Les anciens du CRFPA, pour ceux qui ont réussi l'examen, sont des "avocats en herbe".
Gonflés de l'orgueil que l'on reconnaît aux avocats, ce n'est pas sans prétentions qu'ils auraient une fâcheuse tendance à narguer leur "petits" camarades de la prochaine fournée.
Pourtant, anciens comme actuels ou futurs sont logés à la même enseigne. Dans un climat de récession économique, l'activité va décliner, quoi qu'en disent les plus optimistes qui sont également les moins férus des questions économiques que les juristes ont trop tendance à dédaigner.
La bataille sera d'autant plus dure pour conquérir ses propres clients alors que les générations précédentes biens installées ont tendance à s'accrocher plutôt qu'à laisser la place, non qu'ils soient meilleurs ni pires, mais le goût de l'argent efface bien vite de goût de la justice, sans aucun intérêt plus que cela pour les justiciables.
Pour s'en rendre compte, il faut pratiquer, mais il est alors trop tard pour certains pour reculer.
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Le temps en fera son affaire, car sans le goût de défendre, il est vain de prétendre défendre. Il est impossible, sans un certain trouble de défendre aussi bien la prétendue victime que le prétendu coupable.
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Aussi, les stages dans les palais de justice, ou plutôt faudrait-il dire, les tribunaux (où la justice se fait attendre) est une bonne chose pour apprendre et comprendre l'envers du décors avant de s'y lancer soi-même.
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Apprendre à accuser avant de savoir défendre, voilà qui peut susciter bien des interrogations sur la foi dans la justice !
Probablement qu'un jour les avocats seront "fonctionnarisés" (désolé pour le néologisme), ce qui reste l'unique moyen de respecter la trop fameuse formule utilisée à la fin de chaque courrier :
"Votre bien dévoué".
D'où provient une expression aussi absconse ?
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(CTC : les trois lettre d'or de ce cybercarnet).
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