Consultez le site de l'ODAP.
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le vendredi 12 juin 2009 à 13 heures 50. Cherchez un peu dans les publications du barreau, et particulièrement Le Bulletin n° 18 du 20 mai 2009. Il faut chercher tout de même et non pas se faire mâcher tout le travail).
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé le samedi 13 juin 2009 à 16 heures 40.
Naturellement qu'il faut féliciter le Bâtonnier de se préoccuper d'une situation préoccupante. Mais pour une bonne gestion des effectifs, il fallait surtout auparavant ne pas faire entrer les candidats en surnombre, présupposant qu'ils ne trouveraient aucun client. Il y a un problème de gestion prévisionnelle des ressources humaines, qui semble-t-il n'a pas été anticipé. C'est le cœur de la question. L'ODAP encaisse les contributions de ses membres, contributions qui ne sont pas d'une grande modestie. On peut donc penser qu'il y a du monde pour se préoccuper de l'avenir des jeunes avocats, et par conséquent que cette question aurait due être gérée en amont afin que le problème ne survienne jamais).
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(NDLR3 : Merci au commentaire anonyme déposé le dimanche 14 juin 2009 à 18 heures 42.
Commentaire qui sera certainement considéré par d'aucun comme "provocateur" tout comme la NDRL2 qui l'a précédé.
Allumez simplement votre poste de radio et écoutez en ce moment, entre les actualités, la campagne publicitaire tonitruante menée par les "avocats" de France. Cela vous laisse-t-il totalement indifférent où n'y voyez-vous pas autre chose ?
Écoutez en ce moment, et plus récemment, la campagne "publicitaire", car malheureusement, on ne peut guère parler d'information, menée contre les violences conjugales, ou finalement le moindre "écart" de la vie de couple "ordinaire" va être soumise au juge. Cette campagne vise-t-elle à rappeler les règles de base du lien marital, et plus largement tout simplement la vie sociale, ou à dissoudre l'institution du mariage, et nourrir un certain volume de contentieux potentiels ?
C'est un peu autre chose que du droit, il faut en convenir.
Pour revenir à cette interrogation "sensible", bien naturellement, il faut gérer le flux et le stock des avocats en France, et ce cybercarnet l'a affirmé depuis son origine, et persistera à le faire.
Maintenant, comment faut-il s'y prendre ? Y a-t-il des solutions autres que des solutions autoritaires ?
Réfléchissez, et notamment pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs ou une question de ce type, totalement d'actualité, ne manquera pas d'être posée par l'un ou l'autre.
Savez-vous qu'actuellement, la parole entendue est qu'il y a assez de juges en France et il n'est pas question d'ouvrir de nouveaux postes de magistrats ? Qu'en pensez-vous, vous ? (Distinguez les "juges" et les "magistrats").
Ne pensez-vous pas que les futurs ex-avoués, de droit adoubés "avocats" (certes, ils ne sont pas très nombreux), vont venir grossir les rangs déjà surchargés des avocats ?).
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(NDLR4 : Merci au commentaire anonyme déposé dimanche 14 juin 2009 à 22 heures 59.
Vous avez parfaitement raison : Paris n'est pas toute la France, mais uniquement la moitié de la France pour parler des avocats français. Votre parallèle avec les médecins et autres professions libérales en crise est tout à fait justifié, mais ne change rien à une réalité : les déserts juridiques ne sont pas différents des déserts médicaux, il faut pouvoir vivre de l'exercice de sa profession, à Épinal comme ailleurs, ni mieux, ni moins bien.
Connaissez-vous un médecin "qui fait le plein" à un tarif horaire moyen compris entre 250 €HT et 500 €HT ? D'ailleurs, comme vous le savez probablement, les médecins en général (bac +7, au minimum) n'ont pas au haute opinion des avocats en général.
Vous allez arriver au cœur de la véritable question qui ronge la profession depuis plus d'une décennie et qui fait néanmoins encore le bonheur de quelques uns malgré la colère qui monte : un total autisme aux capacités financières réelles des clients. L'aide juridictionnelle n'est pas en mesure de combler des prétentions démesurées.
Quant à certains cabinets d'avocats parisiens, notamment familiaux, il y a la guerre entre la génération des "anciens" et la génération de leurs enfants sur la façon dont un collaborateur doit être (bien) traité : les anciens veulent passer d'un contrat de collaboration avec un fixe mensuel (très proche d'un contrat de travail salarié en terme de rémunération), à des contrats de travail rémunérés au pourcentage, de façon à conserver leur marge bénéficiaire malgré l'effondrement de la clientèle et donc du chiffre d'affaires. Leurs enfants, relève du nom du cabinet, n'ont plus cet état d'esprit, mais sont prêts, pour les plus jeunes, à mieux partager.
