épreuves écrites du CRFPA 2008, une copie n'a-t-elle pas été égarée pour la première épreuve (DO-procédure), ou peut-être, un candidat n'est-il pas parti une copie, profitant de la pagaille du premier jour, au moment de rendre les copies, pagaille qui ne s'est pas renouvelée pour les deux épreuves écrites suivantes ? Qu'en est-il advenu ?
(Ce sont les surveillants des épreuves qui l'ont indiqué eux-mêmes aux candidats le jour suivant : auraient-ils dû mentir ?).
Ce fait n'a aucune gravité en soi, un candidat pouvant très bien refuser de rendre une copie.
Ce qui fait foi, c'est son émargement sur la feuille de présence.
Pour lui, c'est normalement fini pour cette session, donnant potentiellement une chance de plus à un autre.
Un candidat perd donc une chance parmi les trois qui lui sont offertes : on n'en parle plus. Encore, une fois, le fait de partir avec sa copie n'est pas un problème.
Le problème va venir si un candidat prétend avoir rendu sa copie alors qu'en réalité, il la dissimule pour partir avec. Là, c'est une (tentative de) fraude aux examens. (cette tentative est-elle réprimée par le code de l'éducation ?).
La question devient compliquée à gérer avec beaucoup d'apparences et une réalité qui s'impose vite.
Par exemple, raisonnons plus loin puisque le but est de réfléchir : si un candidat a échangé sa carte d'étudiant avec un autre, si un candidat a signé sur la ligne d'un autre, si une cohue a permis à un candidat de ne pas signer du tout la feuille des émargements (un oubli !), etc., les configurations sont sans fin, que pensez-vous que l'on va faire ? Quelle est la solution la plus simple ?
Certains candidats doivent participer probablement avoir un engagement politique et participer à des élections locales et savent donc comment cela se passe lorsqu'ils sont membres d'un bureau de vote ou simplement scrutateurs.
La plupart du temps, on constate le problème et ... FIN.
Les palabres sont inutiles. On ne va que soigner les apparences, faire croire qu'il ne s'est rien passé, et du coup ne rien montrer à visage découvert.
Bien entendu que la réalité est bien celle du vice, mais elle sera traitée ailleurs et autrement.
En apparence, aux yeux de tous, il n'y aura jamais rien eu de plus qu'une rumeur infondée, et bien des années plus tard, ...
le docteur Claude Gulbler viendra dire la vérité de ce qu'il a vécu ; il en sera sanctionné durement par le Conseil de l'Ordre.
Vous ne savez pas qui est Monsieur Claude Gubler et c'est bien normal car l'affaire est un peu ancienne : elle date du XXème siècle.
(Le 16 janvier 1996, huit jours après le décès de l'ancien Président François Mitterrand, le docteur Claude Gubler publie chez Plon Le Grand Secret, où il raconte comment il soignait en secret le Président de la République).
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Pourquoi les gens finissent-ils toujours par raconter une vérité (et ce n'est pas toujours vrai) qu'ils auraient pu conserver jusqu'à leur tombeau ?
Du remord avant de trépasser du fait de l'ignorance de ce qu'il y a de l'autre côté, de la crainte que cela inspire ? Allez savoir !
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Pour revenir précisément, après cette illustration, à ce qui nous concerne de plus près : faire un contentieux, c'est une bien belle histoire car si vous savez déjà comme la Justice est juste, vous savez que vous n'avez aucune chance en vous attaquant à un système.
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Ne soyez pas si pessimistes : pensez à Monsieur Tête qui s'entête devant les juridictions administratives, et à qui il arrive de ... GAGNER.
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La seule réponse connue de tous proviendra de la liste des candidats admissibles : soit il y aura un résultat "ajourné" au regard d'un nom soit, aucun candidat ne sera ajourné au titre de la première épreuve, auquel cas le problème restera entier, car en contradiction avec les déclarations des surveillants de salles eux-mêmes.
Nous le saurons dès demain vendredi 14 novembre 2008 dans la journée avec la lecture de la liste des admissibles/ajournés. Prenez des photographies en souvenir !
Nous le saurons dès demain vendredi 14 novembre 2008 dans la journée avec la lecture de la liste des admissibles/ajournés. Prenez des photographies en souvenir !
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Travailler encore les libertés fondamentales, car c'est l'aspect fondamental qui est le plus difficile à appréhender, mais la seule perspective ambitieuse :
un juriste prétendant devenir avocat peut-il accepter que l'épreuve à laquelle il participe soit entachée de multiples dysfonctionnements, juriste qui sera amené à DÉFENDRE, certainement pas à mentir ? La réponse, tout le monde la connait : oui, parce que c'est un système très fermé, un cercle, mais à côté de ce cercle, il y a d'autres cercles pas moins puissants. Les alliances se font et se défont... Il faut quelquefois faire confiance à un système qui peut s'autoréguler.
