Le justiciable impécunieux a droit à une aide juridictionnelle et par conséquent a le droit d'être défendu de la même façon qu'un client solvable. Un très beau principe, mais une pratique bien différente, et ce dans tous les domaines et par quasiment tous les auxiliaires de justices et autres officiers ministériels, sauf de rares exceptions sur lesquelles un justiciable peut avoir la chance de tomber de temps en temps...
Beaucoup de clients sont dans ce cas, particulièrement dans le domaine pénal, mais pas seulement, par exemple également dans les cas de "mauvais" divorce, résultat d'un mariage mensonger, vous savez, ce mariage qui serait prétendument guidé par l'amour, cet amour qui reste à définir au-delà des relations sexuelles, de la procréation qui ne vise pour l'un qu'à anticiper une contribution à l'entretien et à l'éducation des enfants (pension alimentaire dans un langage non juridique).
Pour le cas du mariage, un commentateur averti pose la question de savoir la teneur de ce mariage qui n'aurait jamais dû être célébré devant l'officier de l'état civil en s'orientant sur telle ou telle hypothèse. Mais, il ne faut pas chercher aussi loin : l'erreur, c'est l'institution du mariage elle-même, particulièrement lorsqu'elle est en droit commun sans contrat.
Se marier, peut-être, mais alors, il convient de faire quelques dépenses qui ne s'averont pas somptuaires par la suite : faire un contrat protecteur des deux parties pour établir l'équilibre que le prétendu amour n'apporte pas...
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Beaucoup d'avocats et autres officiers ministériels nourrissent un certain mépris à l'égard de ces clients qui ne sont pas moins honorables que les autres et méritent tout autant une défense de qualité.
Le paradoxe est que malgré la manne de l'aide juridictionnelle qui aide un certain nombre d'avocats et autres officiers ministériels (beaucoup moins vrai pour les officiers ministériels qui bénéficient d'une rente de situation, et dont le rapport Attali de janvier 2008 demande la suppression pure et simple, héritiers des Parlements de l'Ancien Régime, mais qui néanmoins, dans quelques cas, palient les insuffisances de l'avocat) à payer leurs charges et à se payer, leurs clients à l'aide juridictionnelle font trop souvent l'objet d'une défense indigente.
Voici tel avocat qui a décidé d'"expédier" l'affaire plutôt que de la défendre, ce en collusion avec le juge chargé du dossier avec qui il va s'entretenir en grande discrétion dans le dos de son client : pratique détestable et indigne tant de la part du magistrat qui ouvre la porte de son Cabinet à un tel avocat, et de l'avocat qui trahit son client.
1 commentaire:
Je ne comprends pas les termes "mauvais divorce après un mriage mensonger". Y-a-t-il une erreur sur la personne ou un autre vice du consentement?
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