lundi 1 février 2010

Plannings surlignés : est-ce si mauvais ?

Le planning mis à jour au surligneur, c'est une méthode finalement moderne et déjà désuette.
Quand a été inventé le surligneur ?
Pourquoi ne serait-il plus utilisé aujourd'hui afin de montrer aux candidats les changements de plannings ?
La mise en ligne est un avantage incontestable pour ceux qui veulent venir suivre les cours d'actualisation, tandis qu'elle n'en présente aucun pour ceux (les plus nombreux) qui s'en abstiennent.
Le dérangement de ceux qui se déplacent quelquefois inutilement n'est-il pas "compensé" par une sorte de confraternité qui leur est ainsi donnée de rencontrer leurs gentils camarades (qui ne savaient pas non plus, mais croyaient...) et tailler des croupières sur... ou, bien plus utilement, de s'entretenir quelques instants de questions juridiques du plus grand intérêt en matière de droit des obligations, de procédures, etc. ?
Internet doit-il se substituer aux rencontres ? Doit-on s'entretenir par technologies interposées ?
C'est cela, la vie des Hommes ?
Voilà qui n'incite pas nécessairement à surmonter les difficultés afin de créer un site ou un cybercarnet qui permettrait d'informer les candidats des modifications de plannings.
Il y aurait certainement une solution intermédiaire consistant à réaliser des listes de difffusion par internet aux seuls candidats dont le nom apparaitraît au moins une fois sur une liste de présence, liste de diffusion par matière car il ne s'agirait pas de nouveau de vouloir encombrer des serveurs informatiques (qui ont un coût très important d'achat et d'entretien) pour donner du "service" à ceux qui ne le sollicitent pas.
On perçoit toute la difficulté entre l'information utile et celle qui ne l'est pas.
En quoi un candidat peut-il être intéressé par le planning à jour des cours auxquels il ne vient pas, se rabattant en tout état de cause sur une préparation privée estivale ?
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Toutefois, le directeur adjoint de l'IEJ envisage bien de tenir d'une façon ou d'une autre son engagement prononcé lors de sa séance introductive du mardi 29 septembre 2009 : pour le moins, donner accès en ligne au planning.
Il faut que ce soit simple et efficace (et, ajout ndlr, si possible avec une police d'affichage digne de ce nom, au moins 72, car pour le premier jour du premier examen blanc 2010 du lundi 1er février 2010, des candidats, affairés dans leur réflexion à présenter une note écrite constituant une note de synthèse, ignoraient encore le lieu où un tel examen blanc pouvait se tenir...
Surprenant, non ?)
À la patience des candidats doit s'ajouter celle de l'organisation...
Quant à l'administration du serveur de l'université, il est simple, pour d'évidentes questions de sécurité informatique, que l'accès est très réglementé et qu'il est très difficile d'obtenir une autorisation pour quiconque qui permettrait d'avoir tous les droits, y compris sur une page internet modeste, mais qui constitue néanmoins une image de ce que veut présenter l'Université (cf. droit à l'image des personnes morales).
À l'inverse, maintenir un planning éculé de 2007-2008 n'apparaît pas très raisonnable, mais au moins a-t-il pour mérite de montrer qu'il y a réellement des cours d'actualisation ici, et que cela se distingue peut-être d'ailleurs. Peut-être... Nous parlons maintenant du passé puisque depuis le 1er février 2010, avec la mise en ligne du nouveau site de l'Université de Paris 12, qui s'appelle dorénavant l'UPEC, la fiche sur cet emploi du temps n'existe plus. On y trouve néanmoins toujours les sujets de note de synthèse de février 2009, toujours téléchargeables.
Affaire à suivre à suivre (ce n'est pas une redondance involontaire).

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