Les petits barreaux ne sont pas épargnés par le manque de clientèle : le suivi de certains cours du CRFPA et l'écoute des enseignants-avocats-chercheurs vous en auraient appris sur le niveau de rémunération de nombreux avocats en province.
Le succès et l'échec ne sont pas différents en province de ce qu'ils sont à Paris, mais on en parle moins ou pas du tout car les "forces" ne sont pas les mêmes : un bloc de 21.000 d'un côté contre un émiettement de 21.000 de l'autre (y compris les DOM, TOM, COM).
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Tout le monde souhaite que cela se passe bien et que des solutions soient trouvées : la suppression complète d'une session n'est pas envisageable car derrière, il y a également une organisation administrative et des enseignants qui en vivent. En revanche, une réduction sensible du nombre d'admis, qui faut-il le rappeler, est déjà entamée, (1.417 en 2007, environ 1.200 maximum en 2008) avec un couvre-feu imposé par l'EFB aux candidats 2008 qui refusent tous de communiquer sur leur nombre, est totalement envisageable, et se voit notamment dans tous les recrutements administratifs où le mot d'ordre de réduction des effectifs surabondant à l'occasion du "papy-boom" n'est finalement pas différent).
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(NDLR : Merci au commentaire anonyme déposé le vendredi 12 juin 2009 à 13 heures 50. Cherchez un peu dans les publications du barreau, et particulièrement Le Bulletin n° 18 du 20 mai 2009. Il faut chercher tout de même et non pas se faire mâcher tout le travail).
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(NDLR2 : Merci au commentaire anonyme déposé le samedi 13 juin 2009 à 16 heures 40.
Naturellement qu'il faut féliciter le Bâtonnier de se préoccuper d'une situation préoccupante. Mais pour une bonne gestion des effectifs, il fallait surtout auparavant ne pas faire entrer les candidats en surnombre, présupposant qu'ils ne trouveraient aucun client. Il y a un problème de gestion prévisionnelle des ressources humaines, qui semble-t-il n'a pas été anticipé. C'est le cœur de la question. L'ODAP encaisse les contributions de ses membres, contributions qui ne sont pas d'une grande modestie. On peut donc penser qu'il y a du monde pour se préoccuper de l'avenir des jeunes avocats, et par conséquent que cette question aurait due être gérée en amont afin que le problème ne survienne jamais).
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(NDLR3 : Merci au commentaire anonyme déposé le dimanche 14 juin 2009 à 18 heures 42.
Commentaire qui sera certainement considéré par d'aucun comme "provocateur" tout comme la NDRL2 qui l'a précédé.
Allumez simplement votre poste de radio et écoutez en ce moment, entre les actualités, la campagne publicitaire tonitruante menée par les "avocats" de France. Cela vous laisse-t-il totalement indifférent où n'y voyez-vous pas autre chose ?
Écoutez en ce moment, et plus récemment, la campagne "publicitaire", car malheureusement, on ne peut guère parler d'information, menée contre les violences conjugales, ou finalement le moindre "écart" de la vie de couple "ordinaire" va être soumise au juge. Cette campagne vise-t-elle à rappeler les règles de base du lien marital, et plus largement tout simplement la vie sociale, ou à dissoudre l'institution du mariage, et nourrir un certain volume de contentieux potentiels ?
C'est un peu autre chose que du droit, il faut en convenir.
Pour revenir à cette interrogation "sensible", bien naturellement, il faut gérer le flux et le stock des avocats en France, et ce cybercarnet l'a affirmé depuis son origine, et persistera à le faire.
Maintenant, comment faut-il s'y prendre ? Y a-t-il des solutions autres que des solutions autoritaires ?
Réfléchissez, et notamment pour l'oral d'exposé-discussion avec les examinateurs ou une question de ce type, totalement d'actualité, ne manquera pas d'être posée par l'un ou l'autre.
Savez-vous qu'actuellement, la parole entendue est qu'il y a assez de juges en France et il n'est pas question d'ouvrir de nouveaux postes de magistrats ? Qu'en pensez-vous, vous ? (Distinguez les "juges" et les "magistrats").
