vendredi 26 février 2010

2010-02-26 : concours de plaidoirie- confidentiel ??

Aucun affichage dans la faculté de droit afin de connaître pour le moins, les dates des différents tours.
Donnez-nous des informations, gentils organisateurs !
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le vendredi 26 février 2010 à 17 heures 06.
Pour le moins, ce cybercarnet n'est pas dédié au Concours de plaidoirie, mais quels que soient les avis, cela n'empêche pas de manifester de l'intérêt pour cette manifestation ludique, et tout de même, pour laquelle des professionnels de la profession viennent passer du temps pour évaluer les concurrents.
Ne prenez pas cette remarque pour un reproche : c'est bien un reproche. Il y a un défaut patent de publicité autour de cette manifestation.
Afin de donner une accessibilité plus simple au commentaire, il est reproduit intégralement ci-après :
"
En principe,

quarts de finale :
Mercredi 3 mars (14 h-17 h)(salle a201) et jeudi 4 mars 2010 (14 h-17 h) (salle a205)

Demi-finale :
Jeudi 11 mars 2010 (14 h-17 h) (amphi a2)

Finale :
Jeudi 18 mars 2010 (14 h-17 h) (amphi a2) 
"
Selon ce commentaire, il n'y aurait pas de 8ème de finale - soit le second tour comprenant les 16 candidats ayant passé avec succès le premier tour ? Les demi-finales, soit pour 4 concurrents, se dérouleraient pendant 3 longues heures ? La finale, soit pour 2 concurrents, durerait également 3 interminables heures ? Si ces informations sont exactes, il serait utile de préciser les règles du concours (qui existent par ailleurs, mais semblent devoir rester confidentielles pour les seuls concurrents) non pas dans leur détail, avec un règlement et un Huissier de justice, mais au moins afin de donner aux spectateurs l'envie, sinon de participer, du moins l'envie de venir voir les concurrents, en nombre.
Merci de nous avoir communiqué ces renseignements et souhaitons qu'une large publicité soit assurée d'ici à la fin du concours afin que l'évènement prenne sa place comme tel à la faculté de droit de l'UPEC).
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(NDLR2 : Merci pour le commentaire anonyme déposé le vendredi 26 février 2010 à 19 heures 02.
Nous sommes un peu mieux éclairés sur le déroulement du concours. Nous n'en demandons guère plus pur ce cybercarnet. Mais si vous faites partie de l'organisation, faites un effort notable pour donner au concours public la publicité qu'il convient.
Afin de respecter une identidé de formes, voici ci-après le commentaire déposé :
"
En fait, des binômes sont formés pour chaque tour. Ils doivent s'affronter sur un sujet avec un candidat "accusation" et un candidat "défense". Une fois que les deux candidats ont plaidé, ils peuvent critiquer chacun leur tour la plaidoirie de leur adversaire (système de "réplique/duplique", nouveau cette année).

Le premier tour = huitièmes de finale (oui, je sais, c'est bizarre) avec 32 participants. Il en reste 16 pour les quarts, 8 pour la demi-finale et la finale oppose les 4 concurrents restants qui s'affrontent en binômes.

Ayant assisté à ce concours, je peux dire que le niveau de nombre de candidats est particulièrement élevé (Beaucoup de Licence 1). 
"
Merci.)

Les avocats et l'AJ : deux mondes qui ignorent les justiciables.

Un justiciable impécunieux, ce n'est pas un justiciable, même lorsque ses exigences sont modestes et alors que bien souvent, il n'est pas un sachant et n'a donc aucune prise sur la procédure qu'il mène ou sur la procédure dans laquelle il est emmené.
Toutefois, la représentation obligatoire étant ce qu'elle est devant de nombreuses juridictions, l'aide juridictionnelle vient, sinon faire vivre, du moins soutenir l'avocat et le justiciable.
Aussi, on peut attendre quelque chose de l'un et de l'autre, même sans viser à la perfection.
Dans certains "petits" barreaux, l'aide juridictionnelle va jusqu'à 70 % des procédures à représentation obligatoires, et sans pouvoir faire vivre l'avocat, elle apporte souvent le supplément de chiffre d'affaires sans lequel l'avocat aurait mis la clef sous la porte depuis un moment.
Le justiciable peut néanmoins avoir des exigences sur l'essentiel, et notamment le respect des délais pour le dépôt des écritures, pour la lecture de son dossier, pour quelques télécopies impératives à expédier ici ou là.
Mais c'est sans compter sur l'avocat désigné, qui pour 20 euros l'UV, avec 2 à 7 UV, alors que ses prétentions habituelles sont plutôt à partir de 150 euros de l'heure, va jauger ce qu'il peut réclamer en complément lorsque dans la plupart des cas, l'aide juridictionnelle n'est pas partielle. Il va donc vouloir se "rattraper" au titre du complément et c'est alors qu'il va facturer à ce titre, et avec la bénédiction a posteriori de son bâtonnier, des émoluments qui ramènent le montant finalement payé par le justiciable impécunieux, au montant, que l'avocat ayant un sens de l'humanité peu développé, voulait atteindre dans le cadre d'une prestation minimum.
Concrètement, l'aide juridictionnelle n'a souvent aucun effet sur les sommes finalement réclamées par certains avocats, et lorsque l'aide juridictionnelle est totale, c'est le "service minimum" de la défense, souvent limité à la présence à l'audience et à bredouiller quelques mots.
Cette vison de l'aide juridictionnelle est terrible.
L'État n'a plus les moyens de créer des charges d'avocats alors qu'il supprime les charges d'avoués pour lesquels la plus grande part des honoraires étaient réglementés et le défaut de travail particulièrement visible devant la juridiction d'appel.
Dans beaucoup de cas, les avoués ne servaient plus à rien car les procédures n'étaient pas si complexe qu'un avocat ne puisse pas s'en sortir, l'aide du greffe étant souvent appréciée.
Mais lorsque c'est l'avocat qui ne sert à rien, c'est le justiciable qui n'est pas défendu et tout part alors a volo.
Le magistrat n'en est pas dupe, mais feint souvent l'ignorance : "il fallait demander à votre avocat" ou garde un pesant silence.

jeudi 25 février 2010

Avez-vous déjà vu cela ? Des faits incontestables dénoncés par un plaignant qui ont pour effet de l'incriminer.

