dimanche 28 septembre 2008

Le début du "grand bluff" entre les candidats : maintenant que les derniers résultats blancs sont connus.

Certains fanfaronnent qu'ils vont apprendre le cours de droit des obligations, les notes sous les arrêts récents, par coeur, ce qui contribuera largement à leur réussite dans cette matière.
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Ce discours, naturellement, démoralise ceux qui se sont réellement investis dans la matière et savent par conséquent les embûches à envisager : illimitées...
Pourtant, les premiers n'ont pas tout à fait tort et les seconds mettrons plus tard à profit leur investissement s'ils n'obtiennent pas la note convoitée dans cette matière.
En effet, pour le CRFPA 2006 (commentaire d'arrêt), les meilleures copies étaient celles qui avaient plagié la note sous cet arrêt qu'avait écrit un ancien de Paris 12, Monsieur Denis Mazeaud.
Pour le CRFPA 2007 (cas pratique), il n'était possible de prendre appuis que sur de solides connaissances issues d'un travail méritoire.
Comme l'enseignant ne donne jamais de dissertation lors de l'examen, il ne reste donc que le commentaire d'arrêt ou la cas pratique.
L'enseignant, au cours de sa dernière séance de correction (voir semainier 36-39 le 25/09/2008), n'a pas écarté la possibilité de donner de nouveau un cas pratique cette année et de ne pas alterner avec un commentaire d'arrêt.
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Alors, le pronostic des uns risque d'être déjoué dans l'oeuf tandis que le travail des autres pourrait être fortement récompensé dans une épreuve où l'enseignant EXIGE que les candidats RAISONNENT, et ne fassent pas que régurgiter ce que d'autres ont écrit.
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Les paris ne sont pas ouverts.

Coefficents : non appliqués à Paris EST ce qui n'a aucune incidence.

Comme vont le découvrir certains candidats, il n'est pas utile de parler de coefficients et autres systèmes de notation pour l'IEJ de Paris EST.
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Pragmatique, les coefficients ne sont simplement pas appliqués, car ils n'ont aucune espèce d'incidence sur le résultat et le "classement" final.
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Comment gérer la neutralité des coefficients ?
Très simplement en attribuant une note non conforme au décret.
Le décret prévoit que toutes les notes sont établies sur 20 points. A Paris-EST, selon le cas, les notes sont tout simplement attribuées sur 10, 20 ou 30 points selon le cas, d'où des curiosités, par exemple pour l'oral d'exposé-discussion avec des notes de 15,25 points.
Prenez cet exemple et faites vos calculs pour voir vous-mêmes que ce serait une note sur 20 affectée d'un coefficient 3.
Il faudrait d'abord la diviser par 3, la multiplier par 2, puis lui affecter un coefficient 3 pour être dans le cadre du décret.
Or, lors de l'affichage de la liste des admis, vous constaterez que cette note est attribuée sur 30 points.
Tout comme par ailleurs, le droit des obligations est noté sur 10 points ainsi que la procédure, ce qui cumulé fait une note sur 20 points.
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Encore une fois, cela ne change rien au résultat final, sauf qu'il revient aux examinateurs un pointillisme savant pour attribuer un 4,75 ou un 15,25, avec des quarts de point dont les juristes ne sont pas coutumiers.

Un cybercarnet apprécié des fonctionnaires.

L'origine des nombreuses connexions "supplémentaires" est maintenant identifiée.
Il s'agit simplement de fonctionnaires et autres commerçants qui n'ont rien de mieux à faire aux horaires de travail que passer du temps à lire quelques articles et naviguer dans ce cybercarnet.
Cela les occupe, car ne l'oublions pas, pendant que certains se distraient, d'autres font silencieusement mais sérieusement "avancer" le monde, l'oisiveté et la passivité déconnectant beaucoup de monde des dures réalités quotidiennes.

jeudi 25 septembre 2008

CRFPA 2009 : l'absence de M. Jean-Henri DUFFAR

Monsieur Jean-Henri DUFFAR a fait valoir ses droits à la retraite, ce qui est son bon droit.

Aussi, ce n'est plus lui qui assurera les cours du CRFPA pour les candidats 2009, pas plus que pour son Master 2 professionnel de juriste européen qui est maintenu à la faculté de droit de Paris 12 et dirigé par une nouvelle enseignante, qui n'est pas une inconnue.

Nous ne pouvons que lui souhaiter une longue et paisible retraite, loin des tumultes des tribunaux français trop souvent sanctionnés pour leurs violations des droits de l'homme et que les juridictions d'exceptions tentent de couvrir à leur tour.

Nous ne pouvons nous limiter à un éloge de sa méthode d'enseignement, sans accueillir comme il convient son successeur dans cette mission, oh combien importante au CRFPA, d'éduquer les candidats au CRFPA 2009 aux libertés fondamentales de façon concrète.

Au revoir Monsieur Jean-Henri DUFFAR, et bienvenue à votre remplaçante.

mardi 23 septembre 2008

Une histoire de mensonge qui illustre la fameuse question : l'avocat peut-il mentir ?