Ne pensez-vous pas que les futurs ex-avoués, de droit adoubés "avocats" (certes, ils ne sont pas très nombreux), vont venir grossir les rangs déjà surchargés des avocats ?).
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(NDLR4 : Merci au commentaire anonyme déposé dimanche 14 juin 2009 à 22 heures 59.
Vous avez parfaitement raison : Paris n'est pas toute la France, mais uniquement la moitié de la France pour parler des avocats français. Votre parallèle avec les médecins et autres professions libérales en crise est tout à fait justifié, mais ne change rien à une réalité : les déserts juridiques ne sont pas différents des déserts médicaux, il faut pouvoir vivre de l'exercice de sa profession, à Épinal comme ailleurs, ni mieux, ni moins bien.
Connaissez-vous un médecin "qui fait le plein" à un tarif horaire moyen compris entre 250 €HT et 500 €HT ? D'ailleurs, comme vous le savez probablement, les médecins en général (bac +7, au minimum) n'ont pas au haute opinion des avocats en général.
Vous allez arriver au cœur de la véritable question qui ronge la profession depuis plus d'une décennie et qui fait néanmoins encore le bonheur de quelques uns malgré la colère qui monte : un total autisme aux capacités financières réelles des clients. L'aide juridictionnelle n'est pas en mesure de combler des prétentions démesurées.
Quant à certains cabinets d'avocats parisiens, notamment familiaux, il y a la guerre entre la génération des "anciens" et la génération de leurs enfants sur la façon dont un collaborateur doit être (bien) traité : les anciens veulent passer d'un contrat de collaboration avec un fixe mensuel (très proche d'un contrat de travail salarié en terme de rémunération), à des contrats de travail rémunérés au pourcentage, de façon à conserver leur marge bénéficiaire malgré l'effondrement de la clientèle et donc du chiffre d'affaires. Leurs enfants, relève du nom du cabinet, n'ont plus cet état d'esprit, mais sont prêts, pour les plus jeunes, à mieux partager.
Les petits barreaux ne sont pas épargnés par le manque de clientèle : le suivi de certains cours du CRFPA et l'écoute des enseignants-avocats-chercheurs vous en auraient appris sur le niveau de rémunération de nombreux avocats en province.
Le succès et l'échec ne sont pas différents en province de ce qu'ils sont à Paris, mais on en parle moins ou pas du tout car les "forces" ne sont pas les mêmes : un bloc de 21.000 d'un côté contre un émiettement de 21.000 de l'autre (y compris les DOM, TOM, COM).
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Tout le monde souhaite que cela se passe bien et que des solutions soient trouvées : la suppression complète d'une session n'est pas envisageable car derrière, il y a également une organisation administrative et des enseignants qui en vivent. En revanche, une réduction sensible du nombre d'admis, qui faut-il le rappeler, est déjà entamée, (1.417 en 2007, environ 1.200 maximum en 2008) avec un couvre-feu imposé par l'EFB aux candidats 2008 qui refusent tous de communiquer sur leur nombre, est totalement envisageable, et se voit notamment dans tous les recrutements administratifs où le mot d'ordre de réduction des effectifs surabondant à l'occasion du "papy-boom" n'est finalement pas différent).
4 commentaires:
J'ai beau chercher, je ne trouve rien de tel sur le site de L'Ordre. De quelle pépinière parlez-vous? Mentionne-t-on le CRFPA?
C'est une excellente initiative. Certes, il n'y aura pas la place pour tout le monde, mais le bâtonnier cherche ailleurs. C'est un formidable coup de pouce, en même temps, les jeunes avocats ne peuvent pas s'imaginer que tout tombera tout cuit. Cela ne les dispense pas de chercher par eux-mêmes. Faut également s'interroger si tous ceux qui cherchent ont vraiment une spécialisation ou s'ils sont généralistes et par ailleurs quelle spécialisation. Le droit maritime ne peut pas occuper tout le monde.
Vous préconisez donc une sélection plus drastique et un vrai concours au CRFPA? Comme à l'ENM?
On ne peut pas pour autant fermer la profession aux nouveaux arrivants pendant une année ou deux. Cela voudrait dire que Paris, c'est toute la France. Allez donc voir du côté d'Epinal ou de Metz si on y trouve 21000 avocats. Non seulement, il n'y a pas d'avocats, mais même pas de médecins. Voilà, c'est la vérité. Alors arrêtons de voir par le prisme du "parisianisme".
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