Nous ne sommes pas dans le cas d'une simple dénonciation de délit imaginaire.
Il s'agit d'un cas dans lequel une société accuse, à la forme conditionnelle, dans son procès-verbal d'assemblée générale un quidam d'avoir pu être l'auteur d'un délit.
Le quidam en a connaissance par la communication du procès-verbal par l'adversaire comme pièce, pièce assortie d'un cachet humide d'enregistrement au tribunal de commerce.
Par conséquent, l'affaire est rendue publique.
Le quidam s'en plaint car il s'agit de ne pas laisser se propager des rumeurs soutenues par des écrits, le procès-verbal étant tenu en présence, notamment d'un huissier de justice.
Ce procès-verbal reprend des propos similaires tenus en assemblée générale par le président de ladite assemblée, un PDG, propos qu'il complète alors uniquement verbalement en indiquant qu'il a déposé une plainte pénale. Il ne relate pas le dépôt de cette plainte dans le procès-verbal d'assemblée.
Le quidam s'inquiète et tente de savoir si l'affaire, qui ne vise qu'à détruire sa crédibilité, est sérieuse, et ce alors que des faits délictueux ont bien été commis : la destruction d'un objet dans un espace privé.
Recherches faites auprès des autorités d'enquête, aucune plainte ne vise le quidam, mais peut-être une plainte contre X existe-t-elle.
Entre-temps, plutôt que de procéder par voie de citation directe, le quidam utilise la voie du procureur de la République. Ce dernier ne réagit pas et le délai de trois mois pour répondre s'écoule.
La prescription du délit commis n'étant pas acquise, le quidam réitère sa plainte auprès du doyen des juges d'instruction qui l'accueille et la communique au procureur de la République afin d'incriminer les faits résultant du procès-verbal d'assemblée. Ce dernier ne fait pas mieux que d'incriminer les écrits comme une dénonciation calomnieuse, faits pour lesquels le juge d'instruction instruit. Mais était-ce la qualification à retenir alors que manifestement, il résulte des faits qui précèdent que personne n'a dénoncé personne de faits délictuels, même hypothétiques, alors qu'un délit a bien été commis.
Le juge d'instruction, loin d'être un dinosaure, s'honore d'être titulaire d'un DEA sur la loi du 29 juillet 1881, et déroule un interrogatoire finement préparé et digne du meilleur accusateur. Après avoir balayé la dénonciation calomnieuse puisque la société n'a pas dénoncé de plainte pénale contre personne dénommée d'avoir commis ces faits, il s'intéresse aux incriminations de la loi de 1881, et particulièrement son article 65, et constate que l'avocat désigné à l'aide juridictionnelle pour défendre le quidam, absent de l'interrogatoire, n'a par ailleurs procédé à aucun acte interruptif de prescription.
Résultat : le quidam est devenu potentiellement le délinquant, la société auteur des écrits et paroles, se retrouvant maintenant en possibilité d'attaquer le quidam pour dénonciation calomnieuse avec un acte de dénonciation imparable : la procédure menée par le juge d'instruction.
L'auteur des propos litigieux (injure publique, probablement, diffamation peu probable) - la société - se retrouve dans la peau d'un plaignant potentiel, et d'une victime en devenir sérieuse.
Un telle affaire en devenir inspire d'ores et déjà :
- une certaine méfiance contre un avocat qui manifestement, à l'aide juridictionnelle, n'a rien entrepris pour défendre son client, et la plainte de la société contre le quidam, plainte hypothétique qui si elle était concrétisée, permettrait indubitablement d'engager la responsabilité civile professionnelle du "conseil", mauvais conseilleur ;
- une grande méfiance contre un juge d'instruction qui se substitue à l'accusateur public, confortant l'idée, par sa propre attitude, que sa fin est un mal nécessaire.
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MAIS qu'est-ce que cela nous inspire, défenseurs en devenir, y compris de sa propre cause ?

Deuxième examen blanc : à peine une vingtaine d'inscrits pour le moment.

Le nombre d'inscrits pour les deuxièmes épreuves blanches du CRFPA 2010 de début mars 2010 (semaine n° 11) ne dépasse pas la vingtaine, ce qui est extrêmement modeste. Certes, l'inscription n'est pas impérative, mais vise néanmoins, pour ceux qui sont sensibles à nos ressources naturelles, à éviter des duplications inutiles, particulièrement s'agissant de l'épais dossier de note de synthèse.
Y aurait-il une réelle désaffection ou plutôt un effet conjoint de la fin des cours d'actualisation essentiels ainsi que la dématérialisation de plus en plus grande de la bibliothèque avec le prêts de livres numériques qui n'encouragent pas à venir à la faculté de droit pour rencontrer ses gentils camarades ?
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(NDLR : Merci au commentaire de Sophie déposé le jeudi 25 février 2010 à 15 heures 34.
Sans se faire l'avocat du diable, grosso modo, les dates et heures des examens blancs ne conviennent à personne, pas plus que l'examen lui-même où à défaut d'une part de contrôle continu, certains candidats ne font qu'essentiellement du bachotage, ce qui n'est pas à même de revigorer une profession aujourd'hui en grande souffrance (allez lire sur le site Actuel-avocat un article sur les cabinets en faillite).
Les écrits, blancs ou pas, ce sont 13 heures intenses qu'il faut y consacrer. Les jours et heures actuels visent à donner le rythme pour l'examen final, car assurément, ces épreuves sont éprouvantes et l'idée de se rapprocher le plus possible des conditions réelles d'examen, sans avoir la possibilité d'y mettre tous les moyens aujourd'hui, est une ambition nonobstant appréciable. 
L'IEJ offre la facilité aux candidats de rendre les copies jusqu'au lundi suivant celui de la semaine au cours de laquelle l'examen blanc est organisé. La faculté ferme le samedi en fin de matinée et n'ouvre de nouveau que le lundi matin.
Les contraintes physiques sont nombreuses et les facilités sont certaines, hormis la mise en ligne des sujets, peu envisageable, mais l'avenir nous dira si la PLA peut faire l'objet d'entorses par une faculté de droit censée l'inculquer.
GC (gentils candidats), formulez votre requête aux GO (gentils organisateurs) - qui de temps en temps viennent lire ce cybercarnet et ne sont donc pas totalement ignorants de ce qui bruisse et est connu dans certains aspects de l'organisation de la préparation à l'examen du CRFPA.
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Seule les réponses de l'IEJ font foi, pas ce cybercarnet.)

mercredi 24 février 2010

Problème d'édition avec blogger. Impossible d'éditer le corps d'un message pour le moment.

Le problème n'est solutionné que dans la soirée.
Selon certains lecteurs, cela ne fait pas défaut.
Laissons les grincheux grincher.