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Enfin, les juges connaissent les avocats qu'ils peuvent écouter, qui ont du crédit, qui ont préparé leur dossier, et ceux qui n'ont de cesse que de raconter des histoires, de vouloir leur faire écrire n'importe quoi sous couvert d'une décision de justice (certains juges y succombent pourtant) auquel cas c'est la profession de comédien qu'il fallait choisir et non de celle de défenseur : ce sont des personnes qu'il faut DÉFENDRE, pas des objets inertes.
Ce cybercarnet ne vous a-t-il pas déjà parlé qu'il fallait "avoir l'oreille du juge" et ne pas la perdre ? Le juge sait écouter la vérité, mais son rôle est autre : il doit TRANCHER, mettre fin au conflit pas sa décision.
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La plupart des candidats sont loyaux : pourquoi ne seraient-ils pas TOUS loyaux ? Ne serait-ce pas un bon début pour l'exercice de notre futur métier de DÉFENSEUR ?).
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(NDLR 2 : un commentaire qui pourrait être intéressant, déposé ce vendredi 14 novembre 2008 à 15h45 de façon anonyme ; il serait réellement intéressant si on en connaissait son auteur, et si on savait de quel sujet il parle (la "copie égarée" ou le "candidat malade") qui prétend :
1/qu' il y a un "dossier" sur cette affaire (laquelle des deux ? qui a dit qu'il fallait en faire un "dossier" ?) ;
2/ les candidats au CRFPA sont de "malheureux jeunes".
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Comment dire sous un tel commentaire ?
Soit il faut dire, soit il ne faut pas dire.
Parler de "dossier", de "malheureux jeunes qui ont, ou vont avoir leur CRFPA ", c'est inquiétant pour n'importe quel juriste, même pas fut-fut !
Ah bon, c'est si grave que l'on aurait monté un "dossier"? Ce ne serait donc pas que pur(s) fantasme(s), élucubrations, hallucinations, etc. ?
Probablement encore une provocation destinée à détourner l'attention, plutôt que de rechercher l'excellence des défenseurs en devenir !
Toutefois, il convient de conserver ce commentaire, car il faut nous en dire un peu plus pour que l'on comprenne bien ce que vous voulez nous dire.
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Et, s'il vous plaît, trouvez un passage dans ce cybercarnet qui évoque le montage d'un "dossier", et trouvez également que les candidats au CRFPA devraient être "malheureux", qu'ils soient jeunes ou non, la discrimination sur l'âge n'étant pas une meilleure discrimination que tout autre : nous parlons de libertés et droits fondamentaux, n'est-il pas ?
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RÉPONDEZ par une réponse cohérente et circonstanciée, qui ne souffre aucune discussion, et c'est avec plaisir que nous étudierons votre "dossier" et le ferons savoir à ces "malheureux" qui ont eu la malchance 1/ d'être "jeunes" et 2/ d'avoir " [obtenu ou avoir passé le CRFPA] ". On ne vous demandera pas la preuve de l'existence de ce "dossier" car cette preuve n'intéresse pas ce cybercarnet.
En conséquence de quoi vous avez un large champ pour répondre, y compris ce que vous voulez, sauf à respecter quelques règles élémentaires rappelées dans l'article intitulé : "AVERTISSEMENT : ce cybercarnet n'est pas un forum." publié le 22 octobre 2008.
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Vous aurez certainement mal interprété ce que vous aurez lu trop rapidement, et par conséquent sans prendre le temps de réellement le comprendre. C'est ce que l'on dira à ce stade.
Les candidats au CRFPA ont droit à l'excellence en tous points ; ce sont les futurs DÉFENSEURS des droits et libertés fondamentaux des personnes.
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C'est pour quand la certification ISO 9000 et quelque chose ?).
4 commentaires:
C'est vraiment une bonne idée d'avoir parlé de ce candidat malade le jour de son Grand O. Maintenant, les candidats vont tous tomber dans les pommes le Jour J et que va t-on faire? Ajourner ou laisser repasser? Il y a un précedent alors si d'un coup on ajourne, cela pose un problème. Alors, cher cyber chef, toutes les vérités sont-elles bonnes à dire????
est ce vrai qu'on a égaré une copie de crfpa ou ce n'est qu'une hypothèse parmis tant d'autre????
Est-ce vrai pour la copie? Cela fait déjà beaucoup d'incidents pour un examen, finalement c'est à se demander si la justice ou Justice existe?
Il faut connaître les faits pour pouvoir en parler ! Et,je dois vous dire pour avoir eu connaissance du dossier que vous êtes dans l'erreur encore une fois !
vous relatez des bruits de couloirs à chaque fois, sans VERITABLEMENT avoir eu connaissance des affaires !
Et vous vous insurgez contre ses malheureux jeunes qui ont, ou vont avoir leur CRFPA !
Que savez vous de toutes ses histoires ? Rien !
Je ne supporte pas que l'on parle pour ne rien dire !
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