Cette question est récurrente lors de l'oral d'exposé-discussion avec le jury, mais nombre de candidats y échappent car seul l'un des magistrats du jury d'examinateurs du jour se permet de la poser (les examinateurs tournent, aussi bien l'avocat que l'enseignant ou le magistrat : aucun pari à faire sur qui sera là tel ou tel jour...).
Lorsqu'il pose sa question, il y va directement alors que pour d'autres examinateurs, la même question arrive sous une forme bien plu subtile.
Le magistrat s'adresse dans la plupart des cas à des élèves-avocats en puissance. La réalité statistique montre que parmi les candidats au CRFPA qui ont passé le barrage des écrits d'admissibilité, 95 pour cent se retrouvent sur la liste des admis.
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La réalité montre également que pour le CRFPA, aucune personne de la société civile et ni un psychologue participent à l'examen à aucune phase (projet en cours pour l'ENM, en plus de l' enquête de police menée sur les candidats magistrats admis).
Pour le CRFPA, il est donc bien trop tard pour poser cette question oh combien cruciale, du mensonge, dans une phase aussi tardive de l'examen, sauf à rehausser considérablement le nombre d'admissibles pour réaliser un écrémage beaucoup plus important des admis. Mais, alors, à l'évidence, on assisterait à un encombrement des examinateurs de l'oral d'exposé-discussion.
Équation difficile à résoudre facilement et à moindre coût, quoi que les examinateurs soient en principe "bénévoles" pour leur présence.
Alors, on ne peut être qu'atterré par les candidats qui argumentent sur cette question qui ne devrait recevoir qu'une cinglante réponse : NON, puis une très sobre argumentation peu développée, nombre de contentieux reposant sur les mensonges des justiciables eux-mêmes.
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Pourquoi alors l'avocat, même encore élève, viendrait-il en rajouter ?
En quoi contribuerait-il ainsi à l'œuvre de justice ?
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Pourtant ...
Un élève avocat...
n'a pas...
eu...
la...
moindre...
considération...
pour s'affranchir de telles turpitudes.
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Qu'est-ce que cela va être lorsqu'il sera avocat ?
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A suivre car il convient d'expliquer la nature du mensonge qui nuit à l'idée de justice elle-même. Quant à prétendre ensuite à devenir un "défenseur", il y aura de quoi s'inquiéter.
Comme cela a déjà été écrit dans des articles antérieurs, certains élèves-avocats seraient nettement plus à leur place parmi les magistrats, et particulièrement ceux du Parquet, ou devront toujours s'accoter à la partie civile ayant le plus d'écoute des juges, sans aucune considération pour la justice elle-même.
Loyauté, procès équitable, bien entendu, ils en ont entendu parlé, mais c'est bon pour les autres qui pensent que le droit peut les libérer, mais pas pour leur enrichissement (pécuniaire et/ou intellectuel).
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NDLR : pas même deux heures écoulées depuis la publication tardive de cet article incomplet et déjà 20 lecteurs. Très impressionnant ! Naturellement, les lecteurs de ce cybercarnet seront bien déçus de ne pas savoir ni de qui il s'agit, ni où cela se passe, ni quand cela se passe.
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LA SUITE.
Le candidat au CRFPA, maintenant élève avocat poursuit son cursus dans le cadre du PPI : une première année théorique (6 mois de cours et 6 mois de stage en entreprise ou en juridiction) puis 6 mois en cabinet d'avocat afin de faire une approche réelle du contenu du métier avant de se lancer à la fin.
Il faut noter que s'agissant des fonctionnaires de catégorie A de la fonction publique, il y a plusieurs décennies que l'Administration pratique de façon similaire : un an d'école puis 6 mois de stage.
À la différence près qu'à l'issue du stage, le fonctionnaire ne part pas dans la nature car on sait très bien qu'il n'est pas encore mature pour exercer son véritable métier. Il sera donc toujours encadré pendant au moins une année encore, puis sera suivi en permanence par un supérieur hiérarchique.
L'avocat, lui, n'est suivi par personne, et seule le Bâtonnier peut mettre un frein à des errements professionnels en convoquant la formation disciplinaire.
Nous n'en sommes pas la puisque notre sujet concerne un élève-avocat.
Dans sa première année, il peut donc se rendre dans les juridictions et une règle au moins est assurée par les meilleurs magistrats (meilleurs fonctionnaires) : se récuser soi-même lorsque l'on connaît déjà l'un des justiciables objet de droit, même dans d'autres lieux et circonstances.
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C'est là que l'élève avocat a failli en assistant un magistrat, qui lui est certainement resté dans l'errance de cette connaissance de l'élève avocat avec l'une des partie.
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Dès lors, tout devient affaire d'appréciation, d'un point de vue juridique, par la juridiction de degré supérieur.
Mais concernant l'élève avocat immature qui ne révèle pas sa connaissance personnelle de l'une des parties, participe à l'œuvre de justice en assistant le magistrat sur lequel il n'aura certainement aucun pouvoir de décision, mais cependant une certaine influence, le magistrat, grand magistrat, ayant tout de même à cœur de l'accueillir, de lui accorder une certaine confiance, résultant notamment d'une prestation de serment dont les effets attendues vont bien au-delà de la phrase prononcée à voix haute, que va bien pouvoir en penser le grand magistrat lorsqu'il va le découvrir ?
Qu'elle va être sa déconfiture, non pas de perdre la face, mais d'avoir accordé une certaine confiance à un élève avocat qui l'assiste sur cette affaire alors que l'élève avocat aurait certainement dû informer le magistrat qu'il connaissait déjà le justiciable, mais également son affaire ?
Que vont en penser les juges supérieurs indépendamment du fond de l'affaire elle-même ?
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Les élèves avocats n'entendent-ils pas parler de l'impartialité des juges alors qu'ils sont encore au CRFPA ?
Cette impartialité déclamée n'est-elle pas le gage d'une justice meilleure, qui s'améliore ?
Tout de même, la France reste le 2ème pays le plus condamné par la CEDH avant même la Turquie (mais après la Russie, ouf).
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Pour finir sur des considérations d'une parfaite neutralité, des règles déontologiques s'appliquent aux avocats, règles fixées par décret en 2005 (n° 2005-790 du 12 juillet 2005) et enrichies a volo par chaque Barreau.
Mais lorsqu'il n'est encore qu'élève en stage dans une juridiction, ce sont les règles minimales de la magistrature qu'il doit avant tout respecter, gage d'impartialité.

Prise en mains à distance d'un ordinateur : comment s'en apercevoir ?

C'est simple docteur.
Ouvrez un document ou autre tableau ou autre éditeur de toute nature.
Si le document navige tout seul, c'est que quelqu'un est parvenu à introduire un logiciel sur votre ordinateur et regarde en temps réel ce que vous y faites.
Vous voyez le document défiler sous vos yeux sans même toucher à votre souris.
Phénomène étonnant, et oh combien ,à vivre !
Seul un informaticien de haut niveau est capable de réaliser cette opération. Ce cybercarnet n'en est pas épargné...

151 connexions : nombre de connexions record ce lundi 22 septembre 2008.

Pourquoi un nombre de connexion qui explose ce lundi 22 septembre 2008.
Certains candidats pensent-ils lire sur ce cybercarnet des sujets posés dans d'autres IEJ qui ont déjà commencé leur écrits, et par conséquent autre que celui dans lequel ils composent (Paris EST en ce qui concerne l'intérêt particulier de ce cybercarnet), ce qui ne présente en soi aucun intérêt, chaque IEJ ayant ses examinateurs, ses correcteurs et son jury ?
Visiteurs éminents (des fonctionnaires) et autres, animés de bonnes intentions ?
Pourquoi est certains que certains visiteurs sont des fonctionnaires ?
Simplissime : parce qu'un certain aflux de connexions se produit toujours à la même heure et connaissant les fonctionnaires, certains ont a coeur d'occuper leur journée à bavarder d'un article ou d'un autre lu sur un cybercarnet qui ne se limitera pas à lire ce que l'on peu déjà lire partout, sans le moindre recul, ni la moindre analyse, même impertinente selon certains, novatrice selon d'autres.
Puis un autre flux se produit juste avant les coupures de la machine à café vers 10 heures.
C'est assez intéressant de suivre ces flux en temps réels, mais cela demande du temps...
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Exprimez-vous par un commentaire sur ce que vous rechercher et peut-être une réponse vous sera-telle apportée.
NDLR : 103 connexions le mardi 23/09/2008. 124 connexions le mercredi 24 septembre 2008. 84 connexions le jeudi 25 septembre 2008. 96 connexions le vendredi 26 septembre 2008. 44 connexions le samedi 27 septembre 2008.

lundi 22 septembre 2008

CRFPA 2008 : mises à jours dans les semainiers de correction du 4ème examen blanc.