Concours de plaidoirie 2010 : confidentiel ?

Cette interrogation fait suite au constat du manque de publicité préalable au début des épreuves.
Ce mercredi 24 février 2010, alors que le concours débute à 14 heures dans les salles A201 et A203, aucun fléchage n'annonce encore le lieu de la tenue des joutes oratoires jusqu'à la fin de la matinée.
Certes, le public extérieur potentiel est probablement averti par voie de presse, et n'a aucune raison de venir avant le début des "débats".
Mais, même les étudiants sont peu informés du lieu où se tiendront les jurys et les candidats de ce premier tour. 
Si l'affichage annonçant le début du troisième concours de plaidoirie organisé à Paris XII-UPEC est omniprésent et précise bien que le concours débute le 24 février 2010, rien n'indique ni quoi, ni où, ni à quelle heure, juste quelques heures avant le début du premier tour.
C'est un peu dommage pour un concours dont la notoriété est un enjeu annuel et qui mérite d'être mieux vu.
Pensons que les candidats du jour se sont bien débrouillés sur des sujets qui ne font pas plus l'objet d'aucune publicité préalable.
Dommage également que les sujets soient inconnus du public avant qu'il n'assiste aux prestations, et ce alors même qu'il pourrait se faire un avis sur la façon dont le sujet aurait pu être traité.
À noter tout de même que le premier tour se déroule devant quatre jurys et sur de demi journées :
- mardi 24 février 2010 : salle A 201 et salle A 203 - de 14 heures à 17 heures,
- jeudi 25 février 2010 : salle A 201 et salle A 202 - de 14 heures à 17 heures.
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Si vous disposez d'informations sur le déroulement de ce premier tour, n'hésitez pas à le faire savoir par un commentaire, même anonyme.

mardi 23 février 2010

Page de l'IEJ de l'UPEC : mise à jour à mettre ... à jour.

La page de l'IEJ de l'UPEC a été mise à jour avec une nouvelle ergonomie et des simplifications.
Parmi les informations secondaires, la mise à jour du nom de l'occupant actuel du poste de secrétaire de l'IEJ.
Parmi les informations notables, la possibilité de faire valider les dispenses jusqu'au 26 juillet 2010, ce qui constitue une date plus conforme (aux "habitudes") au délai raisonnable conféré aux candidats pour se déterminer ou après avoir passé leurs épreuves de M1 pour certains (et avoir obtenu leur diplôme).

lundi 22 février 2010

Semaine 08 de 2010 : pas de cours pour le CRFPA. La faculté reste ouverte.

Cela ne met pas en joie.

Certains lecteurs se plaindront encore que toute vérité n'est pas bonne à dire, mais au-delà des questions procédurales et juridiques, le monde du droit souffre.
Les cabinets d'avocats ne savent plus que faire de leurs collaborateurs alors que le "marché" s'effondre.
Il ne faudrait pas penser qu'il n'y a plus de droit à faire, mais tout bonnement que l'argent se raréfie.
Il y a d'un côté un monde virtuel aux effets concrets bien connus : des traders qui vivent sur un déficit public record et toujours en expansion, qui siphonnent l'argent public, entretenant une bulle dont on entend parler chaque jour avec les cours de bourse, pour laquelle, au moins les baby-boomers ne sont pas pour rien.
Au milieu, il y a ces baby-boomers qui ont organisé un système pour leurs soins, imaginant que leur progéniture s'en sortirait sans peine, voire n'imaginant rien pour leur progéniture qui ne soit en réalité pour les conforter eux-mêmes.
Et puis, il y a le monde du droit qui nous intéresse, monde hétérogène en réalité, mais habité de gens qui ne savent plus sur quel pied danser.
Il y a quelques temps, on vous disait que la génération d'avocats d'avant guerre quittait enfin de "navire" et allait enfin laisser de la place aux plus jeunes qui ne serait certainement pas si mauvaise après, comme leurs aînés, avoir acquis un minimum d'expérience.
Mais la crise est sérieuse, et alors qu'ils annonçaient leur départ, la baisse de chiffre d'affaire de cabinets de moyenne importance a provoqué un revirement : finalement, il faut continuer, et par conséquent, ne pas libérer de place. 
À la situation acquise, il faut conserver le niveau de rémunération acquis, et cela, bien entendu, au détriment des collaborateurs. Certains cabinets, taxés de "braconniers" du droit, ne souffrent pas encore de ce phénomène puisqu'ils captent à bon compte une clientèle qu'ils ne sont pas là pour rassurer dans un monde inconnu, mais pour siphonner à leur tour.
Les exemples vont se multiplier de cabinets où les collaborateurs sont maltraités, quelle que soit leur expérience. C'est d'autant plus simple lorsque le Cabinet vit essentiellement sur la renommée de son fondateur, et que du coup, les collaborateurs ne sont pas incités à constituer leur propre clientèle.
S'ajoute un phénomène d'absence de redistribution des sommes prélevées, particulièrement par les compagnies d'assurances au titre des couvertures juridiques, les deux tiers de ces sommes ne servant pas à financer les frais d'avocats en cas de litiges, mais contituant un simple bonus pour ces compagnies.
Du coup, alors que l'État n'a peut-être pas les moyens d'injecter deux milliards d'euros dans l'aide juridictionnelle, comme cela a été le cas récemment en Grande-Bretagne, afin de soutenir les avocats, en France, se sont les collaborateurs qui trinquent dès à présent.
Les contrats de collaboration ne sont pas des contrats du type CDI, et le terme d'un contrat peut être vite trouvé, les arguments étant légion, la simple perte d'un procès d'un client important étant suffisant pour terminer rapidement un tel contrat. Certes, l'avocat "sanctionné" aura recours au Bâtonnier, mais entre-temps, de quoi vivra-t-il ? Se sera-t-il pour autant constitué une clientèle en mesure de le faire vivre ?
Autre façon de gérer la baisse sensible de chiffre d'affaires : baisser autoritairement le montant de la rétrocession d'honoraires, pour par exemple, la faire dégringoler de 7.000 à 4.000 euros, ou de 4.000 à 3.000 euros...HT. Mauvaise ambiance à prévoir dans le Cabinet et soucis majeurs pour les collaborateurs qui viennent d'emprunter pour acheter leur habitation principale.
Cette situation, fruit de multiples facteurs anciens, ne trouve toujours aucune solution, et de l'autre côté, le déficits de magistrats n'arrange rien à l'affaire.
Peut-on raisonnablement penser que les arrêts de la Cour de Strasbourg changent cette situation ?
On en doute.

samedi 20 février 2010

Jean-Pierre TREIBER est retrouvé mort dans la cellule où il était hébergé par l'État à Fleury-Marogis.

