mercredi 10 septembre 2008

L'avocat joue au cache-cache même vis-à-vis de son Bâtonnier.

Voilà un avocat qui avait tout son crédit puisqu'il avait prêté serment.
Mais avec le temps, le peu de clients, son attitude méprisante à l'égard de ses propres clients qu'il ne considère que comme des donateurs, son Cabinet bat de l'aile et la reconversion n'est pas très loin.
Comment s'en sort-il d'ici à sa liquidation judiciaire et à la radiation de l'Ordre qui en résulte inévitablement ?
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Il capte le maximum d'honoraires sur le peu de clients qu'il peut avoir, mais lorsque les choses se gâtent, il ne trouve d'autre solution que de communiquer de fausses coordonnées, affichées complaisamment sur le site de son Barreau, qui informé de ses fausses coordonnées, n'en a cure et laisse faire.
Tel autre avocat qui veut le joindre se retrouve donc à s'évertuer à lui expédier une télécopie, qui naturellement, n'arrive jamais à son destinataire.
Est-ce déontologique ou simplement une organisation très faible qui laisse la porte ouverte à l'exercice de professionnels qui le sont finalement très peu ?
Ce piège est vite arrivé lorsque les charges s'accumulent et les clients se raréfient. L'avocat est tenté de se "rattraper" sur le peu de client qu'il peut encore solliciter sur le ton du :
"mon cher client, moi, votre bien dévoué serviteur, je ne pourrai travailler convablement que si vous m'honorez préalablement".
Naturellement, le justiciable, craintif des juges, desquels il entend trop souvent parler dans les médias pour le peu de justice qui est rendue avec équité, s'efforcera d'"honorer" cet auxiliaire vis-à-vis duquel il nourrit tout de même un certain espoir, sans voir le piège qui lui est tendu : il fallait d'abord voir cet auxiliaire de justice travailler avant de l'honorer de façon soit totalement disproportionnée, soit même dans certains cas pour aucun travail.

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