A l'attention des candidats au CRFPA 2008, des mises à jour d'articles sont insérés directement dans les semainiers pour ceux qui ont manqué certaines séances de correction du 4ème examen blanc général du CRFPA 2008.
Tout n'y est pas, ni toutes les matières ; vos commentaires sont donc bienvenus pour combler les "blancs".
Merci par avance pour vos contributions.

Candidats au CFRPA 2008 ou 2009 de l'IEJ de Paris EST : ce cybercarnet n'est pas le cybercarnet officiel de l'IEJ de Paris EST.

Ce cybercarnet n'a pas vocation à remplacer les informations directes communiquées directement par le secrétariat de l'IEJ de paris EST et autres enseignants du CRFPA 2009 (pas plus qu'il ne l'a été pour les candidats au CRFPA 2008).
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C'est par vos commentaires (utiles) que certaines informations seront signalées sur ce cybercarnet.
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Pour les autres articles, ils relèvent d'une approche personnelle : les lecteurs en prennent et en laissent, mais n'ont pas de reproche à faire si une information est inexacte et qu'ils ne prennent pas soin de le relever par un commentaire même anonyme.
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Il est évident que certains candidats sont "en concurrence" dès leur inscription, et par conséquent se garderont bien de se comporter en "gentils camarades" (GC) afin de faire connaître au plus grand nombre des informations utiles.
Il n'y a rien de nouveau dans ce comportement qui ne sera pas sans incidences sur le futur comportement (qui sera le même) lorsque le CRFPA sera obtenu. Tant comme élève-avocat que comme avocat, ils fonctionneront de la même manière.
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Ce cybercarnet ne leur est donc pas destiné, mais rien ne leur interdit d'y accéder...

La réactualisation jurisprudentielle de la page d'accueil de la Cour de cassation : arrêts du 18 septembre 2008.

Le 14 septembre 2008, un article faisait état de la fixité de la jurisprudence de la page d'accueil de la Cour de cassation.
Une voie de solution était ouverte, mais qui n'était pas la bonne.
Pendant neuf semaines estivales, la Cour de cassation suspend toute audience, et par conséquent, hors cas d'urgence, plus aucun arrêt n'est rendu, ce qui explique ce silence depuis les arrêts du 9 juillet 2008.
Voilà qui est reparti depuis les arrêts du 18 septembre 2008.

jeudi 18 septembre 2008

De la modestie : un message encourageant à l'attention des anciens du CRFPA.

Les anciens du CRFPA, pour ceux qui ont réussi l'examen, sont des "avocats en herbe".
Gonflés de l'orgueil que l'on reconnaît aux avocats, ce n'est pas sans prétentions qu'ils auraient une fâcheuse tendance à narguer leur "petits" camarades de la prochaine fournée.
Pourtant, anciens comme actuels ou futurs sont logés à la même enseigne. Dans un climat de récession économique, l'activité va décliner, quoi qu'en disent les plus optimistes qui sont également les moins férus des questions économiques que les juristes ont trop tendance à dédaigner.
La bataille sera d'autant plus dure pour conquérir ses propres clients alors que les générations précédentes biens installées ont tendance à s'accrocher plutôt qu'à laisser la place, non qu'ils soient meilleurs ni pires, mais le goût de l'argent efface bien vite de goût de la justice, sans aucun intérêt plus que cela pour les justiciables.
Pour s'en rendre compte, il faut pratiquer, mais il est alors trop tard pour certains pour reculer.
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Le temps en fera son affaire, car sans le goût de défendre, il est vain de prétendre défendre. Il est impossible, sans un certain trouble de défendre aussi bien la prétendue victime que le prétendu coupable.
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Aussi, les stages dans les palais de justice, ou plutôt faudrait-il dire, les tribunaux (où la justice se fait attendre) est une bonne chose pour apprendre et comprendre l'envers du décors avant de s'y lancer soi-même.
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Apprendre à accuser avant de savoir défendre, voilà qui peut susciter bien des interrogations sur la foi dans la justice !
Probablement qu'un jour les avocats seront "fonctionnarisés" (désolé pour le néologisme), ce qui reste l'unique moyen de respecter la trop fameuse formule utilisée à la fin de chaque courrier :
"Votre bien dévoué".
D'où provient une expression aussi absconse ?
Cherchez ! Trouvez ! Commentez !
(CTC : les trois lettre d'or de ce cybercarnet).

vendredi 12 septembre 2008

Placement sous observations : vous êtes malade, docteur ?

Ne voilà-t-il pas que depuis quelques jours de cette semaine commerciale 38 de 2008, ce cybercarnet est placé sous observations de personnes qui ne sont pas animées des meilleures intentions du monde.
C'est faire grand cas d'un modeste cybercarnet qui a ses lecteurs assidus, et qui au vu du nombre de connexions enregistrées sont toujours les mêmes, ce dont je les remercie.
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Sauf que ces derniers jours, ce nombre a considérablement augmenté, et que ce n'est certainement pas du fait des candidats au CRFPA 2008 qui ont bien d'autres choses à penser.
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Cette surveillance n'apporte rien à la rédaction de ce cybercarnet, et crée un enjeu qui relève du simple imaginaire de ces observateurs mal intentionnés.
Il fallait néanmoins s'y attendre car le principe d'internet est son ouverture, sa liberté, sans toutefois y dire n'importe quoi, se livrer à de la diffamation en citant nommément tel ou tel, les espaces privés et la captation par les professionnels ne devant demeurer que l'exception.
Pourtant, c'est bien l'inverse qui arrive : même dans sa saine liberté et liberté saine, internet continue à avoir ses détracteurs et autres liberticides. Une illustration récente est la projection quelques semaines en arrière au cours des jeux olympiques d'été à Pékin où les autorités chinoises bloquaient l'accès à certains sites.
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Ne manquons pas de croire que si un jour, ce cybercarnet devenait inaccessible, il aurait subi une telle censure.
Ce n'est pas très bon pour une société démocratique d'empêcher ses citoyens intéressés aux questions d'intérêt public de les empêcher de s'exprimer.
Cela ne vous rapelle-t-il pas de nombreux arrêts rendus par la CEDH sur cette question précise, les États concernés ayant bien logiquement tous été condamnés pour violation de la Convention de Sauvegarde des droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales ?
Mais pour quel article de cette convention, au fait ?
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Les candidats au CRFPA 2008 doivent le savoir et peuvent le faire savoir aux autres lecteurs de ce cybercarnet par un commentaire, même anonyme.
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NDLR : Le commentaire du vendredi 12 septembre 2008 à 19 heures 41 laisse à penser qu'il pourrait s'agir d'une question de droit des obligations. Ce n'est pas le cas. En revanche, la question de la preuve est bien là... mais c'est une tout autre histoire.

mercredi 10 septembre 2008

Remerciements aux lecteurs de ce cybercarnet (sauf pour ceux animés de mauvaises intentions).