Ce samedi 20 février 2010 un peu avant 10 heures, le ministère de la justice annonce le suicide de Jean-Pierre TREIBER dans la cellule mise à sa disposition par l'État, afin de l'héberger sous la responsabilité de l'État, à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (91700).
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Encore un mort, en détention provisoire qui plus est, et présumé innocent !
Que fait le Garde des Sceaux pour mettre fin à cette "mode des suicides" ?
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(NDLR : Merci au commentaire de july155 déposé le samedi 20 février 2010 à 10 heures 43.
Bien entendu que ce terme est mal à propos, mais souvenez-vous de qui l'a employé pour parler des suicides à France Télécom, situation d'ailleurs inchangée dans cette société où le phénomène aurait même tendance à s'accélérer depuis début 2010...
S'agissant de Jean-Pierre Treiber, on ne sait pas s'il s'est suicidé ou si on l'a suicidé. Les actualités nous en diront plus, mais cela restera invérifiable.)
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On nous apprend plus tard, de façon sommaire les conditions de la mort du mis en examen et les conditions dans lesquelles il était "surveillé". On ne peut qu'en être assez surpris car il existe bien dans les maisons d'arrêt des cellules dans lesquelles il est matériellement impossible, pour le moins de se pendre, puisque c'est ainsi que l'on aurait retrouvé la dépouille. Il existe des cellules sans barreaux ni aucun point d'attache en hauteur (potente pour une télévision, lits superposés à barreaux).
D'où finalement une absence de surprise car le ministère de la Justice est quelquefois "heureux" d'éviter un déballage sordide de pratiques inavouables, et laisser un mis en examen succomber de lui-même à la pression qui pèse sur lui. L'Administration pénitentiaire avait tous les moyens pour éviter l'acte, et y compris éviter de l'éviter (donner tous les moyens de tenter de le faire et d'y parvenir), ce qui permet d'enterrer définitivement un dossier embarrassant.
Monsieur Roland Giraud, qui n'est pas le seul dans la peine, devrait trouver une aide plutôt que d'utiliser un vocabulaire vengeur ; la Justice n'est pas la vengeance, il faudrait le lui expliquer plutôt que nourrir sa haine. Sa fille ne reviendra pas, pas plus que l'autre victime, meurtres ou assassinats dont on ne connaîtra finalement jamais l'auteur ou les auteurs s'il y avait complicité, crimes pour lesquels la CIVI ne sera pas sollicitée.
On peut comprendre la colère, mais pas la haine reposant sur un bras vengeur donnés à des jurés. 
Il faut l'expliquer à Monsieur Giraud et aux siens, apaiser cette haine, lui conserver sa colère légitime,.
Devant cet état de faits, que peut-on espérer de plus de la Justice ?

RAS sur la planning, planning "en ligne" à venir.

Les intentions de l'IEJ sont claires : mettre à disposition dans un délai assez rapproché un site internet ou un blogue de façon à ce que chacun puisse disposer, notamment, du planning prévisionnel en temps réels.
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Cela va se faire sous peu, mais il faut faire des choix :
- le nom internet du site (cybercarnet), qui doit être choisi avec soins pour ne pas entraîner de confusions dans l'esprit des visiteurs, entre le site officiel de l'UPEC, dont les lourdeurs administratives ne sont pas plus importantes que sur tout site d'importance sur lequel on ne veut pas de risque de piratages (qui commence très souvent, il faut le savoir ou se le remémorer, non pas du fait de "génies de l'informatique" qui seraient parvenus à "craquer" une clef d'accès, mais tout simplement par une fuite, souvent volontaire, d'un salarié peu délicat qui communique une clef d'accès à un tiers extérieur), et un site (cybercarnet) de l'IEJ de l'UPEC permettant de contourner les lourdeurs, mais n'ayant pas de caractère officiel ;
- une adresse courriel dédiée à ce site, adresse de "l'administrateur", bien grand mot pour n'évoquer que ceux qui auront la possibilité de modifier/modérer le site (cybercarnet), adresse courriel immuablement liée au site, et par conséquent qui doit avoir un certain caractère impersonnel ; dans la configuration de l'IEJ, la modération peut être inutile si le commentaire est interdit ; mais il faut néanmoins prévoir d'en offrir la possibilité, et par conséquent ne pas se priver d'une adresse impersonnelle, le site (cybercarnet) n'étant pas affecté de la durée de présence d'une secrétaire ou d'une autre, ni de son rapatriement, un jour, dans les pages de l'UPEC ;
- le choix entre un site et un cybercarnet, choix important alors qu'il existe aujourd'hui de nombreux hébergeurs gratuits pour l'un et l'autre, mais l'un ou l'autre n'offrant pas les mêmes possibilités de stockage/diffusion, puisque les hébergeurs gratuits mettent à disposition leurs propres serveurs (contre rémunération par de la publicité), ce qui n'est pas le cas d'un site payant, dédié, sans publicités intempestives, mais permettant de proposer en téléchargement des sujets complets, par exemple de note de synthèse, encore faut-il s'assurer de la question de la PLA avant toute diffusion, ce qui réduit de facto la possibilité de proposer en téléchargement des sujets de note de synthèse, par exemple, mais aussi tout un tas d'autres sujets, y compris de courts cas pratiques, dont seule la substance peut être dévoilée sauf accord de l'auteur pour en diffuser la totalité.
On peut également penser à des cours en ligne, auquel cas il faut une fonctionnalité supplémentaire d'espace privé accessible seulement à ceux qui en ont les codes d'accès ; mais d'expérience, on sait la médiocrité de ce système où certains, dans des intentions pas toujours louables, diffusent leurs codes, alors que d'autres pour des motifs qui ne sont pas plus louables, se refusent à les partager (personne ne se sentira visé).
Certaines institutions ont trouvé la seule méthode permettant d'éviter ces "piratages" de codes : l'installation d'extranet sur des postes dédiés, seuls ces postes informatiques permettant de faire les opérations voulues avec le serveur de l'autre côté.
De plus, les cours en ligne font disparaître l'"apparente" inutilité des enseignants, inutilité apparente, en effet, car si certains candidats sont en mesure de "digérer" un cours en peu de temps, ce n'est pas le cas de la plupart, en plus que dans certains cas, la digestion n'est qu'apparente et s'arrête à une connaissance d'un cours "par cœur", mais sans aucun outils de décodage.
Nous n'en sommes pas là à l'IEJ, mais il ne faut pas se priver d'y penser.


jeudi 18 février 2010

Un cybercarnet très bien référencé par "l'ogre", et du coup, d'autres cybercarnets mettent en lien ce cybercarnet.

