Voilà une véritable sanction de la prise en compte d'un fait religieux au détriment d'un calendrier que l'EFB n'a pas l'intention de modifier pour des questions purement locales, les autres IEJ ayant composé bien longtemps auparavant.
14 novembre 2008 en milieu d'après-midi : affichage des résultats d'admissibilité du CRFPA 2008.
24 novembre 2008 en début d'après-midi : début de l'épreuve d'oral d'exposé discussion avec les examinateurs.
10 jours, c'est le délai le plus bref rencontré ces trois dernières années entre l'affichage des écrits et le début de l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs.
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POURQUOI ?
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En raison de la prise en compte d'un fait religieux qui a retarde d'une semaine les examens écrits, alors qu'il aurait été certainement plus malin, au contraire, d'avancer de 15 jours les examens écrits, le fait religieux passant la semaine suivante.
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Cette laïcité à la française, dont on entendra nécessairement parler lors de l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs, mais pas sur ce point précis qui sera soigneusement évité, vous paraît-elle sans critique ?
(Nous parlons ici de droits et libertés fondamentaux, rien d'autres, et des conséquences concrètes sur les épreuves écrites du CRFPA à Paris 12).
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Quand et comment cela s'est-il installé ?
Réponse : depuis le CRFPA 2006 où quelques candidats (une poignée) sont venus se plaindre au secrétariat de l'IEJ qu'ils ne pouvaient pas composer cette semaine là en raison de leurs croyances religieuses.
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Le fait religieux est indéniable et les croyances religieuses sont parfaitement respectables :
mais est-on dans un État laïque, oui ou non ? Le mettons-nous en oeuvre concrètement ou la CEDH doit-elle taper du poing sur la table ?
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