Je remercie les lecteurs de ce cybercarnet animés de bonnes intentions d'en prendre connaissance, d'avoir l'aperçu d'un monde que personne ne maîtrise, de lire ou survoler certains articles comme ils le feraient pour un journal gratuit.
Une affluence record a eu lieu ce mercredi 10 septembre 2008 dont l'origine reste inconnue, mais il demeure néanmoins certains que certains lecteurs ne sont pas particulièrement animés de bonnes intentions pour la liberté éditoriale. La liberté reste donc un monde à conquérir jour après jour y compris dans un État démocratique, qui ne connaît aucun dictateur à aucune échelle de sa composante sociale. Ce cybercarnet ne permet pas d'installer un logiciel espion qui permettrait de connaître les adresse IP des lecteurs, et on ne peut que s'en féliciter dans une société démocratique.
Cependant, la richesse éditoriale provient également de la diversité, de la remise en cause argumentée d'articles que vous pouvez lire et qui vous pose des interrogations ou pour lesquels vous pouvez manifester vos désaccords qui ne peuvent qu'être enrichissants, rien n'étant certain.
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Aussi, vos contributions, par vos commentaires, mêmes anonymes, ce qui est la règle pour 99 pour cent d'entre vous, serait utile pour affiner certaines réflexions et répondre à certaines interrogations qui se posent sur ce métier de défenseur à la recherche de la justice et non pas de l'"ajustice" (désolé pour ce néologisme qui sera néanmoins probablement intégré un jour ou l'autre dans un dictionnaire, et qui serait définit comme un nom commun du genre féminin et signifierait logiquement "sans justice", d'où le "a" privatif.).
Ne faites pas que lire ou survoler, mais manifestez votre accord/désaccord et contribuez, s'il vous plaît, à une réflexion qui donnera à sens à ce métier de défenseur qui implique une certaine foi (non religieuse, tout en devant bannir les croyances sans les ignorer, les croyances étant la principale source d'injustices).
Merci par avance.
La plupart des questions traitées ne relèvent pas de l'imaginaire, mais sont des questions réelles pour lesquelles naturellement, l'anonymat doit être préservé ; il ne doit aucunement s'agir d'une question de personnes, mais d'une question de comportements qu'il convient de dénoncer lorsqu'ils sont inacceptables, mais aussi de se féliciter lorsqu'ils sont conforme à l'idéal de justice toujours remis en cause et en perpétuelle évolution (comme toute science humaine).
Ainsi, tel avocat qui incitait son client à avouer des faits qu'il n'avait pas commis, mais que tout laissait croire comme tel, sauf que ces croyances n'avaient aucun lien avec la vérité, pas celle judiciaire, non, celle plus simple du vécu. Cet avocat doit-il être considéré comme un défenseur, ou plutôt comme un auxiliaire dévoué du procureur de la République, accusateur public qui attise la haine naturelle entre les gens par la vindicte de ses propos plutôt que d'appeler à l'apaisement sans jeter l'opprobre sur son prochain ?
Tel procureur, qui officie dans le Sud, doit aujourd'hui avoir une vague idée du "retour de bâton", ce qui n'est pas, il faut bien en convenir, la recherche de la paix sociale à laquelle une société démocratique doit activement s'afférer.
La modération, après la santé, n'est-elle pas le plus grand bien que chacun puisse posséder ? Peut-on en douter ?

Bâtonnier de l'EFB Paris : empêchement impérieux pour assister à l'intervention du 10/09/2008 du Directeur de l'EFB de Paris Monsieur Gérard NICOLAY

Suite à un empêchement impérieux, il n'était pas possible d'assister à l'intervention du Directeur de l'EFB de Paris, Monsieur Gérard NICOLAY, ce mercredi 10 septembre 2008 à partir de 17 heures dans l'amphithéâtre A1 de la Faculté de droit de Paris 12 à l'attention tant des futurs candidats au CRFPA 2009 qu'aux actuels candidats au CRFPA 2008.

L'intervention a finalement eu lieu dans l'amphithéâtre C1 (500 places).