C'est l'interconnexion dans ses effets les plus sombres et incohérents : référencer un cybercarnet pour en faire l'objet de son objet.
Ici, on ne demande rien, et par conséquent, il n'y a aucun profit à en tirer. Ce n'est pas le cas de traqueurs d'informations de cybercarnet qui ressemble à des Google nains. Mais Google a dû commencer ainsi, avec certaines dérives que l'on connaît maintenant assez bien.
Le monde de la gratuité ne l'est pas pour tous. Il y aura toujours un maillon qui va faire dérailler la chaîne de gratuités, du recueil de l'information à sa diffusion la plus accessible.

Choix des matières et validation des dispenses : il faut y penser dès à présent.

Par affichage du jeudi 18 février 2010, il est sollicité des candidats au CRFPA 2010 de :
- choisir les matières sur lesquelles ils veulent composer,
- valider les dispenses dont ils veulent bénéficier.
Ces deux opérations distinctes sont à faire pour une date étonnamment rapprochée, soit pour le vendredi 30 avril 2010, délai à défaut du respect duquel les candidats potentiels à l'examen du CRFPA 2010 ne seraient pas convoqués. 
Cet affichage vient en écho d'un commentaire anonyme qui évoquait la possibilité que l'examen du CRFPA 2010 ait lieu dès le mois de septembre 2010, mais viendrait en contradiction avec un examen blanc programmé lui-même pour le début septembre 2010. 
Affaire à suivre...
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MAJ du 2001-02-26 : 
Ce qui ne nous dispense pas de rappeler que s'agissant du CRFPA 2009, un petit nombre de candidats étaient venus "pleurer" auprès du secrétariat pour faire valider des dispenses ou procéder au choix de certaines matières, attitude pour le moins dérangeante pour des candidats pour lesquels le respect du droit sera un mot d'ordre.
S'agissant des choix précoces, la bonne intention du secrétariat est de mettre fin à des passe-droit, attitude pour le moins positive dans une faculté de droit. Néanmoins, pour être plus en conformité avec les dispositions réglementaires et la page de l'IEJ sur le site de l'UPEC, la date devrait être modifiée, avec cette fois-ci un véritable délai de rigueur.
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le jeudi 18 février 2010 à  22 heures 53.
Oui, ce commentaire va dans le sens de notre étonnement ; c'est exact que les dispenses et choix des matières constituent des choix importants qui ne doivent pas être précipités alors même que des candidats peuvent être étudiants en Master1 et par conséquent ne pas avoir encore participé à une épreuve pouvant faire l'objet d'une dispense potentielle.
Ne doutons pas que nous en saurons plus sous peu, et qu'à l'instar de l'an passé, la date sera prorogée à plus tard. Voyez la date limite l'an passé et l'antépénultième.
Mais pour le moment, l'annonce est rigoureuse, et c'est donc à elle et elle seule qu'il convient de se référer. Il existe peut-être des raisons objectives que l'on ignore et qu'il reste à connaître.)

Correction 1er examen blanc CRFPA 2010 : affichage du jour.

Par affichage de ce jeudi 18 février 2010, des séances de correction du premier examen blanc sont proposées :
- PAC : mardi 02 mars 2010 : de 10 heures à 13 heures - salle A101,
- NS : jeudi 11 mars 2010 : de 12 heures 30 à 13 heures 30 - salle A103,
- DO : inchangé (voir planning général).
C'est tout pour le moment.
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le jeudi 18 février 2010 à 21 heures 22.
Commentaire lacunaire, qui n'est pas sans rappeler certaines plaidoiries, si l'on peut dire - sans aucune référence au concours de plaidoiries, mais à de réelles plaidoiries, certes un peu plus longues, du style : "je prie le tribunal de se reporter à mes conclusions" ou "je manifeste mon désaccord avec la position prise de l'autre côté de la barre", et autres phrases du même genre qui n'apportent rien au dossier, n'aident en rien le justiciable, là où lorsqu'on n'a rien à dire, le plus simple est de ne rien dire. Cette remarque ne s'adresse pas nécessairement à ce commentaire en référence.)

mercredi 17 février 2010

2010-02-17 : perstation de serment d'un ex-garde des Sceaux - aucun intérêt...

La prestation de serment de madame DATI du mercredi 17 février 2010 est un non évènement dont on a parlé assez modestement et dont personne ne s'étrangle.
Il est indubitable que la confusion des genres n'est pas nouvelles et que cette prestation de serment pourrait avoir des conséquences dans l'avenir.
On sait qu'un ex-Garde des Sceaux à un carnet d'adresses et de délinquants.
On y voit un risque de lobbyisme de de favoritisme. Concrètement, on l'ignore. 
Personne ne s'y ose alors que la prestation est toute fraîche et qu'il a fallu d'abord à Madame Dati qu'elle se mette à jour avec la société de consulting à la tête de laquelle elle était.

Raté pour l'annonce de l'inscription au 3ème concours de plaidoirie organisé à la faculté de droit de feu-Paris 12, nouvelle UPEC.

Le concours de plaidoirie est annoncé.
Les inscriptions ont eu lieu le lundi 15 février 2010 dans le hall du bâtiment A.
C'est la TROISIÈME édition de ce concours à Paris 12, et finalement la PREMIÈRE pour l'UPEC.
32 candidats peuvent s'affronter  par des joutes oratoires (qui ne sont pas toujours du meilleur goût) où aucune connaissance juridique n'est requise.
Le droit se résume-t-il à du théâtre ?
Question provocante ?
Certes, mais question qui peut donner lieu à un sujet de "plaidoirie".
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Avec cette nouvelle édition, première nouveauté d'apparence mineure : 3 euros de frais d'inscription par candidat, soit une centaine d'euros au total.
Cette somme n'est pas destinée à rémunérer les patients membres des jurys, ni à payer les cadeaux pour les meilleurs, mais plus probablement, et cela ne choque aucunement, à payer les textos que les organisateurs expédient au fur et à mesure aux concurrents.
Ce concours est un spectacle, ouvert à tous, au public, qui peuvent investir les murs de la faculté de droit.
De jolies prestations de certains.


Droit patrimonial : modification de planning - voir le nouveau planning général sur cette matière.

