Ce samedi 20 février 2010 un peu avant 10 heures, le ministère de la justice annonce le suicide de Jean-Pierre TREIBER dans la cellule mise à sa disposition par l'État, afin de l'héberger sous la responsabilité de l'État, à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (91700).
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Encore un mort, en détention provisoire qui plus est, et présumé innocent !Que fait le Garde des Sceaux pour mettre fin à cette "mode des suicides" ?
D'où finalement une absence de surprise car le ministère de la Justice est quelquefois "heureux" d'éviter un déballage sordide de pratiques inavouables, et laisser un mis en examen succomber de lui-même à la pression qui pèse sur lui. L'Administration pénitentiaire avait tous les moyens pour éviter l'acte, et y compris éviter de l'éviter (donner tous les moyens de tenter de le faire et d'y parvenir), ce qui permet d'enterrer définitivement un dossier embarrassant.
Monsieur Roland Giraud, qui n'est pas le seul dans la peine, devrait trouver une aide plutôt que d'utiliser un vocabulaire vengeur ; la Justice n'est pas la vengeance, il faudrait le lui expliquer plutôt que nourrir sa haine. Sa fille ne reviendra pas, pas plus que l'autre victime, meurtres ou assassinats dont on ne connaîtra finalement jamais l'auteur ou les auteurs s'il y avait complicité, crimes pour lesquels la CIVI ne sera pas sollicitée.
On peut comprendre la colère, mais pas la haine reposant sur un bras vengeur donnés à des jurés.
Il faut l'expliquer à Monsieur Giraud et aux siens, apaiser cette haine, lui conserver sa colère légitime,.
Devant cet état de faits, que peut-on espérer de plus de la Justice ?
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(NDLR : Merci au commentaire de july155 déposé le samedi 20 février 2010 à 10 heures 43.
Bien entendu que ce terme est mal à propos, mais souvenez-vous de qui l'a employé pour parler des suicides à France Télécom, situation d'ailleurs inchangée dans cette société où le phénomène aurait même tendance à s'accélérer depuis début 2010...
S'agissant de Jean-Pierre Treiber, on ne sait pas s'il s'est suicidé ou si on l'a suicidé. Les actualités nous en diront plus, mais cela restera invérifiable.).
On nous apprend plus tard, de façon sommaire les conditions de la mort du mis en examen et les conditions dans lesquelles il était "surveillé". On ne peut qu'en être assez surpris car il existe bien dans les maisons d'arrêt des cellules dans lesquelles il est matériellement impossible, pour le moins de se pendre, puisque c'est ainsi que l'on aurait retrouvé la dépouille. Il existe des cellules sans barreaux ni aucun point d'attache en hauteur (potente pour une télévision, lits superposés à barreaux).D'où finalement une absence de surprise car le ministère de la Justice est quelquefois "heureux" d'éviter un déballage sordide de pratiques inavouables, et laisser un mis en examen succomber de lui-même à la pression qui pèse sur lui. L'Administration pénitentiaire avait tous les moyens pour éviter l'acte, et y compris éviter de l'éviter (donner tous les moyens de tenter de le faire et d'y parvenir), ce qui permet d'enterrer définitivement un dossier embarrassant.
Monsieur Roland Giraud, qui n'est pas le seul dans la peine, devrait trouver une aide plutôt que d'utiliser un vocabulaire vengeur ; la Justice n'est pas la vengeance, il faudrait le lui expliquer plutôt que nourrir sa haine. Sa fille ne reviendra pas, pas plus que l'autre victime, meurtres ou assassinats dont on ne connaîtra finalement jamais l'auteur ou les auteurs s'il y avait complicité, crimes pour lesquels la CIVI ne sera pas sollicitée.
On peut comprendre la colère, mais pas la haine reposant sur un bras vengeur donnés à des jurés.
Il faut l'expliquer à Monsieur Giraud et aux siens, apaiser cette haine, lui conserver sa colère légitime,.
Devant cet état de faits, que peut-on espérer de plus de la Justice ?
1 commentaire:
"une mode" ? je pencherai davantage que ces suicidés revèlent une nouvelle forme moderne française de la peine de mort des condamnés...A méditer !.
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