Un (des) GC (gentil(s) candidat(s)) pourrait(ent)-il(s), par une commentaire, relater ce qui s'est dit à cette occasion ?
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Nous savons a posteriori que le Bâtonnier a notamment indiqué qu'il y avait trop de candidats à l'EFB (sous-entendu de Paris, car il n'existe pas d'autre EFB en France), et que de 1.417 (qui constitue le nombre connu divulgué par les candidats au C.A.P.A. après leur réussite au CRFPA 2007), le nombre de candidats devrait être revu à la baisse pour ne pas dépasser 1.200, notamment en raison de l'insuffisance de surface de locaux pour accueillir les candidats à l'EFB.
Lors de la réunion de rentrée des candidats au CRFPA 2009 qui a été tenue par le directeur adjoint de l'IEJ de Paris 12 le 17 octobre 2008, ce dernier a indiqué, lorsqu'un candidat 2009 a relaté ce propos devant tout l'amphithéâtre, qu'il ne s'agissait que d'une boutade, mais aucunement un propos qu'il fallait prendre au sérieux, propos qui ne s'expliquait que par des problèmes de superficie de locaux, problèmes qui venaient justement d'être solutionnés par l'EFB.
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Merci par avance pour vos contributions qui seront conservées.
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le 10 septembre 2008 à 22h32, lapidaire et qui du coup ne suscite guère de réaction.
Y a-t-il moyen néanmoins d'en savoir un peu plus, car, ne l'oublions pas, ce qui n'a pas d'intérêt d'un point de vue peut en avoir d'un autre, sans pour autant être intéressant. Soyons clair ou devons-nous l'exprimer autrement ? Il serait intéressant de savoir, ainsi que pour les autres personnes empêchées peut-être, le message de fond que voulait faire passer le Bâtonnier, et même auparavant, de savoir à qui il comptait s'adresser au juste, l'affichage n'étant pas en corrélation avec l'invitation vigoureuse relayée par la secrétaire de l'IEJ.
Pardonnez cette curiosité, qui néanmoins ne semble pas illégitime, cher lecteur qui avez bien voulu dire deux mots (et pas un de plus), sur cette intervention du Directeur de l'EFB de Paris pour laquelle les candidats au CRFPA 2008 étaient fortement sollicités à participer. Pardonnez également le ton ironique qui ne vise pas à décridibiliser le sens de votre commentaire, mais effectivement à relayer que si cette intervention n'était pas intéressante, on doit se demander à quoi elle visait au juste...
Merci par avance de remplir un espoir de loquacité de votre part, cher commentateur, et chers lecteurs, même anonymes.
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Voici un exemple d'empêchement impérieux qui aurait pu arriver.
Il intéresse le droit des obligations ainsi que le droit pénal et le droit des assurances :
une automobiliste, fraîchement titulaire de son permis de conduire, a violé un "cédez le passage" pour venir tranquillement s'arrêter dans un autre véhicule, car manifestement, la pédale de frein était absente de la sienne. Les dégâts ne sont que matériels. Elle a refusé de remplir un constat amiable indiquant que l'autre conducteur n'avait pas à être sur sa route, à cette intersection. L'autre a appelé la police qui lui a indiqué que compte tenu de la situation, il valait mieux qu'il quitte les lieux, car la police, elle, en l'absence de dommages corporels, n'interviendrait pas.
Le ton a monté devant de refus de remplir le constat et l'appel à la rescousse par la conductrice fautive d'un frère-cousin-oncle, on ne sait pas très bien. Un témoin est alors intervenu, et a lui-même appelé la police qui cette fois-ci est intervenue. La conductrice était en infraction en ne portant pas la fameuse lettre "A" à l'arrière de son véhicule (petite infraction), a présenté une attestation d'assurance périmée (puis en a retrouvé une autre plus valide), et c'est sous la vérification des gardiens de la paix que la paix est revenue, que le constat a été néanmoins incorrectement rempli, seule la colonne du conducteur "victime" étant servie convenablement, l'autre étant a volo, les GPX obligeant malgré tout la conductrice à cocher une case et à indiquer le chiffre "1" dans la case adéquate du constat, les deux signant le constat.
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Mais l'intervention du Bâtonnier était passée.
Ainsi va la vie avec ses surprises et ses désagréments).

L'avocat désigné au titre de l'aide juridictionnelle "expédie" son dossier.

Le justiciable impécunieux a droit à une aide juridictionnelle et par conséquent a le droit d'être défendu de la même façon qu'un client solvable. Un très beau principe, mais une pratique bien différente, et ce dans tous les domaines et par quasiment tous les auxiliaires de justices et autres officiers ministériels, sauf de rares exceptions sur lesquelles un justiciable peut avoir la chance de tomber de temps en temps...
Beaucoup de clients sont dans ce cas, particulièrement dans le domaine pénal, mais pas seulement, par exemple également dans les cas de "mauvais" divorce, résultat d'un mariage mensonger, vous savez, ce mariage qui serait prétendument guidé par l'amour, cet amour qui reste à définir au-delà des relations sexuelles, de la procréation qui ne vise pour l'un qu'à anticiper une contribution à l'entretien et à l'éducation des enfants (pension alimentaire dans un langage non juridique).
Pour le cas du mariage, un commentateur averti pose la question de savoir la teneur de ce mariage qui n'aurait jamais dû être célébré devant l'officier de l'état civil en s'orientant sur telle ou telle hypothèse. Mais, il ne faut pas chercher aussi loin : l'erreur, c'est l'institution du mariage elle-même, particulièrement lorsqu'elle est en droit commun sans contrat.
Se marier, peut-être, mais alors, il convient de faire quelques dépenses qui ne s'averont pas somptuaires par la suite : faire un contrat protecteur des deux parties pour établir l'équilibre que le prétendu amour n'apporte pas...
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Beaucoup d'avocats et autres officiers ministériels nourrissent un certain mépris à l'égard de ces clients qui ne sont pas moins honorables que les autres et méritent tout autant une défense de qualité.
Le paradoxe est que malgré la manne de l'aide juridictionnelle qui aide un certain nombre d'avocats et autres officiers ministériels (beaucoup moins vrai pour les officiers ministériels qui bénéficient d'une rente de situation, et dont le rapport Attali de janvier 2008 demande la suppression pure et simple, héritiers des Parlements de l'Ancien Régime, mais qui néanmoins, dans quelques cas, palient les insuffisances de l'avocat) à payer leurs charges et à se payer, leurs clients à l'aide juridictionnelle font trop souvent l'objet d'une défense indigente.
Voici tel avocat qui a décidé d'"expédier" l'affaire plutôt que de la défendre, ce en collusion avec le juge chargé du dossier avec qui il va s'entretenir en grande discrétion dans le dos de son client : pratique détestable et indigne tant de la part du magistrat qui ouvre la porte de son Cabinet à un tel avocat, et de l'avocat qui trahit son client.

L'avocat joue au cache-cache même vis-à-vis de son Bâtonnier.

Voilà un avocat qui avait tout son crédit puisqu'il avait prêté serment.
Mais avec le temps, le peu de clients, son attitude méprisante à l'égard de ses propres clients qu'il ne considère que comme des donateurs, son Cabinet bat de l'aile et la reconversion n'est pas très loin.
Comment s'en sort-il d'ici à sa liquidation judiciaire et à la radiation de l'Ordre qui en résulte inévitablement ?
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Il capte le maximum d'honoraires sur le peu de clients qu'il peut avoir, mais lorsque les choses se gâtent, il ne trouve d'autre solution que de communiquer de fausses coordonnées, affichées complaisamment sur le site de son Barreau, qui informé de ses fausses coordonnées, n'en a cure et laisse faire.
Tel autre avocat qui veut le joindre se retrouve donc à s'évertuer à lui expédier une télécopie, qui naturellement, n'arrive jamais à son destinataire.
Est-ce déontologique ou simplement une organisation très faible qui laisse la porte ouverte à l'exercice de professionnels qui le sont finalement très peu ?
Ce piège est vite arrivé lorsque les charges s'accumulent et les clients se raréfient. L'avocat est tenté de se "rattraper" sur le peu de client qu'il peut encore solliciter sur le ton du :
"mon cher client, moi, votre bien dévoué serviteur, je ne pourrai travailler convablement que si vous m'honorez préalablement".
Naturellement, le justiciable, craintif des juges, desquels il entend trop souvent parler dans les médias pour le peu de justice qui est rendue avec équité, s'efforcera d'"honorer" cet auxiliaire vis-à-vis duquel il nourrit tout de même un certain espoir, sans voir le piège qui lui est tendu : il fallait d'abord voir cet auxiliaire de justice travailler avant de l'honorer de façon soit totalement disproportionnée, soit même dans certains cas pour aucun travail.