Sont surlignées sur ce planning général les dates et heures suivantes en salle A325, pour cette actualisation de droit patrimonial :
- 25 mars 2010 :  de 14 heures à 18 heures, salle A 325,
- 1er avril 2010 : de 14 heures à 18 heures, salle A 325,
- 2 avril 2010 : de 13 heures à 15 heures, salle A 101.
Soit un total de 10 heures de mise à jour des connaissances.
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Excellent enseignement (comme la plupart des autres) et (re)découverte pour certains, une mise à jour qui va à l'essentiel, notamment concernant les pièges dans lesquels il ne faut pas tomber à l'épreuve pratique finale...

2ème examen blanc du CRFPA 2010 : préinscription par complément de listes placardées sur le mur NORD de l'IEJ

Comme pour le premier examen blanc, des listes sont disposées sur le mur afin de se préinscrire pour le deuxième examen blanc dans les quatre matières voulues, deuxième examen blanc qui aura lieu les :
- 15 mars 2010 à partir de 10 heures : note de synthèse,
- 16 mars 2010 à partir de 10 heures : droit des obligation et procédure,
- 18 mars 2010 à partir de 10 heures : épreuve pratique.
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Aucune information n'est disponible ce jour (2010-02-17) sur les dates prévisible d'organisation de séance de correction pour le premier examen blanc - excepté en droit des obligations : voir le planning général.

dimanche 14 février 2010

Dimanche 14 février 2010 sur M6 à 22 heures 45, une émission sur les nouveaux avocats...

Proposé par le magazine Enquête Exclusive de M6, certainement à connaître avant de se reconnaître.
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Après le visionnage de ce documentaire tapageur, on ne peut que s'inquiéter de la tournure que risque de prendre le droit, cantonné au commerce du droit et non pas au respect de la Loi.
Ces voitures de luxe, ce goût immodéré de l'argent, rien ne l'interdit puisque la société de consommation l'offre.
Mais un justiciable s'attend tout de même à être défendu pour autre chose que de l'argent.
Ce goût de la "défense" a-t-il donc disparu des esprits, du moins de certains esprits ?

Pour ceux qui veulent des nombres et des commentaires enrichissants : allez là...

Il importe peu les critiques formulées à propos de ce site, qui n'est pas une misère, mais vise, semble-t-il à informer. Qu'il soit partial quelquefois, c'est un point de vue personnel. Qu'il donne des informations inconnues sur l'"inconnu à venir", c'est indubitable.
Allez lire là :
Et n'oubliez pas de lire les commentaires critiques qui suivent sur cette page du site syndical.

jeudi 11 février 2010

Pas de nouvelles côté planning ?

À vous .

Pas de politique ici, sauf ayant un intérêt juridique.

Difficile de ne pas parler de droit sans parler de politique.
Le ministre de la Justice semble avoir quelques soucis avec ses garde-à-vue. Peut-on s'en étonner ?
Mais quelle réforme ?
Une réforme en faveur des justiciables ou une réforme en faveur des "défenseurs" ?
C'est peut-être là que le problème est le plus difficile, une équation remplie d'inconnues...

vendredi 5 février 2010

Ah, c'est du beau sur le site du Cosal à propos de l'EFB !!!

NDLR : Merci au commentaire nonyme déposé le lundi 08 février 2010 à 21 heures 44.
Le droit au désaccord est un droit fondamental.
Quant à qulifier de "mensonges" des propos que même des candidats au CAPA ne maîtrisent pas alors qu'ils sont dans l'établissement, c'est aller un peu vite dans la réflexion.
De la mesure, du doute,... des qualités en devenir.

jeudi 4 février 2010

Information "importante" sans grande importance.

L'IEJ de l'UPEC doit nourrir une certaine ambition qui doit être apparente, tant dans la préparation des candidats aux épreuves du CRFPA que dans son mode de fonctionnement, et ce sans effort particulier à ajouter.
Ainsi :
- il n'y a rien d'extraordinaire à afficher les informations de l'IEJ dans des vitrines sécurisées conçues pour cela plutôt que d'encombrer une porte d'accès ; cette pratique (l'affichage sur la porte) laissait même entendre que les candidats au CRFPA ne savaient pas lire, et étaient incapables de se rendre devant les vitrines situées à 5 mètres de là ; il est certain que lors de leur visite à la faculté de l'UPEC, les candidats au CRFPA doivent avant tout se rendre aux vitrines plutôt que d'ennuyer le secrétariat, qui peut-être à mieux à faire que répéter à voix haute se qui est écrit sur des fiches d'informations affichées.
- il n'est pas plus extraordinaire d'afficher des informations "non importantes" sans les qualifier d'importantes, ce qui n'apporte rien aux lecteurs, les gentils candidats, qui ainsi risquent de ne plus être en mesure de distinguer ce qui est réellement important de ce qui ne l'est pas ; en un mot, le fait de qualifier toutes les informations affichées de l'adjectif "important" leur fait perdre tout moyen de les hiérarchiser.
Par exemple, une annulation-rattrapage d'un cours peut difficilement être qualifié d'important, alors qu'en revanche, une modification des dates d'examen est importante pour les examens blancs, voire primordiale pour l'examen final. Dito pour la validation des dispenses...
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Billet sans importance...
N'y croyez rien, car l'avocat/magistrat doit être habité de méthode, et dans cette méthode, d'un certain degré de rigueur, gage de compétences. 
Cela est sans lien avec une multitude de dossiers qui peuvent encombrer un bureau ou des tables de décharge, voire très souvent, le sol, lorsque les étagères sont déjà prises par les reliures (quelquefois vides) du Jurisclasseur.
Méthode et espace sont deux gestions distinctes. Le défaut de l'un n'empêche de disposer de l'autre.

Le planning réintègre les vitrines : enfin...

Le planning "papier", dans une énième édition, non millésimée, non surlignée, est affiché dans les vitrines de l'IEJ.
Il n'y a aucune modification ou ajout signalé par rapport au précédent planning.
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Chacun doit apprécier que les informations propres à l'IEJ réintègrent leur lieu de présentation, au surplus, espace sécurisé.
Cela ne peut qu'améliorer la visibilité des documents, et désaccoutumer les candidats précocement "habitués", les habitudes étant réservées aux personnes d'un certain âge, et certainement pas à de futurs avocats ou magistrats, quel que soit leur âge, et qui, bien au contraire, vont devoir apprendre à apprendre chaque jour puisque le droit est une pratique très vivace, ... trop souvent...

