Avocats : tout le monde s'y met à "taper" sur une réforme, mais pas avec les bons arguments.

Comme les bons vins, l'avocat doit avoir découvert la vie active avant de savoir s'il peut envisager d'être défenseur ou "bourreau" de son client. Il ne faut pas s'y tromper : la réforme de la profession d'avocats n'est pas mauvaise en soi puisqu'elle vise à préparer une réforme bien plus importante, comme bien souvent, l'arbre qui cache la forêt.
Ce n'est pas réellement la durée de la formation après la CRFPA qui peut poser des problèmes, mais l'expérience antérieure acquise avant d'accéder au CRFPA.
Prenons l'ineptie de vouloir accéder au mandat sénatorial à l'âge de dix-huit ans : non seulement, le "parquet" n'y résisterait pas, mais il y a fort à parier que les lobbyistes y trouveraient encore mieux leur compte au travers de propositions de lois insensées.
Réfléchissez-y et nous en reparlerons plus tard.
Songez à ces stagiaires qui œuvrent en silence non seulement sans connaître réellement à quoi ils ont contribué, mais en plus sans un sous en retour : pour qui est le bénéfice ?
En voulant y mettre un terme, en apparence, le législateur a eu une autre idée derrière la tête, à force le lobbying silencieux, pernicieux et permanent. Tout est dénaturé et la crise ne va faire que révéler les choses plus encore. Des déconvenues à venir, et tout le monde va en parler dans le landerneau judiciaire, si ce n'est déjà fait.