vendredi 12 septembre 2008

Placement sous observations : vous êtes malade, docteur ?

Ne voilà-t-il pas que depuis quelques jours de cette semaine commerciale 38 de 2008, ce cybercarnet est placé sous observations de personnes qui ne sont pas animées des meilleures intentions du monde.
C'est faire grand cas d'un modeste cybercarnet qui a ses lecteurs assidus, et qui au vu du nombre de connexions enregistrées sont toujours les mêmes, ce dont je les remercie.
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Sauf que ces derniers jours, ce nombre a considérablement augmenté, et que ce n'est certainement pas du fait des candidats au CRFPA 2008 qui ont bien d'autres choses à penser.
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Cette surveillance n'apporte rien à la rédaction de ce cybercarnet, et crée un enjeu qui relève du simple imaginaire de ces observateurs mal intentionnés.
Il fallait néanmoins s'y attendre car le principe d'internet est son ouverture, sa liberté, sans toutefois y dire n'importe quoi, se livrer à de la diffamation en citant nommément tel ou tel, les espaces privés et la captation par les professionnels ne devant demeurer que l'exception.
Pourtant, c'est bien l'inverse qui arrive : même dans sa saine liberté et liberté saine, internet continue à avoir ses détracteurs et autres liberticides. Une illustration récente est la projection quelques semaines en arrière au cours des jeux olympiques d'été à Pékin où les autorités chinoises bloquaient l'accès à certains sites.
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Ne manquons pas de croire que si un jour, ce cybercarnet devenait inaccessible, il aurait subi une telle censure.
Ce n'est pas très bon pour une société démocratique d'empêcher ses citoyens intéressés aux questions d'intérêt public de les empêcher de s'exprimer.
Cela ne vous rapelle-t-il pas de nombreux arrêts rendus par la CEDH sur cette question précise, les États concernés ayant bien logiquement tous été condamnés pour violation de la Convention de Sauvegarde des droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales ?
Mais pour quel article de cette convention, au fait ?
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Les candidats au CRFPA 2008 doivent le savoir et peuvent le faire savoir aux autres lecteurs de ce cybercarnet par un commentaire, même anonyme.
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NDLR : Le commentaire du vendredi 12 septembre 2008 à 19 heures 41 laisse à penser qu'il pourrait s'agir d'une question de droit des obligations. Ce n'est pas le cas. En revanche, la question de la preuve est bien là... mais c'est une tout autre histoire.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pensez à l'article 1315 Code civil. Celui qui allégue un fait doit le prouver.