Drôle d'histoire pas drôle.
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Tel avocat de la partie adverse dans tel barreau de tel pays a dissimulé volontairement une mention manuscrite de la main de son client sur une pièce qu'il verse à son dossier, tout simplement en occultant sans aucun soin cette mention manuscrite avec une note repositionnable (un post-it).
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L'avocat adverse a des devoirs vis-à-vis de la partie adverse, ne lui en déplaise.
Cette dissimulation est déterminante puisque la partie adverse remet en cause les accusations qu'elle porte par sa propre attitude révélée par ses mentions écrites de sa main.
Pourtant, toute l'instruction pénale est menée dans l'ignorance de ces révélations précoces mais dissimulées durant des années ; pendant tout ce temps, tous les juges sont dupés tant par l'acte de cet avocat que par leur propre empathie, pensant avoir affaire à une véritable victime, ce que ne cesse de nier le mis en cause sans jamais pouvoir jamais le prouver ; car confronté à une probatio diabolica, il ne peut que subir le système judiciaire.
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Ce cybercarnet a déjà eu l'occasion de parler de cette affaire dans des articles précédents.
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Le Bâtonnier de l'avocat adverse est saisi de cette affaire :
l'avocat concerné fait le sourde oreille auprès de son Bâtonnier dont il ne reconnaît aucunement l'autorité tandis que le Bâtonnier se trouve ridiculisé dans sa fonction (temporaire).
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C'est donc maintenant par CONVOCATION que le Bâtonnier entend recueillir les observations de cet avocat-voyou sur ses actes, avocat mis en cause qui mérite, comme tout à chacun, une procédure équitable, disciplinaire et judiciaire, mais certainement aucun laxisme pour de tels actes qui ont eu des incidences sur une très longue instruction et un renvoi en cour d'assises.
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L'avocat peut-il mentir ?
N'y voyez-vous pas une illustration bien concrète dans ce cas ?
Défendre est-il synonyme de "mentir" ?
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Un candidat au CRFPA peut-il commenter l'atteinte aux libertés fondamentales d'un tel comportement et les révisions de procès qu'il conviendrait d'entreprendre sur tous les dossiers où cet avocat est intervenu au titre de la défense de la partie civile ?
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Douloureuse et éprouvante affaire à suivre.
NDLR : cet article semble avoir suscité un certain intérêt, mais pas toujours dans de bonnes intentions. Il convient de prêter attention à la liberté éditoriale de ce cybercarnet, au-delà du contenu même de tel ou tel article ou tel ou tel commentaire. Sinon, c'est la fin des blogues...
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