Fermeture du secrétariat de l'IEJ : de jeudi 04 février 2010 au soir au mardi 09 février 2010 au matin.

Malgré cette fermeture du secrétariat de l'IEJ de l'UPEC pour un grand week-end, les copies du 1er examen blanc au CRFPA doivent être restituées à l'accueil de la faculté de droit de l'UPEC pour le lundi 08 février 2010 avant 10 heures.

1er examen blanc CRFPA 2010 : 3ème épreuve - épreuve pratique.

De l'opiniâtreté pour cette 3ème épreuve qui maintenant est l'épreuve pratique, ce jeudi 04 février 2010, jour anniversaire, épreuve, qui traditionnellement, "paye" très bien..
7 candidats composent dans ce grand amphithéâtre B4.
Chaque matière de spécialité est disponible : 11 sujets.
Personne n'est oublié.
Cela n'a pas toujours été le cas.
Il faut le considérer comme un effort appréciable, car d'expérience, personne n'ignore que des sujets sont mis à disposition en pure perte, aucun candidat ne composant dessus et ne soumettant une copie à la correction.
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Sur les copies à remettre à la correction, il est précisé de façon non équivoque, par affichage, que le dernier délai pour rendre les copies est le lundi 08 février 2010 avant 10 heures, à la case de l'IEJ à l'accueil de la faculté de droit de l'UPEC.

Affligeant, mais encore modeste...

Il faut savoir ce que l'on veut.
Ce que l'on veut n'est pas nécessaire possible.
Des pourcentages circulent actuellement sur les laissés pour compte : 60 % des nouveaux titulaires du CAPA, (promotion 2008-2009, mais certains devraient s'en sortir un peu plus tard.
Allez lire là la position d'une syndicat d'avocats qui se désole d'une telle situation :
C'est certainement passager, mais, c'est incontestable, certains sont concernés ou vont l'être.

mardi 2 février 2010

Examen blanc n° 1 : épreuve du mardi 02 février 2010 - droit des obligations et procédure.

Très modeste affluence dans l'amphithéâtre B4 pour ce mardi 02 février 2010 à partir de 10 heures pour la seconde épreuve de cet examen blanc, épreuve d'aptitude au raisonnement juridique en droit des obligations et procédures.
8 candidats composent dans l'amphithéâtre, qui a l'air bien vide.
En droit des obligations, un sujet composé de deux cas pratiques :
1) un contrat entre un grossiste-fabriquant (linge de sports) et son commanditaire, une maison de luxe contractant pour lui faire réaliser de la lingerie de luxe, lingerie entachée de malfaçons - volonté de rupture immédiate du contrat.
2) un équipement informatique doit permettre d'améliorer et accroître une production !!! l'équipement n'est pas livré à temps, d'où une commande faite auprès d'un autre fabriquant avec un surcoût ; c'est le fournisseur informatique qui va être attrait en justice.
(sujet de l'Université Pierre-Mendès-France (UPMF) du 15 septembre 2009, ce qui donne également la date de cet examen et répond à un commentaire).
En procédures, au choix :
1) pénale - sujet théorique : "Le JDL, entre son passé et son avenir"
2) civile : - sujet pratique : servitude, incompétence, troubles du voisinage dissimulé, assignation incomplète, vente d'un bien meuble -  défaut de paiement du prix
3) administrative : sujet pratique  - note synthétique de l'arrêt CE, Ass. 08/04/2009, en extraits - respect du pluralisme politique dans les médias.

L'UPEC et ce cybercarnet : un référencement express en quelques heures.


Quelques heures auront suffit à Google pour référencer l'UPEC et tous les sites et cybercarnets qui en parlent. En réalité, ces "quelques heures" ne sont que quelques minutes car les nouvelles informations diffusées sur un site "googelisé" sont immédiatement indexées, voire au fur et à mesure de la frappe, avant même une validation par un "enter" qui permettra seulement, dans les secondes qui suivent, de lire le résultat de l'indexation dans le moteur de recherche. C'est un traitement immédiat des données, aussi appelé "interactif" ou "transactionnel", par opposition au traitement automatisé différé appelé traitement "par lots" ou "batch". La connaissance de cette cuisine informatique n'est pas fondamentale pour un candidat au CRFPA, mise à part le fait qu'allumer un ordinateur ne suffit pas à lui faire faire un devoir de droit des obligations ou de DFA ou de droit social,...
C'est assez incroyable, assez critiquable, et au lendemain d'une conférence à la Cour de cassation sur le thème de la PLA, il n'est pas interdit de penser que la PLA du troisième millénaire aura de plus en plus de difficultés pour survivre à internet.
Mais retenons cet acronyme qui ne figure pas sur les cartes d'étudiant, mais est aujourd'hui l'identité de notre université.
"upec", ce n'est pas difficile à prononcer ni à retenir, mais on n'y voit plus ni Créteil, ni Paris 12.
Ce changement d'identité, qui certainement permet un rayonnement plus grand de l'université de Paris 12, ne montre pas qu'une telle université, qui certes dispose de nombreux sites, comme toutes les universités aujourd'hui, est néanmoins logée à Créteil, préfecture du Val-de-Marne, et peut-être avec l'idée à terme, que si les départements finissent par disparaître, la nouvelle identité de l'université n'en sera aucunement affectée.
Un acronyme de rien du tout peut avoir de multiples incidences... non dévoilées, non apparentes.

lundi 1 février 2010

UPEC : ÉPOUSTOUFLANT, le nouveau site de l'Université de Paris 12 en ligne depuis ce lundi 1er février 2010.

À voir et à connaître, ce nouveau site de l'UPEC.
(acronyme à retenir)
Tellement nouveau que le glouton Google ne le référence pas encore en tête et qu'il vaut mieux toujours à ce jour se connecter par "Paris 12". Cela va vite changer car les robots de Google passent leurs temps à scanner les sites pour les indexer (c'est comme cela que l'on retrouve en pdf des pages pourtant effacées).
Mais s'y retrouve-t-on sur ce site de l'UPEC ?
Oui pour ce qui nous concerne, semble-t-il.
Avec des couleurs quelques peu agressives... et qui constituent une identité. Chacun émet son opinion.

Plannings surlignés : est-ce si mauvais ?