Le Bâtonnier rempli sa mission, ... ou se fait ridiculiser !

Drôle d'histoire pas drôle.
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Tel avocat de la partie adverse dans tel barreau de tel pays a dissimulé volontairement une mention manuscrite de la main de son client sur une pièce qu'il verse à son dossier, tout simplement en occultant sans aucun soin cette mention manuscrite avec une note repositionnable (un post-it).
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L'avocat adverse a des devoirs vis-à-vis de la partie adverse, ne lui en déplaise.
Cette dissimulation est déterminante puisque la partie adverse remet en cause les accusations qu'elle porte par sa propre attitude révélée par ses mentions écrites de sa main.
Pourtant, toute l'instruction pénale est menée dans l'ignorance de ces révélations précoces mais dissimulées durant des années ; pendant tout ce temps, tous les juges sont dupés tant par l'acte de cet avocat que par leur propre empathie, pensant avoir affaire à une véritable victime, ce que ne cesse de nier le mis en cause sans jamais pouvoir jamais le prouver ; car confronté à une probatio diabolica, il ne peut que subir le système judiciaire.
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Ce cybercarnet a déjà eu l'occasion de parler de cette affaire dans des articles précédents.
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Le Bâtonnier de l'avocat adverse est saisi de cette affaire :
l'avocat concerné fait le sourde oreille auprès de son Bâtonnier dont il ne reconnaît aucunement l'autorité tandis que le Bâtonnier se trouve ridiculisé dans sa fonction (temporaire).
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C'est donc maintenant par CONVOCATION que le Bâtonnier entend recueillir les observations de cet avocat-voyou sur ses actes, avocat mis en cause qui mérite, comme tout à chacun, une procédure équitable, disciplinaire et judiciaire, mais certainement aucun laxisme pour de tels actes qui ont eu des incidences sur une très longue instruction et un renvoi en cour d'assises.
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L'avocat peut-il mentir ?
N'y voyez-vous pas une illustration bien concrète dans ce cas ?
Défendre est-il synonyme de "mentir" ?
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Un candidat au CRFPA peut-il commenter l'atteinte aux libertés fondamentales d'un tel comportement et les révisions de procès qu'il conviendrait d'entreprendre sur tous les dossiers où cet avocat est intervenu au titre de la défense de la partie civile ?
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Douloureuse et éprouvante affaire à suivre.
NDLR : cet article semble avoir suscité un certain intérêt, mais pas toujours dans de bonnes intentions. Il convient de prêter attention à la liberté éditoriale de ce cybercarnet, au-delà du contenu même de tel ou tel article ou tel ou tel commentaire. Sinon, c'est la fin des blogues...

CRFPA 2009 : les délais d'inscriptions ouverts dès le lundi 15 septembre 2008.

Par affichage du 8 septembre 2008, les futurs candidats au CRFPA 2009 sont avisés des dates pour procéder à leur inscription administrative :
du lundi 15 septembre 2008 jusqu'au mardi 30 novembre 2008 (inclus).
Si la première de ces deux dates ne pose aucune difficulté, la seconde est largement restrictive par rapports aux dispositions réglementaires qui régissent cette inscription. Toutefois, il est précisé dans une police plus réduite qu'en réalité, l'inscription peut être réalisée jusqu'au 31 décembre 2008 ce qui correspond bien aux dispositions réglementaires.
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Cependant, une restriction est encore posée qui ne figure pas dans les textes : la mention "selon les places disponibles".
Cette mention ne fait-elle pas écho aux candidats et aux enseignants qui à de nombreuses reprises parlent de "CONCOURS", ce qui postule un numerus closus, et non pas d'un "examen" comme l'indiquent portant les textes réglementaires ?
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Nous serons amenés à en reparler...

