Comme le but n'est pas de vous donner les réponses mais d'éventuellement les découvrir pour ceux qui ignoreraient désespérément l'informatique (qui doit être distinguée du "surf" sur internet), ce qui les prive de bien des apprentissages du comment du pourquoi les antivirus sont sympathiques, coûteux, mais n'offrent en réalité pas beaucoup de protection contre les intrusions attentatoires aux droits fondamentaux, notamment en raison de l'existence de "listes blanches" chez les éditeurs de ces progiciels qui laissent passer des virus sans les signaler alors qu'ils constituent bien une atteinte à la vie privée, un passage à le bibliothèque de la faculté de droit et un questionnement à sa responsable vous permettra vite de trouver ce dont les services en ligne nous prive, ce qui n'est pas virtuel, mais bien concret dans les étagères qui se vident petit à petit.
Or, un livre à la bibliothèque, tout le monde peut potentiellement y accéder : l'interdiction du droit de reproduction est mis en parenthèses.
Mais sur un serveur qui offre pour le moment un service prétendument "gratuit", service qui en réalité ne l'est pas, et nous le savons, les droits d'inscription qui donnent accès à ces services sont là pour nous le rappeler, c'est largement plus couteux que des périodiques. Grosso modo, chaque accès à un service comme Dalloz ou LexisNexis (pour ne pas leur faire de publicité), coûte à l'université un minimum de 10.000 euros par an. La facture gonfle vite et dans certains cas, il n'y a plus le choix puisque le Jurisclasseur, par exemple, n'est plus édité sur papier depuis deux années déjà.
Ce détour étant fait, et pour revenir à notre "e-barreau", tout les actes que doivent faire jusqu'à présent les avocats et avoués, devant se déplacer, perdre du temps (pas tout à fait totalement puisque cela leur permet d'entretenir une confraternité avec leurs compères, et de rencontrer notamment les greffiers, voire les magistrats ce qui n'est pas neutre dans une procédure), ils vont pouvoir en faire une bonne partie de façon dématérialisée.
La plaquette luxueuse présentant le "e-barreau" va jusqu'à soumettre l'idée par un dessin caricatural que les avocats ne rédigeraient plus leurs conclusions, ce que l'internet permettrait de pallier...
On imagine, mais c'est au-delà de l'imagination : c'est du concret... et encore un lot de désillusions à venir.
.
Décidément, un certain pessimisme règne en maître : il faudrait le chasser, mais comment faire ?
Or, un livre à la bibliothèque, tout le monde peut potentiellement y accéder : l'interdiction du droit de reproduction est mis en parenthèses.
Mais sur un serveur qui offre pour le moment un service prétendument "gratuit", service qui en réalité ne l'est pas, et nous le savons, les droits d'inscription qui donnent accès à ces services sont là pour nous le rappeler, c'est largement plus couteux que des périodiques. Grosso modo, chaque accès à un service comme Dalloz ou LexisNexis (pour ne pas leur faire de publicité), coûte à l'université un minimum de 10.000 euros par an. La facture gonfle vite et dans certains cas, il n'y a plus le choix puisque le Jurisclasseur, par exemple, n'est plus édité sur papier depuis deux années déjà.
Ce détour étant fait, et pour revenir à notre "e-barreau", tout les actes que doivent faire jusqu'à présent les avocats et avoués, devant se déplacer, perdre du temps (pas tout à fait totalement puisque cela leur permet d'entretenir une confraternité avec leurs compères, et de rencontrer notamment les greffiers, voire les magistrats ce qui n'est pas neutre dans une procédure), ils vont pouvoir en faire une bonne partie de façon dématérialisée.
La plaquette luxueuse présentant le "e-barreau" va jusqu'à soumettre l'idée par un dessin caricatural que les avocats ne rédigeraient plus leurs conclusions, ce que l'internet permettrait de pallier...
On imagine, mais c'est au-delà de l'imagination : c'est du concret... et encore un lot de désillusions à venir.
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Décidément, un certain pessimisme règne en maître : il faudrait le chasser, mais comment faire ?
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