Le planning mis à jour au surligneur, c'est une méthode finalement moderne et déjà désuette.
Quand a été inventé le surligneur ?
Pourquoi ne serait-il plus utilisé aujourd'hui afin de montrer aux candidats les changements de plannings ?
La mise en ligne est un avantage incontestable pour ceux qui veulent venir suivre les cours d'actualisation, tandis qu'elle n'en présente aucun pour ceux (les plus nombreux) qui s'en abstiennent.
Le dérangement de ceux qui se déplacent quelquefois inutilement n'est-il pas "compensé" par une sorte de confraternité qui leur est ainsi donnée de rencontrer leurs gentils camarades (qui ne savaient pas non plus, mais croyaient...) et tailler des croupières sur... ou, bien plus utilement, de s'entretenir quelques instants de questions juridiques du plus grand intérêt en matière de droit des obligations, de procédures, etc. ?
Internet doit-il se substituer aux rencontres ? Doit-on s'entretenir par technologies interposées ?
C'est cela, la vie des Hommes ?
Voilà qui n'incite pas nécessairement à surmonter les difficultés afin de créer un site ou un cybercarnet qui permettrait d'informer les candidats des modifications de plannings.
Il y aurait certainement une solution intermédiaire consistant à réaliser des listes de difffusion par internet aux seuls candidats dont le nom apparaitraît au moins une fois sur une liste de présence, liste de diffusion par matière car il ne s'agirait pas de nouveau de vouloir encombrer des serveurs informatiques (qui ont un coût très important d'achat et d'entretien) pour donner du "service" à ceux qui ne le sollicitent pas.
On perçoit toute la difficulté entre l'information utile et celle qui ne l'est pas.
En quoi un candidat peut-il être intéressé par le planning à jour des cours auxquels il ne vient pas, se rabattant en tout état de cause sur une préparation privée estivale ?
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Toutefois, le directeur adjoint de l'IEJ envisage bien de tenir d'une façon ou d'une autre son engagement prononcé lors de sa séance introductive du mardi 29 septembre 2009 : pour le moins, donner accès en ligne au planning.
Il faut que ce soit simple et efficace (et, ajout ndlr, si possible avec une police d'affichage digne de ce nom, au moins 72, car pour le premier jour du premier examen blanc 2010 du lundi 1er février 2010, des candidats, affairés dans leur réflexion à présenter une note écrite constituant une note de synthèse, ignoraient encore le lieu où un tel examen blanc pouvait se tenir...
Surprenant, non ?)
À la patience des candidats doit s'ajouter celle de l'organisation...
Quant à l'administration du serveur de l'université, il est simple, pour d'évidentes questions de sécurité informatique, que l'accès est très réglementé et qu'il est très difficile d'obtenir une autorisation pour quiconque qui permettrait d'avoir tous les droits, y compris sur une page internet modeste, mais qui constitue néanmoins une image de ce que veut présenter l'Université (cf. droit à l'image des personnes morales).
À l'inverse, maintenir un planning éculé de 2007-2008 n'apparaît pas très raisonnable, mais au moins a-t-il pour mérite de montrer qu'il y a réellement des cours d'actualisation ici, et que cela se distingue peut-être d'ailleurs. Peut-être... Nous parlons maintenant du passé puisque depuis le 1er février 2010, avec la mise en ligne du nouveau site de l'Université de Paris 12, qui s'appelle dorénavant l'UPEC, la fiche sur cet emploi du temps n'existe plus. On y trouve néanmoins toujours les sujets de note de synthèse de février 2009, toujours téléchargeables.
Affaire à suivre à suivre (ce n'est pas une redondance involontaire).

2010-02-01 : 1er examen blanc - note de synthèse

C'est parti pour le premier examen blanc ce lundi 1er février 2010 avec, cette année, pour ouvrir la série, la fameuse note de synthèse (changement inédit dans la chronologie des épreuves blanches).
Le vendredi précédant, la séance méthodologique a été dispensée, les informations utiles données.
Ce matin, c'est un amphithéâtre B4 rempli de plus d'une soixantaine de candidats qui composent.
Il serait apprécié que les copies soient rendues à la fin des cinq heures pour toutes les copies.
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Deux sujets ont été distribués :
- à l'attention des nouveaux candidats, le sujet consistant en la note donnée à l'examen du CRFPA 2009 pourtant sur : "La responsabilité du banquier dispensateur de crédit", un dossier très technique (juridique) de 23 pages avec des documents datant de 2006 à 2009, dont pas moins de 7 arrêts, et pour une fois, une pagination "agréable", y compris pour les personnes atteintes d'un léger déficit visuel, puisque tous les documents semblent être passés par un logiciel OCR ou pour le moins, utilisent une police de caractère qui ne trouble pas la vue.
(La note de synthèse passe aussi par la présentation d'un dossier lisible, et si possible, ce qui n'est pas une obligation, par une duplication sans recto-verso, ce qui est le cas ici).
- à l'attention des anciens candidats (redoublants, etc.), un nouveau sujet, et en exagérant lourdement, une "bible" de 47 pages dont le sujet est "Le principe de précaution", et effectivement, c'est avec précaution qu'il faut manipuler un dossier aussi lourd (par son poids).
On peut voir par le "tournez la page S.V.P." qu'il s'adresse à des candidats qui sont peu accoutumés à la lecture et ne comprendraient pas qu'il faut tourner les pages afin de s'éventer convenablement, ce jusqu'à la fin du dossier, ... et 47 pages, cela permet de se faire de l'air, voire de créer de forts courants d'air dans l'amphithéâtre...
Ces futilités goguenardes mises à part, le dossier est composée de 17 documents, datant de la fin des années 90 au début des années 2000, documents "piégeux", car cette note n'est manifestement pas conçue pour l'examen du CRFPA, mais pour un concours administratif (ENM, prépa-ENA, etc.) d'où la présence d'un certain nombre de documents à caractère politique, et où le candidat au CRFPA devra extraire ce qu'il peut en tirer pour une note de synthèse juridique, d'où également la présence de ce "tournez la page S.V.P." car on sait que de futurs hauts fonctionnaires n'ont pas de connaissance spécifique afin de savoir tourner des pages. On sait que la politique n'est jamais loin du droit ou inversement, et que l'examen blanc constitue d'abord un entraînement, la nature des textes important finalement peu pour le résultat final :
synthétiser un imbroglio d'écrits divers et diversement écrits. C'est un entraînement et il faut le considérer comme tel.
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Le délai pour rendre les copies à corriger est fixé au plus tard, dernier délai, au lundi 08 février 2010, délai impératif après lequel les copies ne seront plus communiquées aux correcteurs, délai auquel sont soumis y compris les candidats venus retirer les sujets sans vouloir composer sur le champ.
Ce délai vaut pour cette épreuve et les deux à venir, demain et jeudi.
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Vous restez coi : coassez !