Examen blanc n° 4 du CRFPA 2008 : du 8 au 11 septembre 2008

Lundi 8 septembre 2008 (amphithéâtre B1) de 10 heures à 15 heures :
Appréciation au raisonnement juridique.
C'est dans l'amphithéâtre B1 qu'a débuté lundi 8 septembre 2008 à 10 heures le quatrième et dernier entraînement du CRFPA 2008 par l'épreuve d'appréciation au raisonnement juridique.
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A cette occasion, la secrétaire de l'IEJ de Paris EST a apporté quelques précisions sur l'organisation des épreuves : pour les candidats, des codes ne comportant aucune mention manuscrite (sauf des "indicateurs" sur des notes adhésives (post-it) ou du surlignage à même les articles du code, code classique Dalloz ou Litec annoté, mais pas ni Méga-code (TOTALEMENT INTERDIT) ni code "examen" sans aucune annotation (non exigé)) à défaut de quoi la page incriminée sera arrachée du code (geste agressif qui constitue une atteinte au droit de propriété, ce qui est toujours mieux que l'exclusion de l'examen et le passage devant la commission de discipline (mais laquelle ? Celle de L'université de Paris 12 ou celle de l'EFB ?)).
Le résultat de l'admissibilité au CRFPA 2008 sera connu le vendredi 14 novembre 2008 par affichage de la liste. Si les choses se reproduisent comme l'an passé, certains auront cependant la primeur de connaître leur élimination avant par bifurage de leur nom sur les listes des grands oraux blancs.
Les listes d'inscription aux grands oraux blancs ont été affichées ce lundi même sur les murs extérieurs du secrétariat de l'IEJ et prises d'assaut par certains candidats se réservant des dates de choix parmi les 5 dates proposées et les 20 candidats (potentiels) admis à s'y présenter, pour quelques 260 candidats inscrits pour le CRFPA 2008. Le système n'est donc pas meilleur que l'an passé, ni pire ni meilleur, les candidats qui avaient la prudence de passer par le secrétariat de l'IEJ avant de se rendre dans la salle d'examen blanc ayant donc eu la primeur de pouvoir s'inscrire le plus pertinemment possible, certains oraux blancs ayant lieu avant même les épreuves écrites d'admissibilité, dès le 3 octobre 2008, puis les 22 et 28 octobre et 5 et 12 novembre 2008.
Les épreuves écrites (admissibilité) terminales se dérouleront dans divers salles et amphithéâtres, tant pour des raisons d'organisation (nombre de candidats potentiels, prise en compte des candidats handicapés,...) que suite à la tardiveté de la réservation d'un unique amphithéâtre dans les délais voulus (avant que le Service du planning ne soit fermé pour l'été). Un même candidat pourra ainsi passer une épreuve dans une salle ou un amphithéâtre tel jour, puis une autre ailleurs le jour suivant, ce, néanmoins, toujours sur le site de la faculté de droit de Paris 12.
Des candidats n'ont d'ailleurs toujours pas reçu leur convocation à l'examen et sont donc priés de se faire connaître rapidement auprès du secrétariat de l'IEJ. D'autres ont reçu leur convocation, mais leur choix est partiellement erroné : ils doivent également se faire connaître auprès de l'IEJ.
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La secrétaire de l'IEJ a précisé d'ores et déjà l'importante réunion qui doit se tenir ce mercredi 10 septembre 2008 à 17 heures dans l'amphithéâtre A1 (amphithéatre habituel des Licences 1 et 2) à l'initiative de l'actuel directeur de l'EFB de Paris, le Bâtonnier Monsieur Gérard NICOLAY et à laquelle les candidats du CRFPA 2008 sont activement invités à venir assister. Pourtant, on notera que l'intervention du directeur était ciblée sur les "étudiants souhaitant s'inscrire à l'IEJ" et non pas aux actuels candidats au CRFPA 2008.
Cette intervention ne devrait néanmoins pas être inutile ni pour les uns, ni pour les autres.
La présence de TOUS est donc effectivement souhaitable.
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Venons-en aux sujets posés ce lundi 8 septembre 2008 (aux quelques 150 candidats présents pour obtenir ces sujets) à rendre au plus tard ce jeudi 10 septembre avant le début de la cinquième et dernière épreuve blanche de note de synthèse juridique, les correcteurs ayant été convoqués pour se voir remettre les copies à ce moment là :
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- droit des obligations (DO) : un cas pratique concernant une question de validité d'une reconnaissance de dette, une erreur sur la valeur, une promesse de vente non tenue, un transport de marchandises dommageable ; rien de très compliqué en apparences !
- procédure administrative et contentieuse (PAC) : une note synthétique sur l'arrêt du Conseil d'État (Assemblée !) n° 290730 rendu en date du vendredi 17 décembre 2007 sur une question de détention pénitentiaire ; arrêt très intéressant pour les libertés fondamentales qui en sont l'objet !
- procédure pénale (PP) : comme d'habitude, une dissertation : "Le consentement dans le procès pénal contemporain". Très beau sujet sur la qualité d'un prétendu "consentement" libre et éclairé pour un tel type de procès !
- procédure civile (PC) : une dissertation sur un sujet on ne peut plus d'actualité : "L'extinction de l'action en justice".
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Mardi 9 septembre 2008 (amphithéâtre B1) de 10 heures à 13 heures :
Épreuve juridique à caractère pratique.
C'est une épreuve de spécialité toujours assez bien notée, voire très bien notée, qui remonte largement la première épreuve et/ou peut palier le défaut de maîtrise de la troisième épreuve.
Voici en vrac les 11 sujets (ou leur résumé lacunaire) proposés à la centaine de candidats présents :
- droit patrimonial (DP) : 3 cas pratiques (trouble du voisinage, empiètement, recel d'un bien meuble, utilisation à des fins privatives d'une partie commune d'une copropriété) ;
- droit public des activités économiques (DPAE) : commentaire de l'arrêt du Conseil d'État n° 276928 rendu le 26 janvier 2007 - concurrence ; dans la reproduction obtenue du sujet, il manque manifestement une page qui obère la compréhension de l'arrêt.
- droit communautaire et européen (DCE) : cas pratique concernant une question fiscale soumise à la CJCE ;
- droit du travail (DT) : 3 cas pratiques (contestation de la régularité d'un licenciement pour motif économique, licenciement prétendu sans cause réelle et sérieuse pour défaut d'atteinte des objectifs commerciaux, validité d'un promesse d'embauche) ;
- droit administratif (DA) : 6 questions barèmées sans aucun document autorisé ; et ratissant large dans les connaissances !
- droit fiscal des affaires (DFA) : aucun document autorisé ni de calculatrice programmable pour les 3 exercices proposés (détermination du résultat fiscal et de l'IS, calcul de l'IR 2008 sur les revenus 2007, question sur les procédés légaux susceptibles de limiter l'assiette de l'ISF) ;
- droit pénal général et spécial (DPGS) : cas pratique sur l'engagement de poursuites pénales (évasion d'un détenu, perte de maîtrise d'un véhicule terrestre à moteur, coups et blessures sur une personne déjà morte) ;
- procédures collectives et sûretés (PCS) : cas pratique (défaut de paiement des créanciers, endettement, prétendue caution, défaut d'informations sociales) ;
- droit commercial des affaires (DCA) : cas pratique (recours à un tribunal arbitral, sous-évaluation des parts sociales, recouvrement de créance) ;
- droit des personnes et de la famille (DPF) : 2 cas pratiques (mariage avorté, divorce pécuniaire, dette contractée au moment de la rupture d'un PACS, rupture de l'obligation de fidélité) ;
- droit international privé (DIP) : commentaire de l'arrêt 1ère Civ. rendu le 20/09/2006, cassation (divorce, conflit de juridictions).
Des candidats "en surplus" se sont inscrits sur les listes de participation aux oraux blancs d'exposé-discussion avec le jury !
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Jeudi 11 septembre 2008 (amphithéâtre B3 : moins de 100 places) de 10 heures à 15 heures :
Note de synthèse juridique.
Cette épreuve est toujours aléatoire : défaut de maîtrise, fatigue, stress. D'autres IEJ commencent par celle-ci pour éliminer la difficulté d'emblée et ne pas en faire la bête noire des candidats.
Le sujet est libellé : "l'imprévision" (pour la petite centaine de candidats venus le chercher ou composer dans l'amphithéâtre).
Le dossier est composé de 14 documents pour 32 pages, plutôt denses.
Les documents s'échelonnent dans le temps de 1876 à 2007 ; on y trouve un article du code civil (l'article 1134), des extraits d'ouvrages, des arrêts, des commentaires.
Les documents reproduits dans le dossier sont lisibles sans plus (densite de l'impression) mais reste en caractères assez petits, et au moins une ligne d'un document est tronquée.
Un document a été reproduit en format réduit ce qui a permis de diminuer fictivement le nombre de pages du dossier qui s'éleverait alors à 35 (y compris la table dont l'utilité est majeure pour cet exercice).
C'est une note de purs civilistes à l'attention de tous les futurs avocats généralistes, et bien composée pour l'exercice du CRFPA.
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Lecteurs, vos commentaires, même anonymes, sont bienvenus, soit pour dénoncer des erreurs, soit pour donner vos impressions, ou enfin tout autre motif concernant cet examen blanc.
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Nota bene : désolé pour les quelques néologismes figurant dans cet article afin d'en diminuer la longueur.

