jeudi 1 janvier 2009

Jour de l'An 2009 : les résolutions pour la réussite prochaine au CRFPA ou à l'ENM.

C'est le Jour de l'An 2009, jour des résolutions pour parvenir à la réussite au CRFPA pour les uns, la plupart, et l'ENM pour les autres, dans un contexte de crise économique qui n'épargne personne.
C'est un crise bien plus vaste qu'une crise économique qu'il faut redouter puisque les médias n'hésitent pas à s'en remettre aujourd'hui à la parole de philosophes pour avoir une idée de l'année qui vient à la lumière de la récession qui a démarré l'année passée.
Il est inpensable que les juristes ne soient pas épargnés ou concernés, et dans tous les sens : alors qu'un avocat se meurt dans les cachots de la maison d'arrêt de La Santé, d'autres pensent tirer leur épingle du jeu sur des contetieux enrichissants à base de hausse de la délinquance, de faillites d'entreprises, bref, en quelque sorte et de façon caricaturale, sur la misère humaine.
Que voulez-vous, nous avons acheté des téléphones GSM par millions, des écrans plasmas et autres lecteurs MP3 ou 4, les vêtements, etc., le tout, pensaient certains, à bon compte.
En réalité, nous opérions un transfert des liquidités vers les pays ateliers qui en tiraient tous les profits malgré leur faible coût apparent de main d'oeuvre. Pendant ce temps, nous avons gaspillé des ressources qui ne sont pas les nôtres, mais celles de nos enfants, les tranferts transgénérationnels donnant l'apparence que tout allait bien dans le meilleur des mondes et que nous allions nous en tirer à bons comptes.
Il faut maintenant payer le prix de tout cela et cela va prendre un peu de temps.
Regardez le contentieux VOLVO qui jette l'éponge alors que les conséquences médiatiques sont plus importantes encore, et de loin, que les conséquences réelles : pour un mort résultant d'une perte de contrôle du véhicule dûe en partie à un défaut de freins, c'est toute une marque à la renommée internationale qui renonce à se battre plus avant.
Bien sûr, les choses vont finir par s'arranger, mais vouloir dire quand et comment est bien présomptueux.
Le juriste ne doit pas ignorer l'interdépendance de son monde avec celui de l'économie, ce cybercarnet vous l'a toujours dit.
Combien d'avocats font plus de la moitié de leur chiffre d'affaire grâce à l'aide juridictionnelle que l'État supporte en partie pour aider les justiciables impécunieux, totalement ou partiellement ?
Nonobstant, il convient d'autant mieux de se lancer dans le droit des obligations, les procédures, autres matières juridiques ou techniques et note de synthèse.
La technique du droit des obligations va réellement commencer maintenant : il faut peut être se faire violence pour se mettre à niveau de la technique demandée, qui en réalité n'est ni plus ni moins que celle apprise en Licence 2.
Pour les procédures, aucune ne doit réellement être ignorée car elles viennent toutes à un moment ou à un autre dans les examens, mais au moins l'une d'entre elles doit être parfaitement connue, au moins sur le plan théorique.
Pour la note de synthèse enfin, il va falloir se mettre à niveau des candidats de l'IEP qui ont l'habitude de cet exercice, mais dans sa forme administrative : sa forme juridique est plus difficile à appréhender pour l'examen du CRFPA.

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