lundi 8 septembre 2008

Ce lundi 8 septembre 2008 : début de la dernière série d'épreuves blanches pour le CRFPA 2008

Une dernière série d'examens blancs (la quatrième pour les épreuves traditionnelles des juristes, la cinquième pour l'épreuve de note de synthèse) débute ce lundi 8 septembre 2008.
Même pas débutée, cette série s'annonce déjà très stressante pour nombre de candidats, sachant que le facteur "stress" est l'un des quatre facteurs déterminants de toute épreuve pour tout examen ou concours.
Alors, il faut y aller avec, mais également avec toutes ses connaissances, tous ses outils autorisés (les codes Dalloz ou Litec dans leur édition 2009 si elle est déjà commercialisée), car c'est là qu'il va falloir montrer que l'on a fait autre chose que les acheter chez son libraire favori ; il va falloir les ouvrir, comprendre leur architecture, leur structure, et... sans miracle, ce que l'on cherche sous l'article 1382 du code civil se trouve peut-être en réalité sous l'article 1384 du même code, ou sous un autre article encore.
C'est le moment clef de répéter que l'on a assemblé ce puzzle juridique pour en tirer aussi bien sa cohérence que son incohérence.
Les correcteurs ne pourront que se montrer satisfait de voir que le candidat ne sait pas tout et n'a pas la fatuité de le prétendre, mais comme ses aînés, est dans le doute, dans l'incertitude d'un droit très humain, trop humain, rarement juste mais qui met en cohérence un système plus vaste duquel nombre de juristes ne veulent pas sortir. Ce système intègre d'autres sciences humaines et économiques, et l'incohérence d'aujourd'hui trouve sa source dans l'humanité d'hier.
Humain, trop humain, certes, mais certainement pas inhumain ; l'humain ne peut être inhumain, mais uniquement et simplement humain.
Voilà une réflexion bien absconse et qui mérite réflexion...
Ce dernier examen blanc, soyez en certain, vise à rassurer plus qu'à sanctionner. La sanction, c'est l'examen final et uniquement lui qui la donnera ; le stress a encore le temps de monter dans les quelques semaines qui vont nous séparer de cet examen.
Pronostiquer sur tel ou tel sujet est bien ambitieux car le domaine en soit est vaste et l'actualité abonde, notamment pour ce droit des obligations qui va très prochainement être bouleversé après la réforme des prescriptions qui en était le préalable nécessaire.
Les autres droits ne sont pas moins "bien" lotis puisque selon les médias qui relayeraient la parole de nos ministres, des modifications substantielles sont à envisager dans tous les domaines du droit.
Malheureusement, ce soir encore, les médias relayaient une "fausse-vraie" réforme, et toujours avec le même aplomb, les mêmes certitudes des paroles de certains journalistes alors que les réalités sont soit totalement autres, soit beaucoup plus nuancées.
Ce sont ces nuances que les correcteurs vont apprécier, car les connaissances de base, tout le monde les a, plus ou moins, et peut en écrire quelques mots. Mais expliciter pourquoi une haute juridiction a choisi d'écrire de façon lapidaire tel mot à la place de tel autre, c'est une bien autre affaire ; la lecture habituelle de magazines juridiques montre à quel point les désaccords des exégètes sont patents, retentissants, et laissent de marbre les plus hauts magistrats qui doivent en rire de lire autant de commentaires savants sur des cas qu'eux connaissent dans leur substantifique moelle, ou du moins le prétendent...
Le candidat valeureux doit donc singer car en réalité, il y a peu à découvrir d'un système qui n'est que l'héritier direct du droit du bas moyen-âge, habillé autrement... Lors de la correction de l'avant dernier examen du CRFPA 2006 en droit des obligations, le sujet étant un commentaire d'arrêt, l'enseignant avait eu le maleur de dire une parole qui ne laissa personne de marbre :
la meilleure copie était celle qui avait "plagié" le commentaire de Monsieur Denis Mazeaud.
Cela laisse songeur sur l'appréciation au raisonnement juridique du meilleur candidat dans cette épreuve cette année là qui n'avait dû que faire preuve d'une bonne mémoire.
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Que le stress monte dès ce lundi 8 septembre 2008, mais pas trop tout de même : il ne s'agit que d'un examen blanc plutôt bien noté pour se vouloir rassurant. Ce ne sont sont pas moins de 2 ou 3 points de notations qu'il faudra envisager d'ôter pour l'examen de la mi-octobre 2008.

samedi 6 septembre 2008

Commentaire provoqué : réaction à la réaction du 06/09/2008

Quelques commentaires intéressants qui relèvent le niveau : c'est très bien ainsi car il semble que certaines idées fassent leur chemin chez certains candidats selon laquelle la profession d'avocats, avant même des connaissances, demande des qualités, à l'exception de l'une d'entre elles : l'empathie.
Pas d'empathie destructrice chez un avocat qui irait à l'encontre de sa déontologie, mais avant même "sa déontologie", la simple expression de son honnête intellectuelle forgée sur les bancs de la faculté de droit.
Pour gagner leur vie, beaucoup d'avocats font autre chaose que leur profession leur ouvre ou pour laquelle ils prétendent tirer une certaine légitimité : tel avocat qui nous raconte sa vie marseillaise alors qu'il passe son temps entre Paris et Saint-Tropez, tel avocat qui écrit des livres de droit ce qui correspond déjà beaucoup plus à ce qu'on peut espérer d'un tel professionnel, tel avocat qui enseigne et ils sont une légion..., lorsque tel avocat ne fait pas le troubadour dans Montpellier afin de payer ses charges faute de clients.
Chez lecteur, ce cybercarnet va reprendre son cours dans quelques jours et des informations promises de longue date vous seront alors délivrées.
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Quant aux sujets d'examen du CRFPA, ne nourrissez aucun faux espoir :
fasse à la masse de candidats, il faut avant tout éliminer.
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Aujourd'hui, faire de longues études conduit dans de nombreux cas tout droit à l'ANPE et non pas au métier espéré ou envisagé ; point d'exemple à vous communiquer puisque ce n'est pas l'objet de ce cybercarnet, mais simplement la lecture de diplômes diplômant rarissimes, à un tel point que leur intérêt pose plus de questionnements qu'ils ne donnent de réponse sur l'avenir.